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5. Eléments de génétiques
Biologie cellulaire
Objectif initial
Grandes étapes
Des progrès constants ont été réalisés grâce à deux types
d’évènements:
1. Définition
La cellule est « l’unité », l’élément fondamental
de tout être vivant, simple ou complexe,
2. La théorie cellulaire
– En 1827, AMICI apporte des corrections aux microscope
composé ,
– En 1833, BROWN décrit le noyau de cellules vivantes et
fait remarquer qu’il est constant,
– 18338-1839, la théorie cellulaire fut formulée par
SCHLEIDEN et SCHWANN selon laquelle tout être vivant
complexe est constitué de cellules qui représente l’unité
de base structurale et fonctionnelle de la vie.
Organisation cellulaire
• Objectifs
Types de microscopes
Microscope photonique
I. Microscope à transmission
✓ Etude morphologique
➢ Microscopie interférentielle
✓ Interprétation quantitative
➢ Microscopie à fluorescence
I. Observations vitales
– Il s’agit de l’observation d’un matériel vivant brut.
a. Méthodes de fixation
✓Physique
• Froid,
• Chaleur
- Rodhamine (chloroplastes)
Méthodes d’observation de la cellules
• Hématologie
• Bactériologie
Méthodes d’observation de la cellules
– Coloration:
– Montage:
1. Ultracentrifugation différentielle
▪ homogénéisation
▪ centrifugation
Méthodes d’analyse de la cellule
2. Méthodes chimique
a. Réaction de Brachet
Péroxydase (Ag) + antipéroxydase (Ac) → complexe Ag-Ac
b. Techniques chromatographiques
La chromatographie est une technique physique de
séparation d'espèces chimiques. L'échantillon
contenant une ou plusieurs espèces est entraîné
par un courant de phase mobile le long d'une phase
stationnaire ; chaque espèce se déplace à une
vitesse propre dépendant de ses caractéristiques de
taille et de poids.
Méthodes d’analyse de la cellule
Equipement
– Phase solide
– Phase liquide
– Etalon
– Révélateur
Méthodes d’analyse de la cellule
• Utilisations médicales
c. Electrophorèse
b. Techniques électrophorétiques
– La technique de l'électrophorèse est fondée sur le
déplacement d'ions (molécules chargées
positivement ou négativement) sous l'effet
d'un champ électrique. Du fait de leurs
caractéristiques propres et en fonction des conditions
de l'électrophorèse ces ions auront des vitesses de
migration différentes, ils vont donc se séparer les uns
des autres.
Méthodes d’analyse de la cellule
Equipement
• Cuve chromatographique (CCM)
• Phase solide
• Phase liquide
• Etalon
• Révélateur
Méthodes d’analyse de la cellule
• Utilisations médicales
• Acides phosphatidiques
Glycérol estérifié par 2 acides gras et par l’acide
phosphorique
• Phosphoaminolipides:
Choline estérifiée par l’acide phosphorique.
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
3.2.2. Glycolipides
Diglycéride où la fction alcool libre 1 ou
plusieurs oses (sphingolipides)
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
Les protéines
Objectifs
• Définir l’aminoacide
• Enumérer les nomenclatures des aminoacides
• Faire la classification des aminoacides selon la
polarité du radical R
• Enumérer les aminoacides essentiels
• Définir un peptide
• Expliquer la nomenclature des peptides
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
Plan de la leçon
1. Aminoacides
2. Nomenclature
3. Classification
4. Acides aminés essentiels
5. Peptides et protéines
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
Les Protéines
1. Définition
Ce sont des substances organiques
essentiellement constituées d’aminoacides et
souvent d’autres.
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
Aminoacides
1. Définition
Ce sont des acides carboxyliques porteurs de
fonctions amines en position alpha.
2. Nomenclature
– Acides 2-aminoacides
– Acides α-aminoacides
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
3. Classification
3.1. Acides aminés R apolaire
– Alanine (Ala)
– Valine (Val)
– Leucine (Leu)
– Isoleucine (Ile)
– Méthionine (Met)
– Phénylalanine (Phe)
– Tryptophane (Trp)
– Proline (Pro)
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
3.2. Acides aminés R polaire
– Glycine ou glycocolle ( Gly)
– Sérine (Ser)
– Thréonine (Thr)
– Cystéine (Cys)
– Tyrosine (Tyr)
– Asparagine (Asn)
– Glutamine (Gln)
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
3.3. Acides aminés R négativement chargé
– Acide aspartique (Asp)
– Acide glutamique (Glu)
3.4. Acides aminés R positivement chargé
– Lysine (Lys)
– Arginine (Arg)
– Histidine (His)
NB: Ce sont des amphotères
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
4. Acides aminés essentiels (indispensables)
– Thréonine
– Phénylalanine
– Tryptophane
– Lysine
– Leucine
– Valine
– Isoleucine
Caractéristiques chimiques de la
matière vivante
Peptides et protéines
Les peptides et les protéines sont formés par
des enchainements d’aminoacides liés entre eux
par des liaisons peptidiques.
Objectif
1. Décrire les caractéristiques des cellules
eucaryotiques.
2. Dégager les différences entre les cellules
végétales et cellules animales.
3. Décrire les caractéristiques des cellules
procaryotiques.
Classification des cellules
I. Eucaryotes
Ce sont des êtres vivants unicellulaires ou
pluricellulaires, constitués de cellules de taille en
général relativement grande.
Classification des cellules
1. Caractéristiques générales
– Taille moyenne: 10 à 100 μm, mais certaines
peuvent être significativement plus grandes et
atteindre des dimensions de l’ordre de cm
a. Cellules animales
• Cellules nerveuses
• Cellules sécrétrices
• Cellules musculaires
Classification des cellules
b. Cellules végétales
– Les cellules des végétaux sont de grande taille (50 à 250
μm), et une
– forme généralement anguleuse et géométrique. Comme
les cellules animales, tous les organites précédemment
cités (exception faite des lysosomes et des centrioles) y
sont présents.
– Elles présentent la paroi cellulosique et les vacuoles.
Les chloroplastes,
Classification des cellules
d. Champignons
– Les cellules possèdent une organisation typiquement végétale:
d. Protistes
– On rassemble sous ce terme tous les organismes eucaryotiques
unicellulaires à l’exception des champignons unicellulaires. Il
s’agit d’un ensemble très hétérogène au plan systématique et
réunissant un nombre d’embranchements considérable.
– La classification de ces êtres reste très discutée. Les Protistes
se reproduisent par multiplication végétative (division binaire
ou mitose), mais la plupart d’entre eux pratiquent aussi la
reproduction sexuée, dans le cadre de cycles de vie d’une
grande diversité.
Classification des cellules
– Protophytes
Présentent des caractéristiques de cellules
végétales, avec paroi et plastes, et sont des
êtres chlorophylliens typiques autotrophes
– Protozoaires
sont de type animal, en ce sens qu’ils sont
dépourvus de plastes, donc hétérotrophes, et
en général mobiles.
Classification des cellules
II. Procaryotes
– Eubactéries
• Gram positif
– Gram négatif
Ce sont les plus nombreuses en termes de genres.
Plusieurs réalisent la photosynthèse et les
chimiosynthèses et sont autotrophes ; certains d’entre
eux sont capables de fixer l’azote atmosphérique. Ces
bactéries sont caractérisées par l’existence de deux
membranes phospholipidiques limitantes encadrant un
espace nommé périplasme (peptidoglycane).
Classification des cellules
Plan de la leçon
– Différentes catégories de cellules
– Description de chaque catégorie de cellule
Classification des cellules
1. Eucaryote
• Noyau
• Matériel génétique (ADN)
• Chromosome
2. Procaryote
• Noyau absent (nucléoïde)
Classification des cellules
3. Virus
• Isolé, ne manifeste aucune activité de vie,
• Pénétré dans 1 cellule, matériel génétique
se multiplie,
• Commande les synthèses de protéines
virales.
Classification des cellules
C.2. Structure
Les virus sont d’une organisation
symétrique.
• Virus à symétrie cubique (20 faces et 12
sommets)
–Exemples: adénovirus (pharyngites,
conjonctivites, pneumopathies.
• Virus à symétrie hélicoïdale
–Exemples: virus de la mosaïque du
tabac
Revêtement cellulaire
Objectifs
1. Décrire le revêtement cellulaire chez les
métazoaires et les métaphytes,
2. Décrire la structure de la membrane plasmique, cell
coat et le cytosquelette sous-membranaire,
3. Décrire les propriétés de la membrane plasmique,
4. Décrire les fonctions du revêtement cellulaire
5. Décrire les spécialisations de la membrane
plasmique
6. Décrire le revêtement cellulaire des cellules
procaryotes.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
Plan de la leçon
– Les métazoaires et les métaphytes
– La membrane plasmique
– Le cell coat
– Le cytosquelette
– Les fonctions du revêtement cellulaire
– Les spécialisations de la membrane
plasmique
– Le revêtement des cellules procaryotes.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
I. LA MEMBRANE PLASMIQUE
A. Définition
B. Constitution chimique
B.1. Eléments intrinsèques
• Les glycolipides, porteurs des antigènes des
groupes sanguins A et B.
• Les glycoprotéines
• Les protéoglycanes
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
• Les microtubules
➢Applications
– Liposomes:
Microsphères renfermant des phospholipides,
limités par une double couche lipidique,
renferment les principes actifs relativement peu
solubles dans les lipides.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
1. Le transport du glucose
• La vitesse de pénétration du glucose est
proportionnelle à la concentration dans le milieu
extérieur;
• A partir d’une certaine concentration et au-dessus,
la vitesse de pénétration n’augmente plus;
• Le transport du glucose est inhibé par des
substances ayant une conformation spatiale
voisine;
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
• Phagocytose
a. Définition
c. Déroulement de la phagocytose
✓L’opsonisation
✓Le chimiotactisme
✓Le contact
✓L’adhésivité
✓La phase rhéologique
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
– Exocytose
✓Mécanisme de l’exocytose
• La vacuole se déplace pour adhérer à la face
interne de la membrane plasmique
• Contraction des microfilaments
✓Origine et nature des produits transportés
• Produits endogènes (mucigène, enzymes,
hormones,..)
• Produits exogènes (objets capturés à
l’extérieur).
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
– Phase intracytoplasmique
a. Inhibition de contact
– Blocage des mouvements cellulaires
– Perturbation de la synthèse de l’ADN.
– Les cellules cancéreuses sont inaptes à former des
zones de couplage
– Ne possèdent plus l’inhibition de contact
– N’émettent plus d’informations
– Mais susceptibles d’en recevoir et de s’y conformer.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
E. Le revêtement des cellules tumorales
E.1. L’agglutinabilité des cellules cancéreuses
– La concanavaline A (lectine) agglutine les cellules
cancéreuses, mais pas celles normales
– Les cellules normales sont agglutinées après
trypsinisation
– La concanavaline se fixe sur les sites récepteurs du
cell coat
– Dans les cellules cancéreuses, ces sites sont
accessibles,
– Dans les cellules normales ces sites sont
inaccessibles,
– La trypsine lyse les protéines qui les masquent.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
b. Les microvillosités
– Définition
Les microvillosités sont des expansions
cytoplasmiques cylindriques, limitées par la
mbrane plasmique apicale, intervenant
surtout dans des phénomènes d’absorption.
Revêtement cellulaire (Eucaryotes)
✓Peptidoglycane (muréine)
✓Acide téchoïde
✓Membrane plasmique.
Revêtement cellulaire des cellules
procaryotes
• Bactéries Gram-
➢Perméabilité de la paroi plus grande
➢Couche périphérique (semblable membrane
plasmique)
➢Acide téchoïde
➢Protéine
➢Muréine
➢Membrane plasmique
Revêtement cellulaire des cellules
procaryotes
– Rôle de la paroi bactérienne
• Protection et soutien (exosquelette)
• Support des antigènes somatiques.
C. La capsule bactérienne
• Constituant inconstant
• Composé de polysaccharides (activité
antigénique)
• Moyen de résistance de la bactérie.
Le noyau au cours de l’interphase
Objectifs
– Définir le noyau
– Décrire ses caractères généraux
– Décrire le rôle de l’enveloppe nucléaire
– Décrire la constitution biochimique des fibres de
chromatine
– Décrire le rôle du nucléole
– Enumérer les variations pathologiques du nucléole
– Décrire l’interphase et la mitose
– Enumérer les critères d’identification des
chromosomes.
Le noyau au cours de l’interphase
A. Définition
Le noyau, «centre vital» de la cellule, unité
structurale et fonctionnelle, limité au cours
de l’interphase par l’enveloppe nucléaire
est:
– Indispensable à la vie des cellules des
organismes eucaryotes,
Le noyau au cours de l’interphase
B. Caractères généraux
I. Structure du noyau
– Enveloppe nucléaire formée de deux membranes
(externe et interne),
– Face interne de la mbrane interne doublée par la
chromatine
– Le noyau contient:
• Un nucléoplasme,
• Des amas de chromatine (caryosomes ou
chromocentres)
• Les nucléoles
Le noyau au cours de l’interphase
II. Constance
– Il existe dans toutes les cellules eucaryotes
(sauf érythrocytes),
– Il existe sous de nuléoïdes chez les
procaryotes
– Il existe sous d’ADN ou ARN chez les virus.
Le noyau au cours de l’interphase
III. Forme
– Sphérique (cellules épithéliales cubiques),
– Allongé (cellules musculaires),
– Discoïde (cellules pavimenteuses),
– Lobé (granulocytes)
Le noyau au cours de l’interphase
IV. Dimensions
– Très variables
V. Nombre
– Un seul (habituellement),
– Deux (certains hépathocytes),
– Plusieurs:
• Plasmodes
• Syncytium
Le noyau au cours de l’interphase
VI. Position
– Variable,
– Caractéristique de chaque type cellulaire,
– Centrale (très souvent),
– Périphérique (cellules graisseuses),
– Basale (cellules glandulaires à sécrétion externe)
Le noyau au cours de l’interphase
A. L’enveloppe nucléaire
1. Définition
C’est un complexe membranaire caractéristique
des cellules eucaryotes, qui contrôle les
échanges entre le noyau et le cytoplasme, et qui
sépare les chromosomes du cytoplasme
pendant la période interphasique.
Le noyau au cours de l’interphase
2. Constitution
– Une membrane externe trilamellaire (7,5 nm),
– Une membrane interne.
6. La lamina
C’est une couche protéique fibrillaire
dense, en rapport étroit avec la face
interne de la membrane interne de
l’enveloppe nucléaire.
Le noyau au cours de l’interphase
b. Voies de passage
– Transmembranaires
– Le réticulum endoplasmique
– Membranes annelées
– L’appareil de Golgi
– Lamelle annelées
Le noyau au cours de l’interphase
B. La chromatine
L’examen en microscopie révèle l’existence de
chromatine. En raison de sa forte affinité
tinctoriale: on la désigne actuellement par le
terme d’hétérochromatine.
Les espaces moins denses compris entre les
masses chromatiques sont les espaces
interchromatiniens, qui renferment
l’euchromatine.
Le noyau au cours de l’interphase
A. Répartition
La chromatine se répartie:
– En mottes de taille variable (chromocentres)
– À la périphérie du noyau
– En une ou plusieurs masses
Le noyau au cours de l’interphase
B. Structure
a. Microscopie optique
– Identique dans les noyaux appartenant au
même type de cellule
b. Microscopie électronique
– Fibres très serrées les unes contre les autres
(chromosomes pendant l’interphase).
– Régions condensées (hétérochromatine)
– Régions déspiralées (euchromatine).
Le noyau au cours de l’interphase
D. Hétérochromatine et euchromatine
a. Hétérochromatine
– 80%ADN nucléaire
– Très dense aux électrons
– Fractions d’ADN inactives (non transcrites)
– Riche en histones
Le noyau au cours de l’interphase
Structure de l’ADN
a. Définition
L’ADN est une macromolécule parfois très
longue, polymère de nucléotides, constituée par
deux chaines hélicoïdales antiparallèles,
indispensable à la vie cellulaire puisqu’elle
contient les informations (transmissions de
génération en génération) nécessaire à la
synthèse des protéines structurales et
enzymatiques.
Le noyau au cours de l’interphase
D. Le Nucléole
1. Définition
Le nucléole est un organite responsable de la
synthèse des acides ribonucléiques des
ribosomes, présent dans le noyau au cours de
l’interphase G1, S, G2 et disparaissant pendant
la mitose.
Le noyau au cours de l’interphase
2. Structure du nucléole
2.1. Morphologie en microscopie optique
– La chromatine périnucléolaire
– Le corps nucléolaire
2.2. Morphologie en microscopie électronique
– Les fibrilles
– Les granules
– La pars amorpha
– Les centres fibrillaires
Le noyau au cours de l’interphase
3. Biochimie du nucléole
3.1. L’ADN nucléolaire
– Forme condensée (zones chromatiniennes,
périnucléolaires, intranucléolaires)
– Forme dispersée
3.2. Les ARN nucléolaires
Plusieurs types existent, classés selon leur
coefficient de sédimentation (unité Svedberg)
Le noyau au cours de l’interphase
4. Rôle du nucléole
4.1. Rôle dans la transcription de l’ARN ribosomal
– Une cellule d’1 à 2 nucléoles synthétisent les
ARNm, ARNt et ARNr
– Une cellule sans nucléole synthétise
seulement les ARNm et ARNt
– Maturation de l’ARNr
Le noyau au cours de l’interphase
➢ En microscopie électronique
✓ La ségrégation nucléolaire
• Macroségrégation
• Microségrégation
• Substances inhibitrices des fonctions nucléolaires
✓ antibiotiques antimitotiques (Actinomycine D)
✓Antimitotiques non antibiotiques (Acridine
orange)
✓Substances carcinogènes
✓Toxines microbiennes
✓Agents physiques (chaleur, rayons UV)
Le noyau au cours de l’interphase
• Le mécanisme
➢Altération du système ARN polymérase
➢Rupture des molécules d’ADN (chaleur, rayon
X)
– L’hypertrophie nucléolaire au cours des
stimulations d’origine toxique ou pathologique
• Structure
✓Stimulation et hypertrophie
❑ disparition des espaces claires et des
éléments fibrillaires
❑ augmentation de l’espace compact (ARNr 45
S)
Le noyau au cours de l’interphase
2. L’interphase
2.1. Définition
L’interphase est la période comprise entre la fin
d’une division et le début de la suivante.
2.2. Phases
– Phase G1
– Phase S
– Phase G2
– Phase M
Cycle cellulaire (interphase)
A. La phase G1
A.1. Durée
– Durée variable (5-10 heures chez les
mammifères)
– Croissance
– Différenciation
A.2. Synthèses au cours de la phase G1
– Pas de synthèse d’ADN
– Croissance cytoplasmique
Cycle cellulaire (interphase)
B. La phase S
– Durée: 6-8 heures
– Réplication de l’ADN nucléaire
B.1. La réplication de l’ADN
a. Dans les cellules procaryotes
a.1. La réplication est semi-conservative
La réplication se déroule selon:
– Un mode conservatif
– Un mode semi-conservatif
– Un mode dispersif
Cycle cellulaire (interphase)
C. La phase G2
• Durée: 4 à 5 heures
• Débute immédiatement après la replication de l’ADN
D. La transcription de l’ADN
• S’effectue pendant toutes les phases de l’interphase
• Synthèse de l’ARN à partir de l’ADN
D.1. Structure des ARNs
• Composés de nucléotides
• Toujours monocaténaires
Cycle cellulaire (interphase)
a. Constituants de base des nucléotides de l’ARN
– Identiques à ceux de l’ADN, à l’exception
• Du pentose qui est le ribose
• D’une base pyrimidique, l’Uracile qui remplace la
thymine.
b. Structure primaire
– Même disposition des nucléotides que dans l’ADN
c. Structure tridimensionnelle
– Mal connue
– L’adénine s’apparie à l’uracile, la cytosine à la
guanine.
Cycle cellulaire (interphase)
– Copie du gène
• L’ARN polymérase lit de 3’ à 5’
• Molécule de l’ARN polarisée (comme ADN)
• Sélection des ribonucléotides cplémentaires
appropriés (précurseurs)
✓Les précurseurs
• L’adénosine 5’ triphosphate (ATP)
• La cytidine 5’ triphosphate (CTP)
• La guanosine 5’ triphosphate (GTP)
• L’uridine 5’ triphosphate
Cycle cellulaire (interphase)
II. La prométaphase
– Fragmentation de la mbrane nucléaire
– Les chromosomes occupent la place du
noyau
– Migrent vers la région équatoriale
– Les nucléoles ne sont plus visibles.
Cycle cellulaire (mitose)
III. La métaphase
– Formation de la plaque équatoriale
– Le centromère de chaque chromosome se
divise en 2 (chromatides)
– Les chromatides se séparent et forment
chacun un chromosome.
Cycle cellulaire (mitose)
b. Les antimétabolites
– Inhibent les synthèses par compétition
– Analogues aux bases puriques et pyrimidiques
• 5-bromodésoxyuridine (ADN),
• 6-mercaptopurique (ADN),
• la fluoro-désoxyuridine (ADN)
c. Les agents alkylants (alcoylants)
– Dénaturent les nucléoprotéines
– Se complexent avec l’ADN (G1, G2, S)
• Cyclophosphamides,
• éthylamines esters d’acide sulfonique
• Epoxides
Cycle cellulaire (mitose)
d. Les colorants
– S’intercalent entre les bases de l’ADN
• Bromure d’éthidium
• Proflavine
II. Atteinte fusoriale
– Inhibition de la formation du fuseau
– Mitose bloquée
– Formation de gros noyaux tétraploïdes
– La cytodiérèse ne s’effectue pas
• Colchicine
• Podophylline
• Vincristine
• Sulfate de vinblastine.
Cycle cellulaire (mitose)
III. Lésions des chromosomes
➢ Mécanisme
– Soit il se sépare d’une manière défectueuse
– Soit se fragmentent
✓ séparation défectueuse des chromosomes (trypaflavine)
• Les chromosomes ne se clivent pas
• Ils migrent difficilement aux pôles
✓ fragmentation des chromosomes
• Fragments de chromosomes dépourvus de
centromères
• Formation de micronoyaux avec micronucléoles.
– L’ypérite
– Radiations ionisantes.
Cycle cellulaire (chromosomes)
A. Définition
Les chromosomes sont des éléments
permanents de la cellule, dont le constituant
essentiel est la fibre chromatinienne. Ils sont
situés dans le noyau (au cours des phases G1,
S, G2) et se répartissent en nbre égal (à celui de
la cellule mère)dans les cellules filles grâce à la
mitose.
Cycle cellulaire (chromosomes)
B. Morphologie des chromosomes
I. Variations au cours de la mitose
– Fins filaments au début de la prophase,
– Spiralés à la fin de la prophase, la prométaphase et la
métaphase.
II. Critères d’identification des chromosomes
Chaque chromosome est identifiable par:
– L’indice centrométrique,
– Les constrictions secondaires
– Les télomères
– Les satellites
– Les bandes.
Cycle cellulaire (chromosomes)
III. Caryotype
C’est une représentation photomicrographique
des chromosomes d’une cellule, considérée
comme caractéristique de l’arrangement
chromosomique de toutes les cellules d’un
organisme donné. Il permet de définir le nbre de
chromosomes et de les classer en fonction des
critères précédemment décrits.
Cycle cellulaire (chromosomes)
Objectifs
1. Décrire l’ultrastructure des mitochondries
2. Décrire les fonctions des mitochondries
3. Décrire la machinerie de synthèse protéique
4. Expliquer le fonctionnement de la synthèse
protéique dans les mitochondries
5. Décrire la synthèse des protéines
mitochondriales.
6. Décrire les modifications ultrastructurales
pathologiques des mitochondries.
Les mitochondries
A. Définition
Les mitochondries sont des organites présents
dans toutes les cellules aérobies, dont le rôle
essentiel est de mettre en réserve, sous forme
d’adénosine triphosphate, l’énergie libérée par
l’oxydation enzymatique des molécules
nutritives.
Les mitochondries (structure)
III. Distribution
Les mitochondries (structure)
C. Ultrastructure
Les mitochondries (structure)
b. Chambre externe
– Adénylate kinase
– Nucléoside diphosphokinase
– Nucléoside monophosphokinase
c. Chambre interne
– Les enzymes de la chaine respiratoire
– Des transférases
– Des enzymes appartenant au système d’oxydation
des acides gras.
d. Matrice
– Toutes les enzymes du cycle de Krebs et synthèse
des acides gras.
Les mitochondries (Fonctions: cycle de
Krebs)
Les mitochondries (Fonctions: transfert
d’électrons)
Les mitochondries (Fonctions: transfert
d’électrons)
Les mitochondries (fonction: concentration
des substance)
C. La phosphorylation oxydative
D. β-oxydation des acides gras (Hélice de
Lynen)
E. Synthèse des acides gras
Les mitochondries (fonction:
concentration des substance)
F. Concentration des substances dans les
mitochondries.
– Concentration du fer pour la formation de l’Hb
– Concentration des lipides pour être utilisés
lors du jeûne.
– Protéines
Les mitochondries (biogénèse)
II. β-oxydation
- Formation des acyl-coenzymes A
R-CH2-CH2-COOH + HSCoA + ATP → R-CH2-CH2-CO-SCoA + H2O
- Déshydrogénation
R-CH2-CH2-SCoA + FAD → R-CH=CH-CO-SCoA
- Hydratation
R-CH=CH-CO-SCoA → R-CHOH-CH2-CO-SCoA
- Déshydrogénation
R-CHOH-CH2-CO-SCoA + NAD → R-CO-CH2-CO-SCoA + NADH2
- Scission et transfert sur une autre molécule HSCoA
R-CO-CH2-CO-SCoA + HSCoA → R-CO-SCoA + CH3-CO-SCoA
Hyaloplasme
I. Définition
II. Composition
- Glucides (glycogène)
- Lipides (enclaves lipidiques)
- Protides
- Eau
- Sels minéraux
- enzymes
Hyaloplasme
1. Glycolyse
– Oxydation de l’aldéhyde-3-phosphoglycérique
en acide phosphoglycérique
• Fermentation
- Fermentation lactique
CH3-CO-COOH → CH3-CHOH-COOH (acide lactique)
- Fermentation alcoolique
CH3-CO-COOH → CO2 + CH3-CHO → CH3-CH2OH
Réticulum endoplasmique
1. Définition
Objectifs
2. Types
– Réticulum endoplasmique granulaire (REG)
– Réticulum endoplasmique lisse (REL)
3. Structure
• REG
– Présence de ribosomes sur la face externe des
membranes
– Fines lamelles composées de deux membranes
– Saccules parallèles
Réticulum endoplasmique
• REL
– Glucose-6-phosphatase (REG)
– 5’-nucléotidase (REL)
– Cytochromes
Réticulum endoplasmique
– Synthèses
• Protéines (REG)
• Glycoprotéines
• Lipides
– Transport
• Electrolytes
– Détoxification
• Objectifs
– Définir l’appareil de Golgi
– Comparer l’appareil de Golgi selon la
microscopie photonique et la microscopie
électronique
– Enumérer les composants chimiques de
l’appareil de Golgi
– Décrire les fonctions de l’appareil de Golgi
Appareil de Golgi
1. Définition
L’appareil de Golgi est un organite dont les
unités élémentaires sont les citernes
fenêtrées, empilées, carrefour de la
circulation des cytomembranes, qui joue un
rôle dans le transfert et l’emballage des
protéines élaborées par le réticulum
endoplasmique, dans la synthèse des
glycoprotéines et des mucoplysaccharides.
Appareil de Golgi
2. Appareil de Golgi en microscopie photonique
2.1. La forme
– La forme est extrêmement variable d’une cellule à une autre ;
dans la même cellule aussi car la forme semble varier avec le
cycle fonctionnel.
– Tantôt comme un réseau dense
b. La taille
c. Position
– Concept classique
– Critiques :
• Les recherches récentes ne sont pas compatibles
avec cette idée de déplacement des membranes à
travers l’appareil de Golgi.
• L’hypothèse de flux membranaire est contredite
par les travaux histochimiques et biochimiques
récents qui prouvent l’hétérogénéité considérable
des membranes golgiennes.
Appareil de Golgi
b. Concept moderne (Farquar et Palade)
– Le trafic transgolgien :
• Des vésicules de transition transportant des produits élaborés par le
RE, fusionnent avec les bords dilatés des citernes golgiennes.
• Les protéines sécrétées se déplacent d’un bord dilaté de citerne au
suivant, grâce à des vacuoles condensantes naissant par
bourgeonnement des bords dilatés : la concentration des protéines
sécrétées augmente ainsi jusqu’à la face trans.
• Les grains de sécrétion gagnent la membrane plasmique et déversent
leur produit de sécrétion par exocytose.
Appareil de Golgi
• Expérience :
c. Glycosylation
– Elle correspond à la fixation de chaines glucidiques
latérales sur une molécule protéique.
– La glycosylation débute dans le REG.
– Les transférases (galactosyl transférase, fucosyl
transférase, sialyl tranférase) contenues dans les
membranes des citernes golgiennes procéderont à une
élongation des chaines glucidiques et achèveront la
glycosylation.
Appareil de Golgi
d. Sulfatation
Objectifs
1. Définition
2. Classification
– Lysosomes primaires : qui ne sont pas encore
intervenus dans les phénomènes de dégradation.
a. Lysosomes primaires
– Le lysosome primaire est un organite cellulaire
constant (sauf hématie) limité par une membrane,
contenant des hydrolases qui ne sont pas encore
intervenues dans le processus de catabolisme.
– Ils sont très abondants dans les macrophages, les
histiocytes, les granulocytes acidophiles et
neutrophiles.
Lysosomes
• Bactéries,
• Virus,
– Splénomégalie
– Hépathomégalie
A. Constitution
– Microfilament d’actine
– Myosine
B. Filaments d’actine
➢ Mécanisme de la contraction
a. Les homopolymères
– La vimentine :
D’un poids moléculaire de 58000 daltons, elle caractérise les
cellules d’origine mésenchymateuse, et principalement le
fibroblaste, le fibrocyte, le chondrocyte, etc.
– La desmine :
Elle occupe le cytoplasme des cellules musculaires lisses
(couche moyenne de la paroi vasculaire).
Cytosquelette
– Les GFA :
b. Les hétéropolymères
d. Les microtubules
➢ Définition
Les microtubules, organites cellulaires, sont des
formations cylindriques, longues, de faible diamètre (25
nm en moyenne), qui constituent une sorte de
cytosquelette intervenant dans la mobilité de la cellule, la
différenciation morphologique, le maintien de la forme
des cellules et le transport des substances.
Cytosquelette
b. Classification
– Les microtubules labiles
Ce sont des microtubules libres. Les alcaloïdes comme la
colchicine ou la vinblastine, induisent leur disparition par
dépolymérisation. Ils sont répartis dans tout le cytoplasme
sans localisation précise. Ils forment l’aster des centrioles de
la cellule en mitose ; ils constituent le fuseau au cours de la
division cellulaire, la manchette des spermatides. Ils sont
présents dans l’axone des cellules nerveuses (neurotubules).
Cytosquelette
– Dépolymérisation
– Polymérisation
Objectifs :
– Définir le ribosome
– Décrire les caractères du ribosome
– Décrire la composition chimique et établir une relation
entre structure et fonction des sous-unités
– Décrire le fonctionnement du ribosome
– Expliquer le mécanisme d’action de certains antibiotiques
sur le fonctionnement du ribosome.
Ribosomes
1. Définition
2. Caractères
a. Les dimensions
c. Composition chimique
• ARNr 28 S
• ARNr 5 S
Ribosomes
(A, C, G, T).
Ribosomes
• Code à 3 lettres
– La seule partie variable d’un ARNm, ce sont les bases,
puisque ribose et acide phosphorique sont toujours les
mêmes tout au long d’une séquence d’ARNm. Seules les
bases sont donc impliquées dans le code génétique.
– Mais il n’ya que 4 bases différentes AUGC, et il existe 20
acides aminés différents… Comment 4 bases peuvent-
elles donc coder pour 20 acides aminés ?
Ribosomes
• Sur 64 codons :
– 3 codons (UAA, UAG, UGA) sont des «codons non sens»
qui ne peuvent pas être traduits en acides aminés. Ces
codons sont en fait des signaux de fin de lecture, on les
appelle « codons stop ».
– Il reste donc 61 codons (pour 20 acides aminés). Mis à
part deux cas, Met et Trp, codés par un seul codon, les 18
autres sont codés par plusieurs codons, de 2 à 6 (ex : les
6 codons de la Leu).
Ribosomes
4. Fonctionnement du ribosome
– La phase d’initiation
– La phase d’élongation
– La phase de terminaison.
Ribosomes
a. La phase d’initiation
a.1. Formation du complexe d’initiation
– Les protéines sont synthétisées sur le ribosome qui est le
centre des réactions (nécessité de plusieurs cofacteurs
enzymatiques)
– Le ribosome se dissocie en deux sous-unités avant la
fixation de l’ARNm (complexe I).
– L’ARNm se fixe sur la petite sous-unité en présence de
Mg++ et d’un facteur d’initiation F3 (complexe II)
Ribosomes
Elle comprend :
5. Ribosomes et antibiotiques :
a. Action sur la phase de transfert
– Les tétracyclines inhibent la synthèse aussi bien chez
les bactéries que chez les Mammifères. Mais à dose
thérapeutique, seuls les microorganismes en
souffrent.
– Les tétracyclines inhibent la fixation de l’aminoacyl-
ARNt sur le site A.
Ribosomes
Objectifs
A. Caractères morphologiques
– La membrane
• Epaisseur : 6 à 8 nm
• En continuité avec le REL
– La matrice
• Homogène ou finement granulaire
• Epaisseur : 4 à 4,5 nm
– Le nucléoïde (absent chez les primates)
Peroxysomes
– La catalase
(B.H2) : B.H2 → B
Peroxysomes
• Un mécanisme catalasique
• La L-α-hydroxy-oxydase catalyse :
• La D-amino-oxydase catalyse:
C. Biogénèse
Objectifs
– Décrire la structure
I. Le centre cellulaire
1. Définition
2. Structure
a. Les triplets
– L’observation de sections transversales de triplets révèle
que les trois tubules sont étroitement associés les uns aux
autres,
– l’axe virtuel passant par le centre de chacun des tubules
fait avec le rayon un angle de 40°.
– Chaque tubule est désigné par une des trois lettres A, B
ou C. des microfilaments composent la paroi de chaque
tubule.
CENTRE CELLULAIRE ET LES CILS VIBRATILES
c. Structures associées
Le centriole est très souvent associé soit à un autre
centriole, soit à des structures comme les satellites, les
microtubules.
CENTRE CELLULAIRE ET LES CILS VIBRATILES
3. Fonctions
a. Centre cellulaire et mitose
– La division cellulaire se déroule grâce au fuseau
mitotique dont l’origine est essentiellement
centriolaire.
2. Structure
– Une tige,
– Mouvements pendulaires
– Mouvements en crochet
c. Mécanisme du mouvement
ATP → ADP + Pi + E
CENTRE CELLULAIRE ET LES CILS VIBRATILES
– Rythme synchrone
– Rythme métachrone
Génie génétique
1. Définition
b. Obtention de l’ADNc
– Plasmide
– Virus (bactériophage)
Génie génétique
2. Préparation de l’ADN recombiné
a. Cas où le gène et l’ADN vecteur ont des « bouts
collants » (ou extrémités adhésives).
On obtient des extrémités adhésives lorsque l’enzyme de
restriction coupe non pas au milieu du palindrome mais de
part et d’autre du centre de symétrie. Ces extrémités
adhésives sont complémentaires lorsque c’est le même
enzyme de restriction, ou certains couples d’enzymes, qui ont
servi à couper le plasmide d’une part et l’ADN humain d’autre
part.
Génie génétique
a. Cas où les extrémités de l’ADN ont des bouts franches
Mécanisme