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– la présentation, à la vue et à la portée de la main du client, avec affichage de prix très apparent, de
produits généralement conditionnés ou préemballés ;
– le libre choix des articles par l’acheteur, sans intervention nécessaire du personnel vendeur ;
– un poste d’encaissement spécialement équipé, généralement unique bien que pouvant comporter
plusieurs caisses, placé près de la sortie du magasin ;
– la mise à la disposition de la clientèle d’un matériel (panier ou chariot) lui permettant de réunir et
de transporter les marchandises à l’intérieur du magasin et jusqu’au poste d’encaissement.
INTRODUCTION :
Le merchandising a souvent été comparé à un vendeur silencieux qui assiste le client dans son
processus de choix et l’incite à l’achat. Au-delà de cette métaphore, le merchandising est défini par
l’IFM (Institut français du merchandising) comme « l’ensemble des études et des techniques
d’application mises en œuvre, séparément ou conjointement, par les distributeurs et les
producteurs, en vue d’accroître la rentabilité du point de vente et l’écoulement des produits, par une
adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marché et par la présentation appropriée
des marchandises ».
. Des méthodologies rigoureuses mais simples, qui consistent à satisfaire les besoins et les désirs des
marchés locaux, en adaptant le choix et la présentation des produits pour maximiser la rentabilité
des capitaux investis en stocks et en espaces de vente.
. Un état d’esprit analytique nécessitant la collecte de nombreuses données, tant sur les résultats de
l’activité d’un rayon ou d’un magasin que sur les marchés régionaux ou nationaux. Cela implique, de
la part des responsables, la nécessité d’éliminer les décisions prises uniquement grâce à l’expérience
passée ou à l’intuition personnelle et l’obligation d’une collaboration entre les distributeurs et leurs
fournisseurs, qui détiennent chacun des informations très utiles à l’autre partie.
Les lois sur l’urbanisme commercial (loi Royer de 1973, loi Raffarin de 1996) et la saturation
progressive des marchés conduisent les responsables de la grande distribution moderne à rechercher
d’autres solutions tant pour la croissance de leur chiffre d’affaires que pour l’ouverture de nouveaux
points de vente.
On joue alors, de plus en plus, sur le montant du panier pour faire croître le chiffre d’affaires du
magasin. Ce « marketing de sortie » utilise la promotion des ventes et le merchandising pour susciter
des achats d’impulsion sur le point de vente.
En grande partie, le merchandising s’applique sur de nombreuses territoires. Mais nous allons nous
concentrés plus précisément son étude hors des sentiers battus ( grands magasin ,le supermarché,
centres commerciaux )et ses clientèles.
. Conseils sur la meilleure localisation de la sous-famille et de la famille, ainsi que sur le linéaire
optimal (sources : store checks réalisés par le fournisseur, enquêtes auprès des distributeurs sur
l’efficacité des différentes localisations, enquêtes sur le comportement des clients).
. Conseils sur la répartition du linéaire entre les références, en fonction de leur part de marché,
du pourcentage de vente, du pourcentage de chiffre d’affaires, du pourcentage de marge brute
(sources : collecte des données avec le magasin, analyse des données par le service
merchandising du fournisseur).
– bandeaux de présentation ;
(sources : store checks réalisés par le fournisseur, enquêtes sur les attentes des clients, enquêtes
sur les attentes des distributeurs).
Pour ces études, les distributeurs se déclarent souvent prêts à communiquer certaines
informations : chiffre d’affaires, taux de rotation des stocks, répartition actuelle des linéaires,
poids relatif de chaque produit dans sa famille. En revanche, pour tout ce qui concerne les taux
de marge ou les marges brutes obtenues sur les articles référencés, les distributeurs ne sont pas
prêts à les communiquer à leurs fournisseurs.