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1) Choix de la localisation
La situation géographique :
Le distributeur doit rechercher l'existence de pôles d'attraction importants (rues
piétonnières, centre commercial dynamique), recenser les moyens de transports,
les possibilités de parking, les obstacles éventuels au déplacement (ex. : fleuve,
sens interdits, embouteillages fréquents, etc.) ou au contraire les facilités d'accès
(station de métro, de bus; voies rapides) ;
La concurrence :
On l'étudiera à des échelles différentes selon le type de point de vente : à celle
du quartier pour un commerce de proximité, mais à celle de la région pour un
centre commercial. Une étude complète doit être réalisée : dénombrement des
concurrents, situation géographique (établir une carte), clientèle, CA estimé,
positionnement, points forts, points faibles ;
La clientèle :
Le futur commerçant doit la dénombrer et évaluer sa composition (âge, nombre
de personnes par foyer, CSP), son potentiel d'achat (zone résidentielle ou
populaire), ses besoins, ses habitudes d'achat (mode de vie, achats d'impulsion,
fidélité aux points de vente, etc.) ;
Le coût de l'investissement :
Ce coût varie selon l'emplacement (pas-de-porte, loyer). Dans la pratique, le
commerçant effectuera une comparaison entre plusieurs sites différents, lieux
possibles d'implantation. Il choisira celui qui présente les meilleures possibilités
de succès compte tenu du positionnement retenu pour le point de vente.
La zone de chalandise
C’est une zone géographie entourant un point de vente et d’où viennent des
clients réguliers. Autrement dit, c’est l’air géographique qui environne le point
de vente. Elle constitue la zone d’influence d’où provient l’essentiel de la
clientèle potentielle.
L’accès de chaque zone est variable. L’accessibilité s’exprime en Km ou en
distance temps. C’est ainsi que la zone de chalandise est constituée de 3 sous –
zones:
Zone primaire :
Elle est composée des ménages qui sont situés entre 0 et 5 min du point de
vente. Elle constitue la zone captive car le point de vente y puise l’essentiel de
sa clientèle puisqu’elle correspond à la zone la plus proche du magasin.
Zone secondaire :
Elle regroupe les personnes situées entre 5 et 10 min du point de vente.
Zone tertiaire:
Ce sont les personnes qui sont situées au-delà de 10 min, 15 min jusqu’à 20 min
des points de vente. L’accessibilité de la zone doit tenir compte:
- Le repérage des obstacles géographiques qui nuisent au point de vente
(rivière, chemin de fer, autoroutes…). Il est particulièrement important de
tenir compte de ces obstacles lors de la définition de la zone de chalandise
parce qu’elle permet d’envisager des solutions;
- L’étude de l’infrastructure routière doit permettre un accès facile à la
zone;
- L’étude du degré d’encombrement des voix de la zone : la circulation doit
être le plus fluide possible ;
- L’étude de la possibilité des automobilistes de trouver facilement un
espace de stationnement ;
- L’étude de l’offre de transports publics pour atteindre la zone.
Définition:
L’assortiment est donc un assemblage de produits, choisis de manière consciente
ou fortuite, harmonieuse ou discordante, selon qu’il doit son origine à un acte
volontaire ou qu’il s’est constitué peu à peu, au fil des jours et selon les hasards
des achats effectués sous la pression d’habiles représentants des fabricants.
Construire un assortiment devient, depuis quelques années, à la fois plus
difficile et plus facile :
- Plus difficile, car le nombre d’articles disponibles sur les marchés des
biens de consommation ne cesse d’augmenter et le détaillant est de moins
en moins capable de juger personnellement les qualités intrinsèques des
produits face à la déspécialisation croissante du commerce ;
- Plus facile, car, dans de nombreuses catégories de produits, la part de
marché des grandes marques nationales est telle, et leur pression
publicitaire si forte, que l’on ne peut se passer de les inclure dans
l’assortiment. Par ailleurs, le détaillant est aidé, dans ses choix, par les
études de marché régionales et nationales (panels de distributeurs et de
consommateurs) et par la presse professionnelle.
Son objectif est d'assurer la rentabilité du magasin. Elle doit tenir compte :
- De la concurrence présente sur la zone de chalandise (niveau de prix,
positionnement) ;
- Des consommateurs et des acheteurs potentiels (nature, sensibilité aux
prix);
- Des produits eux-mêmes (nature des articles distribués, produits premiers
prix ou haut de gamme, élasticité de la demande par rapport au prix) ;
- Des coûts du point de vente : coûts d'achat (diminués des éventuelles
remises et ristournes), coûts fixes;
- Du positionnement retenu par l'enseigne ou le point de vente.
3) La politique de communication
1) Analyse quantitative
Elle peut être calculée unitairement, par catégorie de produits, par rayon et pour
l'ensemble du magasin, La marge brute est fonction tant du prix de vente
possible (tenant compte du client, du produit, du niveau de gamme, de la
concurrence) que de la puissance d'achat du distributeur (remises, primes de
référencement, avantages divers obtenus des fournisseurs).
MB
Elle permet de déterminer le taux de marque : Coût d'achat x100
Chapitre II : LE MERCHANDISING
1) Définitions
Américaine:
Française:
Le merchandising de gestion
C’est la deuxième étape, la plus classique. Elle peut prendre deux formes :
Le merchandising de séduction
Il s’agit là d’apporter au chaland une parfaite lisibilité du rayon, grâce à une
attractivité supplémentaire permise par un balisage de l’espace (réglettes,
bandeaux, etc.) et par un habillage complet du linéaire, voire par la création de
mobilier spécifique (vins fins, épices, mercerie, etc.). Le merchandising de
séduction recouvre tous les éléments visuels et informatifs permettant de
favoriser la satisfaction du consommateur et de stimuler ses achats.
Zone froide
Sens de circulation
Zone chaude
Entrée
La surface de circulation
4 1
3
e
s
s
a
C
e
s
s
a
C
1= Allée centrale ou principale ou pénétrante ; 2= Allée périphérique ; 3= Allée
pénétrante ; 4= Allée secondaire.
Les rayons a faible rotation doivent être a l’entrée du magasin et les rayons a
forte rotation a l’extrémité. Les produits à forte marge vers la droite et les
produits pré-vendus, dans le fond du magasin.
Les formes des mobiliers vont permettre de régler le parcours du client entre
temps fort et temps de repos.
La forme ronde incite à flâner et permet de prendre du temps (le client va moins
vite) alors que la forme droite incite à accélérer (le client va plus vite sur la
ligne).
Les différents niveaux d’un rayon
Le linéaire
Le linéaire est la surface attribuée à un produit, on distingue entre le linéaire au
sol et le linéaire développé :
- Le linéaire au sol : le largueur total de la gondole
- Le linéaire développé : la longueur totale des étagères, autrement dit, c’est
le linéaire au sol * la nombre des étagères.
Le linéaire de vente attribuée à un produit joue un double rôle :
- Un rôle de stockage : plus le linéaire de vente attribué à un produit est
important, plus le risque de rupture de stock entre deux opérations de
réapprovisionnement est faible ;
-
- Un rôle de d’attraction usuelle et d’incitation à l’achat : la longueur du
linéaire développé attribué à un produit exerce une forte influence sur
l’attraction usuelle et commerciale de ce produit, elle lui donne plus de
chance d’être vu et identifié par le client qui passe dans les rayons.
- La présentation horizontale :
Les produits et les familles de produits sont présentés sur toute la longueur du
linéaire.
- La présentation verticale :
Les produits et familles de produits sont présentés sur toute la hauteur de la
gondole.
3) Mesure de la capacité de stockage d’un rayon
Longueur (L)
Hauteur (H)
Profondeur (P)
Dimensions du produit
Longueur (l)
Hauteur (h)
Profondeur (p)
1) Définition
Le e-merchandising marchand
Objectifs :
Le e-merchandising expérientiel
Le e-merchandising d’atmosphère
CONCLUSION