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lOMoARcPSD|8121108
Gestion de Portefeuille
theorie financiere ( ITBS Nabeul )
MEDAF ET APT
EFFICIENCE DES MARCHES
SOMMAIRE
Introduction................................................................................................................................ 3
1. Concept d'efficience…....................................................................................................9
Introduction
Pour minimiser le risque total, chaque investisseur cherchera à réduire la composante qui peut
être réduite c'est-à-dire le risque spécifique. Pour cela, l’investisseur diversifiera son
portefeuille.
En conséquence, à l’équilibre, l’investisseur ne sera rémunéré que pour la partie du risque qu’il
ne peut pas éliminer, c'est-à-dire le risque de marché de son portefeuille, ou risque non
diversifiable. En effet, dans un marché où des opérations d’arbitrage sont toujours
potentiellement possibles, il ne pourra pas être durablement rémunéré pour un risque qu’il a la
possibilité d’éliminer lui-même en diversifiant tout simplement son portefeuille.
Ceci signifie que la rentabilité exigée par un investisseur est égale au taux de l’argent sans
risque Rf majoré d’une prime de risque uniquement liée au risque non diversifiable, c'est-à-dire
le risque du marché. Ce qui peut être traduit par la formule suivante :
Taux de rentabilité exigée = taux de l’argent sans risque + β × prime du risque du marché
Soit :
E( R i ) R f ER M R f
β : le coefficient de sensibilité du titre au risque de marché ;
E(RM) : l’espérance de rentabilité du marché.
Calcul du Bêta
Le Bêta représente la pente de la droite de régression reliant la rentabilité d’un titre avec celle
du marché.
Cov R i , R M
V R M
Lorsque le Bêta est supérieur à 1 cela signifie que le titre est plus volatile que le marché, son
risque est donc élevé. Un projet présente un bêta faible s’il est faiblement risqué (risque total
faible) ou si le coefficient de corrélation avec le portefeuille de marché est faible. Ainsi, un projet
qui serait extrêmement risqué, mais dont la rentabilité espérée est faiblement corrélée avec
celle du portefeuille de marché de référence aurait un bêta faible (inférieur à 1).
Le coefficient β d’un titre est expliqué par un ensemble de facteurs tel la sensibilité du secteur de
l’entreprise à la conjoncture économique, la structure des coûts d’exploitation (plus les coûts
fixes sont importants, plus le β est élevé), la structure financière (plus l’entreprise est endettée,
plus le β est élevé), la visibilité des performances de l’entreprise (plus la visibilité sur les résultats
futurs est bonne, moins le β sera élevé) et du taux de croissance des résultats (plus le taux est
fort, plus le β est élevé).
La droite de marché n’est que la représentation graphique du MEDAF. La droite de marché est
très riche en information. En effet, elle permet bien évidemment de déterminer le taux de
rentabilité à exiger d’un titre compte tenu du seul risque qui est rémunéré, c'est-à-dire le risque
de marché.
A l’équilibre, tous les actifs financiers sont censés se trouver sur la Security Market Line
(SML) :
Si un titre se situe au-dessus de la SML, cela signifie que son rendement attendu est trop élevé.
Il est donc sous-estimé, la hausse du prix fera baisser le rendement attendu (Cf. Titre A) ;
Si un titre se situe en-dessous de la SML, cela signifie que son rendement attendu est trop
faible. Il est donc sur-estimé, la baisse du prix fera augmenter le rendement attendu. (Cf. Titre
B).
E(Ri)
A : Sous - évalué
Rm
E(R [β = 0.7])
B : Sur - évalué
0.7 1.0 β
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Le titre A est caractérisé par un rendement attendu trop élevé, ce qui veut dire que le
cours actuel est sous-évalué. Les investisseurs achèteront le titre ce qui corrige la mauvaise
évaluation en augmentant le cours boursier ce qui réduit les rendements anticipés et permet le
retour à l’équilibre.
Le titre B est sur-évalué, les investisseurs vont le vendre, donc le prix va diminuer, ainsi
on corrige la mauvaise évaluation donc le rendement va s’accroître.
Ce dernier est fondé sur deux notions. D’une part, un portefeuille d'arbitrage (c’est-à-dire sans
risque et de valeur initiale nulle, donc ne nécessitant aucune mise de fonds) ne saurait offrir une
rentabilité positive certaine. D'autre part, et conformément à l’analyse qui précède, un nombre
limité de facteurs de risque systématiques communs affecte le taux de rentabilité espéré de
tous les actifs financiers. Le double objectif du modèle est alors d'identifier ces facteurs et
d’obtenir l'équation liant l'espérance de rentabilité d'un titre à ses sensibilités aux
différentes sources communes de risque.
Puisqu' il est possible de détenir deux portefeuilles ayant le même bêta mais des sensibilités
différentes aux risques macro-économiques, un investisseur ne peut pas s’attendre à obtenir le
même rendement moyen à long terme sur les deux. Le modèle APT intègre ces différences
potentielles. Une grande diversité de risque économique peut être incorporée dans le modèle,
si l’on utilise plusieurs bêtas. Chaque bêta captera alors la sensibilité de la valeur au facteur
correspondant.
L’APT tel que le propose S. ROSS fait l’hypothèse que la prime de risque est function de
plusieurs variables (et non plus d’une seule). Le titre est alors plus ou moins sensible à ces
variables macroéconomiques (V1, V2,…, VN), et il subsiste un ≪bruit ≫propre à l’entreprise.
On a donc pour un titre j :
Ri = ai + β1i V1 + β 2i V2 + … + β ki Vk + bruit
Le modèle ne donne pas une liste définie des facteurs V. dans l’article fondateur de S. ROSS,
l’auteur retient sur la base d’analyses quantitatives les critères suivants :
Si l’on souhaite faire le lien avec le portefeuille de marché, on constate que le modèle APT a
remplacé la notion (délicate à mesurer dans la pratique) de rentabilité exigée par le marché en
faveur d’une série de variables qui restent malheureusement à déterminer… c’est ce qui
explique que l’APT soit un outil de gestion de portefeuille et non d’évaluation des actions.
Toutefois, les imperfections de marché ont conduit à une reformulation de la théorie, qui
se transforme alors pour devenir celle-ci : « sont réputés efficients les marchés sur lesquels les
prix des actifs cotés intègrent les informations les concernant de telle manière qu’un
investisseur ne puisse, en achetant ou en vendant cet actif, en tirer profit supérieur aux coût de
transactions engendrés par cette action ».
La théorie de l’efficience des marchés est intéressante à connaître pour les traders
d’aujourd’hui. Cette hypothèse explique en effet que dans le cas où un marché est développé et
que les acteurs de ce marché ont connaissance de toutes les informations qui le concernent,
alors leurs réactions sont instantanées et correctes. Il s’agit donc ici d’un bon indicateur de
véracité des informations obtenues par le biais de l’analyse .
Selon cette théorie de l’efficience des marchés, plus un marché est dit «efficient », c’est-
à-dire développé et présentant de nombreuses informations accessibles, moins il est possible
pour un investisseur de réaliser des profits inattendus et donc de battre le marché sur le long
terme.
La valeur théorique d’un actif est donc en parfaite corrélation avec sa valeur réelle et il est rare
d’observer une surévaluation ou une sous-évaluation de la valeur de cet actif. Un marché
efficient sera donc intéressant pour les traders qui tradent dans la tendance, mais peu attractifs
pour ceux qui espèrent des gains plus conséquents.
1- Concept d’efficience :
a- l’efficience allocationnelle :
b- l’efficience informationnelle :
c- l’efficience fonctionnelle :
Selon Fama, un marché ne peut être efficient que si un certain nombre de conditions sont
respectées.
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Gratuité
Les informations doivent être gratuites. Cette gratuité est une condition sine qua
non puisqu’elle permet à l’ensemble des investisseurs de réagir avec efficacité.
Devant les taxes, les investisseurs peuvent regimber à investir (ou à désinvestir), de crainte que
cette friction fiscale annule leurs gains potentiels.
Le gain espéré doit toujours l’emporter sur ces coûts, sinon, les agents économiques ne
peuvent plus agir librement.
La théorie des marchés efficients requiert une liquidité et une atomicité complète des
investisseurs, afin qu’aucun d’entre eux ne puisse influencer les cours en affichant son intention
de vendre ou d’acheter un volume de titre considérable.
Bon à savoir : lorsque le marché est efficient, aucun investisseur ne peut (théoriquement)
parvenir à obtenir un profit atypique sur le marché pour un niveau de risque encouru. Sur le
long terme, surperformer le marché (promesse de la gestion « active ») est donc impossible.
Lorsqu’il explique sa théorie de l’efficience des marchés, Eugène Fama fait la distinction entre
trois formes différentes d’efficiences dont la classification dépend principalement de
l’accessibilité des informations concernant ce marché pour les investisseurs. Voici comment se
répartissent ces efficiences :
Ainsi, Fama constate bien l’existence de quelques « anomalies » de marché, mais dont il
précise bien qu’elles ne remettent pas en cause l’existence. Les trois niveaux de l’efficience des
marchés définis par Eugène Fama constituent un socle fondamental de la théorie financière,
afin de comprendre la manière dont les prix se forment et le rôle des marchés financiers. La
principale critique qui lui
est adressée est de reposer sur une conception trop rationnelle de l’être humain dont les
aspects psychologiques sont oubliés.
En conclusion, on peut affirmer qu’une forte efficience ne permet pas réellement de faire des
profits attractifs sauf dans le cadre de stratégie à court terme.
Bon à savoir : la théorie des marchés efficients fait l’objet de critiques périodiques, notamment
de la part des gestionnaires qui utilisent l'analyse technique pour tenter d’anticiper l'évolution du
prix des actifs et de superformer un indice de référence. Parmi les détracteurs de cette
approche, on trouve notamment le milliardaire américain Warren Buffet.
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L’efficience des marchés financiers reste théorique. Il s’agit d’une situation optimale,
directement liée à la théorie économique néo-classique et dont les places financières ne font
que se reprocher. En réalité de nombreuses conditions sont nécessaires à l’efficience et ces
conditions ne sont pas toujours parfaitement réunies. Les sections précédentes montrent que,
globalement, les marchés sont efficients (au moins pour ce qui concerne la forme faible et la
forme semi-forte), sinon au sens de Fama (1965), au moins au sens de Jenson (1975). Il
demeure toutefois quelques domaines pour lesquels les praticiens et les chercheurs ont montré
qu’il reste possible de réaliser des arbitrages profitables, c'est-à-dire que l’ensemble du marché
est conscient du fait qu’en effectuant certaines opérations d’allers-et-retours à certains
moments communs et définis, il est possible de réaliser des gains immédiats et non risqués.
Ces gains peuvent être soit des gains réels, immédiatement encaissables, soit plus
communément, des gains liés à des performances supérieures à celles du marché.
On pourra donc nommer biais à la théorie de l’efficience ou poche d’inefficience toutes
caractéristiques des marchés financiers qui peuvent permettre à un investisseur d’accroître la
rentabilité de son portefeuille sans subir une augmentation du risque. Une remarque en découle
de cette définition : l’existence d’une poche d’inefficience n’implique pas obligatoirement un gain
pour l’investisseur mais simplement la présence d’une rentabilité supérieure à ce qu’aurait été
si la poche n’avait pas existé.
Les poches d’inefficience sont nombreuses. On étudiera dans cette section : les effets liés
au temps, les effets à la taille des actifs , l’effet PER et l’effet book-to-market ration et enfin les
bulles spéculatives.
CONCLUSION
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