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Combien d'entre nous affirment "manger sain" simplement parce que nous
achetons des produits bio ou naturels ? Mais cela ne suffit pas toujours à
retrouver vitalité et santé. Et si nous apprenions à associer les types
d'aliments entre eux pour profiter au mieux de leurs vertus ? Jean-Claude
Reygade, conseiller en diététique, nous donne quelques pistes.
Prenons, par exemple, les desserts en fin de repas, devenus un réflexe très
courant : ceux-ci ne correspondent pas à un besoin physiologique au
départ, mais à un besoin culturel. Nos arrières grands-parents ne
consommaient pas de façon systématique des yaourts, des glaces, des
tartes aux fraises (surtout en plein hiver !) à la fin de chaque repas.
Le texte qui va suivre peut paraître complexe de prime abord. Tenir compte
des associations alimentaires compatibles ne va pas dans le sens actuel de
la diététique officielle, ni dans le sens de l'alimentation familiale de notre
enfance.
En effet, dès que l'on touche à l'alimentation d’une personne, c'est toute
son intimité qui est en jeu. L'organisme a mémorisé des aliments, des
gouts, des mélanges, des comportements alimentaires pendant l'enfance
et l'adolescence. L'amour ou le rejet d'un aliment est directement lié (entre
autres) à des situations affectives de joie, d'amour, mais aussi de drames,
de souffrances.
Cette théorie repose d'une part sur le temps de digestion de chaque aliment
et de l'énergie mise à la disposition de celle-ci, d'autre part sur l'équilibre
acido-basique digestif.
Il peut varier de quelques minutes pour les jus de fruits, les fruits, le sucre,
le miel, à environ une demi-heure pour les légumes verts et jusqu'à cinq
heures pour les légumineuses (lentilles et autres légumes secs en général).
L e capital énergie mis à la disposition de l'organisme pour la digestion-
assimilation peut donc être très variable, voire considérable suivant les
aliments ingérés.
Le potentiel de vitalité générale d'une personne est fonction de son hygiène
de vie physique, mentale et alimentaire. Si cette hygiène est défectueuse,
ce potentiel de vitalité personnel sera diminué et certaines fonctions en
souffriront. Cela peut être la fonction musculaire entraînant l'apathie, la
fonction sexuelle entraînant le manque de désir, la fonction thermique
donnant des sensations de froid aux extrémités du corps, la fonction
d'évacuation des selles donnant la constipation, la fonction mentale et
émotionnelle impliquant une augmentation du stress, des troubles de la
mémoire... la fonction digestive avec colite, diarrhées, la fonction
d'assimilation avec la maigreur, la fonction d'élimination des graisses avec
une surcharge pondérale, la fonction avec la difficulté d'être enceinte, la
fonction d'élimination toxémique cellulaire enclenchant des symptômes de
maladie.
Les principaux signes cliniques en sont une langue blanche chargée, une
haleine fétide, des selles irrégulières, collantes, nauséabondes, une urine
foncée, malodorante.
Par ces quelques lignes, j'invite le lecteur à réfléchir d'une part à ses
besoins nutritionnels, mais aussi à mettre en relation sa capacité
énergétique de digestion-assimilation avec l'aliment lui-même.
L'équilibre entre les acides et les bases se situe dans l'idéal à 7. On parle
alors du potentiel hydrogène (pH).
Les céréales sont des graines bien adaptées aux granivores, c'est-à-dire
aux oiseaux. Ces derniers ont la capacité d'absorber les graines crues en
les conservant dans leur jabot, avant d'être transformées chimiquement
dans un estomac, puis dans le gésier qui va assurer le broyage des
graines.
b) Les protéines
Les produits laitiers comprennent : le lait biologique, le lait UHT cuit à plus
de 100° C, les fromages à pâtes fermentées : Bleu, Camembert, Roquefort,
etc., les fromages blancs frais : de vache, de brebis, de chèvre, ainsi que
les yaourts et petits suisses, les fromages à pâtes cuites : Gruyère, Gouda,
Comté, St Paulin, etc. Les produits laitiers sont classés dans les sous-
produits animaux. Ils contiennent nutritionnellement des protéines, des
lipides, des glucides, du phosphore et ce "fameux" calcium très à la mode.
- Le lait UHT, par sa cuisson ultra haute température, est un aliment mort,
dépourvu de ferments lactiques nécessaires à sa vitalité et à son
assimilation.
- Le lait biologique est un aliment vivant, que l'on peut consommer tel quel,
ou bien transformer par son caillage naturel (yaourt, lait caillé, fromage
blanc). Non transformé, c'est un aliment adapté aux enfants jusqu'à 7 ou 8
ans, date à laquelle l'organisme ne fabrique plus de présure nécessaire à
sa digestion. Le lait est un aliment déconseillé pour l'adulte.
Les connaissances actuelles étant trop réduites pour affirmer quoi que ce
soit relatif aux fromages fermentés, leur suppression ou leur consommation
restreinte et éloignée des repas semble cependant un gage de prudence.
- Les fromages frais, ainsi que les yaourts de fabrication récente, n'ont pas
les inconvénients des pâtes fermentées. Ces derniers peuvent être placés
en première place favorable parmi les produits laitiers. Ils sont compatibles
soit avec les légumes verts, soit avec les fruits frais.
- les fromages à pâte cuite sont compatibles avec le pain. Leur haute teneur
en lipides leur permet une digestion en deux temps : pain-lipide puis
protéine. Ces deux temps permettent de supprimer la contrariété acido-
basique. Ils sont utiles dans les modes alimentaires de transition pour les
personnes en surconsommation de protéines animales.
Dans certaines écoles de pensée diététique, les produits laitiers sont remis
en cause et parfois bannis en totalité.
Cette réflexion est valable pour toutes les carences, y compris les vitamines
et oligo-éléments?
En conclusion, doit-on être pour ou contre les produits laitiers ? Doit-on être
pour ou contre certains d'entre eux uniquement ?
Les années à venir seront riches d'enseignements pour tous, et le plus
important est de rester à l'écoute de son corps, de ses besoins, et
d'expérimenter.
"Prenez soin de votre corps, c'est le seul endroit où vous êtes obligés de
vivre". (Jim Rohn)
Pour ceux qui désirent supprimer ces aliments, la transition peut se faire en
utilisant les viandes blanches, poulet, dinde de meilleure qualité que la
viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ.
Pour ces derniers, la réduction de viande à trois ou quatre fois par semaine,
dans un premier temps, sera une étape transitoire, nécessaire à une
diminution de leur toxémie et donc un pas vers la santé.
Le poisson (non issu d'élevage) est de meilleure qualité biologique (mise à
part la présence éventuelle de mercure et autres métaux lourds) car il n'a
pas reçu d'antibiotiques, de vaccins, d'hormones de croissance et de
nourriture inadaptée à son espèce comme la vache folle. Mais il a un
inconvénient majeur : c'est un aliment qui rentre très vite en décomposition
et fabrique rapidement des poisons. Son ultra-fraîcheur avant
consommation est obligatoire.
c) Les légumineuses
d) Les lipides
Ils sont très compatibles entre eux. On peut les consommer crus ou cuits.
f) Les fruits
g) les boissons
Les jus de fruits, le vin, la bière, le thé, les tisanes, le café, sont à classer
parmi les aliments à cause de leur composition. Exemples : la bière est
faite à partir de céréales, le vin à partir de raisin, quant au café, il contient
beaucoup d'acide urique.
Il est rappelé que les jus de fruits sont à classer dans les aliments plutôt
que dans les boissons de par leur teneur importante en sucres et vitamines.
Ces deux derniers éléments sont très énergétiques et adaptés à l'activité du
corps. C'est pour cela qu’il est déconseillé de boire un jus de fruit après 18
heures car il risque de perturber gravement le sommeil.
Quand faut-il boire ? Quand on a soif ! Cette réponse peut paraître un peu
simpliste, mais elle est donnée à celles et à ceux qui se forcent à boire un,
deux ou trois litres d'eau par jour, sans soif, sous prétexte d'éliminer !
L'élimination est un processus cellulaire à ne pas confondre avec
l'évacuation intestinale et urinaire.
Faut-il boire en dehors des repas ? Si les fruits frais de saison sont
consommés régulièrement (matin, 10 heures, goûter) et que les repas
contiennent des légumes, alors il n'est pas nécessaire de boire sauf si c'est
en plein été, en plein effort physique ponctuel, moment où l'organisme
réclame de l'eau, avec sensation de soif réelle à cet instant-là.
Ces propositions sont valables aussi bien pour les boissons chaudes que
froides.
Le stress
- Les fruits et les légumes sont les seuls aliments qui drainent et qui
nourrissent le corps sans l'encrasser. De plus, ce sont les seuls aliments
dont le bilan final est basique pour l'organisme, contrairement à tous les
autres aliments qui sont acidifiants. Il est recommandé de leur donner une
place de choix dans notre alimentation.
Ces indications sont bien sûr rhétoriques et à adapter selon chacun, c'est-
à-dire suivant son potentiel énergétique, sa toxémie et ses goûts.
Il ne faut pas les confondre. Certains aliments ont un bilan final acide dans
l'organisme, même si leur digestion s'est faite en milieu basique (ex : les
céréales)
Omnivore :
Végétarien :
D'autres, bien qu'acides au goût, ont un bilan final basique (ex : les
oranges)
Le riz, la semoule, le quinoa sont doux au goût, mais acidifiants au final car
ces aliments contiennent aussi des protéines (malgré leur digestion en
milieu basique)
Mise en garde
Quant aux personnes en bonne santé, bonne vitalité, faible toxémie, leurs
capacités de fonctionnement quotidien vont s'accroître. Elles dormiront un
peu moins et seront en pleine forme pour affronter toute l'animation
quotidienne, familiale, professionnelle, culturelle.
La surcharge pondérale
Les personnes ayant un poids et en bonne santé verront leur poids varier
très peu.
Je t'écris une lettre parce que je suis très embêté, le midi à la cantine de
ton école parce que Josette, la cuisinière, elle me force à manger le fruit du
dessert, aujourd'hui, c’était une orange.
Et moi, je n’ai pas l'habitude parce que mon papa il dit qu'il ne faut jamais
manger des fruits à la fin du repas.
Il dit que c'est un sucre rapide qui s'assimile très vite dans l'intestin et, que
lorsque je le mange en fin de repas, son transit est bloqué dans l'estomac
par les autres aliments.
Alors, s'il vous plait, peux-tu dire au Monsieur de Paris dans l'Académie, qui
décide ce que doive manger tous les élèves de France, qu'il dise à Josette
de ne plus me forcer à manger des fruits en fin de repas à la cantine,
comme ça je ne serai pas malade et je travaillerai mieux à l'école l'après-
midi, parce que je n’aurai plus mal au ventre.
Ali Dupont (classe de 6e5 de rattrapage soutien spécialisé pour les enfants
en pré difficulté scolaire d'origine non identifiée)
- quinoa et sarrasin sont des pseudos céréales et font partie des aliments
avec les pommes de terre, patates douces les plus adaptés aux personnes
en transition alimentaire
- le riz est la pire des céréales, certes peu glutineuse, mais inadapté à
l'alimentation humaine, le riz est une colle, la seule façon acceptable de le
manger, consiste à l'accompagner de verdure
- plus de huit ans en tant que végétalien(ne)s zéro carence, les seuls
experts étant nous-mêmes