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A.

-Quid Droit

Le droit est défini comme « l'ensemble des règles qui régissent la conduite de l'homme en société, les
rapports sociaux », ou de façon plus complète « l'ensemble des règles imposées aux membres d'une
société pour que leurs rapports sociaux échappent à l'arbitraire et à la violence des individus.

Le droit est un ensemble de règles de conduite qui, dans une société, régissent les rapports entre les
hommes : c'est le droit objectif. Le mot « droit » désigne aussi les prérogatives reconnues aux
personnes : leurs droits subjectifs.

Subdivision du droit :

Le droit est divisé en deux grandes branches : droit privé et droit public ou encore en droit objectif et en
droit subjectifs

Le droit privé subdivisé en plusieurs branchements :

 Le droit civil
 Le droit international privé
 Le droit des affaires (le droit commercial, droit du travail, droit de succession
etc. ...

Le droit public est subdivisé :


 le droit constitutionel ;
 le droit administratif ;
 les finances publiques ;
 le droit international public
 Le Droit pénal, etc

La notion de travail
Voltaire eut à dire : « le travail éloigne de nous trois maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Donc, c’est
quoi le travail ?
Le vocable travail répond à toute une panoplie de définitions dépendamment du domaine considéré.
En sens vulgaire : travail correspond à toute activité humaine quel que soit sa nature exigeant une
dépense d’énergie physique ou intellectuelle. Cette définition est quasiment assimilée à celle donnée
par la science physique qui fournit cette formule : Travail = force X déplacement (W=FxD).
En science économique, le concept travail se rapporte aux activités pouvant conduire à la création d’un
bien ou d’un service. En ce sens, il est considéré comme une activité créatrice de valeur effectuée contre
une rémunération, dans un cadre économiquement donné.
Friedmann et Neville s’accordent pour dire : le travail est l’ensemble des actions que l’homme dans un
but pratique, à l’aide de son cerveau, de ses mains, d’outils ou de machines exerce sur la matière,
actions qui à leur tour réagissent sur l’homme, le modifient.
Mais pour ce qui nous intéresse, le Droit, le travail est défini comme toute activité humaine libre
manuelle ou intellectuelle, permanente ou temporaire exécutée de son plein gré par une personne
privée au service d’une autre quelque soit son objet pourvu qu’elle découle des stipulations d’un contrat
de travail qui est l’essence du droit du travail.
1 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
Professeur
Importance du travail
Le pape Benoit XVI a déclaré en mars 2006 : le travail a une importance primordiale dans la réalisation
de l’homme et le développement de la société. C’est pour cela qu’il faut qu’il soit organisé et qu’il se
déroule dans le plein respect de la dignité humaine et au service du bien commun. En effet, il est le
garant même de la paix et la sécurité au sein de la société. Il assure également la prospérité et le
progrès au sein des sociétés.

Rôles du travail dans la société


Fondamentalement on attribue quatre rôles au travail dans la société contemporaine.
 Lien social fondamental de la société de consommation ;
 Pilier de la société moderne. En ce sens, il fait bannir le sentiment d’exclusion que ressentent les
individus lorsqu’ils n’ont pas d’emplois ou d’une activité économique génératrice de revenus ;
 Fondement de l’identité des personnes. Une référence sociale très plausible qui marque un
signe de distinction et de respect ;
 Moyen de consommation.
En plus de tout cela, on voit dans le travail un facteur d’indépendance sociale et de liberté économique.

Droit du travail/Définition : nous retenons celles-ci :


 Ensemble des règles juridiques gouvernant l’interaction socio-économique et politique entre les
différents groupes d’une société
 François Latortue nous dit : c’est la branche du droit qui gouverne le travail subordonné.
 Pour le code du travail : L’ensemble des règles juridiques applicables aux relations individuelles
et collectives qui naissent à l’occasion du travail entre les employeurs privés ou assimilés et ceux
qui travaillent sous leur autorité.

Sources du Droit du travail


Elles sont très nombreuses. Etant un droit spécial, le droit du travail plonge ses racines dans les autres
branches du Droit (droit pénal, droit civil, procédure civile, droit aérien etc.) pour son application, on se
réfère à :
 Des dispositions légales i.e. la loi au sens large du terme (lois, décrets, arrêtés, règlements etc.)
De La déclaration universelle des droits de l’homme et les conventions, traités et accords
internationaux signés par Haïti.
 La doctrine qui est l’ensemble des travaux produits par les juristes constitués de commentaires
de textes légaux ou de décisions judiciaires ;
 La jurisprudence : règle de Droit tirée des décisions rendues par des Tribunaux dans un domaine
particulier ;
 La coutume : formée par la l’incessante répétition d’un usage devenu universel et permanent ;
De l’application du droit du travail

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Il est appliqué dans tous les cas où une personne peut justifier l’existence d’une relation de travail avec
une autre quel que soit dans le secteur industriel, commercial ou service ; le secteur agricole ou
forestier, à la maison d’autrui, dans les entreprises ou établissement à caractère industriel, commercial
ou autre relevant de l’Etat ou des collectivités moyennant que cela découle d’un contrat de travail.
Différence entre le droit du travail et le droit au travail
Le droit du travail est constitué d’un ensemble de règles juridiques gouvernant et harmonisant les
relations de travail entre les employeurs d’une part et les travailleurs d’autre part. Ce qui maintient la
paix sociale et propulse le bien être collectif.
Le droit au travail est tout autre chose. C’est le premier des droits spécifiques reconnus par la
constitution, les traités et conventions internationaux. Il est un privilège accordé par la loi à tous les
citoyens de se procurer d’un travail de leur choix sans distinction aucune axée soit sur le sexe, la race, la
religion, origine sociale etc. Ainsi l’article 23 de la Déclaration Universelle des droits de l’homme de
1948 et l’article……… de la constitution haïtienne garantissent à chaque citoyen le droit à un travail de
son choix.
Contrat de travail et contrat d’entreprise
a) Contrat de travail : C’est un accord entre deux ou plusieurs parties qui s’engagent l’une envers
l’autre dans le cadre d’une activité de travail. Une convention par laquelle une personne s’oblige
à louer ses services à une autre sous le contrôle de celle-ci moyennant une rétribution (salaire).
b) Le contrat d’entreprise : ce type de contrat a le même objectif qu’un contrat de travail, les deux
se ressemblent foncièrement mais se diffèrent l’un de l’autre. C’est le type de contrat dans
lequel une personne s’engage, avec l’aide d’un ou de plusieurs autres personnes, à accomplir un
travail au profit d’une autre personne moyennant un prix fixé. L’exécutant porte le nom
d’entrepreneur. Il peut exécuter son contrat avec ou sans les ressources fournies par
l’employeur. Le prestataire de service n’est assimilé à un employé. De ce fait, il ne bénéficie les
privilèges accordés aux employés ou salariés. Contrairement à ces derniers n’étant pas
responsables, sauf de leur faute, l’entrepreneur lui est responsable de la perte de toute chose
mise à sa disposition. Il ne travaille pas sous la subordination de l’employeur et est considéré
comme l’employeur de ses ouvriers.
Statut des personnes engagées dans un contrat de travail
On parle d’employé, ouvrier, travailleur ou salarie, d’une part et de patron, employeur, entrepreneur.
Mais ces termes sont marques par de grandes différences. D’où :
Ouvrier : personne qui travaille dans le secteur artisanal, industriel ou agricole en échange d’un salaire.
Travailleur : ce qui exerce une activité manuelle ou intellectuelle utile rétribuée ou non. ( la femme qui
lave ses vêtements).
Employé : toute personne qui occupe un emploi, au sein d’une entreprise ou d’une administration, sous
les ordres de quelqu’un dans les sphères non productives de l’économie et dont le travail est plutôt
intellectuel que manuel.

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Salarié : personne qui s’engage a exécuter un travail à temps plein ou à temps partiel pour le compte
d’un employeur en contrepartie d’un salaire ou d’un traitement.
Entrepreneur : personne physique chef d’entreprise possédant des compétences et motivation
suffisantes pour créer une activité économique, se lancer sur un secteur d’activités, créer des emplois.
Employeur /patron: personne physique ou morale de droit civil ou droit privé qui, en vertu d ;un contrat
de travail, loue les services d’autrui moyennant salaire pour l’exécution d’un travail déterminé. Il exerce
l’autorité et donne des taches à accomplir.
Différentes catégories de contrat de travail
Le contrat de travail peut revêtir de plusieurs formes selon la considération faite. Ainsi on peut parler
de :
Contrat de travail individuel ou contrat de travail collectif : le 1er concerne un employé et un employeur
ou un groupe d’employeurs alors que le second concerne un employeur/groupe d’employeurs à un
groupe de travailleurs. Dans le cadre de ce séminaire seul le contrat individuel sera considéré.
Contrat de travail écrit ou contrat de travail verbal : le 1er exige l’existence d’un acte écrit alors le
second peut être prouvé par témoins ;
Contrat de travail express ou contrat de travail tacite : le 1er est ouvertement exprimé alors que le
second est silencieux.
Catégories ou formes de contrat de travail
On parle de contrat de travail à durée déterminée(CDD) ou contrat de travail à durée indéterminée
(CDI). Dans le CDD le terme du contrat de travail est fixé d’avance par les parties. Alors que dans le CDI,
on ne fixe et ne sait quand prendra-t-il fin le contrat de travail. Cependant l’une des partie peut y mettre
fin moyennant le respect des obligations faites par la loi en ce qui concerne le préavis. Pour éviter tout
malentendu, la loi oblige que les CDD se font à l’écrit.
Durée des contrats
Les CDI n’ont pas de durée ou n’est pas limité dans le temps. Alors les CDD peuvent être signés pour
une fraction de temps inferieure à une année. Dans certains cas, il doit être obligatoirement conclu pour
une durée de 6 mois renouvelable sans pouvoir dépasser 2 ans. Certains pays fixe la durée soit à 6 mois
et renouvelable 4 fois(Belgique), soit à 8 mois et est renouvelable 3 fois (la France). Passé la période de 2
ans tout CDD devient CDI.
Autres formes ou catégories de contrat de travail
Contrat à temps partiel : la durée est inferieure à celle fixée par la loi en termes de nombre d’heures de
travail par jour (moins de 8h/jour).
Contrat de travail temporaire : des cas où le contrat de travail n’excèderait pas trois mois en termes de
durée. Il est renouvelable une seule fois. Cette forme de contrat permet à l’employeur d’utiliser
légalement des travailleurs sans être leur employeur.
Contenus des contrats de travail

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Tout contrat doit avoir les énonciations suivantes :
 Noms, prénoms, nationalité, âge, sexe, profession, état civil, demeure, domicile, numéro CIN et
NIF de chaque contractant ;
 Adresse précise du travailleur s’il est engagé à prêter ses service dans une autre localité que
celle ou il habite ;
 Durée de la journée de travail et les heures pendant lesquelles, le travail sera exécuté ;
 Nature du travail à effectuer, le montant du salaire et autres traitements
 Lieu (x) de prestation de services ou d’exécution de l’ouvrage ;
 Lieu et date de la conclusion du contrat ;
 Signature des parties. Si l’une ne peut ou ne sait pas signer, elle peut apposer son empreinte
digitale accompagnée de la signature de 2 témoins.

Conditions de validité d’un contrat de travail


Elles sont de deux catégories : des conditions de fond et des conditions de formes.
Conditions de fond :
 la capacité des parties ;
 le consentement des parties (express ou tacite) à ne pas confondre avec contrat écrit ou verbal
à durée indéterminée ;
 l’objet du contrat doit être licite (cause légale).

Conditions de forme
Pour parler de forme, il doit être de toute façon, un contrat écrit.
 Rédaction, en français ou en créole, du contrat sur papier libre ;
 Trois copies originales (deux pour les parties et une pour la Direction du travail/l’Affaire
Sociale) ;
 Identification des parties ;
 Et toutes les autres mentions citées plus haut dans les contenus du contrat de travail.
Obligations découlant d’un contrat de travail
Tout contrat de travail entraine des obligations tant pour le patron que pour le travailleur.
Obligations de l’employé
 Se conformer à l’horaire de travail, collaborer pour l’observance des principes et réglementation
de l’institution ;
 Exécuter son travail avec compétence, soin et diligence ;
 Informer son patron des défectuosités constatées dans l’outillage ou matériels de travail
pouvant causer préjudice à l’entreprise ou l’institution ;
 Traiter son employeur et ses camarades de travail avec respect ;
 Obtempérer aux ordres et instruction ou indications du patron ou autre personne chargée de la
direction ;
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 Ne pas divulguer les secret de production, de fabrication ou de commerce de l’entreprise ;
 Indemniser l’employeur pour préjudices causés par sa faute soit aux locaux, soit à l’outillage et
autres ;
 Remplir toutes autres missions stipulées dans son contrat.

Obligations du patron
Elles de deux ordres : obligations contractuelles et obligations légales.
Obligations Contractuelles
 Etablir les règlements intérieurs des conditions de travail et les porter à la connaissance de
l’employé ;
 Mettre des locaux appropriés à la disposition du salarié ainsi que de la machines outils dans les
conditions d’hygiène, de sécurité et de bon fonctionnement ;
 Verser intégralement et à l’échéance la rémunération prévue au contrat après les déductions
légales ;
 Traiter l’employé avec respect (sans mauvais traitement ni propos verbal ou voies de fait ;
 Remplir toutes obligations stipulées dans le contrat de travail.

Obligations Légales
Ces obligations concernent l’époque de travail (jour/ nuit /mixte), les repos hebdomadaires et congés ;
paiement des cotisations d’assurance à l’ONA et à OFATMA pour les éventuels cas d’accidents survenus
au travail.
Traitements au travail
Le travailleur doit être rémunéré pour le temps convenu qu’il est au service de l’institution ou de
l’entreprise conformément aux dispositions du contrat de travail. Les heures fournies au delà des
heures réglementaires appelées heures supplémentaires et celles fournies pendant les jours fériés non
chômés doivent être payées avec une majoration de 50% par rapport aux heures normales.
Trois exceptions sont de mise :
 Fournir des heures supplémentaires pour réparer ses erreurs ;
 Bénéficier des jours de compensation ;
 Occuper un poste de direction ou de confiance.

Congés payés
Ce sont des périodes de congés accordées à l’employé sans diminution de salaire. Ces congés sont au
nombre de trois : congé annuel, congé de maladie et congé de maternité.
Congé annuel : le travailleur a droit au moins à 11/4 jour par mois soit 15 jours par années de congés
dont 13 jours ouvrables et 2 dimanches. S’il ne travaille pas régulièrement, on calcule le nombre de jours

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de travail de l’année divisée par 30. Le congé annuel n’est pas cumulatif. Cependant avec l’autorisation
du bureau du travail, les 2 parties peuvent s’entendre pour deux ans.
Congé de maladie : l’employé a droit à 15 jours de congé de maladie payé chaque année. Il ne fait pas
obstacle au congé annuel.
Congé de maternité : toute femme enceinte a droit à 12 semaines de congé dont 6 avant et 6 semaines
après son accouchement, payées par l’OFATMA au cas où elle serait assurée de cette institution ; sinon
l’employeur doit lui payer 6 semaines.
Contenu du certificat médical
Il doit contenir :
1) Attestation de son état de grossesse
2) Date probable de l’accouchement ;
3) Date de début du congé qui doit précéder obligatoirement 4 semaines à celle prévue pour
l’accouchement.

Congé en cas d’avortement


En cas d’avortement ou de naissance prématurée d’un enfant non viable, la femme a droit seulement de
2 à 4 semaines de congé payé selon son salaire. Mais si l’enfant est viable, elle bénéficiera les
dispositions sur le congé annuel.
Au cas ou son travail devient préjudiciable pour sa santé suite a sa grossesse ou son accouchement
attesté pas certificat médical, l’employeur doit lui faciliter un changement de poste. S’il serait
impossible, elle doit bénéficier un congé non payé au plus de 90 jours sans aucun préjudice à son congé
de maternité.
NB : durant sa grossesse apparente, elle a droit à deux périodes de congé de trente minutes au moins
chacune sans préjudice au repos intercalaire destiné au repas.

Salaires supplémentaires : ils sont deux : pourboire et Boni.


Pourboire : Il est payé soit volontairement ou obligatoirement par les clients de certaines entreprises
comme hôtel, restaurant ou autre établissement au profit exclusif des employés dans le cadre d’une
prise de service. L’employeur ne peut rien retenir dans le pourboire soit au bénéfice de son entreprise,
soit a son profit ni pour les employés de direction ou d’administration. il peut être redistribué entre les
employé dans un délai de 15 jours au plus ou sous base d’un accord.
Boni
Entre 24 et 31 décembre, la loi fait obligation aux entreprises et les institutions de payer un salaire
supplémentaire aux employés sous le nom de boni. Il représente le 1/12 de l’ensemble des salaires
reçus durant l’année. Les institutions philanthropiques et les organisations à but non lucratif sont
exceptionnellement exemptes du paiement du boni. En cas de résiliation de contrat, l’employeur doit
verser le montant correspondant à l’employé.
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Suspension temporaire du contrat de travail
Le contrat de travail peut être suspendu pour deux raisons sans entrainer de responsabilité pour les
parties.
 Manque de matières premières pour poursuivre les activités, si cela n’est imputable au patron ;
 Cas de force majeur ou cas fortuit entrainant un arrêt immédiat des travaux.
Dans ces cas la partie intéressée doit aviser immédiatement à la direction du travail. En cas de
contestation, celle-ci soumettra l’espèce au tribunal de travail aux fins de droit. La preuve incombera á la
partie intéressée. Si la suspension dépasse 30 jours, elle peut être considérée, pour le travailleur,
comme une rupture de son contrat de travail.

Il est à noter que la suspension temporaire peut être prolongée après l’enquête de la direction du travail
pour une période ne dépassant par un mois supplémentaire. Dans le cas contraire, l’employeur sera
tenu de payer les prestations légales. En cas de reprise, le personnel suspendu gardera le privilège à
l’embauche.
En cas d’emprisonnement de l’employé pour moins de 30 jours, le contrat est suspendu sans obligation.
Cependant dans les 3 jours suivant l’emprisonnement, il doit aviser le patron et reprend son travail
après 2 jours suivant sa libération. En cas de condamnation pour plus de 30 jours, son contrat sera résilié
par le patron sans aucune responsabilité. S’il est malade le contrat est suspendu sous la présentation
d’un certificat médical pour trois mois.

Résiliation du contrat de travail


Le contrat peut être résilié de trois façons ; de plein droit- par le consentement mutuel des parties- par
la volonté de l’une des parties. Dans les deux premiers cas la résiliation n’entraine aucune responsabilité
pour l’une ou l’autre partie.
Résiliation de plein droit
Pour les raisons suivantes :
 Expiration de la date prévue dans le contrat;
 Achèvement du travail au cas où l’ouvrage serait préalablement déterminé ;
 Motif de résiliation expressément définis dans le contrat ;
 Décès du salarié ou cas de force majeur ;
 Fermeture complète et définitive de l’entreprise pour le décès de l’employeur. Ce dernier cas
est assujetti au préavis.

Resiliation par consentement mutuel


Ce consentement doit être obligatoirement constaté par écrit, si les parties sont liées par un contrat
écrit ; s’il s’agit d’un contrat verbal, le consentement peut être soit par écrit ou verbalement en
présence de 2 témoins.

Résiliation par la volonté de l’une des parties

8 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
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Dans ce cas, la loi fait obligation à ce que la partie qui voudrait mettre fin au contrat de travail sans
encourir de responsabilité évoque l’une des raisons ci-dessous. Et elle est assujettie à un préavis.

L’employé peut mettre fin à son contrat pour les causes suivantes :
 L’employeur ne paie pas l’intégralité de son salaire, sous réserve des déductions légales, aux
dates et lieux convenus dans le contrat ;
 L’employé subit des voies de fait soit de l’employeur soit d’une autre personne avec son
consentement ;
 L’employeur cause intentionnellement des dégâts aux machines ou autres instruments de
travail ;
 Le patron ou un membre de sa famille, un membre de sa direction ou un autre travailleur avec
qui l’employé peut entrer en contact est atteint d’une maladie contagieuse ;
 La sécurité du travailleur et celle de sa famille est gravement menacée par manque d’hygiène ou
insalubrité dans la zone ;
 Le patron commet un manquement aux obligations du contrat de travail.

Le patron peut mettre fin quant à lui pour les causes suivantes :
 Voies de fait exercé par le travailleur contre lui ou contre un autre camarade de travail ;
 Le travailleur commet un délit ou une contravention contre les biens de l’entreprises soit
intentionnellement ou par négligence ;
 Absence non motivée du travailleur (sans autorisation) pendant trois jours consécutifs ou 4
jours dans un mois ;
 Le travailleur après avertissement écrit ou donné en présence de 2 temoins refuse d’observer
les mesures de prévention d’accident ou de se conformer aux règlements intérieurs de
l’institution ;
 Le travailleur a induit le patron en erreur sur ses capacités ou a faussement se donner des
qualifications qu’il n’en a pas. Avant 4 mois, le patron peut l’envoyer sans aucune
responsabilité ;
 Le travailleur est condamné à plus d’un mois d’emprisonnement d’une sanction passée en force
de la chose jugée;
 L’employé commet un manquement aux obligations stipulant dans le contrat de travail.

Quel que soit la partie qui aimerait mettre fin au contrat de travail est tenue d’informer la direction du
travail du motif de la résiliation. Apres enquête de l’inspection générale du travail sur les faits rapportés,
la direction fera appel au service de conciliation et d’arbitrage, s’il y a conflit, qui défera l’affaire au
tribunal de travail en cas de non conciliation et ce sur la demande des parties.
Du préavis en cas de résiliation de contrat de travail.
C’est quoi le préavis ? C’est une période d’avis fixée par la loi pour informer l’autre partie de son
intention de mettre fin au contrat de travail à partir de 3 mois de services, en dehors des cas cités plus
haut.
Caractères du préavis

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Ils sont au nombre de trois :
 Il est d’ordre public, i.e. aucune convention ne peut déroger a cette règle ni aucune
renonciation n’est admise ;
 Il est réciproque, donc il est du par l’une ou l’autre partie qui initie la rupture ;
 Il doit être donné par écrit. Exceptionnellement il est verbal, ce dans le cas d’un contrat de
travail verbal, et doit être donné en présence de deux témoins.
Barème applicable pour le calcul du préavis
De 0 à 3 mois, est considéré comme une période d’essai ou période de probation. Si l’une des partie ne
satisfait pas peut mettre fin au contrat immédiatement sans encourir aucune responsabilité. Mais…
 De 3 mois à 12 mois 15 jours
 De 1 an à 3 ans 1 mois
 De 3 ans à 6 ans 2 mois
 De 6 ans à 10 ans 3 mois
 De plus de 10 ans 4 mois
Le contrat est en cours durant le préavis. Si la partie intéressée n’entend pas conserver le contrat
pendant tout ce temps, il doit le payer à l’autre selon le dernier salaire.
En cas de non respect du délai de préavis, la révocation sera réputée illégale et la partie laissée aura
droit a des dommages intérêts jusqu'à 12 mois de salaires suivant le cas a prononcer par le tribunal de
travail, sur la requête de la direction du travail/ ministère des affaires sociales. Il ne faut pas oublier que
les contrats de travail sont cumulatifs.
Des conflits dans le cadre du contrat individuel de travail
On appelle conflit de travail : tout différend survenu entre employé et employeur au sujet des conditions
de travail. Il peut être individuel ou collectif.
Mode résolution
Le conflit individuel doit être obligatoirement soumis à la médiation de la direction de travail qui
statuera en amiable compositeur et dressera procès-verbal, ce dans un délai ne dépassant pas 6 mois a
partir de la résiliation du contrat. La partie plaignante est tenue de formuler toutes ses demandes
simultanément. Les réclamations sur les points déjà traités seront irrecevables.
Alors la partie doit se présenter personnellement ou par son avocat ses doléances verbalement ou a
l’écrit. En vue de les concilier, la direction du travail convoquera l’autre dans les 24h. Il peut se
présenter ou se faire représenter par son avocat. En cas de non présence, on lui enverra une 2 e
convocation. Encore, il ne se présente pas on va lui envoyer une injonction de se présenter dans 24h. il
refuse de se présenter, l direction dressera un procès verbal de refus d’obtempérer et déférera l’affaire
au tribunal de travail.
Si les parties se présentent, on peut les concilier alors on dressera un PV de conciliation. Dans le cas
contraire un P-V de non conciliation sera dressé puis l’affaire sera déférée au tribunal de travail.
De la grève et du lock-out
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a) Grève /définition : La grève est une cessation de travail concertée et réalisée, au sein d’une
institution ou une entreprise, par les employés en vue de trouver satisfaction à des
revendications présentées à leur patron et dont ils font la condition de reprise du travail (art 203
CT et art 2 du décret 27 mai 1975).
Légalité d’une grève
Selon art 2 du décret de 9 juin 1986 pour que la grève soit légale, elle doit :
 Etre réalisée par au moins un tiers des employés sans que ce nombre ne soit inferieur à 5 ;
 Avoir pour objet promouvoir ou défendre exclusivement les intérêts économiques,
professionnels, sociaux ou moraux communs des travailleurs ;
 Survenir après l’accomplissement des formalités prévues dans le code du travail.

Différents types de grève


Il existe 4 types de grèves : grève perlée, grève d’avertissement, grève de débrayage et grève de
solidarité.
Grève perlée : les employés relâchent leurs activités tout en restant à leur poste de travail et en
déclarant cette grève. Pour être légale elle doit durer au plus 24h.
Grève d’avertissement : arrêt total des activités sans abandonner l’espace. Elle doit durer 1h.
Grève de débrayage : arrêt total des activités et abandon de l’espace. Elle doit durer 1h aussi pour
qu’elle soit légale.
Grève de solidarité : déclenchée par un groupe de travailleur pour appuyer une autre grève. Pour
qu’elle soit légale, la 1ere doit être obligatoirement légale.
Conséquences d’une grève illégale
En cas d’illégalité d’une grève, elle est assimilée à un manquement de la part des travailleurs grévistes et
sanctionnées conforment à la loi et les règlements intérieurs de l’institution. Alors le patron peut mettre
fin au contrat sans encourir aucune responsabilité. Légalement observée, la grève suspend le contrat
pendant le temps qu’elle dure. Si la grève a eu lieu de la faute du patron, les salaires sont dus.
b) Le lock-out/ définition : c’ est la fermeture de l’institution ou l’entreprise par l’employeur ou son
refus de faire travailler un groupe de travailleur en conséquence d’un différend et cela dans le
but de forcer ces derniers à accepter certaines conditions de travail.
Légalité du lock-out
Il est légal si :
 L’employeur suspend temporairement le travail de l’établissement avec l’intention de défendre
exclusivement ses intérêts économiques sociaux et moraux ;
 L’employeur donne aux travailleurs un préavis de 48h. Ce préavis doit être donné après le
prononcé de la sentence du comité d’arbitrage.

11 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
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Comme la grève le lock-out légal suspend le contrat pendant le temps qu’il dure. Et les travailleurs ne
pourront réclamer de salaires et d’indemnités. La reprise des activités doit être déclarée a la direction de
travail. 15 jours après la reprise, tout travailleur qui ne se présente pas verra son contrat résilié de plein
droit.
Si le lock-out est illégal, le travailleur peut demander son intégration immédiate ou mettre fin à son
contrat avec le droit de percevoir des prestations et des indemnités prévus dans le contrat. Il impose
aussi à l’employeur de reprendre sans perdre de temps les travaux suspendus et de payer les salaires
non perçus par les travailleurs pendant la durée de cette suspension illégale.
Règlement des conflits au tribunal de travail
Le tribunal de travail est une juridiction spéciale. Sauf à Port-au-Prince où il y a des structures distinctes,
ce sont toujours les tribunaux de première Instance des autres juridictions qui jouent ce rôle. Il est le
seul compétent pour connaitre quelque soit le conflit surgissant en matière de travail. Cependant il n’est
pas compétent pour connaitre les conflits entre les fonctionnaires publics de statut droit public et l’Etat,
les collectivités territoriales puis certaines entreprises de l’Etat et leurs employés. Le Tribunal de travail
peut accorder des dommages intérêts jusqu'à 12 mois de salaires.
Mode de saisine
Le tribunal de travail est saisi par la requête de la Direction de travail suite à la non conciliation des
parties par devant ladite direction. Le doyen ou le juge désigné invite les parties par lettre recommandée
avec avis de réception à se présenter au jour et heure fixés pour l’audience. Les parties peuvent se faire
représenter par leurs avocats. Mais le juge peut ordonner leur comparution personnelle en cas de
besoin.
Si l’une ne se présente pas ni se faire représenter, séance tenante, le juge ordonne qu’elle soit sommée
de comparaitre à la plus prochaine audience. Cette décision ne sera ni levée ni signifiée. Si la partie ne
comparait pas toujours, le juge rendra sa décision par défaut et ce jugement n’est pas attaquable par
voie d’opposition.
Les affaires de travail sont des affaires sommaires. Les jugements sont rendus dans 3 jours suivant
l’audience de l’affaire. Dans 48h du prononce de la décision, expédition sera transmise aux parties et à la
direction du travail par soin du greffe. Il est à noter que les jugements de travail sont attaquables
seulement en cassation.
Demande d’assistance judiciaire
Au cas où le salarié solliciterait de l’assistance à la direction du travail, celle-là sera gratuitement fournie
par commissaire qui assure la défense du salarié. Au cas ou il constituerait avocat, contrairement au
tribunal des droits communs, l’avocat n’a pas besoin de procuration spéciale devant le tribunal de
travail.
Il est a noter que tous les délais prévus dans la procédure par devant le TT sont francs, i.e. le jour départ
(dies a quo) et le jour de l’échéance (diem ad quem)ne comptent pas.
Droit de la femme dans le droit du travail haïtien

12 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
Professeur
Conformément à la disposition de la convention internationale des droits humains, la législation
haïtienne reconnait aux femmes les mêmes droits et obligations que les hommes.
Du droit d’adhésion des salariés à un syndicat
La législation haïtienne garantit et protège le droit de tout groupe d’employés/travailleurs ou de groupe
d’employeurs à se constituer en syndicat pour défendre leur droit. Alors par définition : un syndicat est
une association de travailleurs ou d’employeurs, personnes exerçant une profession ou une activité
indépendante groupés exclusivement aux fins d’études, de coordination, de défense et d’amélioration
de leurs communs intérêts, économiques, sociaux et moraux. (Art 226 du CT).
On ne peut pas contraindre une personne à faire ou non partie d’un syndicat (art 228 du CT). Toute
clause contraire est nulle de plein droit.
Composition d’un syndicat :
Pour les employés, un syndicat peut se constituer avec au moins 10 membres et pour les employeurs,
au moins 5 membres.
Légalisation du syndicat
Il doit être enregistré 60 jours ouvrables après la date de sa création à la direction du Travail/ MAST.
Contenu du dossier de légalisation d’un syndicat
 Une lettre de demande écrite sur papier libre ;
 2 copies de ses statuts, de son acte constitutif, de la liste des membres du comité et du P-V
d’élection des membres du comité.
Conditions pour être membre
 Etre majeur et citoyen haïtien ;
 Savoir lire et écrire
 N’être pas sous le coup d’une sanction afflictive et infamante.
NB : un mineur de moins de 18 ans ne peut pas être membre d’un syndicat sans l’autorisation de ses
parents ou de la personne responsable. Mais en aucun cas il ne peut pas être membre du comité ou de
l’administration.
Il est à noter également que plusieurs syndicats puissent se réunir pour former une fédération syndicale
ou se fondre en un autre syndicat.
De l’accident au travail et sa protection
Quid d’accident de travail
Cela désigne toute lésion corporelle survenue par le fait ou à l’occasion du travail.
Comment traiter les questions d’accident de travail
L’Etat haïtien, pour protéger les travailleurs et leurs familles a créé l’Institut d’Assurance Sociale d’Haïti
(IDASH) qui est chargé d’administrer les assurances sociales. Il est divisé en deux grandes divisions :
Office d’Assurance Accidents du Travail, de Maladie et de Maternité (OFATMA);

13 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
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Office National d’Assurance Vieillesse (ONA).
DE L’ASSURANCE ACCIDENTS DU TRAVAIL, DE MALADIE ET DE MATERNITE
Cette assurance sociale est gérée par l’OFATMA selon la loi organique du département des affaires
sociales ( Ministère des affaires sociales) du 28 aout 1967. Elle couvre les risques d’accidents du travail,
de maladie et de maternité. Cela n’est pas forcement une assurance maladie et maternité. (article 24 de
la dite loi). Il s’agit distinctement de trois types d’assurance.
De l’Assurance Accident du travail
Par définition/ l’accident de travail est toute lésion corporelle survenue par le fait ou a l’occasion du
travail. Ce qui donne au travailleur le droit à des prestations.
Cependant dans les cas qui suivent, ils ne seront pas considérés comme un accident de travail et la
victime n’aura droit a aucune prestation :
1) Le travailleur s’est trouvé En état d’ivresse
2) L’accident a été provoqué intentionnellement par la victime ;
3) L’accident arrive suite à la commission d’un délit punissable.
Ces cas doivent être clairement établis mais n’ont présumés.

Cotisation pour l’Assurance Accident du Travail


La cotisation est :
1) 2% les entreprises commerciales
2) 3% pour les entreprises agricoles et industrielles, chantiers en constructions, et les agences de
lignes de navigation ;
3) 6% pour les entreprises minières, du montant payé

Droit de l’assuré victime d’accident du travail


Il a droit à :
 Une assistance médicale jusqu’à son établissement ou à la stabilisation de la lésion si les
médicaments ne peuvent pas contribuer à son rétablissement ;
 Outre l’assistance médicale, s’il survient une incapacité de travail, une indemnité journalière des
la 4e journée après l’accident à l’exception des jours qu’il reçoit normalement son salaire. Les 3
premiers jours de l’accident sont à la charge de l’employeur.
Obligations du patron
Aider l’employé victime d’accident de travail dans la accomplissement des formalites pour qu’il puisse
obtenir les prestations ;
Réembaucher le travailleur, s’il le demande, dans les 15 jours suivant la fin du traitement et dans les six
mois suivant la date de l’accident si la fonction existe encore puis l’employé ou le travailleur soit en bon

14 Bloc de notes préparé par : Me Wilkine Joseph EDMOND, Avocat au Barreau du Cap-Haitien et
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état physique et mental pour la réoccuper. Il faut signaler la fonction est existante même si elle est
occupée par une autre personne.
Le montant des indemnités
L’indemnité est égale au 2/3 du salaire de base de l’assuré pour chaque jour ouvrable. Elle ne pourra en
aucun cas supérieur à mille (1000) gourdes ni inferieur à 70 gourdes par mois. (À réévaluer).
De l’Assurance maladie et l’Assurance maternité
Aux termes de l’article 4 en vue de l’assurance maladie et Maternité, il est obligatoire a tout employeur
d’inscrire son entreprise à OFATMA dans un délai de 15 jours à compter de la date de l’ouverture de
l’entreprise.
Si un employé travaille dans plus d’une entreprise, chacune doit acquitter ses obligations envers cet
employé. On peut s’affilier volontairement à l’OFATMA en adressant une requête à la direction de
l’institution accompagnée d’un certificat médical valide. Il dévoilera le montant de base sur lequel on
fera le calcul de ses cotisations.
Taux de cotisation
Il se calcule sur la base de 6% du salaire de l’employé. La moitié est à la charge de l’employeur et l’autre
moitié soit 3% à la charge de l’employé.
De l’assurance vieillesse.
Apres un certain nombre d’années de travail rémunéré et un certain âge, tout employé/travailleur a
droit à sa retraite payée. D’où l’assurance vieillesse. Celle –ci est assurée par deux institutions
distinctes : service de la pension civile et l’Office National d’Assurance.
Conditions
Elles sont deux : l’âge et le nombre d’années de service ou de cotisation au fond de pension. L’intéressé
doit être âgé de 55 ans et fournit entre 20 à 25 ans de service.
Cotisations de l’ONA
Elles s’élèvent à 12%. Soit 6% payé par le salarié et 6% versé par l’employeur.

Mercis d’avoir participé ~a ce séminaire sur le droit du travail.

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Objetctifs
Transmettre aux employés et cadre des Projets du Coster de Port-margot des connaissances et
compétences en droit du travail pour faciliter
Apprendte des notions en droit specialement le travail
Maitriser le contenu d’un contrat de travail
Obligations des employés dans l’exécution de leur contrat de travail.
Obligations de l’employeur
Obligation des parties en cas de résiliation du contrat de travail
Role du mast affaire social en matiere
Le role du tribunal de travail en mat

Durée : deux journées de travail de 9H-4h


Nateriels utilisés : papiers, stylo marqueurs et tableau avec support dactylographié
Mode intervention : exposé magistral et interractif

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