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Introduction :
Cet extrait de Cyrine Gardes intitulé « Genre, classe et collectif de travail dans le low cost du
bricolage » traite du sujet de l’organisation et du collectif de travail.
La construction sociale entre les sexes biologiques soit le genre marque une certaine
division sexué dans l’organisation du travail. Pour comprendre cette problématique nous
allons voir dans une premier temps la division sexuée du travail, puis dans un second temps
la fluctuation comportementales dans l’organisation du travail pour finir dans un dernier
temps avec le renversement de la division sexuée.
Jusque dans les années 80-90 il n’y avait pas de différences entre les ouvriers et les
ouvrières, il y avait une neutralisation des genres comme s’il n’y avait pas de différences
entre les hommes et les femmes.
Enfin, la féminisation des métiers a été très fréquemment associée à une dévalorisation
salariale.
A titre d’exemple, les métiers de service à la personne ne représente que 1% d’hommes.
De plus, nous avons une polarisation de l’emploi qui reflète la division sociale des rôles et
l’assignation à des tâches sexuées dans l’espace familial.
Par ailleurs, les femmes ont plus de mal à percevoir une augmentation salariale décente ou
même une évolution dans leur carrière professionnelle. C’est l’idée du plafond de verre ; les
femmes ont du mal à percevoir des promotions, augmentation, malgré des diplômes
similaires.
Cette division sexuée a permis aux femmes de monopoliser des postes, elles vont travailler
sur des postes spécifique que les hommes ne feront et ne peuvent pas faire.
Il y a une sorte de valorisation vis-à-vis de certaines compétences « les hommes étant
incapable de les faire ».
Il existe ici une norme de productivité du faite que la valorisation de leurs tâches, c’est l’effet
hawthorne. Cela créer une cohésion à l’intérieur du groupe et cette cohésion va donner de la
productivité.
La création d’une organisation informelle va naitre. En effet, les femmes étant regroupée
entre elle lors de leur travail, elles vont facilement et naturellement former une groupe uni. Il
va ya voir de l’entraide, des interactions du quotidien. C’est en partie cela qui explique aussi
les normes de productivité du groupe.