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CONCLUSION.
Introduction
Ces dernières années, la recherche en finance s’est de plus en plus intéressée à la modélisation des
phénomènes présents sur les marchés comme l’évolution des cours, les durées entre transactions. Pour
cela, elle a fait appel très fréquemment à des outils mathématiques et probabilistes afin de décrire la
dynamique des prix.
L'évaluation des actifs financiers est cruciale dans le domaine de la finance, particulièrement pour les
entreprises cotées en bourse. Le Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers (MEDAF), développé dans
les années 1960 par des chercheurs renommés tels que William Sharpe, John Lintner et Jan Mossin, a
émergé comme un modèle de référence pour cette tâche.
Cependant, malgré sa popularité, le MEDAF n'est pas sans critiques. Certaines voix s'élèvent contre
les hypothèses simplificatrices du modèle, mettant en doute sa capacité à refléter la complexité réelle
des marchés financiers. Des critiques telles que l'hypothèse d'efficience des marchés, la linéarité des
relations risque-rendement, et la stabilité des paramètres dans des conditions de marché changeantes
ont suscité des interrogations sur la fiabilité du MEDAF.
La question centrale qui se pose est donc la suivante : dans quelle mesure le MEDAF peut-il servir de
modèle de référence fiable pour évaluer les actifs financiers malgré les critiques persistantes ? Alors
que certains remettent en question sa pertinence, d'autres soulignent son utilité dans la simplification
des processus d'évaluation.
Cette tension entre l'acceptation généralisée du MEDAF et ses critiques sous-tend des interrogations
cruciales sur sa validité dans le contexte financier moderne. En définitive, l'analyse de la place du
MEDAF dans l'évaluation des actifs financiers des entreprises cotées en bourse nécessite une
compréhension nuancée de ses forces et faiblesses, ainsi que des innovations nécessaires pour mieux
s'adapter à la complexité des marchés financiers actuels.
I. Présentation de MEDAF
1. Les hypothèses du modèle
Hypothèse 1 : Aucun coût de transaction.
Hypothèse 2 : Pas d'impôt, qu'il s'agisse de gains en capital ou de dividendes.
Hypothèse 3 : Les investisseurs peuvent acheter ou vendre n'importe quelle action sans affecter
le cours de l'action.
Hypothèse 4 : Les investisseurs ne veulent pas prendre de risques.
Hypothèse 5 : Ils ne considèrent chaque action que sous son aspect moyenne-variance.
Hypothèse 6 : Les investisseurs diversifient le risque actions en diversifiant leur portefeuille
d'investissement.
Hypothèse 7 : Tous les actifs peuvent être librement achetés et vendus sur le marché.
Hypothèse 8 : Les investisseurs peuvent prêter ou emprunter des fonds à des taux d'intérêt sans
risque.
Le taux sans risque est le taux de rendement pour un investissement considéré comme sûr, c’est-à-
dire sans aucun risque de défaut.
Cela signifie que vous n’avez aucun risque que l’emprunteur fasse faillite et par conséquent, ne
puisse pas rembourser son emprunt.
Lorsqu’un investisseur procède à l’achat d’un titre financier, celui s’attend à recevoir, dans un horizon
futur, une certaine valeur (le rendement espéré). Ainsi lorsqu’on parle de risque, on fait allusion de
façon générale à l’incertitude qui règne sur le rendement attendu par l’investisseur. On distingue
cependant deux types de risques, le risque spécifique et le risque systématique.
Le risque spécifique est le risque qui est propre au titre (le risque qui affecte un titre bien précis) et
qui peut être réduit avec une diversification de portefeuille. Au niveau des facteurs propres à une
entreprise qui exercent une influence sur ce type de risque, on distingue entre autres la gestion de
l’entreprise, ses activités, sa technologie etc.
Le risque systématique est le risque qui provient du marché (affecte l’ensemble des titres), qui
contrairement au risque spécifique est non diversifiable, et dont les fluctuations dépendent surtout de
facteurs macroéconomiques. Il est mesuré par le bêta du titre par rapport au marché, qui représente la
sensibilité du rendement du titre par rapport aux fluctuations du rendement du marché. Au niveau de
l’interprétation du bêta, on dira que le rendement du titre varie dans le même sens et dans les mêmes
proportions que celui du marché lorsque le bêta est égal à 1, dans des proportions moindres quand le
bêta est inférieur à 1, et dans des proportions plus élevées lorsque le bêta est supérieur à 1. Il y a
également le cas exceptionnel où le bêta est négatif, qui signifie que le rendement du titre varie dans le
sens contraire du rendement du marché.
La prime de risque
Nous avons vu que les investisseurs acceptent une prime pour compenser le risque. En toute logique, il
existe donc au niveau « macro » une prime de risque. C’est la prime de marché (Risk premium), Ici,
elle est égale à la différence entre Rf et RM.
Le MEDAF ne mesure pas un NIVEAU de risque mais s’attache au risque RELATIF d’un titre ou
d’un portefeuille par rapport au marché, c’est-à-dire à son bêta. Ainsi, la prime de risque d’un
actif i est égal à son bêta multiplié par la prime de marché.
Il faut mentionner qu’il faut faire la distinction entre prime de risque et prix de risque. Le prix de
risque
En gros :
La prime de risque fait référence à la rémunération supplémentaire qu'un investisseur exige pour
détenir un actif risqué par rapport à un actif sans risque. Et elle compense l'investisseur pour le risque
supplémentaire qu'il prend en investissant dans des actifs plus volatils ou incertains.
Tandis que le prix de risque est le coût que les investisseurs sont prêts à payer pour être exposés à un
certain niveau de risque
Un prix de risque plus élevé indique que les investisseurs exigent une prime plus importante pour
prendre ce risque, tandis qu'un prix de risque plus faible indique une prime moindre.
Donc plus la prime est élevée plus la pente de la droite de marché est forte
Les résultats des différentes méthodes calculées lors de cette 22ème édition se présentent comme
suit :
La Prime de Risque Historique enregistre une baisse de -2,8 pts, passant de 7,4% en octobre
2022 à 4,6% en juillet 2023. À l’origine, le réajustement baissier de la rentabilité moyenne de l’indice
MASI sur un horizon de 20 ans, passant de 13,1% à 10,2%. Sur la même période, le rendement
moyen des BDT 10 ans demeure plus ou moins stable autour des 5,6% en juillet 2023.
La Prime de Risque Prospective ressort à 5,9% en juillet 2023, en recul de -0,9 pt par rapport à
octobre 2022. Cette résultante tient compte d’un TCAM de la croissance bénéficiaire des sociétés
cotées de 5,5% sur la période 2023E-2025E. À horizon LT, nous retenons un TCAM normatif de 4,0%
justifié par le profil globalement mature des grandes capitalisations.
La Prime de Risque par Sondage affiche un repli de -2,0 pts passant de 8,0% en octobre 2022 à
6,0% en juillet 2023. À noter que l’exigence de rentabilité annuelle des investisseurs envers le
marché Actions se situe à 10,2% contre 11,1% en octobre 2022, et ce, pour un horizon de placement
supérieur à 5 ans. Le taux sans risque (BDT 10 ans) observé à la date de la réalisation de cette étude
ressort à 4,205% contre 3,014% lors de l’édition précédente, en hausse sensible de 119 PBS.
À l’analyse des différents résultats obtenus et sur la base de notre propre appréciation, nous
maintenons notre choix pour la méthode du sondage. Nous estimons que celle-ci reflète au mieux les
attentes des investisseurs, particulièrement dans un contexte inflationniste marqué par des pressions
haussières sur la courbe des Taux. Au final, la méthode du sondage nous semble la plus réaliste et ce,
en comparaison aux autres approches.
Définition : Le ratio Sharpe est une mesure du rendement ajusté au risque d’une action ou d’un
portefeuille. Plus le ratio Sharpe est élevé plus c’est mieux
La formule du ratio Sharpe : le rendement du portefeuille risqué par rapport au taux de portefeuille
sans risque au numérateur c’est ce qu’on appelle le rendement excédentaire puis au dénominateur nous
avons l’écart type du rendement attendu du portefeuille qui est la volatilité du portefeuille risqué
Exem ple :
D’une
manière générale si vous souhaitez avoir un ratio de Sharpe plus élevé vous devez avoir un rendement
excédentaire plus élevé et une volatilité plus faible ces deux forces créent des ratios Sharpe plus élevés
Ratio de Treynor
Définition : Le Treynor ratio est un pourcentage qui mesure le rendement ajusté au risque d’une
action ou d’un portefeuille, le risque ici fait référence au risque systématique.
La distinction entre le ratio Sharpe et Treynor c’est que les deux mesurent le risque de portefeuille
et donc en ce sens ils peuvent chacun être utilisés pour classer les portefeuilles et voir lesquels donnent
plus de récompense pour le niveau de risque, mais le ratio Sharpe repose sur le rendement
excédentaire divisé par la volatilité du risque total, par contre dans le ratio Treynor on parle de bêta qui
mesure le risque systématique.
La formule :
Si on veut utiliser le ratio de Treynor nous devons examiner un portefeuille bien diversifié
Alpha de Jensen
Définition : Alpha est la différence entre le rendement réel du titre ou du portefeuille et le rendement
prédit par le MEDAF
La formule :
S’il est supérieur à 0, cela signifie que l’actif surperforme sa rentabilité théorique : le
portefeuille réalise une performance supérieure à son marché de référence, et le gestionnaire
apporte donc de la valeur ajoutée à ses clients.
S’il est inferieur à 0, cela signifie à l’inverse que l’actif sous-performe sa rentabilité théorique
; une stratégie d’opportunité́ d’arbitrage consisterait à vendre le portefeuille.
S’il est égal à 0, cela signifie que le gestionnaire réplique la rentabilité́ du marché.
4. Représentation graphique
CML
La droite de marché dite capital market line (CML) relie les portefeuilles qui combinent l'actif sans
risque et le portefeuille efficient. Ces portefeuilles présentent la rentabilité espérée la plus élevée pour
un niveau donné de risque (volatilité). Dans le cadre du MEDAF, le portefeuille de marché appartient
au CML, au contraire de tous les autres portefeuilles d'actifs risqués, ces derniers étant exposés à un
risque diversifiable.
À l’équilibre, les combinaisons efficientes entre espérance de rentabilité et risque sont graphiquement
représentés par une droite, dite droite de marché (ou CML pour Capital Market Line)
Le risque du portefeuille de marché indiqué par le coefficient directeur (la pente) est un risque
systématique, qui ne peut pas être évité.
E(Rp): la rentabilité du portefeuille.
Sur ce graphe, le point Rf représente le niveau de rentabilité d’un actif non risqué (bon du Trésor
ou obligation sans risque) tandis que le point M indique la combinaison rentabilité-risque observée
globalement sur le marché (et qui prend le nom de portefeuille de marché). L’équation de la droite
s’obtient comme celle de toute banale fonction affine.
Le risque du portefeuille de marché indiqué par le coefficient directeur (la pente) est un risque
systématique, qui ne peut pas être évité.
De fait, le graphe n’est pas fixe et il évolue avec les aléas du marché.
La droite du marché des capitaux (CML) représente des Portefeuilles qui combinent de manière
optimale le risque et le rendement.
Le portefeuille tangent est le portefeuille appartenant à la droite de marché et qui maximise le ratio de
Sharpe.
La ligne du marché des capitaux (CML) est la ligne qui relie la rentabilité de l'actif sans risque au
point de tangence de la frontière efficiente. La frontière efficiente dessine les portefeuilles qui ont le
niveau de rentabilité le plus élevé pour un niveau de risque donné. Ou ceux qui minimisent le risque
pour un niveau de rentabilité donné. Comme les investisseurs chercheront à maximiser le rendement
attendu compte tenu d'un niveau de risque, ils choisiront un portefeuille tiré sur la CML et qui coupe le
point de tangence. Par conséquent, le point de tangence sera le portefeuille de marché optimal selon le
modèle du MEDAF.
Une partie importante de la compréhension de la CML est l'aversion au risque de l'investisseur. Un
degré plus élevé d'aversion au risque des investisseurs signifie être en bas de la ligne. C'est-à-dire plus
proche de la rentabilité de l'actif sans risque. D'autre part, au fur et à mesure que nous remontons la
CML, nous obtiendrons un rendement attendu plus élevé mais également une volatilité ou un risque
plus important. Par conséquent, les investisseurs qui souhaitent prendre plus de risques seront placés
plus haut sur la courbe.
SML
La droite du MEDAF dite security market line (SMI) montre la rentabilité exigée d'un actif financier
donné en fonction de son bêta estimé relativement au marché. D'après le MEDAF tous les titres et tous
les portefeuilles possibles sont situés sur la droite SML.
Soit un portefeuille composé du portefeuille de marché M dans une proportion X et de l'actif sans
risque r dans une proportion (1-X).
Bêta du portefeuille:
Car:
Le taux de rendement requis sur un actif (titre ou portefeuille) est égal au taux sans risque majoré
d'une prime de risque qui dépend du bêta de l’actif:
Un actif situé au-dessus ou au-dessous de la SML représente une opportunité d'arbitrage qui sera
exploitée jusqu'à ce que le titre revienne à une situation d'équilibre:
Le coût des fonds propres fait partie intégrante du coût moyen pondéré du capital.
On utilise largement le CMPC pour déterminer le coût total anticipé de tous les capitaux dans le cadre
de différents plans de financement. En effet, son but est de trouver la combinaison la plus rentable de
financement par emprunt et par capitaux propres.
Lors de l’analyse d’un projet, la connaissance du taux d’actualisation permet de savoir si ce projet sera
lancé ou non car une valeur actuelle nette positive correspond à un projet rentable. Le taux à prendre
en considération correspond au cout du capitale est parfois spécifique au projet. Le MEDAF nous
indique le cout à utiliser si l’on connait la classe de risque du projet. Classe de risque qui est donné par
le niveau de la beta. La dimension risque sera ainsi incorporé dans le taux d’actualisation. Plus un
projet sera risqué, plus il aura une beta élevée, et plus son taux d’actualisation sera important.
Cette méthode repose sur la prise en compte du risque au niveau du taux d’actualisation
Lorsque le MEDAF est valide, le taux d’actualisation utilisé pour sélectionner les projets est donné par
Le coût du capital, ou le coût du financement, est également un facteur déterminant dans l’évaluation
de l’entreprise. Il s’agit d’un coût d’option qui traduit le taux de rendement du meilleur choix
d’investissement, autre que celui du projet analysé par l’entreprise. Lorsqu’une entreprise choisit un
projet d’investissement, elle doit s’assurer d’avoir une VAN positive, pour ce faire elle doit calculer le
coût en capital du projet,
Le MEDAF est la méthode utilisée par la plupart des grandes entreprises pour estimer ce coût.
• Risque systématique (bêta) : Le modèle CAPM prend en compte le risque systématique, qui
est exclu des autres modèles de rendement, comme le modèle d'actualisation des dividendes
(DDM).Le risque systématique ou de marché est une variable importante car il est imprévu et ne peut
souvent pas être complètement atténué car il n'est souvent pas totalement attendu.
• Variabilité des risques commerciaux et financiers : Lorsque les entreprises étudient les
opportunités, si la combinaison d'activités et le financement diffèrent de l'activité actuelle, les autres
calculs de rendement requis, comme le coût moyen pondéré du capital (WACC), ne peuvent pas être
utilisés
Parmi ces anomalies, la taille des entreprises (capitalisation boursière) et certaines de leurs
caractéristiques, telles que le rapport prix/bénéfice, le rendement en dividendes, ou le rapport de la
valeur comptable à la valeur du marché (B/M), ont été identifiées comme expliquant des performances
anormales par rapport aux prévisions du MEDAF.
Des chercheurs comme Fama et French, dans les années 1990, ont intégré des facteurs tels que la taille
et le rapport B/M dans leurs modèles. Ces facteurs ont suscité une controverse en remettant en
question l'importance du bêta, traditionnellement utilisé dans le MEDAF pour évaluer le risque.
Concernant les effets de taille et de valeur, différentes explications ont été avancées. Certains ont
suggéré que les actions de petite taille ou de type valeur offrent des rendements supérieurs en raison
du risque de détresse financière non mesuré par le bêta. D'autres ont évoqué des biais cognitifs et des
coûts d'agence associés aux gestionnaires de portefeuille professionnels.
Des phénomènes tels que le "Momentum" (inertie), où les actions ayant bien performé continuent de
bien performer pendant un certain temps, ont également été observés. Ces tendances ont été attribuées
à des réactions irrationnelles des investisseurs et à des biais comportementaux.
On tire attention sur l’instabilité du BETA : Le Bêta est un outil de mesure du risque d'un actif
notamment utilisé dans le modèle d'évaluation du CAPM. On l'utilisera entre autres pour
mettre en place des stratégies de limitation des risques.
Le principe de cet outil est de comparer les mouvements effectués par un actif par rapport à
son marché de référence, ce qui permet de déterminer son niveau de risque par rapport aux
autres actifs de référence. La mesure est effectuée en comparant la rentabilité de l'actif à
celle du marché. On peut aussi réduire le marché à un indice boursier (CAC 40, Dow Jones,
etc.)
La critique de Roll
- Il est d'ailleurs presqu'impossible de trouver un portefeuille qui soit une bonne approximation au
portefeuille de marché.
- Si on réussit `a trouver un portefeuille qui est dans le vrai EVM, il existe forcement une relation
linéaire entre le rendement espéré des titres et leurs facteurs beta calculés par rapport `a ce portefeuille.
Donc, la théorie est tautologique.
- Si tout ce qu'on observe est un portefeuille qui est un sous-ensemble du vrai portefeuille de marché,
rien ne dit que ce portefeuille doit être sur la frontière de portefeuilles efficients qui peuvent être
construits à partir des titres individuels qui le composent. Par exemple, si on prend l'indice du TSE, on
pourrait peut-être construire un portefeuille qui domine cet indice sur la base de titres disponibles sur
le TSE, mais ceci ne constitue pas un rejet du MEDAF.
Par ailleurs, Stambough (1982) va empiriquement montrer que les tests du modèle sont dans les faits
moins sensibles au choix du proxy ou indice de marché que Roll (1977) ne l'envisageait et Shanken
(1987) sur une base d'analyses théoriques va converger vers une même conclusion, à savoir que les
erreurs de mesure sur le portefeuille de marché influence (frein) les résultats des tests du modèle que si
la corrélation entre l'indice de marché utilisé et le vrai portefeuille de marché est faible. L'année de la
critique de Roll (1977), Anomalies (journal) nourrira les affirmations des critiques du MEDAF : Le
premier article de cette littérature est celui de Basu (1977), qui montre l'existence de « l'effet PER » :
les portefeuilles qui ont de petits PER (Price Earning Ratio) ont des rentabilités moyennes plus élevées
que celles prévues à l'aide du CAPM (c'est-à-dire en fonction seulement de leurs bêtas), et inversement
pour les portefeuilles qui ont d'importants PER. La deuxième anomalie connue est celle de Bang
(1981) : c'est « l'effet taille », ou le fait que les actions à faibles capitalisations ont des rentabilités
moyennes supérieures à celles prédites par le MEDAF, et inversement pour les titres à fortes
capitalisations. Reinganum (1986) confirme l`existence de l'effet taille, et montre qu'ils sont reliés.
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE :
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Laboratoire : Business Intelligence, Gouvernance des Organisations,
Finance et Criminalité Financière. *