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Présentée par
Mahi Abderrahmane
Groupe : LAEP21
Aujourd'hui, l'avantage concurrentiel des entreprises ne repose plus essentiellement sur leur
capacité à produire plus et mieux. Elles doivent innover et s'adapter, bref, être en mesure de
gérer une complexité croissante.
En effet, dans un environnement où les mutations et les turbulences ne font que s’accélérer, il
est assez délicat de fonder le pilotage de l’entreprise sur des prévisions et des planifications à
plus ou moins long terme. Surtout qu’avec la rapidité du changement et la constance des
imprévus, les plans se révèlent rapidement inadéquats.
C’est ainsi que les entreprises qui ne sont pas performantes, sont destinées à disparaître avec
le temps. C’est pourquoi les dirigeants d’entreprises ont tant intérêt à assurer une bonne
performance de leurs unités de production de biens ou de services.
Dans ce contexte, les entreprises disposent de deux atouts : la réactivité et la souplesse. Mais
pour l'emporter, elles doivent savoir faire évoluer leur système d'information et leurs outils de
gestion. En effet, pour que le pilotage s’effectue dans de bonnes conditions, le décideur doit
disposer d’un instrument de mesure fiable et recueillant toute sa confiance, à savoir ; le
Tableau De Bord de Gestion.
Sa mise en place ou l’existence d’un tableau au sein d’une organisation contribue à
l’efficacité de l’organisation. Et c’est la raison pour laquelle sa conception est devenue une
priorité pour toutes les sociétés qui veulent se préserver.
En effet, le tableau de bord de gestion est un outil de gestion opérationnel à court terme, il
permet aux dirigeants d’être informés en permanence et rapidement sur l’évolution des
variables clés, qui conditionnent les résultats de leur entreprise. Il constitue aussi un moyen de
dialogue entre les dirigeants et les exécutants en vue de réagir au bon moment. Il se compose
de plusieurs indicateurs ou « clignotants » qui nécessitent des actions correctives immédiates
à chaque écart apparent, sinon la société irait à la dérivée et risquerait tout simplement de
disparaître. Les indicateurs doivent donc être nombreux sans être excessifs, pour pouvoir
réagir et rectifier avant qu’il ne soit trop tard.
Ce mini projet a ainsi pour objectif de faire la conception de cet outil performent de gestion en
mettant à la disposition des dirigeants les éléments nécessaires pour atteindre cette cible.
A
I. Tableau de bord : cadre conceptuel
1. Définition :
Un tableau de bord est une représentation synthétique d'un ensemble d'indicateurs donnant à
un responsable, quelle que soit la taille de son projet, tous les éléments lui permettant de
prendre visuellement et rapidement des décisions. Ainsi il permet d’obtenir des informations
sur la performance de l’organisation, de détecter les éventuels écarts et d’engager des mesures
et des actions correctives.
Un tableau de bord est un Outil destiné au responsable pour lui permettre grâce à des
indicateurs présentés de manière synthétique de contrôler le fonctionnement de son système
en analysant les écarts significatifs afin de prévoir, et de décider, pour agir.
Ainsi le TBG est un outil de pilotage à la disposition d’un responsable et de son équipe, pour
prendre des décisions et agir en vue d’atteindre un but qui concourt à la réalisation d’objectifs
stratégiques. Il est composé d’un support d’information et de la documentation qui permet de
l’exploiter.
L’information contenue dans le tableau de bord porte sur les points clés de la gestion. A cet
effet, le pilotage du centre de responsabilité, par le gestionnaire, devient une tâche moins
complexe car, il dispose d’indicateurs de suivi de son système lui offrant la possibilité de
maîtriser sa trajectoire et de prendre toute décision lui permettant de rétablir le cap en cas de
dérives.
Le tableau de bord est, également, un outil de contrôle des responsabilités déléguées. C’est
un outil de reporting qui permet aux dirigeants, de chaque niveau, d’apprécier les résultats
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Le tableau de bord au service de l’entreprise, présenté par Michel LEROY ,On 2001 Ed d’Organisation.
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obtenus par leurs subalternes, et de rendre compte à leurs propres supérieurs des résultats
qu’ils ont réalisés.
La mise en évidence des écarts incite les gestionnaires à effectuer des analyses plus
approfondies pour trouver les causes qui sont à l’origine de tels écarts. Par conséquent, ils
auront à déterminer les actions correctives et les mesures à prendre pour rétablir l’équilibre
du système.
Le tableau de bord facilite les dialogues entre toutes les parties concernées :
Etre performant implique être, à la fois, efficace et efficient ; donc réaliser un résultat qui soit
le plus possible proche de l’objectif préétabli avec le moindre coût. Le tableau de bord
permet d’apprécier la performance des responsables en matière de réalisation d’objectif par la
juxtaposition des prévisions et des réalisations.
La recherche de l’amélioration des performances est un facteur de motivation des
responsables induisant la mobilisation des énergies et la cohésion des équipes. 2
2
Concevoir le tableau de bord, présenté par Caroline SELMER, On 1998 Ed DUNOD.
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3. Les limites du tableau de bord de gestion
Plusieurs insuffisances apparaissent dans la réalité des entreprises, parmi elles, nous citons:
Le tableau de bord est, souvent, considéré comme un instrument de mesure standard,
utilisé par tous les services et à tous les niveaux hiérarchiques, alors que c’est un instrument
personnel destiné à un seul responsable. Chaque décideur a ses propres préoccupations, ses
propres objectifs et sa manière personnelle d’aborder le pilotage ; en fonction de ses éléments,
il portera son attention sur telle ou telle information, et considèrera tel indicateur plus
pertinent que d’autres. Pour ces raisons, un même tableau de bord ne peut être utilisé par
plusieurs personnes qui suivent des objectifs différents et pilotent des activités diverses ;
Le tableau de bord reste, souvent, figé pendant des années ne faisant l’objet d’aucun
changement ou amélioration. Pourtant, il est sensé refléter l’état du système piloté qui fait
partie de la banque. Cette dernière subit une partie des changements de son environnement.
Elle est, en conséquence, dans l’obligation d’adapter ses objectifs et son activité aux nouvelles
contraintes, et c’est au tableau de bord de refléter ces changements. En restant figé, le
tableau de bord ne représente plus l’état du système, pire encore, il donne une vision erronée
de celui-ci induisant, ainsi, des erreurs en termes d’appréciation des situations et de prise de
décisions. Pour cela, il ne doit pas être un outil statique, mais plutôt, un outil dynamique
devant refléter le comportement de l’entreprise;
Le tableau de bord est utilisé dans plusieurs cas, uniquement, pour contrôler au lieu qu’il
soit orienté, beaucoup plus, vers la maîtrise de la gestion et la prise de décision. La fonction
reporting est alors prépondérante au détriment de celle d’aide au pilotage;
L’incomplétude de la mesure : souvent basé sur les systèmes comptables et financiers, le
système de tableaux de bord ne peut donner qu’une vision partielle de l’entreprise car, de
nombreuses informations essentielles pour le pilotage des entités ne sont pas traitées par ces
systèmes (informations qualitatives telles la satisfaction des clients, information sur
l’environnement de l’entreprise et ses concurrents pour appliquer des méthodes telles le
benchmarking,…etc). Parfois, les indicateurs sont déconnectés de la stratégie globale de
l’entreprise et ne permettent pas d’orienter l’action. Se baser sur les systèmes comptables et
financiers a un autre inconvénient qui est la lenteur d’obtention des informations. Ce retard
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peut coûter cher à l’entreprise, car les mesures correctives idoines n’ont pas été prises à
temps;
Le tableau de bord est, parfois, conçu sans la collaboration de toutes les parties concernées
et en particulier ses utilisateurs. Du fait, il contient, souvent, des indicateurs non pertinents et
qui ne signifient rien pour leurs destinataires. Ces derniers, ne faisant pas partie de l’équipe
conceptrice, ils peuvent rejeter le tableau de bord et le considérer comme un outil de contrôle,
au sens de surveillance-sanction, au lieu de le considérer comme un instrument de pilotage.
Le tableau de bord est pour le responsable un outil d’aide au management en trois dimensions,
pour :
Piloter : le tableau de bord est un instrument d’aide à la réflexion. Il permet d’avoir une
approche globale d’un système, dans la mesure où il en est une représentation réduite (un
service, une direction, …). Le responsable peut ainsi mieux définir les actions
indispensables pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
Animer : la mise en place d’un tableau de bord est une excellente occasion pour
développer une réflexion collective entre les différents acteurs d’un même service ou d’une
direction. A travers la démarche de conception de l’outil, et surtout lors de l’utilisation des
informations, le responsable redonne du sens à l’action et rétablit l’articulation entre les
niveaux stratégiques et opérationnels.
Organiser : par son effet miroir, le tableau de bord est un reflet du niveau de
performance d’un service. Les indicateurs alertent le responsable sur les domaines
problématiques. Il peut alors réfléchir sur les leviers d’action qui vont permettre d’atteindre
les objectifs alloués, en recherchant la meilleure combinaison des ressources techniques et
humaines.
Le tableau de bord est Un outil d’aide à la réflexion, c’est un support d’information nécessaire
pour prendre des décisions qui vont orienter l’action. Il ne dit pas comment agir mais incite à
se poser les bonnes questions dans une dynamique de diagnostic.
En effet l’élaboration et le suivi d’un tableau de bord aident l’entrepreneur :
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• à planifier son développement.
• à mesurer régulièrement le chemin accompli et à corriger les écarts.
Tout tableau de bord comprend, en plus des données brutes, des éléments informationnels que
l'on peut regrouper en écarts, ratios, graphiques et clignotants.
Il s’agit alors de repérer celui(ou ceux) qui présente (ent) un intérêt pour le destinataire du
tableau de bord.
Exemple de ratios :
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Les nouveaux tableaux de bord des managers, présenté par Alain FERNANDEZ, ON 2004 Ed
d’Organisation.
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Comment utiliser les ratios ?
Par rapport aux tableaux chiffrés, les graphes possèdent de multiples vertus pédagogiques :
Ils facilitent la compréhension de phénomènes complexes
Ils explicitent les variations et les écarts
Ils visualisent des évolutions et des tendances
Ils mettent en évidence des corrélations entre plusieurs paramètres
Dans un tableau de bord, la présence des graphes est devenue indispensable soit pour
effectuer des zooms sur des indicateurs, c’est à dire détailler un chiffre global (détail d’un
chiffre d’affaires par produit par exemple), soit pour visualiser des évolutions ou des
tendances.
Ce sont des seuils limites définis par l’entreprise et considérés comme variables d’action.
Leur dépassement oblige le responsable à agir et à mettre en œuvre des actions correctives.
Toute difficulté de l’utilisation de tels indicateurs réside dans leur définition, puisqu’il faut
choisir l’information pertinente parmi la masse des informations disponibles
Les tableaux sont généralement utilisés pour mettre en évidence des écarts entre objectifs et
réalisations. Ils permettent, également, de constater l’évolution et d’apprécier la tendance en
juxtaposant les réalisations du mois en cours avec ceux du mois précédent ou du mois
correspondant de l’année précédente.
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3. Les étapes d’élaboration d’un tableau de bord de gestion
3.1 Identification du périmètre du tableau de bord
Le périmètre du tableau de bord est défini selon une analyse en deux volets successifs :
- L’environnement de l’entreprise permettant de déterminer le contexte macro-économique
(localisation, concurrence, règlementation, etc.).
- La structure intrinsèque de l’entreprise (processus, activités, acteurs et parties-prenantes,
etc.). Cette analyse est nécessaire à la bonne compréhension de la Stratégie de l’entreprise, de
sa conception jusqu’à son déploiement. Elle permet ainsi de formuler des objectifs cohérents
sur plusieurs axes de mesure (humain, matériel, financier, etc.). En termes de déploiement, ces
objectifs globaux doivent être instaurés unilatéralement au sein de l’organisation (approche
top-down) car ils traduisent l’engagement de la direction. Leur déclinaison doit, a contrario,
être soumise à la responsabilité de chaque niveau hiérarchique (approche bottom-up) afin :
- De segmenter les objectifs globaux en parties plus petites et donc plus maniables.4
- D’instaurer des objectifs compréhensibles par la maille opérationnelle de l’organisation.
- De responsabiliser chaque acteur managérial dans l’atteinte des objectifs.
- De faciliter l’appropriation de la Vision de l’entreprise et le reporting.
Les indicateurs doivent être élaborés en groupe de travail afin d’être porteurs de sens pour les
personnes qui le suivent. Chaque groupe inclut les décideurs « stratégique » et « opérationnel
» afin que les indicateurs soient cohérents d’un niveau à l’autre. Le nombre d’indicateurs doit
rester limité, les objectifs étant déclinés de manière globale et locale (répondant aux questions
« pourquoi ? » et « comment ? »). Les indicateurs sont classés en trois catégories : suivi,
progrès et résultat. Ils doivent être positionnés sur des axes différents (matériel, humain,
financier…). Afin d’établir et de pérenniser le référentiel du tableau de bord, chaque
indicateur doit être détaillé dans une fiche de documentation retraçant sa nature, sa
signification, son mode de calcul, ses sources, etc. Les dispositifs de mesure doivent permettre
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Contrôle de gestion, présenté par Michel GERVAIS, On 2005 Ed ECONOMICA.
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de donner les informations nécessaires au calcul de l’indicateur. Ils peuvent varier du simple
tableur à l’ERP selon la taille de l’entreprise et/ou de l’activité.
Le tableau de bord doit être construit de telle façon qu’il présente les indicateurs en partant de
la mesure et remontent vers la direction du processus ou de l’entreprise. Au niveau macro, il
confère une vision synthétique et pertinente de l’activité. Bien entendu, dans la construction
du tableau de bord, il faut aussi prendre en compte l’automatisation des indicateurs, rendue
possible par les
« Sondes » mises en place au sein du système d’information. La mesure se fait ainsi en temps
réel, ce qui permet :
- De fiabiliser les remontées d’informations en effectuant un traçage précis de ces dernières.
- D’améliorer la vitesse des alertes et, de ce fait, la réactivité de la prise de décision.
- D’industrialiser le traitement préventif et correctif des risques opérationnels.
Le pilotage de l’entreprise se fait par le biais de l’analyse des résultats présentés dans le
tableau de bord. Cette analyse se fait au cours d’une revue de performance qui doit se tenir
périodiquement avec les pilotes des processus concernés. La revue de performance est
l’occasion de :
- Valider les plans d’action et de suivre leur avancement.
- D’évaluer leur efficacité opérationnelle.
Un indicateur est une information précise, utile et pertinente contribuant à l'appréciation d'une
situation par le décideur, il déclenchera une prise de décision.
Un indicateur est une statistique ou une mesure qui facilite l’interprétation et l’évaluation de
l’état d’un élément du monde ou de la société par rapport à une norme, un état de référence ou
à un but.
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Un indicateur est une mesure qui nous apprend quelque chose dans un contexte particulier.
Pour cette raison, cette mesure nous en dit plus qu’il n’y paraît au premier coup d’œil.
L'indicateur est un instrument de navigation. Si vous ne savez pas ou vous souhaitez aller,
l'indicateur ne sert à rien. Si vous n'avez pas la volonté d'atteindre le but fixé, l'indicateur n'est
guère plus utile.
Les fonctions des indicateurs sont multiples ; on trouve : Le suivi d’une action, d’une activité
ou d’un processus ; L’évaluation d’une action ; Le diagnostic d’une situation ou d’un
problème ; La veille et la surveillance de l’environnement et des changements. Les
indicateurs ont de multiples champs d’analyse puisque tous les domaines peuvent être
mesurés en fonction des besoins des utilisateurs par des paramètres qui portent sur toutes les
variables d’action : rendement, taux de marge, qualité, temps, flux, productivité, service,
…..etc.
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sur quel levier il faut agir pour rectifier le cas échéant la trajectoire. Il faut aussi agir sur les
causes.
Lesindicateurs dits « d’éclairage » : Pour éviter le cloisonnement entre les services ou les
départements de l’entreprise, il est intéressant d’adjoindre aux indicateurs propres, des
indicateurs en provenance d’autres services. Il s’agit alors d’indicateurs d’éclairage.
=> Les indicateurs doivent être personnalisés, utilisables en temps réel, mesurer un ou
plusieurs objectifs, ils doivent induire l’action et être cohérents entre eux.
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Contrôle de gestion, présenté par Claude ALAZARD et Sabine SEPARI, On 2001 Ed DUNOD.
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information douteuse que nous ne pourrons jamais consolider. La question du coût d'obtention
de l'information intervient ici. Il est quelquefois intéressant de comparer le coût de
l'infrastructure nécessaire à l'obtention des informations avec l'apport au processus de
décision.
Un bon indicateur est aisé à présenter sur le poste de travail L'indicateur doit pouvoir être
présenté simplement sur le poste de travail. Le choix de la présentation ne doit rien au hasard.
Le mode de présentation (données chiffrées, tableau, couleur, échelle, barre - graphe, compte
rendu, courbe...) sera sélectionné en tenant compte de la nature de l'information et des
préférences des utilisateurs.
Pour le classement des indicateurs, il existe plusieurs critères : Indicateurs financiers ou non
financiers ; Indicateurs de résultat ou de progression ; Indicateurs de reporting ou de pilotage :
un indicateur peut être demandé par un niveau hiérarchique en vue de contrôler des
engagements (reporting), mais il peut aussi aider le responsable à orienter son action ; c’est
plutôt l’orientation actuelle donnée aux indicateurs.
Indicateurs global ou ponctuel : un indicateur peut être synthétique, calculer à partir de
plusieurs informations pour donner une image à plusieurs dimensions ou au contraire très
ciblé sur un seul paramètre très précis.
Mais avant d’attaquer nos indicateurs de performance, on va commencer par la définition des
fiches de fonction pour connaître avec précision qui fait quoi et avoir plus de visibilité. Puis
s'assurer d'une réelle volonté d'action vis-à-vis de tous les collaborateurs. Ensuite on
déterminera les indicateurs on collaboration avec tout ceux qui contribueront à la définition de
nos indicateurs pour qu’ils soient impliqué. En suivant ce déroulement, on est sûr de définir
de vrais indicateurs.6
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Rentabilité économique
Rentabilité financière
Autonomie financière
Profitabilité
Taux de marge brute
Taux de marge opérationnelle
Délai de recouvrement
Pourcentage du Chiffre d’affaires réalisé
Indicateurs Administratifs :
Taux de titularisation
Turnover
Délai de remboursement des frais de mutuelle
Taux de charges salariales (hors charges
légales)
Indicateurs du Département Production :
Nombre d’heures de présence par TC
Temps moyen passé par appel
Nombre d’heures de P° par appel
Taux de transformation
Nombre de ventes additionnelles
Taux d’appels décrochés à la 1eresonnerie
Coût horaire de production
Taux de remplissage
Indicateurs du Département Technique
Temps moyen d’indisponibilité des machines
Pourcentage de pannes critiques
Indicateurs du Département Achats
Taux de conformité des articles achetés
Taux de satisfaction des délais
Délai moyen de traitement des demandes
d’achat
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Evolution des tableaux de bord :
L'évolution des tableaux de bord au fil du temps a été marquée par une transition
significative de simples outils statiques vers des plateformes dynamiques et interactives,
reflétant la complexité croissante des entreprises modernes. Dans les premiers stades, les
tableaux de bord se limitaient à des représentations statiques de données, offrant une vision
rétrospective des performances passées. Cependant, avec l'avènement des technologies
informatiques et des logiciels d'analyse avancés, les tableaux de bord ont évolué pour
devenir des instruments de gestion stratégique en temps réel. Les tableaux de bord
modernes intègrent désormais des fonctionnalités interactives, permettant aux utilisateurs
d'explorer les données, de personnaliser les indicateurs clés de performance (KPI) et de
prendre des décisions en temps réel. L'utilisation de visualisations graphiques complexes,
telles que les graphiques interactifs, les cartes thermiques et les tableaux de bord en réalité
augmentée, renforce la capacité des gestionnaires à comprendre rapidement les tendances et
les modèles émergents, favorisant ainsi une prise de décision plus informée et agile. En
résumé, l'évolution des tableaux de bord illustre l'adaptation constante aux besoins
changeants des entreprises, passant d'outils de reporting simples à des plateformes
sophistiquées d'analyse en temps réel.
Conclusion
L’information, quelle soit interne ou externe, est devenue un élément primordial de réussite.
Cependant, de même que la rareté de l’information représente une entrave à l’évolution de la
banque, son abondance peut constituer un handicap pour la prise de décision rapide et
adéquate (trop d’information tue l’information).
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Afin de remédier à ces problèmes, il faut mettre en place un outil qui permet de synthétiser
les informations les plus importantes et de les présenter sous une forme parlante pour faciliter
la prise de décision. Telle est la vocation principale des tableaux de bord
Dans ce mini projet, nous nous sommes attelés à définir ce qu’est un tableau de bord de
gestion en mettant l’accent sur certaines pratiques.
En tant qu’outil orienté vers le pilotage et la prise de décision, il se focalise sur les points clés
de la gestion et associe des indicateurs financiers et non financiers. Il induit une analyse
dynamique et suscite des réponses, un retour d’informations et des débats afin d’amener le
manager à se prononcer et à prendre une décision pertinente.
Bibliography
o Le tableau de bord au service de l’entreprise, présenté par Michel LEROY ,On 2001 Ed
d’Organisation.
o Les nouveaux tableaux de bord des managers, présenté par Alain FERNANDEZ, ON 2004
Ed d’Organisation.
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