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ROYAUME DU MAROC
Sociales de Tétouan Ministère de l’Equipement
du Transport et de la
Logistique
THEME
LA LOGISTIQUE ET LE TRANSPORT ROUTIER AU MAROC
Amélioration des délais de livraison
Lieu De Stage :
Encadré Par :
Réalisé Par :
▪ Ms. BOULKSILI
▪ HASNAE BOUDIAB
Mes remerciements les plus chaleureux vont à tous mes camarades au licence
professionnelle en Management Logistique et Transports à Université Faculté des Sciences
Juridiques , Economiques et Sociales de Tétouan.
Dans l’impossibilité de citer tout le monde, mes sincères remerciements vont à tous ceux et
celles, qui de près ou de loin, ont permis par leurs conseils et leurs compétences
l’élaboration de ce modeste travail.
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Avant-propos
Le stage est une occasion qui nous permet d’être en contact direct avec l’environnement
professionnel. Il constitue une partie intégrante de processus d’apprentissage et un
complément indispensable à la pédagogie basique.
Le présent rapport rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de License de Faculté des
Sciences Juridiques , Economiques et Sociales de Tétouan (FSJES), filière Management
Logistique et Transport.
Sur le plan académique, cette expérience m’a permis d'apprendre énormément tant en
termes de connaissances théoriques et pratiques que sur les rapports directs avec le
personnel qui m’ont offert une sociabilité assez rapide et satisfaisante.
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Résume
Vue la concurrence acharnée à laquelle sont exposées les entreprises, il est plus
qu’impératif de partir à la traque des coûts superflus afin de maîtriser et optimiser la chaîne
de valeur.
Ce projet, portant sur « Amélioration des délais de livraison » doit alors sa naissance du
besoin de la société X d’optimiser les délais de livraison.
Apres l’étude et la détermination des causes des retards au sein du processus import, on doit
définir les causes prioritaires auxquelles on doit trouver des solutions.
L’étape suivante consiste à proposer des solutions à ces causes prioritaires afin de réduire
les retards tout au long du processus import pour enfin améliorer les délais de livraison.
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Liste des acronymes
CGEM le représentant du secteur privé auprès des pouvoirs publics et des institutionnels au
Maroc
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Listes des tableaux et des figures
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INTROUDUCTION GENERAL
L’objet de ce mémoire s’articule autour de deux domaines juxtaposés qui sont le transport
et la logistique routière. Toutefois, avant d’entrer dans le vif du sujet, on procédera à la
décomposition de l’expression en question et la définition de ses différentes composantes.
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et autres. Pour ce faire, l’homme a utilisé et développé durant les différentes phases de
l’histoire plusieurs moyens pour assurer sa mobilité
Dans cet univers concurrentiel, le respect des délais de livraison constitue le premier des
services à offrir à ces clients, c’est le meilleur moyen de se démarquer de la concurrence.
Dans ce cadre l’entreprise de transport international X s’attache à améliorer les délais de
livraison et ceci dans le but d’atteindre les objectifs suivants :
o Satisfaire le client
o Fidéliser le client
o Donner une bonne image de marque
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Partie1 : Les principes théoriques du la
transport et du logistique roturier au
Maroc
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Chapitre 1 Contexte général , objectif et problématique
1. Contexte général de l’étude et objectif
la logistique et le transport sont intimement liés car le transport fait partie intégrante des
activités logistiques. Ils doivent travailler en étroite collaboration pour garantir une
meilleure gestion des opérations de distribution et une efficacité accrue à chaque étape de la
chaîne d'approvisionnement.
La logistique est l’ensemble des activités qui permettent d’organiser et de gérer les flux de
marchandises et d’informations entre les différents acteurs d’une chaîne
d’approvisionnement. Le transport routier est un mode de transport qui utilise des véhicules
terrestres pour transporter des marchandises d’un point à un autre.
Le transport routier est un élément clé de la logistique car il permet de transporter les
marchandises sur de courtes et moyennes distances. Il est souvent utilisé pour les livraisons
en ville ou pour les transports entre différents sites d’une même entreprise.
La logistique et le transport routier sont deux domaines étroitement liés est de gérer
efficacement le déplacement des marchandises d'un point A à un point B, en minimisant les
coûts et en optimisant les délais de livraison. La logistique et transport routier implique la
planification, l'organisation, la coordination et le suivi des flux de marchandises entre les
différents acteurs de la groupes en optimisant les délais de livraison. Pour atteindre cet
objectif, la logistique et transport routier implique plusieurs activités, telles que la
planification des itinéraires, la gestion des stocks, la coordination des mouvements de
transport, la gestion des entrepôts et des centres de distribution, ainsi que la gestion des
opérations douanières. En outre, il est important d'utiliser des technologies et des outils
innovants, tels que les systèmes de suivi par GPS, les logiciels de gestion de flotte, les
camions équipés de dernières technologies, pour améliorer l'efficacité et la productivité du
transport routier.
2. L’étude de problématique
Le secteur du transport routier, qu’il s’agisse du transport en commun de personnes ou du
transport de marchandises constitue l’un des principaux facteurs contribuant directement ou
indirectement à la mobilité des citoyens et aux flux de marchandises, ainsi qu’au processus
de production et de développement des échanges commerciaux tant au niveau national
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qu’international. le secteur du transport routier est devenu la pierre angulaire de toutes les
problématiques liées à la sécurité, à la coopération, au partenariat, à la cohésion sociale et
au développement socio-économique et politique. Pour ces raisons, la nécessité de
développer la capacité de ses services sur les plans de qualité, de sécurité routière et de coût
est impérieuse.
Le professionnel doit rembourser le client de la totalité des sommes versées, au plus tard
dans les 14 jours suivants la date de dénonciation du contrat. Tout retard entraîne une
majoration de plein droit de la somme à rembourser qui s’établit comme suit :
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➢ 64% des clients disent que le respect des délais de de livraison est un facteur
important dans le choix de prestataire.
➢ 80% des acheteurs ne choisiront pas sur un site ayant des avis négatifs concernant
les délais de la livraison.
➢ 44% des clients vont commencer expriment leur mécontentement en déposant une
réclamation .
➢ 32% des clients déclarent "prendre son mal en patience" en cas de retard.
o Client mécontent : Lorsque les produits ou les services ne sont pas livrés dans
les délais convenus, les clients peuvent devenir frustrés ou mécontents. Cela
peut entraîner une perte de confiance et une réduction des achats futurs.
• Pertes financières : Les retards dans la livraison peuvent entraîner des pertes
financières pour toutes les parties impliquées, notamment les fabricants, les
fournisseurs, les distributeurs et les détaillants. Par exemple, les fournisseurs
peuvent être contraints d’annuler les commandes de matières premières, ce qui peut
entraîner des pertes financières pour les fabricants.
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NB : il est essentiel de respecter les délais de livraison pour maintenir des relations de
confiance avec les clients, éviter les pertes financières et garantir la satisfaction des
employés. Cela permet également de protéger la réputation de l'entreprise et de maintenir sa
rentabilité.
une baisse d'attractivité de l'entreprise lors du non-respect des délais et encore plus lors du
non-remboursement suite au non-respect des obligations de livraison dans les délais.
un retard de livraison est dommageable pour l'image de marque de l’entreprise mais plus
immédiatement sur la fidélisation des clients.
désagréments suivants :
o Réclamations clients.
o Perte des clients.
o Mauvaise image de marque .
Et afin de préserver l’image de marque ainsi que le lien de confiance établi avec le client,
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- 2ème partie : Identification des causes de retards à l’aide d’une observation interne et
d’une séance de brainstorming.
- 3ème partie : Classification des causes des retards par familles à l’aide de la
méthode « Ishikawa ».
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons situé le projet dans son contexte générale, à savoir la
présentation de l’organisme d’accueil X , la problématique comment améliorer les délais de
livraison et l’approche méthodologique pour répondre à cette question qui se compose de
deux étape, la première étape est l’analyse du processus import et la deuxième étape est la
proposition de solutions. Dans le chapitre suivant nous présenterons les méthodes et outils
utilisé dans la première étape d’analyse du processus X .
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Chapitre 2 :Approches Théoriques Ou Bien Revue De Littérature
I. Généralité sur la logistique
Introduction
La logistique est une fonction importante au sien de l’entreprise. Elle était même à
l’origine – et reste encore souvent – une sous-fonction et l’on distinguait une logistique
des ventes, une logistique d’approvisionnement et les multiples activités auxquelles
s’intéressent les nouvelles directions logistiques des entreprises, même si elles ne leur
sont pas toujours hiérarchiquement rattachées : gestion de production, gestion des
commandes, service après-vente, etc.
Ce deuxième chapitre aura pour objectif d’exposer essentiellement des généralités sur
la logistique, il est présenté à travers trois sections A et B et C : Dans la première A ,
nous allons définir ce qu’est la logistique, et la deuxième section B est consacrée à
l’organisation de la chaine logistique. et la troisième sections est consacrée à la
Stratégie national de la logistique au Maroc.
A. Présentation De La Logistique
1. Historique et définition de la logistique
1.1. A l’origine la logistique et militaire
L’origine militaire de la logistique est incontestable. Durant des milliers d’années, alors que
l’organisation économique était fondée sur un artisanat éclaté, les seules grandes
organisations étaient les armées. Or l’efficacité d’une armée dépend de sa mobilité et de la
force de ses soldats. Alexandre Le Grand (356-323) fût certainement le premier chef de
guerre à fournir une réponse novatrice a l’arbitrage mobilité approvisionnement en vivre.
Plutarque1 raconte que c’est Alexandre lui-même qui a donné l’ordre de bruler les chariots
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de son armée, afin de la rendre plus mobile. Le parallèle avec l’entreprise « agile » est
immédiat : du fait de niveaux de stocks très faibles, elle peut être peu réactivité et proactive.
Dans une étude passionnante, Xavier Laly2 indique que « les nombreux ouvrages qui
traitent d’Alexandre Le Grand au moment que celui-ci préparait très en avance ses
conquêtes, en sécurisant autant que faire se peut le soutien en vivres, eau, fournitures le
long des routes à emprunter. Il y avait une réelle planification des opérations, des points et
dates de regroupement avec la flotte, la conception d’un réseau de magasins avancés, des
durées de campement prévues sur les territoires selon les saisons, etc. ».
Alexandre Le Grand, comme Jules César puis Napoléon, ont organisé la logistique en lui
donnant une certaine forme d’autonomie. Sous Alexandre, le général Parménion avait le
commandement d’un corps logistique chargé des activités de soutien ; appartenant à l’état-
major, il participait à l’élaboration des plans de bataille. Jules César est connu pour avoir
créé la fonction logistique, a la tête de laquelle officier devait organiser les campements
précédant les mouvements des légions, et prévoir les dépôts d’approvisionnement en
territoire soumis3 . Enfin, Napoléon a créé le train d’artillerie en 1800, le train du génie el
le train des équipages en 1807. Face à la taille croissante de l’armée napoléonienne, aux
exigences de très forte mobilité imposée par l’Empereur et à l’éloignement des champs de
batailles, les opérations de transport militaire sont maintenant effectuées par des militaires.
En utilisant quelques expressions à la mode, on pourrait dire que l’activité de soutien non
stratégique assurée par des prestataires extérieurs devient stratégique et intégrée. Ces
changements d’organisation logistique au sein des armées préfigurent de l’évolution qui
sera plus tard constatée au sein des entreprises.
Des progrès très considérables ont alors été réalisés en logistique militaire :
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danger toute l’opération, le développement de tous les types de bâtiments
spécialisés pour les débarquements fût un progrès sans égal dans l’histoire
maritime;
▪ l’utilisation d’emballages, palettes, containers, filets, parachutes… et le
développement d’une doctrine du packaging militaire ; le jerrycan est un des acquis
irremplaçables de la Deuxième Guerre mondiale mais il trouvait sa place dans une
gamme de conteneurs de différentes tailles tels que les avec des procédures
d’emploi définies à l’intérieur d’un planning précis ;
La logistique émerge des nécessités engendrée par la gestion centralisées des flux. Les
premières grandes administrations centralisées étant les armées en mouvement sur des
territoires étendus, le terme de logistique apparaît dans le langage militaire au milieu du
XIX e siècle. Il désigne l’art de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et
de logement des troupes.
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d’information, pour la satisfaction du client final, à partir de matière premières, en
minimisant les ressources utilisées. Matière première et client final sont relatifs aux
maillons de la chaîne sur laquelle porte l’analyse.
Cela signifie que la logistique, même si elle est représentée par une direction ou des
fonctions disséminées dans l'entreprise, elle est l'affaire de tous. Satisfaire les clients est le
but de l'entreprise.
Entreprise petite ou grande, industrielle ou artisanale ne consacre pas une part importante
de son énergie à recevoir les commandes, gérer les stocks, planifier la production,
s'approvisionner chez les fournisseurs et ce, même si les entreprises n'utilisent pas le mot
logistique pour qualifier cette démarche. L’activité d’une entreprise perdure même si les
tâches logistiques sont mal appliquées.
La logistique est une démarche globale qui peut être définie comme la technologie de la
maitrise de la circulation physique des marchandises obtenue à un coût minimal pour un
niveau de service optimal (délai, fréquence, …).
La logistique est donc l'art de réaliser les différentes tâches inhérentes à l'activité de
l'entreprise en prenant en compte les conséquences de chacune d'entre elles sur la
performance globale de l'entreprise. La logistique va en quelque sorte à l'inverse des
courants industriels du début de ce siècle où chaque « service » de l'entreprise avait ses
propres indicateurs de performance. Tous les indicateurs ne vont pas dans le même sens :
plus la production a de grandes séries à produire, plus ces indicateurs de coût de production
sont bons. Cependant, pour le commercial, les indicateurs de stock sont bons en réduisant la
taille des séries.
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2. Les différents types de logistiques
La logistique recouvre toujours des fonctions de transport, stockage et manutention et, dans
les entreprises de production, tend à étendre son domaine en amont vers l’achat et
l’approvisionnement, en aval vers la gestion commerciale et la distribution. On cite souvent
la définition d’origine militaire : « La logistique consiste à apporter ce qu’il faut, là où il
faut et quand il faut. »
On peut cependant distinguer plusieurs logistiques différentes par leur objet et leurs
méthodes:
• Une logistique d’approvisionnement qui permet d’amener dans les usines les produits
de base, composants et sous-ensembles nécessaires à la production ;
• Une logistique de production qui consiste à apporter au pied des lignes de production les
matériaux et composants nécessaires à la production et à planifier la production ; cette
logistique tend à absorber la gestion de production tout entière ;
• Une logistique militaire qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout
ce qui est nécessaire à leur mise en œuvre opérationnelle et leur soutien ;
• Une logistique de soutien, née chez les militaires mais étendue à d’autres secteurs,
aéronautique, énergie, industrie, etc., qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour
maintenir en opération un système complexe, y compris à travers des activités de
maintenance.
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La détermination des réseaux de transport, la planification des transports et la gestion du
parc de véhicules.
Il s’agit d’analyser différents réseaux de transport et de choisir sur la base du coût global,
des délais et de la qualité de service, la meilleure offre. On détermine les parcours en
portant un accent sur:
Une fois que les différents nœuds (points successifs) du réseau de transport sont
déterminés, l’opération de transport proprement dite doit être planifiée. La planification des
transports tient une place importante dans la gestion des tournées de livraison ; le transport
inter-usines ou inter-magasins ; et est largement déployé au niveau des plates-formes de
groupage/dégroupage.
L’activité de planification des transports consiste à prévoir et fixer dans le temps, les
quantités, les dates et les lieux d’acheminement des marchandises. Ce qui permet
d’effectuer à l’avance les ajustements et équilibrages nécessaires compte tenu de la capacité
réelle de transport disponible et du taux de remplissage des véhicules.
Bien qu’elle intègre quelques fois la planification des transports, la gestion du parc de
véhicules est une activité essentiellement basée sur la gestion administrative et technique
des véhicules de transport. Elle regroupe donc l’ensemble des activités dont le but est de
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suivre l’utilisation des véhicules et de garantir la disponibilité de ces derniers pour
d’éventuels besoins de transport (mise en œuvre des contrôles techniques, mise à jour des
documents de bords, suivi des chauffeurs, gestions des stocks de carburant et des pièces de
rechanges).
La logistique de soutien
On retrouve dans cette catégorie, l’ensemble des activités pilotées par services généraux de
l’entreprise :
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➢ Emission et/ou traitement des commandes relatives aux besoins en ressources
logistiques ;
➢ Gestion des livraisons dont les activités d’emballage, manutention et transport ;
➢ Gestion de ressources physiques (parc automobile, magasins, plates-formes
d’éclatement…) ;
➢ Gestion des mouvements des personnes (plannings de rotation, plannings
d’activité…)
Dans l’industrie, la fonction logistique regroupe toutes les activités précédentes, auxquelles
s’ajoutent les opérations de :
Enfin dans les administrations, la fonction logistique regroupe généralement l’ensemble des
activités de gestion des ressources physiques (bâtiments, engins divers de travaux et
manutention, véhicules de transport). A ces dernières, s’ajoutent les « services généraux »
(petites maintenances, entretiens, sécurité…).
Cependant dans les observations effectuées dans la plupart des organisations révèlent une
séparation des activités liées à la logistique en trois groupes :
• La logistique d’approvisionnement
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L’approvisionnement regroupe l’ensemble des activités contribuant à l’acquisition des
matières ou des services dont a besoin l’entreprise pour son fonctionnement. La logistique
dans ce contexte intègre la détermination des quantités de commande, la recherche des
sources d’approvisionnement (fabricants, fournisseurs), les achats (passation des
commandes), la gestion de la base de données « articles », la gestion des magasins et des
stocks de matière.
consiste à écouler les produits finis vers les marches de consommateurs. Par déduction, la
logistique de distribution ressemble les activités mises en œuvre pour ravitailler les
consommateurs en produits finis.
La logistique de retour regroupe donc l’ensemble des activités qui contribuent à ramener
vers l’usine (point d’origine) des marchandises récupérées chez le consommateur final. Elle
a une place importante par exemple dans :
• L’affectation des codes aux articles gérés dans les magasins (codification
intelligente qui consiste à regrouper dans un code de nombreuses informations
visant à identifier chaque article par rapport à sa famille, sa nature, son
utilisation…)
• Création des catalogues et développement des nomenclatures ou de la classification
des familles d’articles gérés dans les magasins ;
• Etude des consommations et définition des stocks minimum pour chaque article
stocké
• Gestion des inventaires des stocks (préparation des fiches d’inventaires, comptage
des articles et traitement des données) ;
• Dimensionnement des magasins (analyse des besoins, étude des capacités,
dimensionnement)
• Création des fichiers « tiers » et classification des prestations logistiques suivant les
critères et les besoins de l’entreprise ;
• Développement des modèles de prévision des consommateurs ou des ventes des
articles, préparation des commandes clients
• Contribution à la mise en place des comptes d’exploitation analytiques des
véhicules de transport ou de manutention .
• Etude des coûts d’exploitation des véhicules de transport commercial et
établissement des tarifs ; contribution au calcul prévisionnel des budgets
d’exploitation des véhicules de transport ;
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• Etude et organisation logistique des réseaux de distribution des produits (choix des
moyens de transport, des points de stockage, des prestataires. Mise sur pieds de
plannings et des procédures) ;
• Analyse des consommations/ventes et optimisation des stocks sur la chaîne de
distribution des produits ;
• Organisation des procédures de gestion internes de traitement des commandes
d’approvisionnement et de distribution
• Planification des opérations logistiques (choix des moyens, planning des transports,
organisation des opérations de manutention verticale et horizontale, stockage) ;
• Gestion des affectations des activités aux ressources humaines (gestion et pointage
du personnel chargé de la conduite des véhicules, des chargements/déchargements
et du stockage) ;
• Etude des taches critiques et le calcul des marges de manœuvre pour une meilleure
gestion des dysfonctionnements ;
• Mise sur pieds d’un réseau d’indicateurs d’activité pour le suivi en temps réel des
opérations et une bonne réactivité ;
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• Organisation de divers autres événements tels que les séminaires, salons
d’entreprises, conférences, foires, voyages en groupes…
Les besoins des clients changent, ils attendent, de plus en plus, un service comprenant un
mode particulier de livraison, de réapprovisionnement, de délai, de fiabilité, de sécurité
d'approvisionnement, de transfert des données, d'après-vente.
Dans la grande distribution, l’E.C.R (Efficient Consumer Réponse) amène tous les
producteurs à s'intégrer directement à l'acte de vente du consommateur final, concernant les
modes de conditionnement, de réapprovisionnement, de prévisions par le biais de
techniques de captation de données et de transfert direct.
Dans ce contexte, nous allons appeler «chaîne logistique» la prise en compte d’un
maximum de facteurs pour rationaliser les flux de produits et d'informations et gagner en
productivité. Le domaine de la logistique est vaste puisqu'il s'étend de la conception du
produit à sa distribution. Nous pouvons toutefois distinguer les activités logistiques
concernant les flux :
• la conception,
• l’approvisionnement,
• la fabrication,
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• le conditionnement,
• l’emballage,
• le groupage/dégroupage,
• la conservation,
• le stockage,
• le déplacement.
• les contrôles,
• les diagnostique,
• les réparations,
• le démontage/remontage,
• l’échange/essais,
• le suivi des opérations,
• l’appel à la sous-traitance,
• la maintenance.
Les activités de flux logistiques sont également divisibles selon qu'il s'agit des flux en
amont de la production, des flux de production ou en aval de celle-ci.
Le responsable logistique organise et gère donc les flux physiques (du fournisseur au
client) et d’information (commandes, facturation, programme de production, ordre
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d’approvisionnement) selon la politique industrielle. Sur la base des prévisions
commerciales et en collaboration avec la direction des ventes, il supervise le service clients.
Avec les responsables clients, il cherche à optimiser la gestion des stocks, les coûts
d’acheminement et la collecte d’informations sur la qualité du service rendu. Sous forme de
tableaux de bord, il mesure par exemple les taux de rupture, la ponctualité des livraisons.
Dans son environnement de travail, le responsable logistique est en contact permanent avec
les responsables des services situés à l’interface :
D'une approche de l'avantage concurrentiel : domination par les prix (et donc les coûts) ou
différenciation, nous sommes entrés dans l'ère du prix et de la différenciation.
Il faut maintenant être leader dans tous les domaines : prix, qualité, délai, flexibilité,
niveau de service.
La pression permanente sur les prix oblige les producteurs à améliorer régulièrement
leur productivité et à revoir leur organisation industrielle. Cette tendance les a amenés à
agir sur tous les coûts qu'ils soient directs à l’usine (main d’œuvre, machines…),
indirects ou frais généraux du siège.
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❖ La qualité des produits :
La qualité n'est plus vraiment un objectif dans la mesure où elle se présente comme un
prérequis pour pouvoir être compétitive. La question ne se pose plus sous la forme du
niveau de qualité à atteindre mais plutôt du coût pour y parvenir.
❖ Le délai
❖ La flexibilité :
ou capacité à réagir à des variations de la demande, se présente sous deux aspects : volume
ou mix-produits.
o Le niveau de service
❖ Les risques
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À l'heure où la technologie permet tout, ou presque, le moindre risque (retard, erreur,
panne, faillite du fournisseur) devient inadmissible. Le fonctionnement en Juste à Temps
(J.A.T.) n'a fait qu'accroître cette peur de l'aléa. Le niveau ou coefficient de risques est alors
devenu un des indicateurs à suivre, pour l'entreprise elle-même mais aussi pour la société
cliente, dans le cadre de la sélection et de l'audit de ses fournisseurs. On analyse ainsi
successivement les risques potentiels externes provenant du marché, de la concurrence, des
changes, de la législation, et les risques internes liés à l'organisation, la technologie utilisée,
le niveau de la main-d’œuvre, la gamme de produits et son renouvellement.
❖ Potentiel de progrès
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Il est évident que l’intérêt général de tous les partenaires est de se positionner dans une
posture collaborative plutôt qu’une posture concurrentielle. Il faut savoir minimiser les
coûts globaux et maximiser les gains globaux. Cette minimisation peut demander des
efforts d’organisation ou de réorganisation qui peut passer par un développement d’un
alignement stratégique, c’est-à-dire la recherche de procédures collaborative de gestion
pour mettre à la disposition du client le bon produit au bon moment.
Cette optimisation rencontre des problèmes dans sa mise en œuvre qui freine la démarche
gagnent-gagnent et rendent l’approche optimal. Dans ce qui suit nous allons énumérer
certains de ces problèmes :
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pondérée, nombre de travaux en retard), minimisation de coûts (heures
supplémentaires, sous-traitance …).
❖ Contraintes de production : préemption autorisée ou non autorisé, chevauchement
autorisé ou non entre les opérations (fabrication en séries), fabrication par lots ou «
batches » de type maximum (produit en parallèles dans un four) ou de type somme
(exécution successive où les produit doivent arriver et repartir ensemble) temps de
transports plus ou moins précis à prendre en compte, limitation des places de
stockages (jusqu’à absence de stock entre deux machines consécutives), production
cyclique ou à la commande.
❖ Diversité des systèmes de transport et de distribution
❖ Vouloir absolument un optimum global parfait conduit souvent à des calculs
exponentiels qui ont des durées tellement grandes que ça devient inimaginable de
les prendre comme solutions, alors que l’on travaille souvent sur des données
imprécises. Ce qui implique que les méthodes de résolutions exactes ne sont
considérées que pour des problèmes de petite taille, des méthodes approchées le
plus souvent pour les problèmes de taille industrielle.
❖ La séparation entre la conception de la chaîne logistique et les décisions
opérationnelles : les changements de la structure d’un réseau ont des répercussions
sur l’efficacité des décisions au niveau opérationnel, celles-ci doivent être
considérées dès la conception de la chaîne.
❖ Chaîne logistique incomplète : il faut aller au-delà de la chaîne logistique interne et
considérer les clients des clients et les fournisseurs des fournisseurs, ceci permet à la
chaîne d’avoine une meilleure connaissance sur les besoin des clients et ainsi de
s’adapter afin d’améliorer sa qualité de service. Pour faire face à ces problèmes, des
nouvelles relations de partenariats entre fournisseurs et clients sont à définis. Ces
relations doivent être durables, et permettre aux entreprises de s’intégrer et
coordonner la prise de décision au niveau global de la chaîne, ceci dans le souci
d’être réactif et efficace face aux mouvements des marchés qui reste très
imprévisible.
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L’Etat et le secteur privé représenté par la CGEM ont défini une stratégie pour le
développement de la compétitivité logistique du Maroc. Cette stratégie a été actée par la
signature d’un Contrat Programme sur la période 2010-2015, sous la Présidence
Effective de SA MAJESTE LE ROI en avril 2010.
La stratégie logistique présente des enjeux économiques importants, elle ambitionne de:
• Réduire le poids des coûts logistiques du Maroc par rapport au PIB pour passer
de 20% à 15%,
• Accélérer la croissance du PIB en gagnant 5 points sur 10 ans par
l’augmentation de la valeur ajoutée induite par la baisse des coûts logistiques et
l’émergence d’un secteur logistique compétitif,
• Contribuer au développement durable du pays, à travers la réduction des
émissions CO2 liées au transport routier de marchandises de 35% , et la
décongestion des routes et des villes.
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4. le développement des compétences à travers un plan national de formation dans
les métiers de la logistique.
La mise en œuvre des mesures et actions relatives à ces axes s’opérera progressivement
et sur plusieurs vagues avec des objectifs ambitieux à court et moyen termes, pour un
déploiement complet à l’horizon 2030.
En effet, de nombreuses initiatives ont été entreprises pour étoffer l’offre de formation à
l’image de celles de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
qui a développé une capacité permettant l’accueil de 3160 stagiaires dans les métiers du
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transport et de la logistique en mettant en œuvre plusieurs actions dont celle relative à la
création d’un nouveau centre de formation à Taourirt dédié aux métiers du transport et de la
logistique. Les efforts devront être d’ailleurs maintenus dans le temps par tous les acteurs
concernés pour combler un besoin constaté en matière de formation au niveau des
opérateurs spécialisés.
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II. Généralité Sur Le Transport Routier
Introduction
Le transport routier est un mode de transport largement utilisé pour sa flexibilité, sa rapidité
et sa capacité à acheminer des marchandises en tout point du territoire. Toutefois, il impose
des contraintes en termes de réglementation, de coûts, de sécurité et d'environnement. Les
transporteurs doivent donc être en mesure de proposer des solutions logistiques adaptées
aux besoins des clients, de garantir une qualité de service et de respecter les normes en
vigueur dans leur secteur d'activité.
Ce deuxième chapitre aura pour objectif d’exposer essentiellement des généralités sur le
transport routier , il est présenté à travers deux sections :
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A. présentation de la transport routier
1. Le transport routier :
Le transport routier est une activité réglemente de transports terrestres, qui s'exerce sur la
route. Il englobe la fois le transport routier de personnes, le transport routier de
marchandises, le déménagement. Ces activités commerciales réglementes dans la plupart
des pays, sont exercés par les transporteurs routiers professionnels.
Le transport routier est le plus fréquemment utilisé lorsqu’il s’agit d’effectuer des
opérations sur le territoire national, et plus largement dans un cadre qui sortent aux pays
frontaliers et ˆ ceux de l’Union Européenne. Dans d’autres cas, des opérations sont
effectués dans des pays plus éloignés et ce dans le cadre d’autorisations et d’accords
bilatéraux.
le transport routier est fortement consommateur de produits pétroliers ,ce qui peut poser des
problèmes de couts à l’heure ou le pétrole devient durablement cher, et ou se profile une
diminution de la production mondiale de pétrole (pic pétrolier ) .
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des pratiques éco-responsables, telles que l'utilisation de véhicules moins polluants et la
mise en place de processus d'optimisation de la logistique pour réduire les émissions et la
consommation de carburant.
5 Maritime Pratique pour langue Pollue des océans , navire, cargo, ferry,
volumes ou de longues Nécessite le transport pétrolier, etc.;
distance , moins coûteux intérieur de porte-à-porte.
• Le transport routier
Les avantages du transport routier reposent sur ses qualités
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o De rapidité : délais relativement courts (grâce aux infrastructures routières et aux
procédures douanières allégées, ) même si la vitesse de croisière est inférieure à
celle du train, l’élimination de tout temps perdu au chargement et au déchargement
(respect des créneaux horaires pour le train et l’avion) permet d’obtenir des temps
totaux de transport très compétitifs pour les distances moyennes de 600 Km
o La fiabilité et le suivi du transport. Les systèmes de repérage des camions et les
moyens radio de communication permettent à tout moment de connaître la position
du chargement, ce qui permet au chargeur et au client de réagir en temps réel en cas
de modification de programme
o Gamme de services très étendue comme le groupage, le fret express, le cabotage,
o Rapport vitesse/prix avantageux.
o Possibilité de transporter par conteneur, d’où la possibilité de réaliser du
transport combiné (rail / route) ou multimodal (fluvial ou maritime / route).
Les inconvénients
▪ La sécurité et les délais sont dépendants des régions parcourues et des conditions
climatiques,
▪ La dépendance de l’infrastructure et du réseau routier,
▪ La croissance fulgurante de la consommation de produits pétroliers, pollution
accrue, engorgements et multiplication des accidents de la route.
Le choix d'un mode de transport peut être effectué en fonction de la disponibilité du moyen
de transport, de ses qualités (capacité, rapidité, sécurité, conformité au réglementations
applicables aux marchandises, au commerce, etc.), et de son coût, par exemple. Pour le
transport de marchandises dangereuses ou sensibles, la notion de sûreté est aussi prise en
compte. Le choix en vue d’une opération d’import et/ou export dépend ainsi de plusieurs
éléments :
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• Le poids et le volume des marchandises;
• Le coût du transport;
• La distance à parcourir;
• Les délais de livraison, qu’il convient de fixer entre les différents protagonistes;
• Et enfin la notion de sécurité et/ou de risque, qui est liée à l’acheminement de la
marchandise (par exemple en cas de perte ou de détérioration).
• Pour réduire le coût, il est intéressant d'emprunter soit des moyens de transport
collectifs (train), soit des moyens de transport de grande capacité (barques, porte-
conteneurs, etc.), soit les deux. Le début de l'itinéraire a alors pour objectif de
rejoindre le moyen de transport le moins coûteux ; la dernière partie de l'itinéraire
sert à rejoindre le point de destination finale.
• Pour réduire la durée, il est intéressant d'emprunter des moyens de transport
relativement rapides (automobile, train à grande vitesse avion, etc.). Le début de
l'itinéraire a alors pour objectif de rejoindre cette fois-ci le moyen de transport le
plus rapide ; la dernière partie de l'itinéraire sert à rejoindre le point de destination
finale.
• Le même raisonnement peut s'appliquer à la recherche de la sécurité.
- Le transport routier;
- Le transport ferroviaire;
- Le transport aérien;
- Le transport maritime et fluvial
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4. Infrastructures
➢ Routes
Une route est une voie de communication terrestre aménagée pour permettre la circulation
de véhicules à roues. Ce terme s'applique plutôt aux voies importantes situées en rase
campagne. Les routes sont des structures qui, bien que très simples au premier abord,
couvrent de vastes étendues et ont un comportement fort complexe dont la compréhension
et l’analyse est l’un des grands défis du génie civil.
Les routes peuvent être classifiées selon différents critères, tels que sur base des
considérations administratifs ou statutaires (autoroutes, routes nationales, routes
provinciales, voies communales), géographiques (routes urbaines et rurales, routes
forestières, dessertes agricoles, etc.), sur base de fonctionnalité ou d'usage qu'on en fait
Les porteurs: Les porteurs possèdent sur le même châssis la cabine et une caisse ou
un plateau pour transporter les marchandises (camionnettes, camions à châssis
unique). Ce sont essentiellement des véhicules de livraison. Les véhicules porteurs
sont aussi appelés véhicules isolés.
Les tracteurs routiers: Les tracteurs routiers sont des véhicules à moteur, sans
caisse, indépendants et munis d’un dispositif de traction pour les semi-remorques.
Les tracteurs routiers ne transportent pas de marchandises. Tout est transporté dans
la semi-remorque.
Les semi-remorques: Les semi-remorques sont des véhicules sans moteurs, qui
portent des roues uniquement sur la partie arrière. La partie antérieure est sans roues
et s’adapte au dispositif de traction présent sur les véhicules porteurs ou les tracteurs
routiers. L’ensemble composé d’un tracteur routier et d’une semi-remorque forme
un véhicule articulé.
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Les remorques: Les remorques sont aussi des véhicules sans moteurs. A la
différence des semi-remorques, elles possèdent des essieux avant et arrière. Une
remorque.
comme c’est le cas de certaines semi-remorques peut être attelée à un véhicule porteur pour
augmenter sa capacité de charge. L’ensemble forme alors un train routier. (Fig II. 1)
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On les équipe alors de grues, de compresseurs ou de pompes pour élever les charges, les
aspirer ou les pousser vers leur lieu de stockage ou d'utilisation. Pour le transport des
personnes on distingue des types de matériel comme voitures automobiles (personnelles ou
taxis), minibus, autobus et autocars.
La hauteur des véhicules, mesurée du niveau de la chaussée jusqu'au point le plus élevé (y
compris la hauteur du chargement), est souvent limitée à 4 m ou 4,15 m selon le pays de
l'utilisateur.
Cette hauteur à une importance capitale pour la construction des ponts ou autres ouvrages
d'art surplombant les routes pour fixer leurs tirants d'air (hauteur disponible sous l'ouvrage
mesurée à partir de la chaussée). Le tableau 2 donne les différentes valeurs maximales de
ces paramètres en fonction des types de véhicules.
Tableau 2 les differents valeur fonctionnelles maximales pour les types de vehicules
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•Train routier et train double:
- Sans support de charge 18,75 m
- Avec support de charge
20,35 m
• Véhicule ou matériel de travaux publics 15 m
• Ensemble de véhicules ou de matériel de travaux publics 22 m
• Véhicule articulé transporteur de véhicules (en panne ou accidenté) :
- Dépassement du chargement autorisé à l'arrière du véhicule articulé 3m
- Avec véhicule chargé d'un poids total de moins de 3,5 t 16,50 m
- Avec véhicule chargé d'un poids total de plus de 3,5 t y inclus le 20 m
dépassement du chargement à l'arrière autorisé de 3 m.
Note: Pour tous les véhicules de transport des marchandises le chargement ne doit, en aucun
cas, dépasser l'aplomb antérieur du véhicule ou du véhicule tracteur d'un ensemble de
véhicules.
Largeur
•Superstructures à paroi épaisse (transport des marchandises à température 2,60m
dirigée)
•Autre véhicules ou parties de véhicules 2.55 m 2.55 m
• Véhicules à traction animale (avec carrosserie ou garde-boue ne surplombant pas 2,95 m
les roues) 2,95 m
•Véhicule articulé transporteur de véhicules 2,55 m
- Avec véhicule en panne et accidenté non déformé 2,55 m
- Avec véhicule en panne et accidenté déformé 3,20 m
Véhicule articulé transporteur de véhicules (en panne ou accidenté) déformés 3,20 3,20 m
m
Hauteur
o Charge à l'essieu
Sur route, l'usure du revêtement augmente très rapidement avec celle de la charge à l'essieu.
Selon une étude américaine (AASHO Road Test) elle varie comme la puissance quatrième
du
rapport des charges appliquées sur les essieux. Ainsi un poids lourd chargé à 10 tonnes par
essieu use la route 10.000 fois plus qu'une voiture à 1 t par essieu.
46
Dans le domaine du transport, la charge à l'essieu, ou charge par essieu, est la charge
maximum qui peut être admise sur chaque essieu du véhicule en fonction des
caractéristiques de l'infrastructure de transport. Cette charge dépend du poids total du
véhicule, du nombre d'essieux et de la disposition de ceux-ci sur la longueur du véhicule.
Cette notion est importante pour la maintenance des réseaux de transport terrestres, tant
routiers que ferroviaires, et fait généralement l'objet de réglementation. Selon les normes
européens, la charge maximale par essieu dépend si celui-ci est moteur ou porteur :
Tableau 3 les normes européens la charge maximales par essieu moteur ou porteur
47
• Contribuer à l’élaboration des projets de textes législatifs et réglementaires relatifs
au transport routier et veiller à leur application ;
• Veiller à l’organisation et au contrôle des professions du transport routier ;
• Elaborer les procédures du contrôle routier et veiller à leur application ;
• Veiller à l’exécution des accords internationaux en matière de transport routier ;
• Suivre les activités du transport routier
• Elaborer le schéma directeur national des transports et suivre les schémas directeurs
régionaux des transports et évaluer leur cohérence avec le schéma directeur national des
transports ;
• Elaborer et suivre les études techniques des transports intermodaux ;
• Réaliser les études de coûts et de tarification des transports, tenir et suivre les
indicateurs des activités de transport;
• Veiller au suivi technique des plans d’actions des établissements sous tutelle ;
• Suivre et analyser la mobilité des transports routiers et mesurer la qualité des
services.
48
De même que résultent de ces accidents, des répercussions négatives au niveau social et
économique du fait qu’ils entrainent quotidiennement plus de 11 tués et 34 blessés
graves, nonobstant leur coût social et économique lourd estimé à 13 milliards de Dh/an.
Dans ce cadre, le Ministère du Transport et de la Logistique œuvre pour renforcer
l’arsenal du contrôle routier et de répression en vue de limiter les comportements
irresponsables de certains conducteurs et accompagner ces efforts par des actions de
sensibilisation, de communication et d’éducation routière et la mise à niveau des
infrastructures et de secours aux victimes des accidents de la route. En ce qui concerne
la qualité des services offerts aux citoyens et aux usagers, les efforts du Ministère de
l’Equipment et du Transports sont concentrés actuellement sur l’amélioration des
services relatifs aux permis de conduire et aux cartes grises et ce, conformément aux
orientations émanant du programme gouvernemental relatives au rétablissement de la
confiance entre l’Administration et le citoyen et à la simplification des procédures
administratives.
C’est ainsi qu’en vue d’affronter ces défis et la mise en œuvre des mesures d’urgence de
réforme et de mise à niveau du secteur du transport routier et de la sécurité routière, le
Ministère du Transport et de la Logistique a élaboré une feuille de route axée sur les thèmes
suivants :
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des milliers de blessés graves. Toutefois les indicateurs de sécurité routière, notamment
le nombre de tués rapporté à la population ou au parc des véhicules, restent insuffisants
comparés à ceux des pays développés. C'est dans cet esprit et en lien avec l’ensemble
des intervenants de la sécurité routière que le Maroc, a décidé de mettre en place une
stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026, pragmatique et ambitieuse pour
combattre l’accidentologie routière sous toutes ses formes.
Elle fixe un objectif ambitieux et chiffrable qui se traduit par la réduction, à l’horizon
de 2026, de la mortalité routière de moitié par rapport à son niveau actuel , avec un
objectif intermédiaire de ne pas dépasser 3000 tués en 2020.
L’approche adoptée pour atteindre cet objectif, est basée sur une analyse et un scanning
scientifique des statistiques de l’accidentologie qui a permis de dégager des enjeux
stratégiques pour lesquels le potentiel de réduction du nombre de victimes ou de la
gravité des séquelles d’accidents est plus important à savoir :
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