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Deux concep ons du Droit cons tu onnel : moderne et classique. Le Droit cons tu onnel
classiqueest dépassé, re étant un contenu di érent.
• Le Droit cons tu onnel renvoie à la no on de cons tu on, les di érentes approches du Droit
cons tu onnel ennent aux di érents sens du mot.
• Cons tu on a une signi ca on large : renvoyant à quelque chose de fondamental avec une
• cons tu onnel est la descrip on des ins tu ons poli ques de l’État, ce e concep on a
évoluéau cours des années.
• Le Droit cons tu onnel a été envisagé selon une approche exégé que partant de l’exégèse des
disposi ons de la cons tu on. Puis selon une approche de sciences poli ques.
• L’approche exégé que est retenue en France dans le 1er enseignement dans les facultés de
Droit. Guizot con e la première chair de Droit cons tu onnel à un Italien. Le comte Pellegrino
Rossi sera le 1er professeur de Droit Cons tu onnel de France.
• Fixant la concep on classique du Droit, concep on réductrice licite à sa dimension poli que. Le
Droit cons tu onnel de l’époque cons tue l’ensemble des règles rela ves à l’organisa on et au
fonc onnement des pouvoirs publics de l’État.
• Le Droit Cons tu onnel est conçu comme le Droit des ins tu ons poli ques. Se résumant à
l’étude des règles cons tu onnels, études exégé ques des règles dans la cons tu on. Les
cons tu onnalistes étaient des obsédés textuels. Dressant un tableau des ins tu ons décalé
dela réalité.
• Néanmoins, ce e période est marquée par une richesse scien que posant les bases
théoriquesde no ons clé du Droit Cons tu onnel. De grands auteurs ont émergé : Malberg,
Hauriou.
• Le Droit Cons tu onnel entre en crise en 1950 : la science poli que étudiant les phénomène
poli ques se saisit de ce Droit. S’intéressant à l’ins tu on poli que, ce e discipline va
décrirepas tel qui est dans la cons tu on mais dans le réel. La science poli que étudie ce qui
est, le Droit, ce qui doit être.
• Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la science poli que est en essor, créa on de
l’associa on française de sciences poli ques. Ce e montée en puissance fait qu’en 1954, elle
entre dans lesfacultés de Droit, révolu on dans l’appréhension du Droit cons tu onnel.
• Maurice Duverger publie en 1959, un manuel de Droit cons tu onnel et de sciences
poli ques.Défendant une concep on du Droit cons tu onnel sociologique. Analysant des faits.
Voyant comment les ins tu ons poli ques vivent dans la réalité. L’approche exégé que sera
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abandonnée à son pro t. Tous les cons tu onnalistes se me ent à la science poli que. Dès
1954, le Droit devient « Droit cons tu onnel et poli que ». Ce e approche classique perd sa
per nence où en France, la cons tu on renaît sous l’e et prodigieux du développement de la
jus ce cons tu onnelle.
Lorsque l’on passe à une cons tu on envisagée comme une norme, nouvelle dé ni on moderne.
Louis Favoreu, « Le Droit cons tu onnel doit être conçu comme un Droit, le Droit de la cons tu on,
sanc onner par un juge. ».
• Le Droit n’était pas un Droit authen que : la loi pouvait méconnaître impunément
lacons tu on.
• Aucunes sanc ons organisées par la Cons tu on : ni juges charger de garder le respect : le
Droitétait un sous-Droit.
• La concep on norma ve de la cons tu on est le fruit du cons tu onnalisme, l’accepta on de la
supréma e de la cons tu on sur tout autre norme juridique.
• Pour que la Cons tu on soit considérée comme loi suprême : il faut qu’elle soit créée par un
pouvoir supérieur à elle. La loi fondamentale ne doit pas être créer comme une loi ordinaire,
nepouvant changer la loi suprême.
• Pour considérer la Cons tu on comme une norme fondamentale : il faut établir une dis nc on
entre le pouvoir cons tuant et législa f. La France connaît ce e dis nc on à la Révolu on
française, théorisé par Abbé Sieyès. En France, s’est construit un mythe sur la sacralisa on de la
loi. Considérant que la loi était l’expression générale, ne pouvant mal faire (Rousseau => contrat
social => volonté générale).
• Fin de la seconde guerre : les européens prennent conscience que le législateur peut mal faire.
Ilfaut assurer la supréma e de la cons tu on. La condi on de l’e ec vité de la supréma e de la
cons tu on assure la sanc on de la cons tu on par un juge. Chargé de contrôler la
cons tu onnalité. Le Droit moderne doit être analysé comme un Droit. Les cons tu onnalistes
u lisent un vocabulaire juridique. Il faut abandonner le vocabulaire scien que poli que.
• Droit cons tu onnel moderne : Droit de la cons tu on, pouvant être étudié qu’à par r de
no ons et concepts du Droit Civil. Lorsque le Droit cons tu onnel incorpore les construc ons, la
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technique importe du Droit Civil ou administra ves sont cons tu onnalisés : c’est le juge
cons tu onnel qui maîtrise l’évolu on des construc ons et techniques.
• Le Droit cons tu onnel moderne ne trouve pas de Droit équivalent au sein du système juridique
: devenant inéligible que si on le compare à un autre Droit cons tu onnel.
• Le cons tu onnaliste devient une réalité tangible quand la cour suprême est devenue
compétente pour contrôler les lois : c’est le développement du contrôle juridic onnel de
laCons tu on des lois qui a permis de transformer le Droit cons tu onnel.
• Ce e transforma on est la jurisprudence à par r de 1974 : le Droit cons tu onnel de la V
République a désormais un juge. Le Droit cons tu onnel moderne devient un Droit
jurispruden el : le juge cons tu onnel change tout : la poli que doit obéir à des règles
imposéesdans la cons tu on contrôlée par un juge.
La concep on moderne passe d’un objet unique (étude des ins tu ons poli ques) à un triple
objet(ins tu ons, normes, droits et libertés fondamentales).
A. Ins tu ons.
• Ins tu ons poli ques : ins tu ons de l’État : parlement, président, gouvernement, premier
ministre. Cet objet classique du Droit n’est plus étudié sous l’angle poli que, désormais, elles
sont étudiées sous l’angle juridique.
• Ins tuions administra ves : ins tuions juridic onnels et administra ves : les administra ves
con ennent des lois rela onnelles à l’administra on française, les juridic onnels se soucis de
l’organisa on juridic onnel. La juridic on administra ve existe car la cons tu on protège son
existence.
• La Cons tu on a des principes ayant des e ets sur toutes les branches du Droit.
• Le Droit cons tu onnel des ins tu ons concerne l’étude des ins tu ons poli ques et des
problèmes juridiques soulevés par ces ins tu ons ainsi que l'étude de base cons tu onnel.
B. Normes.
Le Droit cons tu onnel des normes s’intéresse aux sources du Droit, aux techniques par
lesquellessont produites les normes juridiques et à la fabrica on des règles de Droit.
Deux manières d’envisager les rapports entre les rapports et l’État : soit l’État ne crée pas de
Droit (posi on naturalisme), soit l’État crée le Droit (posi on posi visme).
• Posi on juste naturaliste : n’existe pas un droit mais deux, il existe un Droit en vigueur et
un Droit produit par la volonté divine. Ce e concep on du Droit est partagée
aujourd’huipar une minorité de la doctrine.
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• Posi on posi viste : la doctrine se trouve posi visme, l’État crée le Droit, il n’y a pas
d’autre loi que celles posées par l’État : un droit unique. Il ne peut pas avoir de Droit
antérieur, seul l’État a le pouvoir de crée le Droit : l’État ne peut jamais être soumis : c’est
l’État qui xe les limites à sa propre volonté : la cons tu on devient le fondement de
l’État, la protec on du Droit par l’État dépend de la cons tu on.
Le droit n’existe qu’au sein de l’État, puisant sa source dans la cons tu on, le Droit
cons tu onnel intéresse les normes en ce que la Cons tu on xe en système norma f, celle
qui dit comme se produisent les normes, comment elles s’ar culent entre elle. C’est un
système norma f très sophis qué perme ant de lier les normes na onales et européens.
Le Droit constitutionnel moderne est devenu la 1 branche du Droit Public : fondement des ère
branches du Droit.
• Le Droit cons tu onnel appar ent au Droit public : c’est le Droit de l’État.
• Le Droit public est les règles de Droit déterminant l’organisa on, le fonc onnement et
l’ac on des pouvoirs publics.
• Il faut dis nguer au sein du Droit public : le Droit Public interna onal et interne :
l’interna onal régit les rela ons de l’État avec les autres, l’interne régit les rela ons entre
l’État et les gouvernants.
• 3 branches de l’interne : Droit cons tu onnel, administra f et nancier. Le Droit public est
antérieur au Droit cons tu onnel. Le Droit administra f, nancer existait d’une autre
forme sous l’ancien régime.
• Le Droit cons tu onnel était considéré comme un sous-droit de l’absence d’une sanc on
des normes contenue dans la constitution. Aujourd’hui, c’est la 1 branche du Droit Public, ère
Titre 1 : la no on d’État :
La no on d’État vient du la n « status », pas de sens précis. Il est évoqué une certaine posi on, celle
d’être debout (« stare » en la n). Il renvoie à une idée de stabilité. Ainsi, au temps des Romains, on
parlait de « status rei publicae » (l’État de la chose publique).
Machiavel dans son ouvrage le Prince(1513) dé nit l’état comme une unité poli que moderne. En
France, on parle de République. La no on d’État est fondamentale, c’est l’idée d’ordre et de stabilité. Au
départ ce e no on était avec République. L’expression moderne d’État fait une appari on au XVI :
Baudin u lise République dans « les 6 livres de la république » (première théorie de l’État au sens
moderne du mot. En revanche, Louis XIV l’a ec onne : « l’Étatc’est moi ». Fin du XVII, « État »
s’implante avec sa signi ca on moderne en Europe : la créa on de l’État demeure un mystère, plusieurs
hypothèses théoriques ont été émissent. La créa on de l’État demeure un mystère. Dé nir l’État par ses
éléments cons tu fs.
Plusieurs théories s’a rontent sur la créa on de l’État (deux catégories): certaines voient dans
le phénomène éta que un phénomène volontaire, d’autres considèrent les phénomènes
éta ques comme unphénomène de force.
Pour certains, l’État repose sur un contrat Social, pour d’autres : conçu comme une ins tu on (l’État
fait l’objet comme toute ins tu on .
Des théories considèrent l’État comme l’objet de contrat social, dé nies par Hobbes, Locke et
Rousseau, reposant sur des fondements di érent, bâ es autour de deux concepts : l’État de
nature et le contrat social. Ces théories envisagent l’Homme tel qu’il est dans la nature,
cherchant à voir comment il en est sor en bâ ssant une société organisée, ils s’appuient sur
la thèse de l’égalité naturelle. L’assuje ssement de l’État ne peut venir que du contrat.
A) Théorie de Hobbes (1588-1679)
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L’État de nature est insupportable : l’homme est un loup pour l’homme ( homo homini lupus est),
représentant une menace permanente pour tous : ils ont le Droit à tout. C’est une jungle où règne la
loi du plus fort, les
Hommes reconnaissent un État avec une souveraineté illimitée. Son ouvrage majeur « Le
léviathan ». Le contrat n’a aucune obliga on mais il assure le bien-être de ses par sans.
L’État est nécessaire : les Hommes renoncent à leurs droits et pouvoirs en les transférant à
l’État. C’est le prix à payer pour leursécurité. L’État d’Hobbes est présent partout, il est
conçu comme un rempart nécessaire.
A. Théorie de Locke (1632-1704)
Selon lui, l’État de nature est un État où vivent les Hommes libres et égaux mais les sociétés se
développent provoquant des con its. La cons tu on d’un pouvoir doit se faire : pour voca on
de rendre e ec fs les droits naturels des Hommes. La cons tu on de ce pouvoir doit se faire
par un contrat conclu entre les hommes dé nissant les modalités d’organisa on de l’État
(limité par ses ns, les hommes ne renoncent pas à leurs droits). Le pouvoir poli que est
considéré comme l’arme de la société étant formé et reconnu par la société. L’État de Locke
est un État limité par ses ns, les Hommes ne renoncent pas à leurs droits naturels. L’État ne
doit pas les méconnaître mais chercher à les réaliser.
• Sous l’in uence de Maurice Hauriou (1856-1929) : la doctrine juridique classique présente
un État sousla forme d’une personne morale : l’État fait l’objet d’une créa on, disposant
d’un statut dont les créateurs délibéreront les contenues.
• L’État est une personne morale de Droit public, n’existe pas physiquement mais
juridiquement : c’est un concept produit par l’esprit : il existe car il est pensé, sa
personnalité morale est le résultat d’une ins tu onnalisa on du pouvoir poli que :
l’Étatest une personne propre, on procède à l’ins tu onnalisa on du pouvoir :
dissocia on dupouvoir de celui qui l’exerce.
• Dans ce e perspec ve : le pouvoir devient une réalité, s’iden ant plus avec la personne
qui le dé ent. L’État est une personnalité juridique qui n’est pas physique donc morale.
L’État est le concept qui juridiquement exprime ce e ins tu onnalisa on :
« L’État est le pouvoir ins tu onnalisée ».
• L’ins tu onnalisa on du pouvoir poli que est au départ individualiste, se confondant avec
l’individu qui le dé ent. À l’origine de l’État, le détenteur du pouvoir avait un triple
objec f : renforcer les légi mités en faisant oublier les circonstances historiques de leurs
venus au pouvoir, mieux assurer les successions et asseoir leur supréma e sur les autres
pouvoir en a rmant leurs souverainetés.
• Le pouvoir doit subsister : il doit être impersonnel, entendu comme une fonc on,
détacherde la personne l’exerçant : il s’ins tu onnalise. Aujourd’hui, l’État est une
con nuité, les
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détenteurs passant : l’État con nue. L’ins tu onnalisa on de l’État est un acte de volonté,
fondé par quelques-uns, ayant l’adhésion de plusieurs : l’ins tu onnalisa on du pouvoir
se concré se dans l’acte juridique. La cons tu on.
• L’État reçoit une dé ni on juridique : « L’État est le pouvoir ins tu onnalisé ». Selon ce e
théorie, la forma on de l’État représente pour les gouvernants un avantage, renforçant
leurs légi mités mais limitant leurs pouvoirs, encadrés par la cons tu on. La cons tu on
xe un cadre de leurs ac ons : le pouvoir des gouvernants est cons tu onnel, agissant
dans l’intérêt de l’ins tu on de la cons tu on. Georges Gurdo, l’État, c’est le pouvoir
ins tu onnalisé.
La sociologie vise à comprendre l’ac vité sociale, observant la réalité sociale, décrivant les faits
sociaux. Étudiant le système poli que tel qui l’est, le Droit tel qu’il doit être. Pour weber, l’État
est une entreprise poli que, sa caractérisant par le monopole du contraire physique légi me.
L’État dé ent le monopole de la contrainte physique : certains gouvernent, d’autres obéissent.
L’analyse sociologique de l’État doit passer par le concept juridique de l’État : les sociologues
obligent d’appliquer le concept juridique de l’État, ne pouvant que recourir au concept
juridique de l’État pour expliquer.
• L’État est séparé de la société civile : c’est le résultat des rapports de force dans une
période de système de lu e des classes.
• L’État et le Droit sont confondue : le Droit re ète les rapports de force de la société, dans
la société capitaliste, l’État comme le Droit est domina on sur la classe des prolétaires.
Dans son approche, il faut bâ r une nouvelle société sans classes, devant passer par la
destruc on de l’État donc du Droit.
• Après la révolu on marxiste, l’État et le Droit doivent se maintenir pendant la phase de
dictature du prolétariat, progressivement, les classes disparaissent. Le droit ne sera plus
créé par l’État, ce sont des organismes sociaux qui créerons les normes juridiques, pas
denouveau Droit. La société communiste où la règle est voulue et accepté par le
consensus générale des citoyens. L’État et le Droit n’ont plus lieu d’être.
• La no on d’État ne dispose pas d’une dé ni on juridique. En droit, l’État est perspec f
quedans la mesure où il exerce son pouvoir souverain sur un territoire donné, le
soume ant à une popula on xe.
Sec on 1 : le territoire :
Sec on 2 : la popula on :
Paragraphe 1 : no on de popula on :
• Popula on d’un État : ensemble des personnes vivant sur ces lois et sur son
territoireformant une unité juridique : l’État a un seul territoire et une popula on.
• L’unité de la popula on est la sphère de validité personnel des normes, les normes
juridiques de l’État s’appliquent à tous, l’individu appar ent à la popula on s’il fait par e
de la sphère personnelle de l’ordre juridique de cet État : soumis au Droit sur le territoire.
• La popula on regroupe deux catégories d’habitants : les na onaux : na onalité de
l’État, ra aché à l’État par un lien juridique, les non na onaux : étrangers résidant sur le
sol de l’État, béné ciant des mêmes droits fondamentaux.
• La na onalité à certains e ets : égalité devant les libertés est reconnu par le conseil
cons tu onnel français dans la décision du 13 août 1993 : « maîtrise de l’immigra on ».
• La Décision du 22 janvier 1990 reconnaît l’égalité des deux catégories aux droits sociaux
sil’étranger vit régulièrement dans l’État : la no on de popula on dé nit la sphère de
validité individuel où s’appliquent les normes juridiques de l’État.
• No on large : dé nissant la sphère de validité individuelle au sein duquel s’applique
leDroit de l’État. La no on de popula on ne doit pas être confondue avec na on.
« Popula on » est une no on vaste, perme ant pas de rentre compte de ce qui fait le ciment
d’une collec vité humaine homogène : les juristes ont opté pour « na on », en France, la
doctrine rassemblant toutes les spécialistes du Droit public assimilera l’État à la na on.
• Concep on objec ve : concep on allemande basée sur des éléments objec fs, la na on
est formée par les individus ayant les mêmes critères, ce e concep on peut être poussé
àl’extrême, servant à jus er le totalitarisme. Hitler jus ait le nazisme par celle-ci :
fondant la na on allemande sur la race aérienne, seul critère d’appartenance à la na on
allemande. Ce e concep on est plus étroite que la no on de popula on.
• Concep on subjec ve : concep on française hérité de la Révolu on française. Michelet
etErnest Renaud parlent de la na on française admirablement, « La na on un rêve
d’avenir partagé, c’est un vouloir vivre collec f, une arme, un principe spirituel ». Relevant
de l’esprit. Volonté de solidarité de tous voulant construire une unité poli que. Comprise
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comme une en té abstraire ne se confondant pas avec les individus la composant,
transcendant les individus en unissant morts, vivants, pré naissant.
La thèse de coïncidence entre l’État et la na on est soutenu par certains auteurs : « L’État n’est
rien d’autre que la na on juridiquement organisée, il est la personni ca on juridique de la
na on. ». S’introduisant à l’époque révolu onnaire, cons tuant l’un des principes du Droit
public français, reposant sur l’idée que les pouvoirs de l’État sont les droits et pouvoirs de la
na on elle-même ( allemande). Le principe de la souveraineté na onal s’oppose à ce que
l’Étatpuisse être conçu comme une personnalité juridique de la na on. La na on doit
s’iden er à l’État. Dans ce e concep on, la na on est cachée par l’État.
La popula on ne peut être assimiler au peuple : c’est une no on semblant être poli que et
sociologique que juridique, il est pourtant possible de s’appuyer sur une dé ni on juridique du
peuple français grâce à la jurisprudence. En 1991, le conseil cons tu onnel vote une loi pour
laCorse, « Le peuple Corse est un composant du peuple français. ». Le conseil cons tu onnel
se ques onnait si la cons tu on interdisait que le peuple français se compose de di érents
peuples. Le conseil cons tu onnel rend la décision du 9 mai 1991, Statut de la Corse.
que le peuple est indivisible. Le conseil cons tu onnel a rme que les citoyens français
sont sans dis nc on d’origine, de race, de religion. Vision unitaire par la volonté d’a rmer
que ce peuple a d’autre composants des citoyens tous égaux.
Ce principe est réa rmé par le conseil dans la charte européenne des langues du 15 août 1999
: le principe d’unicité du peuple français, s’opposant à la reconnaissance de tous les
communautaires. Le conseil prend une décision le 4 avril 2000, « Notre cons tu on dis ngue
le peuple français des peuples d’outre-mer. ». La révision cons tu onnelle de 2003 introduit
l’art.72-3, la république reconnait au saint de son peuple les popula ons d’outre-mer dans
unidéal commun de liberté, d’égalité et fraternité. Aujourd’hui : un peuple français : plusieurs
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popula ons. La no on de popula on ne coïncide pas avec la na on juridique de peuple.
EnDroit cons tu onnel, ce e no on renvoie à l’ensemble des citoyens français. La na on
désigne l’ensemble des personnes vivant sur un territoire.
Le pouvoir s’exerçant sur le territoire et sur sa popula on est souverain : l’État est la personne
juridique souveraine, la souveraineté est le trait dis nc f de l’État.
Paragraphe 1 : no on de souveraineté :
Paragraphe 2 : limites :
Dans une société humaine, le pouvoir est organisé sous di érentes formes.
La classi ca on ancienne forgé dès l’an quité repose sur un critère descrip f. Les formes de
gouvernements sont dis nguées à par r du nombre de tulaire du pouvoir souverain.
La classi ca on est présentée jusqu’au XVIII. Retrouvé chez Platon, Aristote et Rousseau. Suite
aux avantages et inconvénient, plusieurs auteurs préconisent un gouvernement mixte,
combinant les avantages de chacune, rejetant les inconvénients.
Les États d’aujourd’hui ont un territoire vaste, impossibilité de trouver une monocra e ou
démocra e dans leur version pure : la totalité du pouvoir ne peut être exercer par un individu
ni par le peuple, si on voulait conserver la classi ca on classique : que des oligarchies.
Dans la démocra e représenta ve, les gouvernants sont présentés comme les représentants
du peuple, censés ne pas exprimer leurs volontés propres mais celle du peuple, ce e
construc on était l’objet de cri ques : la volonté ne peut être représenter. Rousseau sou ent
dans le contrat social, « Je peux dire que ce que cet homme veut aujourd’hui, je le veux aussi.
En exprimant sa volonté j’exprimerai la mienne. Mais je ne peux pas dire que ce que cet
homme voudra demain je le voudrais aussi, j’ignore au moment où je parle ce que nous
voudrons l’un et l’autre. La volonté qu’il exprimera demain ne sera pas nécessairement la
mienne. ». La théorie de la représenta on repose sur une c on, même si l’on suppose que le
peuple possède une volonté, il n’existe aucun moyen de s’assurer que c’est bien elle qui est
exprimé par les représentants. Ils sont censés présumer exprimer la volonté du peuple. Avec la
démocra e, la forme de gouvernement se dé ni plutôt par la manière dont les détenteurs du
pouvoir sont nommés : la classi ca on n’est plus opératoire.
Les classi ca ons modernes ont des critères di érents : 4 classi ca ons dont la première est
établie par Kelsen.
• Caractérisé par le critère de compé on dans l’accès au pouvoir : dans un État, des
procédures organisant la compé on poli que dans la cons tu on du pouvoir : il s’agira
d’un gouvernement pluralisme.
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• Au contraire, dans un État où, la compé on poli que est interdite : il s’agira d’un
gouvernement moniste. Dans un gouvernent pluralisme, la compé on pour conquérir
lepouvoir est organisé par le Droit, prenant part des par es poli ques : lorsque le pouvoir
est gagné, les perdant conservent des droits, la lu e poli que n’est jamais arrêtée : les
vainqueurs ont une durée limitée (temps de leur mandat).
• Ce e forme de gouvernement ne doit pas être confondu par la démocra e : même si
lepluralisme est quali é de fondement de la démocra e, certains gouvernements se
présentant comme démocra ques, ne peuvent pas pour autant être pluralisme.
• Le gouvernement normalisé ne peut être assimilé au pluralisme, dans un gouvernement
moniste, la compé on poli que est exclue par le roi (droit) , reposant sur un par unique
: la compé on poli que n’existe pas : ce gouvernement moniste n’est pas forcément
totalitaire, mais la plus part du temps il l’es.
• Dis ngué des systèmes où le pouvoir est concentré dans les mains d’un ou d’un
groupe, les systèmes de pouvoir est partagé entre plusieurs : les détenteurs du par du
pouvoir peuvent s’opposer entre eux.
• Dans la classi ca on ancienne : pouvoir concentré, en revanche, ce pouvoir n’est
plusconcentré dans les gouvernements mixtes prônés par plusieurs philosophes.
• Dans les systèmes autocra que et démocra ques pure le pouvoir est aussi concentré, on
retrouve des systèmes libéraux où le pouvoir est concentré et on peut aussi percevoir
dessystèmes autoritaires partagé par plusieurs groupes : ce e dis nc on intéresse le
cons tu onnalise car c’est la seule classi ca on établie à par r du critère des
compétences norma ves des organes de l’État. En Droit cons tu onnel : ce e dis nc on
est le principe de la sépara on des pouvoirs.
• Reposent sur un postulat, résumé avec la formule de St Paul : « Il n’est aucuns pouvoirs qui
viennent de Dieu. » : le tulaire de la souveraineté peut être di érent selon les
interpré ons que l’on re ent : la première est la théorie du Droit divin surnaturel.
• Dieu est le tulaire de la souveraineté : le détenteur de la souveraineté est l’élu de Dieu.
• Ce e théorie est à la base de la monarchie de Droit divins, existé sous l’ancien régime : le
roi était le représentant de personne car il tentait son pouvoir de Dieu, la souveraineté
luiappartenait en èrement, le monarque était le souverain dans tous les termes, se
confondant avec l’État.
• Selon la théorie providen elle, le pouvoir vient de Dieu mais le tulaire n’est pas choisi
parlui : ce e interpréta on dis nguant le principe du pouvoir et son exercice concret
annonce les théories démocra ques.
A. Souveraineté populaire.
Selon la théorie de Rousseau, la souveraineté appar ent au peuple, atomisée entre tous les
membres du peuple. Pour recons tuer la souveraineté, il faut addi onner les par elles.
Dansce e concep on, le peuple est réel. Rousseau admet qu’il est impossible une unanimité
de l’ensemble des membres composant le peuple, les décisions souveraines sont prisées à la
majorité : les membres composant la minorité du peuple devront se soume ent à la volonté
des membres composant la majorité. La volonté générale est infaillible : il fait valoir que le
citoyen concourt à la forma on de la volonté générale. Les membres de la minorité sont
soumis à la dictature de la majorité.
Leurs mandants sont révocables par les citoyens si ceux qui se sont vu con er la tâche de
gouverné faillissent à la volonté du peuple : les citoyens peuvent re rer ce mandat. Théorie
di cile à me re en œuvre, retenue sous sa forme pure que dans la cons tu on de 1793,
jamais appliquée.
B. Souveraineté na onale.
Dans l’ar cle premier de la cons tu on de 1791 : « La souveraineté est indivisible inaliénable
imprescrip ble, appartenant à la na on. » : aucunes sec ons du peuple peuvent s’en a ribuer
l’exercice : le tulaire est la na on. La na on ne peut exercer elle-même la souveraineté
qu’elle dé ent, devant être représentée par ses représentants. Or, elle ne peut élire ses
représentants : le su rage n’est pas un Droit, devient une fonc on con er par la na on : les
électeurs ont pour fonc ons de désigner les représentants de la na on, élus, ils représentent
la na on, n’ayant pas à rendre des comptes aux électeurs et ne peuvent re rer leurs mandats
aux représentants.
Depuis 1789, ces deux concep ons s’opposaient. Malberg considérait qu’elles s’excluaient
l’une de l’autre. La concep on actuelle les a conciliés.
A. No on de représenta on.
• Dans le langage courant c’est : l’acte de reproduire par un moyen ar s que un objet. Au
sens commun, la no on renvoie à l’objet représentée, impliquant une comparaison
entrela représenta on et l’objet représenté, nécessaire pour juger si elle est dèle à
l’objet quelle représente.
• Le Droit a remis ce e métaphore pour caractériser un rapport entre deux personnes : une
personne en représente une autre quand elle agit pour le compte de l’autre. Ce e
représenta on peut être volontaire quand un mandant con e un mandat au mandataire.
Le droit public et le droit cons tu onnel reme ent ce e théorie en Droit privé,
perme ant de jus er l’exercice du pouvoir par les gouvernants pouvant se poser comme
des représenta ons de toute en té.
• Selon la cons tu on de 1791 : « La cons tu on française est représenta ve, les
représentants sont le corps législa f et le roi. ». Dans ce e approche, les représentants
sont ceux voulant au nom de la na on.
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• La théorie de la représenta on en Droit cons tu onnel ne peut être spéci que à ce
Droit :le représentant reprend le représenter supposant une subordina on du
représentant au représenté. Dans la théorie du cadre du droit cons tu onnel, le
représentant est un organe de l’État. Le représenté n’est pas une personne, pouvant
exprimer sa volonté par l’intermédiaire de ces représentants. Le représenté ne créé pas le
représentant, c’est lui qui est cons tué par la représenta on.
• Le corps des parlementaires ne peut pas être considéré comme le représentant des
citoyens et de la na on : la vraie représenta on implique une subordina on du
représentant au représenté, ce ne sont pas les citoyens qui ont voca on à être représentés
mais la na on : pour qu’il y est représenta on inévitable, il faut qu’il existe une personne
et une volonté représentable. Il faut qu’il existe une personne, na on.
• Malberg propose la « Théorie de l’organe » : un homme veut agit par ses organes, le
parlement est un organe du pouvoir souverain, le gouvernement représenta f est un
système d’organisa on de la personne et de la volonté na onale, le corps parlementaire
est l’organe.
• La théorie de la représenta on repose également sur une no on de mandat, n’ayant
rienavoir avec le mandat du Droit civil : au sens de Droit cons tu onnel : il est
représenta f.
B. No on de représenta f.
Ce mandat est une conséquence du principe de la souveraineté populaire mais est incompa ble avec
la souveraineté na onale. La théorie du gouvernement représenta f exclu le mandat impéra f, le
député n’a aucun compte à rendre à ses électeurs. Juridiquement, leurs iner es à réaliser leur
promesse n’entraîne aucune conséquence.
Première appari on dans la cons tu on de 1991, le modèle c’est di usé dans les pays occidentaux.
À par r du XX, cri ques, connaissant des dérives le transformant en gouvernement ultra-
représenta f. Aujourd'hui, est devenu le plus souvent un gouvernement semi-représenta f.
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• Le gouvernement ultra-représenta f : inventé par George Vedel. Il avait fait ce e expression
pour désigner la cons tu on de la IV république. Abou ssant l’absolu sme représenta f car une
seule concentrait tous les pouvoirs et dominai tous les autres y compris le conseil de la
république. Le gouvernement représenta f suppose un jeu de pouvoir et de contre avoir de
manier à éviter ce e prédominance sur les autres pouvoirs. Le gouvernement ultra-représenta f
est le résultat de la con sca on de la souveraineté na onale. Juridiquement, ce e souveraineté
parlementaire se traduit par la souveraineté de la loi. La loi peut tout faire. Son domaine est
illimité, ne pouvant être contrôlé. Ce gouvernement abou à une ine cacité poli que car il ne
peut rien faire et le pouvoir législa f peut tout. Il lui est impossible de faire face à tout. Ce e
paralysie du pouvoir a touché la IV république dès la naissance.
• Le gouvernement semi-représenta f : régime représenta f adoucie. Empruntant des procédés
au gouvernement direct ou semi- direct : référendum. Le gouvernement se caractérise par une
par cipa on plus ac ve du citoyen. Ce gouvernement ne renie pas la théorie de la
représenta on. Fondé sur l’idée que le peuple ne peut décider par lui-même et ne peut voir
quepar ses représentants. Néanmoins, il se caractérise par une importante accrue du corps
électorale. Il va exercer une in uence plus prononcée sur les députés. Ayant tout intérêt
d’écouter les a entes du corps électorale. Il est aujourd’hui la forme la plus répandu du
gouvernement représenta f, le semi se rapproche sans l’a eindre du gouvernement direct ou
semi-direct.
A. Dé ni on.
D’une part, les techniques perme ent au peuple d’intervenir en ma ère législa ves, d’autres part,
les techniques perme ent au peuple d’exercer un contrôle sur les élus.
Depuis la révision cons tu onnelle du 23 juillet 2008, la France connait un référendum d’ini a ve
partagé. Droit référendum classique et droit de pé on combinée : ini a ve partagée entre citoyens
et parlementaires. Ainsi, un référendum peut être proposé à l’ini a ve 1/5 des membres du
parlement : 185 députés ou sénateurs sur 925 parlementaires et 1/10 des électeurs inscrit sur les
listes électorales : ce e ini a ve prend la proposi on de loi ne pouvait pas avoir pour objet
l’abroga on d’une loi promulgue depuis moins d’un mois. Ce e procédure est déclenchée en 2019.
2. Technique de contrôles :
Procédés de démocra e direct et semi permanent au peuple d’exercer un contrôle permanent sur les
élus, perme ant de me re un terme au mandat des élus lorsqu’ils n’agissent plus aux vœux de ce
qui les ont élus : ils sont la traduc on de Droit de révoca on des élus par les électeurs.
Deux formes :
• Révoca on allemande : procédé révoquer une assemble en ère. Le Doit de voca on des
électeurs n’exerce pas à l’encontre d’un élu mais de l’assemblée en ère. Demandant
su samment de signatures. Une fois a eint, procédé d’un référendum s’il convient ou non de
révoquer l’assemblée, si oui, nouvelles élec ons.
• Le recall : révoca on populaire du tulaire d’une fonc on cessant de plaire aux électeurs.
Technique appliquée aux États-Unis dans 1/4 des États fédérés. Exigeant un nombre su sant de
citoyens pour que la demande de renoncia on du parlementaire, si elle est approuvée, l’élu
seradéchu de son mandat.
Ce e technique voit le jour en Californie en 1903, ensuite adopté dans plusieurs État fédérés, dans
lapra que, rarement mise en œuvre. En France, tenta ve d’introduire un système équivalent par
Robespierre en 1792, 1896 et 1945 : tenta ves échouant allant à l’encontre par la théorie du
gouvernement représenta f. Au total, parmi ces techniques semi-direct, seul le référendum ent une
place importante dans le fonc onnement des démocra es représenta ves contemporaines. En
France, l’ins tu on du référendum a suscité la controverse, la tradi on républicaine est hos le.
Ainsi, les lois cons tu onnelles de 1875 ne prévoient le référendum ni législa ve ni cons tu onnel,
ce e hos lité tradi onnelle découle du dévouement du référendum du premier et second Empire.
Dans ce cas, il s’agissait d’un plébiscite sur l’Empereur, ce souvenir Napoléonien donne une no on
péjora ve en France : ré appari on sous la V République.
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Titre 2 : Formes d’État :
• Formes d’organisa on de l’État : espace de validité territorial des normes, le pouvoir de décision
est la possibilité de prendre des normes ayant des sphères de validité territoriales pouvant
s’organiser di éremment.
• La forme d’organisa on de l’État se di érencie par la forme de son gouvernement, on ne peut
pas établir de rela on linéaire entre les di érentes formes de l’organisa on de l’État et du
pouvoir.
• Pour dis nguer les formes d’organisa ons, c’est le degré d’autonomie norma ve des collec vités
secondaire, dans le degré décroissant, l’État peut s’organiser sous la forme d’un État fédéral,
régional ou État unitaire décentralisé.
État composé d’autres États : en té se superposant aux États le composant. Les Cons tu ons
retenant le fédéralisme n’u lisent pas l’expression d’État fédérés, le fédéralisme c’est di usé au XX :
forme la plus rependu pour les grands États.
• L’État fédéral peut se former par une agréga on d’États unitaires souverains : décident de se
regrouper et de transférer une par e de leur souveraineté à l’État fédéral, par l’agréga on
d’États existants.
• C’est le cas aux États-Unis en 1776, où 13 colonies britanniques d’Amérique du Nord proclament
leur indépendance au RU accédant à la pleine souveraineté éta que, se réunissant en une
confédéra on d’États restant souverains. En 1787, ils se métamorphosent en un État fédéral : les
États fondateurs des États-Unis se dotent de la Cons tu on de 1787 encore en vigueur.
• La Suisse s’appelle « confédéra on helvé que », devenant un État fédéral en 1848.
• L’uni ca on de l’Allemagne est passée par ce processus au XIX : depuis la réuni ca on de
l’Allemagne, la République fédérale compte 16 états fédérés (Landers).
• L’État fédéral peut surgir de la désagréga on d’un État unitaire souverain, divisant le pouvoir
norma f entre le centre et les en tés secondaires en raison de pressions exacerbées
pouvantvenir de minorité ne supportant plus l’État unitaire aspirant d’une autonomie
norma ve, d’établir les normes leur convenant.
• L’Autriche se transforme en État fédéral en 1918, suite du dérèglement de l’empire austro-
hongrois.
• La Belgique devient un État fédéral en 1993 par une révision cons tu onnelle.
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Paragraphe 2 : caractéris ques de l’État fédéral.
Superposi on de deux ordres juridiques dis ncts : spéci cité de l’État fédéral perme ant de le
dis nguer des autres États composés d’union d’États ou de la confédéra on.
• Deux ordres juridiques : celui des États fédérés et de l’État fédéral : di érence de sphère de
validité des deux ordres.
• Chaque État fédéré a son système juridique dont la sphère de validité s’étend à son territoire, la
sphère se superpose à celle de l’ordre juridique de l’État fédéré, l’État se confond avec l’ordre
juridique dans l’approche de Kelsen : si pluralité d’ordre juridique, pluralité d’États.
• Ils doivent coexister : deux organisa ons éta ques. À l’interna onal, ces deux organisa ons
nesont pas de même nature, le droit interna onal ignore les États fédérés, seul l’État fédéral à
la personnalité juridique, amputé de sa souveraineté interna onale, les États fédérés n’ont pas
tous les éléments cons tu fs de l’État.
• Or la souveraineté na onale et interne sont liées : la souveraineté Janus est indivisible :
impossibilité de voir en l’État fédéré un propre État, autonomie mais pas souveraineté. Sur le
plan interne, l’État fédéré peut apparaitre comme un vrai État ayant son propre ordre juridique.
Aux États-Unis, il y a une Cons tu on fédéral mais 50 Cons tu ons d’États fédérés : l’ordre
cons tu onnel des États fédérés peut être di érent de l’État fédéral.
• L’autonomie cons tu onnelle des États fédérés entraine leur autonomie législa ve, on trouve
dans la Cons tu on fédérale, la clause de supréma e du Droit fédéral, la loi fédérale prime sur
laloi de l’État fédéré : le droit fédéral est d’applica on immédiate sur les États fédérés.
1. Union d’États :
L’État fédéral ne peut être assimilé à l’union d’État, étant une forme historique d’État composé
disparu. On parle d’union d’États quand deux ou plusieurs États sont gouvernés par un, on parle
d’union personnelle quand deux États ont en commun le monarque. L’union d’État ne cons tue pas
une superposi on de deux ordres juridiques dis ncts.
2. Confédéra on :
• Premier stade vers la forma on d’un État fédéral : associa on d’État ayant des objec fs
communs, décidant via un traité, d’exercer ensemble des compétences sans renier leur
souveraineté.
• Contrairement à l’État fédéral, la confédéra on repose sur un traité interna onal, les États
membres conservent leur souveraineté interne et interna onal car l’unanimité est la règle de
laconfédéra on : un membre peut se re rer de la confédéra on.
• Une confédéra on n’est jamais établie ad vitam aeternam : soit se disloque, soit évolué vers un
État fédéral.
• L’UE est présentée comme une confédéra on d’États mais elle n’a pas de cons tu on, c’est une
associa on d’États souverains, dépassant le stade de confédéra on. Dans certains domaines
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comme l’économie, l’agriculture, les transports, l’UE produit des règles s’appliquant aux États :
un État membre peut se voir imposer une réglementa on n’ayant pas voulu.
Paragraphe 1 : autonomie.
L’autonomie des États fédérés dans l’État fédéral est essen elle : l’autonomie norma ve est à tous
niveaux : autonomie administra ve norma ve, cons tu onnelle et législa ve.
Les États fédérés béné cient de l’autodétermina on cons tu onnelle, déterminant leur propre
système cons tu onnel et norma f. Aux États-Unis, les États fédérés ont adopté un régime
présiden el à l’image du régime fédéral : chaque État fédéré à un gouverneur béné ciant d’une
législature.
Les États fédérés con e un domaine législa f où impossibilité d’empiéter le législateur fédéral. Le
juge cons tu onnel est dans un État fédéral, garant de l’autonomie législa ve des États fédérés mais
ce juge veillera à ce que le législateur des États fédérés n’empiète pas sur le domaine réservé au
législateur fédéral.
Le plus souvent, la Cons tu on fédérale énumère des ma ères devant être régies par le législateur
fédéral, ayant une compétence d’a ribu on. Tout ce qui ne se trouve pas dans la liste de ma ères
doit être régit par les lois des États fédérés. La compétence concurrente : le législateur de l’État
fédéral et fédéré intervient concurremment, en Allemagne ce e législa on concurrente est la plus
développée. La cons tu on fédérale peut prévoir que les États fédérés édictent une législa on en
complément de la législa on fédérale.
Les États fédérés doivent prendre part au pouvoir fédéral, non soumis aux organes de l’État fédéral.
La volonté de l’État fédéral ne peut s’exprimer que si les États fédérés contribuent à la forma on de
ce e volonté.
La Cons tu on fédérale ne peut pas être modi ée sans la par cipa on des États fédérés.
L’État fédéral est diversi é, s’adaptant dans les grands et pe ts États, le fédéralisme n’impose pas un
régime poli que par culier. Le modèle théorique de l’État fédéral n’est pas dans la réalité
cons tu onnelle, tendance à la centralisa on au renforcement du pouvoir fédéral, au détriment des
États fédérés. De ce e tendance émerge un nouveau modèle d’État fédéral : le fédéralisme
coopéra f.
L’extension du pouvoir fédérale s’explique par les nécessités du monde moderne, ce e centralisa on
s’opère sans di cultés ni ré cence des États fédérés. Le juge cons tu onnel ferme les yeux sur la
tendance de centralisa on, l’encourageant. La cour suprême des États-Unis a développé une
jurisprudence centralisatrice perme ant l’accroissement du pouvoir de l’État fédéral.
Les en tés territoriales secondaires béné cient uniquement d’une autonomie administra ve et
poli que.
Dans un État régional, les en tés secondaires de l’État ont un droit à l’autonomie consacré et
protéger dans la Cons tu on. Cet accès peut aller loin comme la Catalogne désirant l’indépendante
de l’État espagnol. En Italie, la Cons tu on énumère 20 régions à laquelle le Droit à l’autonomie est
garan . Parmi ces 20 régions, 5 béné cient d’un statut d’autonomie renforcé dé nit par une loi
cons tu onnelle. Le juge cons tu onnel est au cœur de l’État régional, il a un rôle aussi important à
jouer qu’un juge dans l’État fédéral.
Chaque région a un statut d’autonomie par cipant à l’élabora on de son statut d’autonomie, acte
dans lequel est consigné les modalités d’organisa ons internes dans la région. Ce e par cipa on est
garan e par la Cons tu on. En Italie, le statut d’autonomie à valeur de lois : lois cons tu onnelles
pour les 5 régions spéciales.
Dans un État unitaire classique, les ins tu ons des CT sont administra ves. En revanche, dans un
régional ce sont des ins tu ons poli ques au même tre que les ins tu ons de l’État sur
lesquelleselles sont claquées.
Dans l’État régional : l’unité de l’État est préservée, pas de superposi on de deux niveaux éta ques
comme dans le fédéral. L’État régional repose comme l’État unitaire sur le principe de l’unicité de
l’État : les critères du fédéralisme ne sont pas remplis dans l’État régional. L’État régional se
caractérise par l’absence du double pouvoir cons tuant, de la double source de la volonté général,
du double pouvoir juridic onnel et de l’existence d’un contrôle de l’État sur les régions.
Selon Malberg, un État fédéral peut se reconnaître par l’applica on du critère du double pouvoir
cons tuant : les États fédérés ont leur cons tu on, l’État fédéral aussi : ils doivent respecter la
Cons tu on fédéral. Dans un État régional : 1 cons tu on, les statuts d’autonomies des régions ne
peuvent pas être assimilés à des Cons tuions, ils sont que le rang de loi de l’État.
La chambre représente les citoyens, la chambre haute ne peut pas être considérer comme une
chambre représentant les régions. Le Sénat espagnol est élu au su rage universel direct, un pe t
nombre de sénateurs sont désignés par des communautés autonomes.
Dans un État fédéral, les État fédérés disposent de leur propres pouvoir législa f exécu f et
juridic onnel. En Espagne et en Italie : unicité du pourvoir, un juge cons tu onnel et un ordinaire.
Dans un État régional, une seule organisa on juridic onnelle, toutes les juridic ons de l’État régional
sont des organes composant le pouvoir juridic onnel de l’État : jus ce est même partout.
Dans un État régional, le contrôle de l’État est poussé. En Espagne, il incombe principalement au
tribunal cons tu onnel espagnole. En revanche, en Italie, il existe un contrôle de l’état n’ayant pas le
caractère juridic onnel, il a été allégé avec la réforme cons tu onnel de 2001. Ainsi, dans chaque
région italienne, existe un commissaire du gouvernement représentant les intérêts de l’État.
• L’État unitaire décentralisé ne doit pas être confondu avec l’état unitaire centralisé. : la
centralisa on caractérise l’État unitaire dans sa version pure et dure : un centre unique de
décision, l’état central est responsable de tout, ayant tous les pouvoir de décision, contraintes et
contrôles. Les États centraux ne connaissant aucun concurrent au niveau local.
• Quand l’État a une certaine taille, la centralisa on bloque : L’État se décentralise, limiter la
centralisa on du pouvoir de décision détenu par le gouvernement de l’État, passant de
l’Étatunitaire centralisé au déconcentré.
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• La déconcentra on n’est pas le contraire de la centralisa on : c’est une modalité de la
centralisa on pour qu’elle gagne en e cacité. Les agents déconcentrés subordonnés au pouvoir
central lui perme ent d’être plus e cace.
• Le contraire de la centralisa on est la décentralisa on : répar on des pouvoirs de décision
entre État centrale et autre personnes morales de Droit public à base territorial. La
décentralisa on implique la reconnaissance des personnes juridiques locales de la
personneéta que, reconnaissance dis ncte de la personne éta que, ces autorités locales
dotés de la personnalité juridique sont les CT.
• Avec la décentralisa on, l’État partage le pouvoir de décision avec les CT, soumissent au contrôle
de l’égalité. La centralisa on n’admet qu’une seule personne juridique à base territorial : l’État.
• La décentralisa on admet dans l’État la pluralité de personne juridique à base territoriale.
• L'État unitaire décentralisé est une forme d’organisa on éta que, reconnaissant une autonomie
norma ve. La France ne reconnaît à ses CT une autonomie administra ve, pas d’un pouvoir
législa f.
• En France, plusieurs types de CT : 101 départements, 14 régions, 5 C-OM (Polynésie,
SaintBarthélémy, Saint Mar n, Saint pierre et Miquelon, Wallis-et-Futuna).
• La Cons tu on de 1958, a plusieurs disposi ons des CT dans le tre 12 et 13 rela fs à la NC.
Ainsi, acquit dans l’État unitaire français, les CT se voient reconnaître une autonomie
administra ve garan et protéger par le principe de libre-administra on consacré à l’ar cle 72,
ce e autonomie administra ve limitée, ne met pas en péril la forme unitaire de l’État car le
caractère unitaire est assuré par l’ar cle 1er : indivisibilité de la République.
Le principe de libre-administra on est reconnu dans deux disposi ons cons tu onnelles. Le CC s’y
est référé pour la prélever dans la décision en 1979 : « Territoire de la NC. » Le Conseil
cons tu onnel a recours régulièrement à ce principe, la jurisprudence du CC précise les
condi onsde la libre-administra on et délimite les champs d’exercices.
Ce e exigence découle de l’ar cle 72 de la cons tu on : la cons tu on n’exige pas que les membres
de cet assemblée cons tu onnelle ne soit pas élu au su rage universelle direct, il faut qu’il soit élu
mais la cons tu on ne nous dit pas comment. En revanche, il n’est pas exigé par la Cons tu on que
l’organe exécu f soit élu. Depuis 2002, tous les organes sont élus, la loi va au-delà des exigences
cons tu onnelles. La jurisprudence cons tu onnelle exige qu’une assemblée délibérante des
collec vités soit renouvelé.
Selon l’ar cle 24 de la cons tu on, le Sénat assure la représenta on des CT de la République. Le
Sénat représente globalement les CT, elles par cipent à l’élec on des sénateurs, élus à un su rage
universel indirecte. Les CT françaises n’ont aucune représenta on au sein du Sénat, mais par son
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mode, le Sénat prend en compte leurs intérêts, protecteur de la libre-administra on des CT.
Cependant, ce n’est pas une chambre de représenta on des collec vités locales.
Les CT doivent disposer d’instruments nécessaires à l’exercice de leurs libertés de ges on. Ainsi, le
CC précise les exigences cons tu onnelles : les CT doivent pouvoir béné cier d’une capacité de
décision minimale et nancière.
La Cons tu on impose que les CT disposent d’une capacité de décision minimal, elles ne disposent
pas d’un pouvoir norma f autonome. C’est la loi qui les habilite à prendre des décisions
administra ves. La loi laisse aux CT une capacité de décision incompressible, ce minimum
d’autonomie norma ve n’est pas dé ni par la cons tu on, c’est au CC de dire, au cas par cas, si une
loi porte a einte à la capacité de décision minimal.
Seul le législateur est compétent pour créer les impôts, les CT n’ont pas de pouvoir scal, le principe
de libre-administra on exige que les CT disposent su samment de ressources nancières. La
révision cons tu onnelle de 2003 consacre l’autonomie nancière, le législateur est dans l’obliga on
cons tu onnel de prévoir des ressources scales qui doivent revenir aux CT par exemple : les
revenues des rece es scales des cartes grise des véhicules sont a ribuées par la loi aux régions. Le
législateur peut supprimer une ressource scale mais il peut le faire à la condi on qu’elle entraine
une faible perte de rece e. En revanche, si la suppression de rece e scale en cause une grosse, le
législateur porte a einte au principe de libre-administra on. La capacité nancière minimal devant
revenir aux CT se traduit par l’exigence de disposer de ressourcessu santes et par l’exigence de
pouvoir, gardé une maîtrise minimale des dépenses. Le législateur a tendance à imposer aux CT des
dépenses obligatoires créant des obliga ons de nancement des CT, les CT ne pourrait plus nancer
des ac ons répondant à aucunes exigeante des CT locales, le législateur doit imposer une large
minimal dans l’engagement de leurs dépenses.
Chaque CT doit disposer d’un champ de compétence su samment étendu que le législateur ne peut
restreindre car s’il pouvait alors l’art 72 de la cons tu on, il doit exister une sphère de compétence
préserver des empiètements de l’État ce qui est le propre de l’Etat et des personnes publiques ce qui
est une caractéris ques propre à la ges on.
L’ar cle 72 de la Cons tu on indique que les CT s’administrent librement par des conseils élus, dans
les condi ons prévues par la loi. La Cons tu on de 1958 donne une compétence pleine au
législateur dé nissant les a ribu ons des CT, on saisit ici ce qui sépare du décentralisé du fédéral.
Ainsi, dans plusieurs décisions, le CC indique que le Conseil élu d’une CT doit être doté
« d’a ribu on e ec ve ». Ce e exigence découle de la libre-administra on des CT . Le critère des
a ribu ons e ec ve est vague : impossibilité de dire ce que doit recouvrir ce e sphère de
compétence minimal devant revenir CT faisant du cas par cas.
1. Interdic on de tutelle :
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Dans la décision du 20 janvier 1984 : indica on du principe de libre-administra on interdisant
l’établissement de tutelle d’une CT sur une autre. La jurisprudence du CC est consolidée en 2003
parla révision cons tu onnelle, intégrée dans la Cons tu on (ar cle 72 §5). Ce e garan protège le
principe de libre-administra on quel que soit la CT devant en béné cier. Ce e interdic on ne doit
pas être perdu par législateur.
Le CC dans la décision de 1984 « régions d’outre-mer » : indique que la libre-administra on limite les
transferts de compétence que le législateur peut opérer d’une catégorie de CT vers une autre. La
Cons tu on interdit de dépouiller les départements de leurs compétences pour les transférer aux
régions. L’État Unitaire décentralisé reconnaît une autonomie administra ve encadrée aux CT s’opère
grâce au principe d’indivisibilité de la République.
« La France est une république indivisible. » (Ar cle 1), la V République est bâ e sur ce
principe,reconnu comme le pilier sur lequel repose tout l’édi ce de l’État unitaire.
Dans l’État décentralisé unitaire, le pouvoir norma f appar ent en èrement à l’État, il est indivisible.
En France, ce centralisme subit une a énua on dans certains cas.
Les CT ne disposent pas d’un pouvoir norma f autonome, il est centralisé au niveau éta que, le
législateur le dé ent. Le pouvoir de décision ne peut que découler de la volonté du législateur. Une
CT ne peut pas prendre une décision sans avoir reçu l’habilita on par la loi. Le pouvoir norma f
desCT n’est pas un pouvoir indépendant de la loi, c’est un pouvoir subordonné à la loi. La France est
unÉtat unitaire pluri-législa f où existe plusieurs législa ons s’appliquant di éremment selon les
por ons du territoire. L’État unitaire décentralisé implique un centralisme norma f : réunion de la
puissance publique dans les mains des organes éta ques. Le législateur et l’exécu f dé ent le
monopole norma f, toute fois, ce centralisme norma f connaît une a énua on.
A énua on via le droit à l’expérimenta on (§4 ar cles 72) : toutes les CT peuvent disposer d’un
pouvoir réglementaire leur perme ant à tre expérimentale pendant une durée déterminée de
déroger aux lois et aux règlements na onaux régissant leur compétence, ce droit ne s’exerce que
dans le cadre de la loi : durée maximale de 5 ans pouvant être renouvelé 3 ans. L’ar cle 74 impose
que les assemblées délibérantes des C-OM soit consultées avant l’adop on dé ni ve de loi, édic ons
d’ordonnances, décrets touchant aux C-OM, les consulta ons des C-OM ne porte pas a einte au
pouvoir du législateur. La loi reconnait aux assemblées de Corse, Outre-mer, la possibilité de faire des
proposi ons de modi ca on de la loi en vigueur.
La NC qui a longtemps eus le statut de territoire d’outre-mer voulait une plus grande autonomie et
un pouvoir de décision plus étendu, ces revendica ons ne pouvait pas se réaliser sans une révision
cons tu onnelle : l’indivisibilité faisait barrage. Via l’accord de Nouméa du 5 mai 1998, la
Cons tu on est révisée le 20 juillet 1998 : le tre 13 nouveau qui est inédit car il traite en èrement
la NC et la met dans une nouvelle place dans la république FR elle béné cie d’un transfert de
compétences sauf régaliennes (ex : jus ce). Ces transferts ont été opérés par le biais d’une loi
organique à la NC, ils sont dé ni fs. Occupe une posi on au sein de la République, béné ciant
d’un transfert progressif de compétence de l’État,l’État conserve que les compétences régaliennes :
jus ce, monnaie, ordre public, rela ons extérieures, ces transferts de la NC sont dé ni fs : caractère
irrévocable : le législateur ne peut pas reprendre les compétences qui lui a accordé.
L’assemblée délibérante de la NC peut adopter des lois, ces actes législa fs peut prendre dans
certaines ma ères, valeur de loi non contrôler par le tribunal administra f mais peut être contourner
par la CC (rapprochement de l’État régional). Le cas de la NC est une excep on limitée, il est possible
que ce e excep on s’éteigne si les néo-calédoniens décident l’indépendance.
Dans un État unitaire décentralisé, les CT doivent exercés leur libre-administra on dans le respect
des préroga ves de l’État. La décentralisa on s’accompagne d’un contrôle de l’État sur les actes des
autorités locales et le caractère unitaire de l’État interdit tout transfert de l’État au pro t des CT.
Ce contrôle est exigé par l’ar cle 72 dernier §, exercé par le préfet. Depuis la loi de décentralisa on
de 1982, le contrôle du préfet est allégé, se limitant à déférer au juge administra f les actes des
collec vités locales qu’il es me illégal.
La libre-administra on des CT doit être exercé dans le respect des compétences de l’État : le
législateur n’a pas la libre disposi on de sa compétence. Les a ribu ons ne peuvent pas être
subdélégués aux CT. Les seules excep ons admises concernent les département, C-OM et NC. Le
principe d’indivisibilité de la République permet de maintenir le caractère unitaire de l’État. Si la
France voudrait évoluer vers un régionalisme, il faut modi er la cons tu on. La cons tu on est la
norme suprême, fondant la hiérarchie des normes, il est fréquent que la dé ni on matérielle et
formelle coïncident, les ma ères cons tu onnelles sont régies par des normes édictées au terme
d’une procédure perme ant d’adopter des normes cons tu onnelles. Ces deux dé ni ons peuvent
également ne pas correspondre : une Cons tu on formelle peut délaisser des ma ères, les modes
de scru n pour élire les députés et le nancement des par s poli ques sont des objets de l’ordre
cons tu onnel, pourtant, ces ma ères ne gurent pas dans la Cons tu on mais ces objets sont
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réglés pas la loi. Une Cons tu on formelle peut contenir des normes cons tu onnelles portant
surdes objets n’étant pas de ma ère cons tu onnelle.
Selon la concep on classique : la Cons tu on est l’ordre poli que en tant qu’organisa on règle
l’ac on et la vie de l’État d’où il résulte, tous État à une cons tu on. La concep on moderne perçoit
la Cons tu on comme une loi fondamentale, envisageant la Cons tu on comme une technique de
limita on du pouvoir garan ssant les libertés des individus. Pas tous les États ont une Cons tu on
norma ve. L’État cons tu onnel suppose, la limita on du pouvoir par la Cons tu on supposé
comme norme suprême.
• Concep on objec ve : La Cons tu on est le canal par lequel passe le pouvoir de l’État aux
gouvernants. Les gouvernants usent des préroga ves devant être désigné et inves selon des
règles connues et dé nit. Ce sont des règles rela ves à ce mode de désigna on, à l’organisa on
et au fondement des pouvoirs poli ques formant la cons tu on de l’État. Tout État à du fait qu’il
existe une cons tu on.
• Concep on subjec ve : assimila on de la Cons tu on à une forme d’organisa on poli que :
assurant la sépara on des pouvoirs garan ssant droit et libertés des individus en tranchant des
limites à l’ac on des gouvernants. Ar cle 16 de la DDHC, peu d’État béné cient d’une
Cons tu on au sens de 1789, ce e concep on exprime une préférence poli que, ne donnant
pas une dé ni on objec ve de la cons tu on. Un État peut être gouverné totalitairement, il n’en
aurait pas moins une cons tu on.
Ces concep ons reposent sur le sens matérielle, déterminé en s’a achant à l’objet des normes
cons tu onnels.
• On ne s’a ache plus au contenue des normes ou aux ma ères auxquelles elles portent mais à leurs
formes.
• La dé ni on formelle s’intéresse aux procédures de fabrica on des normes cons tu onnels.
• La cons tu on formelle est l’ensemble des normes quel que soit leurs objets, énoncés dans
laforme cons tu onnelle.
• Plusieurs conséquences : nécessité d’un document écrit, nécessité d’un document établit
réviserselon les procédures spéciales par des organes par culiers, plus di cile à me re en
œuvre que celle perme ant d’adopter des lois ordinaires : c’est ce e dé ni on qui permet d’en
dégager une concep on norma ve.
Si l’on s’a ache à la Cons tu on formelle : autre Cons tu on fondé sur le mode d’expression des
normes cons tu onnelles, devant se dis nguer entre Cons tu on coutumière et écrites.
Formellement, la force de la Cons tu on par apport à la loi, amène une nouvelle Cons tu on :
rigideet souple.
A. Coutumière.
• Cons tu on dont les normes n’ont pas été proclamés par un organe par culier spécialement
inves de la fonc on cons tuante, ces normes n’ont pas été incorporé dans un acte écrit.
• Coutumes et usage échelonnées à des dates varies.
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• Pour qu’une coutume existe, deux condi ons doivent être remplis : pra que répété dans une
certaine durée, « Une fois n’est pas coutume », coutume quand existe un sen ment que ce e
pra que est obligatoire ce e expression est quali é en la n opinion juris coutume dit droit et
obliga on.
• Jusqu’au XVIII, l’organisa on poli que de certaines États était quasiment xés par des coutumes
avec par exemple les UK. Malgré des textes, la Cons tu on britannique reste fondamentale
coutumière en majorité. Elle n’est aussi pas formelle car elle ne possède pas des modes
par culiers d’édic on des normes, toutes les lois sont formées comme des lois ordinaires.
B. Écrite
1. Dé ni on :
• Cons tu on écrite : les règles sont incorporées dans un ou plusieurs documents écrit, acte de
volonté clair exprimé à un moment donné. L’idée qui mo ve la rédac on est celle de faire de la
cons tu on un instrument de liberté : le cons tu onnalisme exige d’abord une cons tu on
écrite.
• La forme écrite est regardée comme un gage de sécurité : elle rend public et codi e les
condi ons d’accès au pouvoir et les condi ons de son exercice, la cons tu on écrite joue le rôle
de garan car les gouvernants sont tenus au respect de l’ordre écrit, cons tuant une limite à leur
liberté d’ac ons.
• 1ère cons tu on écrite de la France : 3 septembre 1791 : tous les régimes qui se sont succéder
en France, ils ont eu tous leurs cons tu ons. Pour les philosophes des lumières, les règles
coutumières n’avaient pas de stabilité. Les normes écrites sont sans incer tudes. La cons tu on
écrite est au cœur du na onalisme.
• La coutume doit être exclus d’une cons tu on écrite : tout cons tu on écrite donne naissance
àdes usages, des pra ques, pas nécessairement prévu par le texte cons tu onnel qui peut
mêmele contredire, ces pra ques se développant contre la Cons tu on peuvent être considérer
comme des normes cons tu onnels, coutumières ?
• Le problème est que dans la plupart des systèmes juridique, il n’existe aucune habilita on
deproduc on de droit cons tu onnel formelle par voie de coutumes.
• Sous la V République la Cons tu on de 1948 n’habilite personne à produire du droit
cons tu onnel formelle par voie coutumière. Ces construc ons ont été complété par la
pra que.Par exemple, les pouvoirs du président de la III République : ils se sont réduits sans que
la Cons tu on n’ai été modi er suite à la crise du 16 mai 1867.
• De même sous la III République, développement d’une s’ins tuer du président du conseil
qui n’existait pas dans les textes. Le président du conseil apparaît alors même que son
existence n’est men onnée nulle part dans les lois. Elle revient que dans la pra que.
• Sous la V république, par deux fois De Gaulle va u liser l’ar cle 11 de la cons tu on a été
u liser à deux reprises pour réviser la cons tu on avant même que cet ar cle ne sert pas à
réviser la cons tu on.
• Ces pra ques ont-elles donné naissance à des normes cons tu onnelles coutumière ? Non,
on ne trouve dans le système aucunes habilita on à produire du Droit cons tu onnel par voie
de coutume donc il ne s’agit pas de normes cons tu onnelles coutumière.
• Certains auteurs ont dit qu’il s’agissait de conven on de la Cons tu on : dans le cadre d’une
Cons tu on formelle, on ne peut en considérer ces conven ons de la Cons tu on comme des
normes cons tu onnelles coutumières. Certes ce sont des normes, mais ce sont des normes
poli ques ou morales mais pas juridiques. Elles perme ent de comprendre le système poli que
d’un pays, mais formellement, ce n’est pas des normes juridiques. Un juge ne peut qu’u liser
desnormes juridiques ne pouvant appliquer ces conven ons de la cons tu on.
• Aux États-Unis : après les élec ons de George W, il était convenu en dehors du texte qu’un
président pouvait obtenir 2 mandats. F. Roosevelt, est élu président 2 fois, mais il s’est présenté
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une 3e et 4e fois, réélu. Roosevelt a sans doute violé la conven on de la Cons tu on mais pas
laCons tu on américaine de 1787.
• Pour que ce e conven on devienne du vrai Droit, il faut l’intégrer dans le texte cons tu onnel
américain. Ainsi, interdic on à un président de faire plus de deux mandats = norme
cons tu onnelle qui le pose, si elle existait avant, Roosevelt n’aurait pas pu faire plus de deux
mandats.
A. Souple.
B. Rigide.
• Ne peut être abrogé ou modi er comme la législa on ordinaire, seulement selon une
formespécial prévu par la Cons tu on et plus di cile à me re en œuvre.
• Certaines correspondances entre les deux : une Cons tu on écrite est normalement une
Cons tu on rigide, une Cons tu on coutumière est généralement souple. Cependant, une
Cons tu on écrite peut être souple. De même, une Cons tu on coutumière peut être rigide.
• Ainsi, en France avant 1789 : les lois fondamentales du Royaume auxquels était soumis le roi
lui-même. Ces règles étaient rigides, pas modi able par la loi alors même que nous é ons sous
un régime où qu’était plus la coutume cons tu onnelle.
• Néanmoins, on peut a rmer que la plupart des pays sont dotés au XXI de Cons tu on écrites
etrigide.
• Une Cons tu on formelle ne peut être en èrement rigide car il y aurait aucune possibilité
deréviser la cons tu on.
• De même, une Cons tu on formelle ne peut être en èrement souple car elle serait trop
facilement modi ée. Il est possible de ranger des Cons tu ons contemporaines sur une
échelle de rigidité en fonc on de leur procédure de révision : c’est dans le cas « rigide
cons tu onnel » qu’on peut parler de la supréma e de la cons tu on sur les autres.
• Dans un pays à Cons tu on souple, lois cons tu onnels et ordinaires ont une valeur iden que :
il faut ini er sur l’idée que la raison d’être des Cons tu ons rigides est de donné plus de stabilité
aux règles inscrites dans la Cons tu on.
• Mais il ne fait pas confondre rigide et immutabilité : une cons tu on rigide n’est pas
immuable :elle peut être révisé, la rigidité des Cons tu ons perme e d’éviter des révisions
répé ves parce que lla procédure rendre plus di cile . Elle donne plus de stabilité dans la
cons tu on.
Expression de la supréma e de la Cons tu on sur tout autre normes juridiques. Seuls une norme
cons tu onnelle peut déroger une autre norme cons tu onnelle. Les autres normes juridiques,
n’ont pas valeur cons tu onnelle et ne peuvent pas déroger à la norme cons tu onnelle. Ainsi, le
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principe de cons tu onnalité exige que toutes les normes juridiques qui n’ont pas valeurs
cons tu onnelles doivent être en conformité avec la Cons tu on.
Ce e théorie est bâ e à par r d’un trait caractéris que du Droit : le Droit règle sa propre créa on,
perme ant de me re en lumière la structure hiérarchique et la créa on du Droit par deux.
• La qualité juridique d’une norme ne lui est imprimé qu’en vertu d’une autre norme
juridique :déjà existante.
• La qualité juridique découle d’une autre qui lui a transférer sa qualité, il faut supposer une
première norme, perme ant de conférer ce e même qualité à une autre norme et ainsi
desuite. Ah, précisément dit que, à un moment donné. Il faut alors supposer. Je dis bien
suppose. Une première norme. Qui perme ra de conférer. La qualité juridique à une autre
grande. Qui la donnera ensuite à une autre norme et ainsi de suite.
• Kelsen appelle ce e première norme : la norme fondamentale : c’est le point de départ à par r
duquel il sera possible d’iden er toutes les autres normes d’un système juridique donné. Une
norme hypothé que.
• Une norme juridique est valide parce qu’elle a été créer au terme d’une procédure déterminer
par une autre norme : ce e autre norme donne le fondement de validité à ce e première
norme. La rela on entre la norme régnant la créa on d’une autre norme, ce e rela on peut
êtrereprésenter comme un rapport de supériorité ou de subordina on.
• La norme déterminant la créa on d’une autre norme est la norme supérieure. La validité d’une
norme trouve son fondement dans la norme qui lui est supérieur. L’ordre juridique n’est pas un
système de norme pareil : l’ordre juridique est hiérarchisé : formant une hiérarchie composé de
mul ples degrés de normes : l’unité de ses normes provient dans ce que la créa on d’une
normeinférieure est créer par la norme supérieure : ce e construc on abou e à la norme située
au sommet de ce e pyramide : la norme fondamentale qui confère a l’ordre juridique son
en ère validité et son unité.
• La pyramide Kelssenienne explique les degrés de normes : Cons tu on au sommet : norme
suprême de l’ordre juridique posant les condi ons de valide des normes inférieures : c’est la
cons tu on qui précise comment sont créer les lois, dans quelles condi ons, ce n’est que si ce e
loi respecte les condi ons dans la Cons tu on qu’elle sera valide.
Ce e structure hiérarchique de l’ordre juridique implique la créa on du Droit par deux : le Droit ne
cesse de se concré ser au fur et à mesure qu’on descend les niveaux de la hiérarchie des normes. Les
normes juridiques peuvent être dis ngué en deux catégories :
En haut de la pyramide : Principe et en bas Règles. La cons tu on con ent essen ellement des
normes qui sont des principes. La loi et le règlement con ent essen ellement des Règles. Ce
phénomène de concré sa on du Droit limite la liberté de manœuvre de l’organe normateur servant
à poser les normes juridiques. Ce e théorie de la forma on du Droit par degré permet de
comprendre que le principe de cons tu onnalité permet d’encadrer la liberté des organes habilités à
poser des normes juridiques car elles devront toutes respectes ce cadre, toutes conforment à la
Cons tu on.
Décision du 16 juillet 1971 : « Liberté d’associa on », fonde le bloc de cons tu onnalité. Dans ce e
décision le conseil cons tu onnel considère le préambule et le texte de la cons tu on comme une
seul ensemble, provoquant l’élargissement de la no on de Cons tu on et de son contenu : ce e
décision à provoquer un gon ement de la Cons tu on : la Cons tu on va au-delà du seul texte de
laCons tu on.
La décision de 16 juillet 1971 la décision liberté d’associa on donne naissance au bloc renfermant
l’ensemble des normes de références pouvant être u lisé par le Conseil cons tu onnel, composé
uniquement de textes cons tu onnels.
1. Cons tu on de 1958 :
Le Conseil cons tu onnel s’applique pour la première fois dans la décision de 1973. Après ce e
décision, le Conseil a eu la possibilité de démen r la thèse doctrinale opérant un tri entre les
disposi ons de la DDHC : tous les ar cles de la DDHC ont valeur cons tu onnelle.
11 PFRLR : liberté d’associa on, respect du respect droit de La Défense, liberté individuelle, liberté de
l’enseignement 1977, liberté de conscience 1977, indépendance de la juridic on administra ve 1980
• Indépendance des professeurs d’université 1984, compétence exclusive en ma ère d’annula on
d’acte de la puissance publique 1987, autorité juridique gardienne de la propriété immobilière
privé 1989, principes spéci que applicables en jus ce pénales des mineurs délinquants 2002 et
disposi ons d’amnis e sur réglementaires par culière applicables en Alsace Lorraine peuvent
être maintenu en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Trois plus opérantes : liberté individuelle ar cle 66 Cons tu on de 1958, liberté de conscience
ra aché à l’ar cle 1er de la Cons tu on de 19658, et principe au respect des droits de le Défense qui
depuis 2006 n’est plus appliqué comme une PFRLR mais comme un principe coulant de la déclara on
de 1989. En 1996 à charité un problème, traduit par un arrêt du conseil d’État : 3 juillet 1996 « Arrêt
Kone », le CE a reconnu un nouveau PFRLR : principe selon lequel il est interdit à la France d’extradé
un étranger dès lors que fre e extradi on est demandé dans un but poli que : le CE a véri é les
condi ons posées constatant que ce principe répondant aux condi ons de la jurisprudence l’a
considéré comme tel. S’il n’y a qu’un seul juge de la cons tu onnalité des lois (CC), en revanche il y a
plusieurs juges de l’applica on de la Cons tu on (juge administra f et judiciaire) : il est logique que
ce problème se pose un jour à un juge ordinaire (CE), interprétant la Cons tu on à peu reconnaître
l’existence de ce principe.
2. Lois organiques :
La Cons tu on prévoit que la mise en œuvre de certaines disposi ons cons tu onnelles doit se
fairepar lois organiques : lois adoptées selon une procédure par culière prévu à l’ar cle 46 par une
majorité quali ée, leur but est de prolongé des disposi ons de la Cons tu on pour en faciliter la
mise en œuvre, ces lois ne doivent pas être contraire à la Cons tu on.
La Cons tu on a prévu un contrôle obligatoire par le Cc, les lois organiques doit être déférés par le
1er ministre au Cc, ne pouvant être en vigueur qu’après le conseil prononce leur conformité à la
Cons tu on : elles sont inférieures : pas de valeurs cons tu onnelles.
Cependant, le Cc peut censurer des disposi ons de la loi ordinaire parce qu’elles méconnaissent
certaines disposi ons des lois organiques. Mais ce e manière ne doit pas être interprété comme une
inser on des lois organiques dans le bloc. Le fondement de ce e censure n’est pas une
méconnaissance de la loi organique par l’ordinaire mais c’est la méconnaissance par la loi ordinaire
de l’ar cle 46 prévoyant une procédure spéciale pour l’adop on des lois organiques : la
méconnaissance d’une loi ordinaire d’une disposi on d’une loi organique aurait un e et équivalent
de la modi ca on par elle de la loi organique selon une procédure pas celle d l’ar cle 4§ : la loi
ordinaire va à l’encontre de l’organique.
Cependant, cas par culier de l’ordonnance du 2 janvier 1959 portant loi organique rela ve aux lois
de nances : une loi organique nouvelle peut déroger à une loi organique ancienne, elles ont toutes
la même valeur, ce e ordonnance lie le législateur ordinaire et organique, une loi organique ne peut
pas méconnaître les disposi ons de ce e ordonnance organique. Dans une décision du 10 janvier
1995 « statut de la magistrature », le CC c’est prononcé sur une loi organique concernant le statut
des magistrats : dans ce e décision de 1995, le CC déclaré l’une des disposi ons contraires à une
disposi on d’une organique sur les lois de nance : se trouve en quelque sorte la valeur
cons tu onnelle de ce e ordonnance. Mais ce cas doit être regardé comme un cas par culier, il
reste que les lois organiques ne font pas par du bloc de cons tu onnalité.
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3. Règlements de assemblées parlementaires :
Chacune des assemblées disposent d’un règlement interne des né à régir la procédure législa ve
dans le respect de la Cons tu on. Ces règlements ainsi que des résolu ons font l’objet d’un contrôle
obligatoire du Cc, ils peuvent servir comme instrument de contrôle de la régularité de la procédure
d’adop on des lois ordinaires ? Opposi on sur la valeur et sur leurs places sur la hiérarchie des
normes : le CC a considéré que les disposi ons des assemblées parlementaires n’ont pas valeur
cons tu onnelle : la seule méconnaissance des disposi ons des règlements des assemblées
parlementaires ne saurait avoir pour e et de rendre la procédure législa ve contraire à la
Cons tu on. Les règlements peuvent souvent servir au CC et il s’y réfère fréquemment pour
apprécier la régularité de la procédure d’adop on d’une loi : le CC ne ent compte de ses
disposi ons règlementaire que parce qu’elles me ent en œuvre un principe cons tu onnelle.
Le contrôle du pouvoir s’assure qu’il s’exerce dans les limites de la Cons tu on : il peut s’opérer de
deux manières opposées : nature poli que (garan faible pour l’e cacité, acteurs poli ques
exerçant le pouvoir) ou nature juridic onnelle (s’imposant avec la force de l’évidence quand la
Cons tu on est comprise comme une règle de droit).
L’idée de jus ce cons tu onnel est liée au développement du cons tu onnalisme entendu comme
un mouvement tendant à soume re des pouvoirs publics à un ensemble de normes
cons tu onnelles au-dessus de toutes autres normes.
La jus ce cons tu onnelle cons tue une existence première de l’État cons tu onnel, son expression
désigne la fonc on exercée par une organe indépendant assurant la supréma e de la Cons tu on
même contre la loi, expression u lisé dès 1958 par Kelsen, u lisé par son disciple français : ils
l’u lisent dans son sens actuelle : garan juridic onnelle de la Cons tu on, perme ant de garan r la
répar on des compétences entre la loi et la Cons tu on, faisant le trie de ce qui ressort de la loi et
de la no on. Si, parmi les compétences d’une juridic on : pas la possibilité de véri er ce e
répar on des compétences : pas de jus ce cons tu onnelle. En France, les juridic ons judiciaires
etadministra ves sont incompétentes pour contrôler la cons tu onnalité des lois : elles ne sont pas
cons tu onnelles. On appelle « juge cons tu onnel » l’organe cons tu onnel habilité à rendre la
jus ce cons tu onnelle, on ne serait quali é de juge cons tu onnel tout juge appliquant les normes
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cons tu onnelles : c’est le Conseil cons tu onnel. La jus ce cons tu onnelle recouvre une no on
plus large que le contrôle de cons tu onnalité des lois.
La jus ce cons tu onnelle n’est pas prévue dans la Cons tu on américaine de 1787, les
circonstances poli ques de l’époque n’ont pas permis d’imposer un contrôle de cons tu onnalité des
lois : ces circonstances poussaient à trouver un texte cons tu onnel de compromis : perte en
précision. Ainsi, la Cons tu on de 1787 prévoit des disposi ons vagues : il est prévu l’existence d’un
Cour suprême fédérale mais la Cons tu on ne précise pas sa composi on ni ses compétences
dévolues : dans la Cons tu on fédérale, les lois fédérales priment sur les états fédérés : le Chief
Jus ce Marshall le fait en 1803 : John.M. En 1800, un an fédéralisme convaincu Thomas Je erson
gagne les présiden elles américaines : nommant des juges dans la précipita on pour que l’État
fédérale ne se délite pas, parmi ces juges : William Marpery : faisant un conten eux abou ssant à la
Cour suprême, secrète étant James Madison, ce conten eux opposant May Berry à Madison donne à
la décision la plus importante de la Cour suprême des USA : le 24 février 1803 : Madison VS May
Berry : reje e la requête de May Berry : la Cour suprême des USA refuse de me re en applica on les
pouvoirs que lui conférait une loi adoptée en 1889, ce e loi a été regardé comme contraire à la
Cons tu on = arrêt historique : le Chief Jus ce Marshall à rédiger le jugement en forme de
syllogismes : majeur : « La Cons tu on est la norme suprême de l’ordre américain, devant prévaloir
sur tout autre norme » ; mineur : « La loi de 1789 est contraire à la cons tu on américaine » ;
conclusion : « La loi de 1789 doit être écarté pour résoudre un li ge porte devant la Cour Suprême ».
A. CONTRÔLE DIFFUS :
Tous les tribunaux fédéral ou éta que et les juges peuvent exercer le contrôle de cons tu onnalité
des lois : il est di us ou décentralisé. Aux États-Unis, chaque juridic on dispose du Judicial Review
(toutes les juridic ons américaines quel que soit leurs places dans l’organisa on juridic onnelle
disposent d’une plénitude de juridic on) : le juge américain quel que soit sa place peut examiner un
li ge sous tous ses aspects juridiques. La Cour suprême fédéral n’est qu’un juge parmi d’autres, elle
est compétente pour trancher toutes les juridic ons : rôle tenant à la posi on qu’elle occupe :
suprême, chipotant l’édi ce cons tu onnel américain : harmonise et uni e la jurisprudence,
cumulant à la fois les fonc ons de la Cour de cassa on, du Conseil d’État et du Conseil
cons tu onnelle : elle est saisie quede ques on d’ordre cons tu onnelle.
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B. CONTRÔLE CONCRET :
Il s’exerce à l’occasion d’un li ge concert : a aire précise se cons tuant à propos de l’applica on du
droit.
Le contrôle de cons tu onnalité des lois s’exerce à l’encontre d’une loi déjà entré en vigueur ou déjà
appliqué : pour que l’acte législa f donne naissance à un li ge : il faut l’appliquer. Un contrôle concert
est nécessairement un contrôle à posteriori.
Le contrôle de cons tu onnalité s’opère par voie d’excep on : à l’occasion d’une ques on de
cons tu onnalité soulevé devant le juge saisit d’une a aire. Le juge est compétent lui-même pour
répondre à la ques on soulevée : il peut donner raison (cartonnera l’applica on de la loi), ou tord
(appliquera la loi en ques on le li ge concerné).
Dans le modèle américain, le tribunal tranchant ce e décision rend une décision dotée d’une simple
autorité rela ve de chose jugé : la décision ne produit que des e ets qu’entre les par es : la décision
qui constatera l’incons tu onnalité d’une loi n’aurait pour e et que d’écarter l’applica on de ce e
loi au cas concret tranché par la décision.
La Cour suprême lorsqu’elle est saisit d’un li ge portant sur une loi ayant donné lieu à des
divergence, elle harmonise la jurisprudence : si c’est contraire à la Cons tu on : elle sera dotée
comme les autres décisions d’une autorité rela ve des choses jugés. Lorsque la Cour suprême
déclare une loi contraire à la Cons tu on elle n’est pas annulée mais écarté. Les pays ayant importés
ce modèle ne l’ont pas imposé sans l’adapter aux décisions juridic onnelles du pays : Canada, Brésil,
Argen ne, Japon, l’Australie : en Europe certains pays ont tenté de l’adopté : Suède, Norvège,
Danemark. L’Italie a connu une période de son histoire où le modèle de jus ce cons tu onnelle c’est
développé (49-56) : asco. En Europe, le juge est considéré comme le serviteur de la loi : déférence
envers la loi. En Europe, les magistrats sont une sorte de fonc onnaires, alors qu’aux États-Unis, ils
sont élus par les citoyens ou nommés par des autorités poli ques : les juges ordinaires d’Europe
n’ont pas la légi mité su sante pour s’opposer à l’œuvre du législateur.
Modèle mis en place pour la première fois en Autriche en 1920 par Kelsen.
Le modèle européen est le fruit du travail théorique de Kelsen, ayant construit la hiérarchie des
normes et la forma on du droit par degré, de ce e construc on découle le contrôle de
cons tu onnalité des lois : dès lors de la validité d’une norme dépend de son rapport de
conformité à la norme lui étant supérieur, il est nécessaire que soit contrôler à tous les étages ce
rapport de conformité : le contrôle de cons tu onnalité se déduit de la pyramide des normes car
laloi trouve son fondement dans la norme supérieur : Cons tu on. Ce contrôle est une garan de la
supréma e de la Cons tu on : sans ce contrôle tout l’édi ce tombe. Kelsen est parvenu à
légi mité le contrôle des lois et des juges de l’assuré : ce modèle c’est impacté en Europe surtout
après la seconde guerre mondiale.
A. CONTRÔLE CONCENTRÉ :
La jus ce cons tu onnelle est exercée par un organe juridic onnel unique : Cour cons tu onnelle
ou tribunal cons tu onnelle ou Conseil cons tu onnel : 1 seule juridic on cons tu onnelle (sauf
Allemagne). L’unicité du contrôle implique que les autres juridic ons sont déposées de ce e
compétence : c’est seulement la Cour cons tu onnel qui se prononce sur la cons tu onnalité d’une
loi. De plus, ce e Cour est dis ncte des juridic ons ordinaires : situé au sommet de l’édi ce
juridic onnel de l’État, placé en dehors : un Cour cons tu onnelle n’est jamais une Cour suprême :
laCour cons tu onnelle ne peut connaître que des ques on s d’ordres cons tu onnelles alors que le
suprême est compétent pour tous les aspects. L’unicité permet d’assurer l’unicité de la Cons tu on.
Dans le modèle européen, la Cour cons tu onnelle n’appar ent pas à l’ordre juridic onnel ordinaire
: place appart dans l’organisa on des pouvoirs : n’appartenant ni au pouvoir législa f, ni à l’exécu f,
ni au pouvoir juridic onnel ordinaire : elle est à elle seul, un pouvoir cons tu onnel situé à côté des
trois pouvoirs ayant pour fonc on de faire respecter la supréma e de la Cons tu on.
B. CONTENTIEUX ABSTRAIT :
Contrairement au modèle américain, le modèle européen à un conten eux abstrait soumis à la Cour
cons tu onnelle : exerce un contrôle sans qu’existe un li ge concret. Selon la concep on
kesselienne, à l’origine les contrôles exercés par la Cour cons tu onnelle ne pouvait qu’être abstrait,
au l du temps, appari on de procédures concrètes : il existe en Allemagne, Italie, Autriche et
Espagne, un contrôle concret des normes alors que ces pays ont une Cour cons tu onnelle, le
caractère abstrait n’est pas tout à fait absent : ce contrôle s’opère par la Cour cons tu onnelle sur
renvoie des tribunaux ordinaires. En Allemagne, Autriche et Espagne : existence des voies de droit
perme ant aux par culiers de contestés la conformité à la Cons tu on d’un acte s’ils es ment
contraire aux droits fondamentaux : recours direct en protec on des droits fondamentaux. Ces pays
connaissent une procédure de protec on des droits fondamentaux et lorsque qu’elles sont saisies de
ces recours on peut considérer des procédures d’un caractère abstrait car elles sont saisies de
ques on de principe de pure droit cons tu onnel.
Le contrôle exercé par la Cour cons tu onnelle est opéré par voie d’ac on : déclenché par requérant.
On quali e la QPC d’expédi on d’incons tu onnalité : il ne s’agit pas d’excep on
d’incons tu onnalité : mais de ques ons préjudiciables de cons tu onnalité. Le contrôle par voie
d’ac on peut se présenter comme un contrôle à priori ou à posteriori : à priori quand la loi contestée
n’est pas encore entrée en vigueur, à posteriori quand elle est déjà en vigueur : contrôle en général
déclenché par des autorités poli ques.
En principe, les direc ons des Cours cons tu onnelles sont dotées d’autorité de chose jugée : ces
divisions développement des e ets perga omnes (à l’égard de tous), dépassant les par es en causes.
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Lorsqu’une Cour cons tu onnelle déclare l’incons tu onnalité d’une loi : annulée ou abrogée. Le
système d’abroga on de la loi fait en sorte que sa décision ne produit des e ets qu’à par r qu’elle
est rendue : l’autorité absolu de chose juge à des e ets radicaux qu’on est obligé d’établir de la
souplesse.
Ce modèle européen a connu le succès sur le con nent européen : l’Europe prend conscience que le
législateur peut mal faire et que les lois peuvent être liber cides : toutes les juridic ons se dotent
d’une juridic on cons tu onnelle. Aujourd’hui, le modèle Kesselien mérite bien le modèle
européende jus ce cons tu onnelle.
Ce contrôle ne résume pas la jus ce cons tu onnelle, ce n’est qu’une technique essen elle par
laquelle la jus ce cons tu onnelle s’exerce.
Ce déclenchement soulève deux ques ons : à quel moment peut-il être déclenché ? Qui peut
ensaisir le juge cons tu onnel ?
Le contrôle de cons tu onnalité des lois peut être déclenché à deux moments dis ncts : à priori et
àposteriori.
A. Le contrôle à priori :
Appelé contrôle préven f de cons tu onnalité, est celui qui s’exerce après le vote de la loi mais
avant sa promulga on et son entrée en vigueur. Une fois entrée en vigueur les lois ne peuvent plus
être contestées du point de vue de leur cons tu onnalité. Ces contrôles préservent la sécurité
juridique : ils s’exercent à l’encontre d’une loi qui n’a pas encore été appliquée en sorte que si la loi
est déclarée incons tu onnelle elle disparait de l’ordre juridique sans avoir eu le temps de
s’appliquer. La loi censurée n’aura lésé personne. C’est en France que le contrôle a priori de
cons tu onnalité des lois s’exerce de manière plus éclatante. Le contrôle à priori de
cons tu onnalité ne s’exerce pas contre les lois votées mais aussi à l’encontre de d’autres types
d’actes pas encore rentrés en vigueur.
B. Le contrôle à posteriori :
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Appelé contrôle répressif de cons tu onnalité, c’est le contrôle qui s’exerce à l’encontre de lois déjà
entrées en vigueur. Le contrôle à posteriori de cons tu onnalité est la forme la plus pra quée. C’est
ce type de contrôle de cons tu onnalité qui fonc onne aussi dans le modèle américain.
Deux avantages :
- Permet de contrôler la cons tu onnalité de la loi à travers des applica ons concrètes qui en sont
faites. De même, la loi même si elle est ancienne, ne peut pas passer au travers du contrôle de
cons tu onnalité.
- Seul le contrôle à posteriori de la cons tu onnalité permet de faire accéder directement
ouindirectement les par culiers au juge cons tu onnel.
Inconvénient majeur : il malmène la sécurité juridique. Le contrôle à posteriori ne s’exerce pas
uniquement à l’encontre des lois mais aussi d’actes administra fs.
§2 : AUTEURS DE LA SAISINE :
Ils peuvent être de 3 sortes pour la saisine du juge cons tu onnel : autorités publiques,
juridic onsordinaires, par culiers.
Elles sont le plus souvent des autorités poli ques. Ça peut être les cellules parlementaires ou
lesprésidents des assemblées parlementaires. À côté de ces autorités poli ques, d’autres types
d’autorités indépendantes.
La saisine du juge cons tu onnel par les juridic ons ordinaires ne fonc onne que dans le modèle
européen. Ce e saisine déclenche un contrôle concret et à posteriori de cons tu onnalité. Il est
déclenché par la ques on préjudicielle de cons tu onnalité. À l’occasion d’un procès ordinaire, il
apparait que la loi qui doit être appliquée au li ge est contraire à la cons tu on, le juge ordinaire va
pouvoir poser la ques on à la cour cons tu onnelle sur la conformité de la loi.
Les voies d’accès de la cons tu onnalité des lois sont ouvertes dans deux cas :
- dans le cas du modèle européen, les par culiers peuvent déclencher par voie d’ac on un
contrôlede
Cons tu onnalité, le but est de protéger les droits et libertés fondamentaux. Ce type de recours
existe en
Allemagne, Autriche, Espagne...
- Dans le cadre du modèle américain : les par culiers peuvent déclencher un contrôle
decons tu onnalité
Contre la loi et le juge sera compétent pour trancher l’incons tu onnalité de la loi.
Contrôler la cons tu onnalité de la loi n’est pas une tâche facile, il ne faut pas perdre de vue que le
juge en contrôlant est amené à apprécier la légi mité d’un acte voté par les élus du peuple. Dans
cescondi ons il n’est pas toujours facile au juge cons tu onnel à raisonner en terme binaire. Ainsi le
juge cons tu onnel ne se contente pas de ce e alterna ve entre le rejet pur et simple et la
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déclara on d’incons tu onnalité pure et simple. Il a souvent été amené à construire de nouveaux
modèles de décision de type intermédiaire.
Le juge cons tu onnel s’est forgé un instrument sophis qué lui perme ant de déclarer la conformité
d’une loi à la Cons tu on mais tout en faisant des réserves et des interpréta ons de la loi. Le texte
avec ce e technique, sort indemne du contrôle de cons tu onnalité. La substance de cetexte de loi
sera elle a einte. Il ne s’a aque pas au contenant de la loi mais à son contenu qu’il va rendre
conforme à la cons tu on.
Ce e technique est pra quée par toutes les juridic ons cons tu onnelles. Elle présente deux
avantages majeurs :
• Elle permet d’éviter des con its frontaux avec le législateur
• Elle permet au cours cons tu onnel de ne pas provoquer de vide juridique.
Ce e technique permet au juge cons tu onnel de manipuler la substance norma ve de la loi.
Problème majeur : laisser croire que c’est le juge cons tu onnel qui décide qu’une loi est contraire à
la Cons tu on : ce juge est le véritable souverain. Si tel était le cas, alors oui le juge cons tu onnel
serait bien celui ayant le dernier mot au bout de la chaine démocra que. Dans une démocra e
représenta ve le juge cons tu onnel ne peut pas avoir le dernier mot : il faut ouvrir les yeux sur ce
qu’une déclara on d’incons tu onnalité de la loi veut dire. Lorsque le juge cons tu onnel dit dans
une décision qu’une réforme voulue par le législateur est contraire à la Cons tu on : le législateur
nepeut pas faire passer sa réforme par la voie de la procédure législa ve ordinaire, il peut la faire
passer en déclenchant une révision de la Cons tu on : le juge cons tu onnel ne joue que le rôle
d’un aiguilleur.
TTIRE III : DIVISION DU POUVOIR :
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La division du pouvoir signi e que le pouvoir de l’État doit être partagé entre les di érents organes
de l’État et ce principe d’organisa on du pouvoir de l’état un technique d’exercice du pouvoir =)
sépara on du pouvoir entre les fonc ons juridic onnel, exécu ve et législa ve a n d’éviter le
despo sme et cela depuis le XVIII siècle avec les premières cons tu ons écrites.
C’est la première revendica on des révolu onnaires français : il fallait donner à la France une
cons tu on écrite pour me re terme le pouvoir monarchique : roi. La sépara on des pouvoirs
s’oppose à leur confusion dans les mains d’un seul, la marque des régimes monarchiques et des
régimes autocra ques. Lorsque les pouvoirs sont réunis dans un homme (monarchie absolu) ou un
groupe d’homme imprégnée de la même idéologie : plus d’espace pour les libertés : la sépara on
des pouvoirs est la condi on essen elle du gouvernement de la liberté : elle s’oppose radicalement
au despo sme et en cela, c’est la condi on indispensable de l’organisa on du pouvoir dans l’État
cons tu onnel.
La sépara on des pouvoirs c’est opéré progressivement à par r du XVIII, en donnant à plusieurs
concep ons : ce principe cardinal et fondamental de l’organisa on du pouvoir sert de critère pour
la classi ca on des régimespoli ques.
L’origine de ce principe peut être trouvé dans la philosophie poli que développée au XVII et XVIII en
Occident : Locke ou Montesquieu donnant son expression théorique à ce principe : les révolu ons
américaines et françaises me ant en principe la sépara on au cœur de leur ac ons vont en dégager
une concep on propre. Aujourd’hui, deux modèles de la sépara on des pouvoirs :
A. Apport de Locke :
Ouvrage : « Essaie sur le gouvernement civil » : selon lui, il convient de dis nguer trois pouvoirs dans
l’État : législa f, exécu f et le pouvoir fédéra f (pouvoir de faire la guerre, paix, conclure des traités).
Il considère que le législa f et exécu f doivent être séparé : on ne peut pas con er à un même
homme le pouvoir de faire les lois et de les exécuter. Mais le pouvoir exécu f et fédéra f doit être
réunit : ces deux pouvoirs réacquirent pour être exercé la force publique et la force de
commandement qui ne sera con é à des ordres dis ncts. Pour lui, l’exécu f et le fédéra f doit
revenir à l’État (au roi). La société dé ent le pouvoir législa f : exercé par un parlement dont le
premier devoir est de garan r les droits.
B. Apport de Montesquieu :
La théorie de la sépara on des pouvoirs reste a achée à son nom : Charles Louis de Seconda, baron
de la Brède et de Montesquieu, né 1 siècle avant la Révolu on française : 1869-1755. Ce n’est pas
l’inventeur mais le fondateur de la sépara on des pouvoirs : proposant une doctrine poli que
universelle valable pour garan r la liberté poli que : au cœur de l’État cons tu onnel.
Il développe sa théorie dans son ouvrage : « De l’esprit des lois » (1748), il part de la constata on
qu’il y a dans chaque État 3 pouvoirs : puissance législa ve, puissance exécutrice et puissance de
juger. Ayant iden é ces trois pouvoirs, il faut qu’ils soient séparés : chaque pouvoir doit être détenu
par un organe dis nct et indépendant des deux autres. La sépara on des pouvoirs entraine la
sépara on des organes : la puissance législa ve doit être exercé par le corps des représentants,
l’exécutrice par un roi et la puissance de juger par des gens ordinaires.
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C’est Montesquieu qui a dégagé la trinité de l’État : la puissance de juger est con er aux gens
ordinaires, il opte alors une concep on restric ve : les juges ne sont que « la bouche de la
loi » :appliquant les lois sans pouvoir en altérer la substance : la puissance de juger n’est qu’une
« puissance nulle » mais ce e concep on ne sera pas retenue par les américains ni aujourd’hui
parles européens.
Il a également a aché à la sépara on une fonc on précise : garan de la liberté poli que. Pour lui,
ce e liberté se trouve que dans des gouvernements modérés, elle est garan e que lorsque on
n’abuse pas du pouvoir : il ne peut s’agir d’un vœux pieu au regard de la nature humaine : pour qu’on
ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la dissipa on des choses le pouvoir arrête le pouvoir.
Le principe de la sépara on des pouvoirs de Montesquieu connaît une succès aux États-Unis : l’idée
centrale de Montesquieu selon lequel de garan des homme : pouvoir par le pouvoir a été comprise
par les révolu onnaires américains : se retrouvant au cœur de la Cons tu on de 1787 : un acteur
dela Révolu on américaine y est pour beaucoup est James Madison, il a compris Montesquieu : le
principe de la sépara on des pouvoir devait être combiné à un autre principe : le principe de
l’équilibre des pouvoirs : indépendances des organes : personnes composant ces organes ne doivent
pas être nommés par les autres organes ni révocables par eux.
La sépara on des pouvoirs n’implique pas une spécialisa on absolue des fonc ons : chacune des
organes doivent exercés une fonc on seule tout en ère : chaque organe devrait avoir l’exclusivité
dans la fonc on qu’il dé ent. Les fonc ons de l’État peuvent être distribués entre les organes de
l’État d’une autre manière : ainsi, la Cons tu on américaine de 1787, prend soin de garan r
l’indépendance des organes, le pouvoir législa f : congrès, exécu f : président et judiciaire : ordre
juridic onnel fédérale : cour suprême. La Cons tu on organise un contrôle et favorise un équilibre
entre les pouvoirs. Madison considère qu’il ne fait pas empêcher une interconnexion entre les
pouvoirs : il ne faut pas donner tous les pouvoirs à un seul : il faut éviter le cumule des pouvoirs. Les
compétences déçoivent être a ribue par des organes séparés mais ce n’est pas leur isolement : pout
Madison, les pouvoirs doivent être reliés de façon que chacun dispose d’un contrôle sur autre en lui
faisant équilibre.
B. Concep on révolu onnaire française = sépara on des fonc ons et non des pouvoirs :
« Nul n’est prophète dans son pays » : les idées révolu onnaires de la sépara on des pouvoirs sont
éloignées de celle de Montesquieu : les révolu onnaires français ont mal lu Montesquieu et l’on mal
compris. Ils ont retenu qu’il y a dans l’État 3 puissance : législa ve, exécutrice, de juger : ce e trinité
a été subversif par les révolu onnaires français : ils étaient inconcevables de me re sur un pied
d’égalité les pouvoirs : ils ont connecté sépara on des pouvoirs et souveraineté : il ne peut dans la
pensée es acteurs de la Révolu on française y avoir qu’un seul pouvoir : législa f : il doit primer !
La dis nc on entre pouvoir et adroite existe : remontant au droit romain : le pouvoir est toujours
ini al tandis que l’autorité est secondaire. De la tripar on des pouvoirs de Montesquieu, les
révolu onnaires ne re endront que la tripar on des fonc ons : la Révolu on française consacre la
sépara on des fonc ons et non des pouvoirs. La sépara on des fonc ons évolue nécessairement
vers la hiérarchie des organes : si une fonc on est présentée comme supérieur à d’autre = l’organe
exerçant ce e fonc on sera lui-même supérieur aux autres organes. La concep on de la volonté
générale exclus qu’il peut avoir deux pouvoirs égaux dans la volonté générale : celle de l’Assemblée
na onale : pour les révolu onnaires : impensable qu’on puisse résister à l’Assemblée na onale. En
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retenant la sépara on des fonc ons a a aiblit la sépara on des pouvoirs de Montesquieu : les
fonc ons de l’État sont séparées : elles sont spécialisées : la sépara on des fonc ons implique que
les fonc ons de l’État soient a ribuées à des organes dis ncts rigoureusement spécialisés dans leurs
tâches et maintenu indépendant les unis vis-à-vis des autres. La fonc on législa ve doit rester dans
les compétences de l’organe législa f, exclus de l’organe exécu f.
La concep on française ne di érencie ne ement des idées de Montesquieu et celles des
révolu onnaires américains qui ont mieux lui Montesquieu : Montesquieu recommandait une
certaine sépara on des fonc ons et les Français ont retenu une spécialisa on : la répar on des
fonc ons interdit dans la concep on française. La moindre par cipa on de l’exécu f à la fonc on
législa ve.
La concep on révolu onnaire anéan la répar on des préroga ves. Ce e concep on provoque
même une confusion des pouvoirs : en refusant de reprendre les idées de M, la Révolu on a préparé
un terreau pour que germe le principe de la souveraineté parlementaire à la française :
parlementarisme absolu (III et IV République).
La Cons tu on américaine est aller au bout des idées de Montesquieu : division des trois pouvoirs :
législa f, exécu f et judiciaire. La Cons tu on américaine de 1787 : ar cle 3 sec on 1 : « Le pouvoir
judiciaire est dévolu à une Cour suprême et à la telle cour inférieure dont le congre peut au fur et à
mesure des besoins peut ordonner l’établissement » : pouvoir judiciaire comme un véritable pouvoir,
égal aux deux autres. L’équilibre des pouvoirs peuvent être a eint que s’ils sont égaux et
indépendants. Aucunes disposi ons de 1787 n’avaient donné compétence de contrôler le pouvoir
législa f, par ce e décision de Marbury V. Madison, la Cour suprême s’arroge à contrôler ces
pouvoirs : rôle des équilibres cons tu onnel des USA. La Cour suprême veille à ce que le président
ne sorte pas des préroga ves que lui donne la Cons tu on.
En, GB, l’indépendance des juges a été reconnue par l’acte d’établissement de 1707 : texte qui a
relevé à Montesquieu le nécessité de détacher la c on juridic onnelle du pouvoir exécu f. En
France, la mé ance a prévalu à l’égard d’un pouvoir judiciaire véritable, la sépara on des pouvoirs
était envisagée comme une bipar on des pouvoirs.
La bipar on se présente en Europe con nentale comme un face à face entre le législateur et
l’exécu f. Le contraste avec le modèle American est évident : en Europe, il n’est pas ques on de
hisser le pouvoir judiciaire au niveau des autres. Après la Révolu on française, le pouvoir judiciaire
est considéré comme un démembrement de l’exécu f : comme le pouvoir exécu f, le judiciaire n’a
voca on qu’à appliquer des lois. Ainsi, des magistrats vont devenir des sortes de fonc onnaires. Mais
ce modèle n’est pas resté gé.
Après la seconde guerre mondiale, les nouvelles Cons tu ons vont consacrées l’existence d’un
pouvoir juridic onnel indépendant et autonome par rapport aux deux autres. La France de la V
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République se ent à sa tradi on : la Cons tu on de 1958 ne reconnaît que l’autorité judiciaire :
voyant son indépendance garan e par le président de la République. Le modèle européen connaît
une muta on dû à la monter en puissance de la jus ce cons tu onnelle : seconde naissance du
pouvoir juridic onnel. Désormais, le pouvoir législa f ne peut plus empiéter sur le domaine des
autres pouvoirs : 1 juge cons tu onnel. La jus ce cons tu onnelle a ra ermi le principe de
sépara on des pouvoirs. De même, la jurisprudence des cours cons tu onnelles européennes ont
permis de consolider l’indépendance et les garan cons tu onnelles reconnue au juge judiciaire et
administra f : ils disposent d’un statut cons tu onnel. La division bipar te s’estompe avec le pouvoir
juridic onnel. Favoreu c’est demandé si le modèle des trois pouvoirs n’est pas déjà dépassé :4
pouvoirs ayant voca on à contrôler les trois autres.
Le modèle européen connaît une autre transforma on : il est de moins en moins per nent de
présenter un face à face entre l’exécu f et législa f : disparaissant d’un nouvel antagoniste : apparu
sous le fait majoritaire : les démocra es européennes se caractérise par un gouvernent stable
souvent par une majorité parlementaire stable. Le nouveau face à face est celui de la majorité et de
l’opposi on : en Europe, pôle majoritaire cons tue du gouvernement et de la majorité parlementaire
et un pôle minoritaire représenter par l’opposi on parlementaire. L’équilibre entre les deux est
obtenu par le contrôle de cons tu onnalité par le juge.
Principe u lisé classiquement pour opérer une classi ca on des régimes poli ques : lorsqu’il n’est
retenu, le régime poli que sera de concentra on. Les régimes de concentra on ne sont pas rares :
dans une perspec ve historique et d’analyse comparer, ces régimes de confusion semble être la
règle, tandis que les régimes de sépara on des pouvoirs sont que l’excep on dans l’organisa on des
pourvois. Le régime de confusion des pouvoirs peut être établit au pro t de l’exécu f ou du législa f
; les régimes de contrôle des pouvoirs se présente comme des régimes de dictature totalitaire : la
concentra on des pouvoirs s’opère soit au pro t d’un homme ou d’un par : régime nazi.
Les régimes de concentra on des pouvoirs sont appelés « régimes d’assemblées » : l’organe législa f
prend toutes les décisions essen elles et l’exécu f est totalement subordonné : commis du législa f.
L’exécu f n’est qu’un exécutant.
On parle parfois en France de sépara on rigide des pouvoirs et de sépara on souple des pouvoirs.
§1 : RÉGIME PRÉSIDENTIELLE :
Né aux USA, l’acte de naissance est la Cons tu on des USA (1787). Les critères du régime
présiden elle ont été écarté à par r de l’expérience américaine. Les pays qui ont tenté de transposer
chez eux le régime présiden elle l’a dénaturé.
La sépara on des pouvoirs présente le tort de laisser entendre que les deux règles impliquant la
sépara on des pouvoirs seraient engagées, or il faut nuance : e ec vement, l’indépendance des
organes est garan e, en revanche, il n’en est pas de même pour la spécialisions des fonc ons : il
re ent certes la règle de la spécialisa on mais il s’agit d’une spécialisa on rela ve des fonc ons. La
quali ca on rigide des pouvoirs caractérise la règle de l’indépendance des organes : de ce fait, aux
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États-Unis : pouvoir législa f : Congrès deux chambres et l’exécu f : président. Le Congrès
n’intervient pas dans l’élec on du président et vice versa. Le pouvoir législa f et exécu f ne dispose
pas de moyen mutuel d’ac on : ils ne dé ennent pas les armes nucléaires qui leur perme re de se
détruire réciproquement : le président ne béné ciant pas du droit du dissolu on : il ne peut pas les
dissoudre, et en retour, le Congrès ne peut pas renverser le président en adoptant une censure. Le
pouvoir exécu f peut être con é par 1 personne : le président, il est à la fois le chef de l’état et du
gouvernement. Le vice-président des États-Unis ne dé ent pas une hausse du pouvoir c’est une sorte
de po che, son rôle est de présidé le Sénat.
Pour être certain de se trouver en face d’un régime présiden elle il fait se référer au mode de
désigna on d’exécu f et législa f et véri er l’absence de l’autorité exécu f et l’absence de
dissolu on. La spécialisa on des foncions n’est que rela ve dans ces deux types de régimes et
conduit dans les deux cas à une certaine collabora on des pouvoirs. Le système poli que
américainest e cace que grâce à de sub les mécanismes de freins et de contrepoids.
Le régime présiden el repose sur un équilibre des pouvoirs : dans le régime américain : le président
n’a pas plus de pouvoir que le congrès : l’exécu f est certes fort et indépendant, mais en régime
présiden elle le législa f est également fort. Pourtant, les tenta ves de transposi on du régime
présiden elle des autres pays se caractérise par l’accent du pouvoir du président. Le présiden alisme
est une déforma on du régime présiden elle. Toutefois, certains de ces régimes ont opérer une
transforma on démocra que reme ant en cause la prépondérance présiden elle. Le
présiden alisme est caractérisé par l’an -démocra e. Le terme présiden alisme est parfois u lisé
pour quali er le régime de la V République.
§2 : RÉGIME PARLEMENTAIRE :
Né en Angleterre, régime poli que résultat de l’évolu on de l’histoire, il n’est pas comme le régime
présiden elle couché sur le papier d’une cons tu on à un moment donné : le régime parlementaire
est issu d’une forma on lente et progressive, commencer depuis plusieurs siècles : le régime
parlementaire est formé en 1782 : événement poli que : le gouvernement de l’époque de Lord
North : pour cesser le blocage ins tu onnel, il présente la démission en bloc de son gouvernement
et s’incline devant la perte de con ance de la chambre des communes. Le régime parlementaire
connaît un succès en Europe con nentale à par r du XVIII : plusieurs pays tentent de le me re en
place : forme de gouvernement représenta f reposant sur le principe de la sépara on des pouvoirs :
avec le régime présiden el la sépara on est rigide alors que le parlementaire est souple : impliquant
une certaine collabora on des pouvoirs mais contrairement au régime présiden el est favoriser par
l’a ribu on au pouvoir législa f et exécu f de moyen d’ac on réciproque : cons tuant des armes
lourdes perme ant aux deux pouvoir de ce détruire réciproquement : chaque pouvoir dé ent l’arme
nucléaire et chaque pouvoir est capable d’anéan r l’autre donc en dé ni ve chaque pouvoir est
dissuader d’u liser son arme parce que s’il le fait, l’autre pouvoir va en faire autant : les pouvoirs
sont contraints de collabores entre eux. Le régime parlementaire favorise et mul plie les rapports
entre l’exécu f et le législa f qui sont obligés de collaborer ensemble : le régime parlementaire est
un mariage de raison entre législa f et exécu f.
4 caractéris ques
• Dualisme de l’exécu f
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• L’irresponsabilité du chef d’État
• Responsabilité ministérielle
• Droit de dissolu on.
1. Dualisme de l’exécu f :
Le chef de l’État peut être un monarque héréditaire ou personne élu : s’il est élu, le parlement
intervient souvent : le pouvoir exécu f ne peut pas amener le chef de l’État à la démission : une fois
qu’il est en fonc on il ne peut pas être révoquer par le parlement : le chef de l’État est
poli quementirresponsable.
La responsabilité ne s’applique pas aux actes commis en dehors des actes liés en dehors de la
fonc on du chef : l’irresponsabilité ne traduit contre la règle du contreseing : le chef de l’État ne
peutpas endosser la responsabilité poli que : tous les actes du chef doivent être contresigner sauf la
le re de démission, toutefois, si le pouvoir exécu f est réellement partagé entre le chef de l’État et le
gouvernement, les actes du chef peuvent ne pas être tous consigner.
3. Responsabilité ministérielle :
Individuelle et collec ve. La responsabilité du gouvernent peut jouer devant les deux chambres du
parlement ou devant une des deux chambres : ce e responsabilité peut être mise en heu à
l’ini a ve du parlement ou elle est engagée à l’ini a ve du gouvernent lui-même : la mise en cause
par le parlement porte des noms variés : interpella on, en France on parle de mo on de censure.
Len Ques on de con ance : posé par le chef du gouvernent sur sa poli que générale ou sur un
texte :si ce e ques on est repoussée : le gouvernement est mis en minorité donc il doit
démissionner.
4. Le droit de dissolu on :
plusieurs formes :
• Dualiste
• Moniste
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À l’époque contemporaine, le parlementarisme a été rénové faisant émergée une forme moderne :
parlementarisme ra onaliser.
Historiquement, le régime parlementaire est né sous sa forme dualiste : fonc onna en Angleterre
jusqu’en 1834. Le régime parlementaire dualiste apparaît en France de 1830 à 1838 a aché à la
monarchie de Juillet que l’on parle de régime orléaniste. Le régime parle maire dualiste peut être
comparé à une trinité : ce régime se caractérise par un chef de l’État puissant, parlement fort et
ungouvernement servant de couloir de transmission entre le chef de l’État et les assemblées
parlementaire : le ministère représente le chef de l’État au parlement et le ministère représente le
parlement au sein du conseil du chef de l’État.
À retenir : le rôle dévolu au chef de l’État. C’est la concep on qui avait Guizot qui furent le premier
ministre du roi Louis Philippe disant que le roi était poli quement irresponsable mais que ça ne
l’empêchait pas d’intervenir dans la direc on du gouvernement : pour Thiers le roi règne mais ne
gouverne pas.
Le trait caractéris que ent à la part ac ve du chef de l’État : dans le régime parlementaire dualiste
le chef de l’État n’est pas là pour inaugurer les chrysanthèmes : deux conséquences :
• Le droit de dissolu on est donné au chef de l’État : droit incons tu onnel n’a pas besoin de l’aval
du gouvernement pour exercer ce droit de dissolu on : dissolu on royale. Le chef de l’État peut
l’u liser pour régler un con it avec le parlement mais aussi pour toute crise ministérielle.
• Double responsabilité des ministres : la responsabilité des ministres joue devant la chambre
maisdevant le chef de l’État = le gouvernement ne peut se maintenir au pouvoir que s’ils
disposent dela con ance de l’assemblée parlementaire et de celle du chef de l’État : droit de
révoquer les ministres qu’il a choisi mais qui n’ont plus de valeur.
La forme dualiste a été ressuscité au début de la III République et la V emprunte certains traits
àl’orléanisme.
Parlementarisme moniste :
Forme la plus achevé du régime parlementaire. Le régime parlementaire moniste c’est subs tué au
régime parlementaire dualiste en 1834. À la suite d’un con it avec le cabinet le roi Guillaume IV
renvoie en 183’ le cabinet de l’ordre Melbourne. Guillaume IV renvoie la dernière dissolu on royale =
élec ons échec.
Le parlementarisme dualiste anglais a vécu.
Si le parlementaire est moniste parce que dans les faits poli ques il n’y a qu’une seule volonté
poli que : volonté du gouvernent se manifestant au sein de l’exécu f : le chef de l’État n’a plus qu’un
rôle e acé qui se limite à incarner la con nuité de l’État.
Dès lors, le gouvernent étant l’émana on de la majorité parlementaire, le gouvernement dispose de
la plénitude du pouvoir exécu f : le droit de dissolu on n’est plus u lisé par le chef de l’État dans son
bon vouloir : dans les régimes parlementaires monistes, on passe de dissolu on royale à la
dissolu on ministérielle.
Il n’existe pas de double responsabilité ministérielle : le gouvernement n’est pas révocable devant le
chef de l’État.
Critère de classi ca on des régimes poli ques : aménagement des modalités de la sépara on des
pouvoir quo permet de caractériser le régime présiden elle et parlementaire : toutefois, ce principe
demeure un critère insu sant, pour traduire la réalité du fonc onnement des régimes poli ques.
Les régimes poli ques ont été adaptés ont con ngences et aux nécessités de la vie
Le président des USA dispose des moyens de pression sur le congrès et le congrès dé ent
desmoyens de pression sur le président : freins et contrepoids.
Les président des usa depuis Washington ont tous u lisés le silence de la Cour en leur faveur : ils ont
su se hisser au niveau du congrès et se forger des armes qui sont autant de moyens de pression sur
lecongrès ;
D’après la cons tu on seul le congrès à l’ini ale des lois ( la théorie) : pourtant c le président
américain qui est le législateur en chef : la cons tu on dit que le président devra enseigner de
temps en temps le conterez sir l’état de l’union : le président est tenu à un nombre minime de
message par ans :il doit en adresser au moins trois : message sur l’état de l’union : le président en
personne vient devant le congrès : le deuxième message existe depuis 1921 : présenter au congres
lebudget annuel de la fédéra on de l’union : ce message doit informer le congre des mesures
nancière et scale : le président doit présenter un rapport économique chaque année : ce texte
fonde l’interven onniste des présidents de la République.
Aux usa les majorités sont mouvante selon les textes : le président peut les modeler à sa manière :
leprésident n’a pas la toute-puissance législa ve : lorsqu’un texte arrive devant le congrès les
parlementaires peuvent l’amender.
Ce droit de veto est u lisé une dizaine de fois par ans : peu par rapport aux lois pendant 1
ansExpia on :
Un président des usa a été bap se le président veto : Cleveland : 684 fois son droit de veto
Franklin Roosevelt : 12 ans de mandat : 635
L’usage intensif du droit de veto peut conduire à une immobilité dans la mesure ou le congrès pare
vient di cilement à renverser le droit de veto : le veto et une arme lourde et e cace
B ; les moyens de pression, du congrès sur le président ;
La Cons tu on donne au congres certains moyens de pression sur le président : il ne faut pas croie
que le régime présiden el est omnipotent : le congrès reste puissant : il peut refuser les moyens
desa poli que : le congre peut repousser
2.
Le congrès peut créer des commissions d’enquête sur le congrès : ces enquêtes doivent débouche
sur des proposi ons de loi, les pouvoirs d’enquête ont permis de renforcer le contrôle exerce par le
congrès
Pouvoir s’exerçant à l’encontre du président et des fonc onnaires fédéraux : pouvoir de des tu on
accorder au congrès : ar cle 2 de 1787 : impeachment : ce e procédure peut être mis contre le
président et vis président et fédéraux.
Impeachment contre
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2 phases :
Chambre des représentant
Sénat : président par le président de la cour suprême fédéral