2ème Bac Sciences économiques 2023-2024 Economie et organisation administrative des entreprises

2ème Bac Sciences Economiques

Première partie : Stratégie et la croissance.

Compétences recherchées :
➢ Préciser, sur la base de documents fournis, l’intérêt et l’influence des
choix stratégiques appliqués aux orientations générales de l’entreprise

Année scolaire 2023-2024

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Partie 1 : La stratégie et la Croissance

Chapitre I : Notion de stratégie

I. Nécessité d’une stratégie pour l’entreprise :
Document N°1 : La survie et le devenir de l’entreprise.
De nos jours, les entreprises opèrent dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La mondialisation des
échanges, le développement des moyens logistiques que cela soit à l’échelle internationale ou nationale ainsi que la
grande évolution que connaissent les NTIC (Nouvelles technologies d’information et de la télécommunication) ont tous
permis l’exacerbation (aggravation) de la concurrence entre les entreprises.
Donc pour survivre, l’entreprise doit opter pour une vision claire qui lui permettra de rester concurrentielle sur son
marché. Cette vision n’est possible qu’à travers la mise en place d’une stratégie.
La stratégie: du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire » : c’est l'art de coordonner l'action
de l'ensemble des forces de la Nation - politiques, militaires, économiques, financières, morales… - pour conduire une
guerre, gérer une crise ou préserver la paix.
Source : (texte adapté) http://www.madariss.fr/eco/
T.A.F : Expliquer pourquoi le choix d’une stratégie est une nécessité vitale pour l’entreprise ?
Réponse :
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II. Définition de la stratégie :
Document N°2 : La stratégie d'entreprise.
Nous entendrons par " stratégie d'entreprise " :
1- la réponse cohérente que donnent ses dirigeants à la question " quelle entreprise voulez-vous devenir ? "
2- le processus de définition ou d'ajustement, de la position que l'entreprise veut occuper dans ce qu'elle
perçoit comme étant son environnement et du rôle qu'elle entend y exercer ; l'aboutissement de ce processus,
qu'il soit formalisé ou non, s'exprime sous la forme d'objectifs et de seuils à atteindre.
3- l'allocation des ressources entre les composantes majeures de l'activité de l’entrepris
4- l'art de disposer ses forces face à la concurrence.
Source : P -Y Barreyre stratégie d'innovation dans les MPI ; Ed-Humaines et Techniques.
Question : Donner une définition de la stratégie d’entreprise ?
Réponse :
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III. Notion de finalité :

Document N°3 :
Les finalités de l’entreprise traduisent les aspirations générales de l’entreprise. Les plus importantes sont :
▪ La pérennité (survie de l’entreprise) ;
▪ La puissance (recherche d’une grande part de marché, d’un chiffre d’affaires élevé…) ;
▪ L’indépendance (plus d’autonomie dans la prise de décisions stratégique).
Ces finalités nécessitent le respect de certaines exigences de gestion telles que la rentabilité, la liquidité, la
sécurité, la flexibilité, la croissance.
Une fois que les finalités sont bien définies, l’entreprise les traduit en objectifs. Ces derniers sont souvent
l’expression quantitative des lignes d’action de l’entreprise en fonction de ses priorités et ses capacités.
Pour réaliser ses objectifs, l’entreprise a besoins d’une programmation stratégique claire qui précisera :
▪ Les objectifs prioritaires « cibles » ;
▪ Les actions stratégiques ;
▪ Les moyens logistiques nécessaires.
Source : Techniques quantitatives de gestion (TQG), tome 2.éd. Foucher
Questions : Distinguer entre finalité et objectif.
Réponse :
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1- Définition :
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2- Types de finalité :
2.1. Les finalités économiques :
Elles concernent :
▪ La recherche de la pérennité : c’est à dire la survie de l’entreprise ;
▪ La recherche de l’indépendance c’est à dire plus d’autonomie dans la prise de décision ;
▪ La Croissance : C’est l’Augmentation de la taille de l’entreprise ;
▪ La Production de Biens et/ou de services ;
▪ La réalisation du Profit : la Rentabilité financière.
2.2.Les finalités sociales
Elles concernent :
▪ Les ambitions des dirigeants (prestige par exemple)
▪ L’épanouissement du personnel : la sécurité, bonnes conditions de travail, bien-être des salariés,
participation au pouvoir de gestion, etc.…
2.3.Les finalités sociétales : Devenir une « entreprise citoyenne ».
Certaines entreprises investissent dans la morale (l’éthique) :
▪ Elles évitent les domaines d’activités stratégique discutables (armes, alcool, tabac, produits
polluants, etc.).
▪ Elles s’intéressent à la protection de l’environnement et entretiennent de bonnes relations avec
tous les acteurs.
Une fois que les finalités sont bien définies, l’entreprise les traduit en objectifs. Ces derniers sont souvent
l’expression quantitative des lignes d’action de l’entreprise en fonction des priorités et des capacités de
l’entreprise.
IV. Notion d’objectif
1. Définition :
Un objectif est le but concret, et souvent quantifiable, que l’on se propose d’atteindre dans un temps précis.
2. Lien entre finalité et objectif :
Les objectifs traduisent les finalités de l’entreprise, ils vont permettre leur réalisation, leur concrétisation.
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Exemple : Pour atteindre la finalité de maximisation du profit, l’entreprise peut se fixer plusieurs objectifs
concrets comme le doublement de son chiffre d’affaires ou de sa production, l’augmentation de 30 % des
actions de formation, la réduction de 10 % des charges fixes.
3. Types d’objectif :
a. Objectifs économiques :
 Objectifs pour assurer la rentabilité :
L’entreprise va se fixer comme objectifs d’accroître ses résultats et de minimiser ses coûts.
 Objectifs pour assurer la survie :
L’entreprise va se fixer comme objectifs de développer sa solvabilité et son autonomie financière.
b. Objectifs non économiques
L’entreprise peut avoir également des objectifs non économiques comme : la notoriété, la motivation des
salariés, la formation, ou encore le service public (mécénat par exemple) …

Chapitre 2 : La planification stratégique

I. Définition :
Buts de la planification
La planification a pour but de préparer l’insertion de l’organisation dans l’avenir, c’est à dire :
▪ Estimer ce que pourrait être l’environnement de l’entreprise ;
▪ En déduire les conséquences pour l’organisation en définissant notamment les objectifs à atteindre ;
▪ Préparer l’entreprise à tirer le maximum d’avantages et à subir le minimum d’inconvénients de
l’évolution attendue ;
▪ Affecter les ressources nécessaires à la réalisation de ces plans.
La planification est donc bien davantage qu’un ensemble de prévisions, c’est à la fois :
▪ Une meilleure connaissance des faits présents, intérieurs et extérieurs à l’entreprise (diagnostic) ;
▪ Une volonté de déterminer la place qu’occupera l’entreprise dans l’environnement futur (plan
stratégique) ;
▪ Une programmation et une coordination des actions à mener pour réaliser cette volonté (plan
opérationnel).
Source : M.Gervais, planification de l’entreprise, édition Economica, 2017
Questions :1-Dégager les objectifs de la planification (souligner la réponse).
2-En déduire une définition de la planification.
La planification stratégique est un processus par lequel l’entreprise réalise une étude de son environnement,
définit ses objectifs à moyen et à long terme et fixe les moyens matériels, humains et financiers pour les atteindre.
II. Le processus de planification

Diagnostic interne Diagnostic externe

Forces de l’entreprise Opportunités de l’environnement
Faiblesses de l’entreprise Menaces de l’environnement

Planification stratégique A long terme (5 ans et plus) : elle fixe les

grandes orientations.

Planification opérationnelle A moyen terme (1 à 4 ans) : elle traduit

les orientations stratégiques en actions à
moyen terme.
Planification Budgétaire
A court terme (moins d’un an) : elle est
très détaillée.
Contrôle

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III. Mise en place de la planification stratégique :

1. Le diagnostic :
Le diagnostic stratégique
Les entreprises sont sans cesse confrontées à la question de leur développement. Face à la
concurrence, à l'émergence de nouveaux produits et à l'évolution des modes de consommation, elles doivent
s'interroger sur la situation et les perspectives de l'ensemble de leurs activités. Afin de maintenir leur
compétitivité et d'assurer leur suivie, les entreprises conçoivent ainsi une stratégie ….
Dans le processus de formation de sa stratégie, l'entreprise analyse d'abord toutes les dimensions du
son environnement pour détecter ce qui peut constituer des opportunités de développement ou, au contraire,
des menaces. Ce diagnostic externe est ensuite mis en relation avec les ressources internes de l'entreprise ces
forces et ses faiblesses. Dans le cadre de ce schéma très général, les travaux portant sur la stratégie ont toujours
privilégié l'une ou l'autre des dimensions. Pendant longtemps l'analyse de l'environnement de l'entreprise a été
dominante. Il s'agissait alors de mettre en évidence les activités les plus prometteuses ainsi que les facteurs de
compétitivité les plus pertinents, l'entreprise devant ensuite s'adapter à ces conditions. Mais il est apparu que
l'entreprise participait aussi à la construction de son environnement, mobilisation de ses ressources, de ses
compétences et de son organisation permettant de créer un avantage par rapport à ses concurrents.
Source : Cahiers français, n°275(texte adapté)
T.A.F : 1- Préciser les divers aspects du diagnostic stratégique.
2- Présenter les objectifs de chaque aspect.
Réponse :
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Exercices d’application :
Exercice N°1 :
Acteur incontournable dans l’industrie nationale, offre des produits de qualité à ses clients, SNEP a toujours affirmé son rôle
de vecteur de croissance industrielle dans le pays, grâce à ses efforts d’investissements soutenus et réguliers, à ses ressources
humaines hautement qualifiées et à ses orientations d’entreprise socialement responsable. Depuis sa privatisation, SNEP s’est
investi à augmenter ses capacités et à améliorer continuellement sa compétitivité en respectant les normes les plus strictes en
matière de Qualité, de Santé, de Sécurité et d’Environnement. Son système QSE est certifié par AFAQ – AFNOR
conformément aux référentiels ISO 9001 V. 2008*, ISO 14001 V. 2004* et OHSAS 18001 V.2007*.
Aujourd’hui, les deux pôles d’activités de SNEP : Produits vinyliques et Produits issus de l’électrolyse constituent des filières
industrielles intégrées et bénéficient d’un positionnement notoire sur le marché national et d’une reconnaissance consolidée
d’année en année sur le plan international, en particulier, sur les marchés Européens et Africains.
*ISO 9001(management de la qualité) ; OHSAS 18001(sécurité et santé au travail) ;ISO 14001(exigences environnementales)
Source : Rapport d’activité 2011 sur www.snep.ma
T.A.F :
1. Dégager du document : a- Le métier et la mission de l’entreprise. b- Une finalité sociale et sociétale.
2. Préciser si SNEP est une entreprise citoyenne. Justifier
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Exercice N°2 :
La compagnie de transport marocaine (CTM), qui a été privatisée en 1993, ne cesse de connaître des développements
importants touchant à tous les niveaux tant fonctionnels qu’organisationnels. En effet, cette société est considérée comme
leader d’un marché où la concurrence est de plus en plus dure avec une augmentation de la demande qui reste cyclique. La
CTM dispose d’une activité en deux pôles : le transport des voyageurs (interurbain, international et touristique) et le transport
de marchandises (messagerie) dans lesquels elle se distingue par des atouts concurrentiels, mais souffre aussi de faiblesses
qui sont toutefois insurmontables, notamment ses prix élevés et fixes. L’ambitieuse stratégie de développement qu’avait
réalisé la CTM pendant les dernières années commence à porter ses fruits en termes de part de marché et de rentabilité. Le
résultat net de la CTM est passé de 16 millions de DH à 29 millions de DH soit une progression de 83%, alors que le chiffre
d’affaires a connu une amélioration de 51%.
Source : Le journal n°132 (texte adapté)
T.A.F :
1. Préciser le métier de CTM.
2. Effectuer un diagnostic stratégique de la CTM (forces/faiblesses et opportunités/menaces).

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Chapitre 3 : Les options Stratégiques

Le développement et la croissance des entreprises s'effectuent grâce à l'adoption d'un certain nombre de stratégies.
Ces dernières déterminent dans une large mesure l'efficacité et la productivité de ces entreprises.
On examinera dans cette partie cinq types de stratégies d'entreprise : la spécialisation, la diversification,
l’impartition, l'intégration et l’internationalisation.
I. Stratégie de spécialisation :
La spécialisation
La spécialisation est une orientation simple qui consiste à axer les efforts de la firme sur un marché et un même
type de produit. Souvent, il s’agit de la seule possibilité offerte à une petite entreprise qui devra son succès soit
à un avantage en matière de coûts, soit à la différenciation des attributs du produit et des services fournis. La
spécialisation peut se définir en termes de métier et de compétence. L’entreprise spécialisée est celle qui
concentre son activité et ses ressources sur un métier défini comme un ensemble homogène de compétences
nouvelles. L’entreprise spécialisée est présente sur un seul domaine d’activité stratégique, et dans ce DAS, elle
peut opérer l’une des trois stratégies génériques : la domination par les coûts, la différenciation et la
focalisation.
Management : stratégie et organisation, Vuibert 2000.
T.A.F :
1. Définir la stratégie de spécialisation.
2. Préciser les différents axes de la spécialisation.
3. Donner les avantages et les limites de la spécialisation.
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II. La stratégie de diversification :

LESIEUR-CRISTAL dans le domaine des eaux de javel et produits d’hygiène et d’entretien ménager
Filiale de l’ONA, premier groupe privé marocain. Lesieur-Cristal est née de la fusion de trois grandes sociétés installées
au Maroc depuis les années 40 : Lesieur-Afrique, Unigral-Cristal et la société d’exploitation des produits oléagineux.
Leader au Maroc dans le secteur des corps gras et partenaire privilégié de Lesieur France, Lesieur-Cristal décline son
savoir-faire autour de deux activités principales :
▪ La trituration des graines oléagineuses,
▪ La production d’huiles brutes.
Fabriquées à base de tournesol, d’arachide, d’olive, de colza, de maïs, de soja et/ou de coton, ces huiles sont destinées à
la consommation ou aux industries de la conserve, aux margarines…
Parallèlement, Lesieur-Cristal conditionne et commercialise une large gamme de savons sous différentes marques.
L’entreprise a également diversifié ses activités dans le domaine des eaux de javel, produits d’hygiène et d’entretien
ménager. A la fin de l’année 2005, en partenariat avec Banchereau SAS, Lesieur-Cristal lance la marque de charcuterie
Calida. Lesieur-Cristal est par ailleurs un opérateur de référence dans le domaine de l’alimentation animale, à travers la
production des tourteaux, produits de la trituration des graines oléagineuses.
Source : La référence économie et organisation administrative des entreprises.
T.A.F :
1. Relevez les principales activités de Lesieur-Cristal.
2. Montrez si ces activités relèvent du même métier de base.
3. Donnez le nom de cette stratégie.
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III. La stratégie d’impartition :

1. Définition :
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2. Modalités d’impartition :
a) La sous-traitance :
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b) La cession de licence :
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c) Concession :
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d) La franchise :
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e) Le groupement d’intérêt économique (GIE) :
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f) La filiale commune (Joint-venture) :
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3. Avantages et limites de l’impartition :
Avantages Limites

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IV. La stratégie d’intégration :

Les niveaux d’intégration

Stategor 5ème édition, Dunod 2009.

T.A.F :
1 : Définir l’intégration ?
2 : Déterminer les différents niveaux d’intégration ? Donner une définition à chaque niveau.
3 : Préciser les avantages et les limites de la stratégie d’intégration ?
1. Définition :
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Strategor .
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V. Stratégies d’internationalisation :
L’internationalisation
Pour se développer, les entreprises mettent en œuvre des stratégies d’internationalisation. Une stratégie
d'internationalisation est une stratégie d'extension d'une entreprise au-delà de son marché national.
De nombreuses raisons expliquent l’internationalisation croissante des entreprises :
Dépasser les limites propres du marché local à l’entreprise : en effet, le marché d’origine peut être de petite
taille (par exemple la Suède pour le groupe Ikea) ou saturé (par exemple Renault pour la France) ;
Accroître le volume de production, et si les produits demeurent identiques, réaliser ainsi des économies
d’échelle (les investissements sont plus vite rentabilisés grâce à l’accroissement des volumes produits) ;
Profiter d’une main d’œuvre bon marché et réduire les coûts de production via la délocalisation de la production
dans les pays où le coût de la main d’œuvre est faible ;
Bénéficier des spécificités des marchés : des différences réglementaires dans la taxation génèrent des
économies qui incitent des entreprises à s’implanter dans des paradis fiscaux ;
Bénéficier des accords entre Etats ;
Contourner des barrières douanières ou autres mesures protectionnistes ;
Sécuriser les approvisionnements grâce à une présence dans les pays producteurs (Gaz de France investi en
Algérie et en Mauritanie dans le gaz naturel) ;
Diversifier les risques grâce à la présence sur des marchés à conjoncture économique spécifique.
L’essentiel de l’économie d’entreprise, Josien Samuel, Gualino 2008 (texte adapté).
T.A.F :

1. Définissez la stratégie d’internationalisation.

2. Classez les raisons de l’internationalisation en raisons techniques, économiques, politiques et juridiques.
1. Définition :
……………...………………………………………………………………………………………………………
……………...………………………………………………………………………………………………………
……………...………………………………………………………………………………………………………
2. Les raisons de l’internationalisation :
Quatre raisons poussent la firme à s'engager dans une expansion internationale :

Raisons
techniques

Raisons
économiques

Raisons
politiques

Raisons
juridiques

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3. Les modes d’internationalisation :

Pour s’internationaliser, l’entreprise peut utiliser différents moyens : exportations et réseau de distribution à
l’étranger sans investissement (stratégie d’impartition) et réseau de distribution à l’étranger avec investissement
(filiale).

a. L’exportation :
Il se présente sous trois formes :
▪ L’exportation directe : elle consiste à vendre les produits ………………………………………sans
passer par ……………………………………………: soit sur le site internet de l’entreprise soit avec sa
force de vente située à l’étranger.
▪ L’exportation indirecte : elle consiste à fabriquer les produits sur le territoire national et les vendre sur
le marché international par ……………………. de sociétés spécialisées.
▪ L’exportation associée : Les entreprises ayant le même pays d’origine et des activités voisines peuvent
se réunir et constituer des groupements d’exportateurs communs.
Exemple : Groupement d’Intérêt Economique.
b. Le réseau de distribution à l’étranger :
L’entreprise assure une présence permanente sur les marchés étrangers en disposant, sur place, de relais de
…………………………………………de ses produits.
Plusieurs procédés permettent de constituer des réseaux de distribution.
• …………………….. (Mac Donald’s)
• La cession de……………….
• La concession.

c. L’implantation à l’étranger : ……………………………………………………………….

L’entreprise engage des capitaux à l’étranger pour y exercer des activités durables. Elle peut ainsi produire
et assurer la distribution de ses produits ou la fourniture de ses services sur place.
Les investissements directs prennent plusieurs formes :
• Les créations d’établissements (succursales à l’étranger) ou ………………………. ;
• Les achats d’entreprises étrangères et les fusions effectuées.

3. Avantages et limites de l’impartition :

Avantages Limites

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Chapitre IV : La croissance
I. Définition :
La croissance est un processus qui aboutit à …………………………………….. de la taille de l'entreprise.
C’est un processus de développement dans le temps d’un certain nombre de critères
…………………………….. (L’amélioration de la qualité des produits, la réorganisation de l’entreprise, le
poids de la recherche et développement, nouvelles technologies intégrées, etc.) et ……………………………..
(Volume de production, CA, VA, parts de marché, effectif, résultat, capital, investissement…)
Elle se traduit par une évolution de la dimension et de la nature de l’entreprise.

II. Les objectifs de la croissance :

A. En termes de coûts :
Par la croissance, les entreprises cherchent à réduire les coûts par :
1. Les économies d’échelle :
L’augmentation de la production peut être réalisée sans accroissement des charges de structure, ce qui entraîne
des économies d’échelles. Les économies d’échelles résultent donc de la baisse des coûts unitaires par la
répartition des charges fixes sur une production plus importante.
2. Les effets de synergie :
La réalisation de synergie se résume généralement par la formule 1+1=3, la synergie correspond à toute création
de valeur supplémentaire obtenue grâce au regroupement de deux (ou plusieurs) entreprises se qui aboutit à une
réduction des coûts unitaires.

B. En termes d’efficacité :
1. L’accroissement du pouvoir de négociation :
La croissance accroît le pouvoir de l’entreprise ce qui permet d’augmenter l’influence et le pouvoir sur ses
partenaires :
Les clients : meilleurs prix et qualité, SAV, part de marché plus importante…
Les fournisseurs : confiance des fournisseurs, effet de domination, conditions favorables d’achat...
Les banques : du fait de l’importance de la structure de l’entreprise, celle-ci peut bénéficier de facilités diverses
(crédits différents, baisse des coûts des emprunts, ...).
Les pouvoirs publics : aides, subventions, …
2. L’obtention de la taille critique dans le secteur d’activité :
La taille critique correspond à la taille minimale que doit avoir une entreprise d’une branche, pour se maintenir
sur le marché sans supporter des handicaps concurrentiels.
3. Les effets d'expérience :
Augmentation de la production cumulée, savoir-faire, réduction de gaspillage.

III. Les modes de la croissance :

A. La croissance interne :
1- Définition :s
La croissance interne traduit la création …………………………………………………..de nouvelles capacités
de production.

Cette croissance peut se réaliser ………………………………………………………..… (Machines, brevets,

etc.) et / ou par la ………………………………….…………(construction d’ateliers, de magasins,
développement de nouvelles technologies, etc.)

2- Les modalités de la croissance interne :

La croissance interne peut se réaliser :
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- Dans le métier actuel de l'entreprise : il s'agit d'une stratégie de …………………………………car l'entreprise
fait une extension des capacités de production dans l'activité actuelle.

- Soit par une ………………………………………………………dans ce cas l'entreprise va produire dans une

nouvelle activité.

3- Les avantages et les inconvénients :

Avantages Limites

B. La croissance externe :
1- Définition :
Elle consiste à …………………………………des entreprises ou des moyens de productions ou de
commercialisation appartenant à…………………………………entreprises. Elle s’effectue par
…………………………………………………… ……………………………………avec d’autres entreprises.

2- Les modalités de la croissance externes :

a. Les modalités juridiques :
❖ ………………………………………………………………. :
L’entreprise acquiert moins de 50% du capital d’une autre entreprise ;

❖ ………………………………………………………………. :
C’est le regroupement de deux ou plusieurs entreprises qui disparaissent pour donner naissance à une nouvelle
entité.

La fusion se fait généralement entre entreprises de même taille ou de tailles voisines et appartenant à un même
secteur d’activité.
La fusion permet de :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

❖ ………………………………………………………………. :
C’est le regroupement de deux ou plusieurs entreprises qui disparaissent au profit de l’une d’entre elles. Cette
opération se fait généralement entre entreprises de taille différente où la grande entreprise absorbe la ou les petites
entreprises. Les actionnaires de B reçoivent, en contrepartie des titres B, des titres A : la société absorbée (B)
disparaît.

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❖ ………………………………………………………………. :
C’est l’apport par une société A d’une partie de ses éléments d’actif (immobilisations matérielles, incorporelles,
stocks, créances, ...) à une autre société B en contrepartie de titres (actions).

L’apport partiel d’actif permet à la société bénéficiaire de l’apport d’étendre son champ d’activité, de réduire la
concurrence et d’acquérir un savoir-faire et d’avoir des ressources complémentaires.

b. Les modalités financières :

❖ ………………………………………………………………. :
L’OPA est l’opération par laquelle une société se porte publiquement acheteuse auprès des actionnaires, des
actions d’une autre société cotée en bourse. Le prix de rachat offert est généralement supérieur au cours de la
bourse.

❖ ………………………………………………………………. :
C’est l’opération par laquelle une société propose publiquement aux actionnaires d’une société cotée, de leur
reprendre leurs titres en échange de ses propres actions. L'OPA perme de :

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

❖ ………………………………………………………………. :
L'OPV est une offre publique faite par des actionnaires (par exemple, l'État en cas de privatisation ou d'ouverture
du capital d'une entreprise publique) à tout épargnant qui le souhaite, de leur vendre des actions d'une société
selon des conditions précises de quantité et de prix…
❖ ………………………………………………………. : achat régulier et discret en bourse des actions
d'une entreprise.

3- Avantages et limites de la croissance externe :

Avantages Limites

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2ème Bac Sciences économiques 2023-2024 Economie et organisation administrative des entreprises

Chapitre V : La concentration
La croissance des firmes conduit au processus de la concentration que l’on peut observer dans tous les secteurs
d’activité au niveau national et mondial.

A. Définition :
La concentration est un processus par lequel des entreprises ……………………………………………………
dans un secteur donné, qui deviennent de plus en plus puissantes et détiennent une part de plus en plus importante
du marché.

B. Causes de la concentration :
Les causes qui poussent les entreprises à se concentrer pour avoir la taille critique et pour lutter contre la
concurrence sont :

1. Causes externes :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

2. Causes internes :
……………………………………………………………………………………………………………………

C. Les formes de la concentration :

1. La concentration horizontale :
a. Définition :
C’est le regroupement des entreprises concurrentes ayant ………………………………………………..………
La croissance horizontale est la forme de croissance la plus fréquente car elle n’implique pas forcément de
changement de technologie.

b. Les buts :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

2. La concentration verticale :
a. Définition :
C’est le regroupement des entreprises …………………………………………..…………………….Elle peut
concerner des entreprises situées en …………………….(achat de fournisseurs) ou ………………………. (achat
d’un client (de distributeurs, de grossistes, de points de vente, etc.)) Ou
……………………………………..…(maîtrise de l’ensemble d’une filière).
Exemple : des entreprises sidérurgiques (industrie du fer, de la fonte et de l’acier) se sont intégrés en aval, afin
d'associer sur un même site le stade de fabrication de l'acier et de son laminage (étirage). Voir aussi l’exemple de
la notion des stratégies d’intégration.
b. Les buts :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

3. Concentration conglomérale :
a. Définition :
C’est le regroupement des entreprises ayant …………………………………………..…….……Développement
d’une firme dans des activités distinctes des siennes. La constitution d’un conglomérat correspond à une stratégie
de diversification.
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2ème Bac Sciences économiques 2023-2024 Economie et organisation administrative des entreprises
C’est la création de holding = Sté financière = (société de portefeuille)
Exemple : ONA (Omnium : société financière ou commerciale qui s’occupe de divers genres d’opérations)
b. Les buts :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

D. Conséquence de la concentration :
L’accroissement de la taille de l’entreprise entraîne des conséquences sur différents domaines : économique,
social, environnemental ... Nous retenons :
1. …………………………………………………..……… :
a. Positives : l’entreprise acquiert une meilleure efficacité productive, bénéfice de synergies et le cas
échéant voit augmenter le cours de ses actions, Augmentation de la compétitivité, Création de groupes, Création
de holding.
b. Négatives : une trop grande taille peut se traduire par des déséconomies d’échelle, , une réduction de
sa flexibilité et une perte d’autonomie, Apparition d’oligopole et de monopoles qui peuvent nuire la concurrence.
2. …………………………………………………..……… : Licenciement à court terme, Embauche à long
terme.
Les conséquences sociales sont défavorables car la concentration entraîne souvent des restructurations et des
licenciements : pour améliorer la productivité elle peut se traduire par une suppression d’emploi ou mener à la
délocalisation pour trouver une main d’œuvre moins chère.

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