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Dr SAIDANI 2023-2024
I. Introduction
Le développement et l’homéostasie d’un tissu sont sous
le contrôle de la prolifération, de la différenciation et de la
mort cellulaire
Echappement à ce contrôle processus cancéreux
- Cancer : prolifération anormale, anarchique,
échappant aux lois de l’homéostasie
- Carcinogenèse : processus qui aboutit à la
transformation d’une cellule normale en une cellule
cancéreuse
II. Rappels :
A- Le cycle cellulaire :
Phase G1 (pré-synthétique) : synthèse des protéines et
croissance cellulaire, la cellule augmente de
taille et prépare la division de la cellule
Phase S (synthétique) : la cellule duplique son matériel
génétique
Phase G2 (post synthétique) : contrôle de la réplication de
L’ADN et préparation de la division cellulaire
Phase M (mitose) : séparation de l’ADN et division en 2
cellules filles
B-L’apoptose : Elle est régulée par des protéines anti-apoptotiques (Bcl2) et de protéases
proapoptotiques (les caspases). La cellule normale a la capacité de reconnaitre les lésions de
son ADN, de les réparer ou de mourir par apoptose
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Les régulateurs du cycle cellulaire sont :
-Les proto-oncogènes
-Les gènes suppresseurs
-Les médiateurs de l’inflammation : les cytokines
-Les facteurs de croissance et les signaux de transduction
-Les hormones
-Le microenvironnement tissulaire et le système immun de l’hôte
-Dans les conditions physiologiques les étapes régularisées de la prolifération cellulaire sont -
schématiquement présentées comme suit :
Mécanismes régulateurs positifs :
Liaison d’un facteur de croissance à son récepteur spécifique sur la membrane cellulaire
Activation transitoire et limitée du récepteur déterminant l’activation des différentes protéines
impliquées dans la transduction du signal
Transduction du signal vers le noyau
Induction et activation au niveau du noyau de facteurs de transcription
Activation de division cellulaire
Mécanismes régulateurs négatifs
Entre les différentes étapes du cycle cellulaire se situent des points de contrôle ou check point qui ont
pour but de vérifier l’intégrité de la transmission du l’ADN de la cellule mère vers les cellules filles en
faisant intervenir des anti- oncogènes et de gênes réparateurs
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A/ Bases génétiques
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Exemple d’ oncogène : L’hyperexpression de HER2
entraîne la croissance cellulaire anormale
• l’hyperexpression de HER2 persiste tout au long de
la maladie.
• elle conduit à la division et à la croissance cellulaire
anormales
des cellules néoplasiques.
b. Mécanisme d’action
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d. Les gènes suppresseurs de tumeurs les plus fréquents :
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Instabilité des séquences microsatellites, accumulation mutation ponctuelles dans les gènes
- SRM -/-
: HNPCC, syndrome de Lynch
5 Les télomérases
Les télomérases sont responsables du pouvoir prolifératif indéfini des cellules tumorales. Une activité
télomérase est retrouvée dans 85 % des cancers humains.
6 La résistance à la mort cellulaire
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VII. Cancer et angiogenèse
les cellules tumorales acquièrent également la capacité de développer un réseau vasculaire dédié leur
permettant non seulement de satisfaire leur besoin en oxygène et en nutriments pour leur croissance,
mais également de former un micro-environnement spécifique dans lequel cellules endothéliales de la
paroi vasculaire et cellules tumorales peuvent interagir
Toute cellule, au sein d’un tissu, a besoin pour sa survie et son fonctionnement : d’un apport adéquat
en oxygène et en nutriments métaboliques d’un système
efficace pour l’élimination des « déchets » du
métabolisme cellulaire
La cellule doit résider à proximité d’un réseau
vasculaire
- Phases précoces du développement tumoral
Vaisseaux du tissu normal environnant
- Développement au-delà d’une certaine taille (~2 mm3)
Recrutement de nouveaux vaisseaux
ANGIOGENESE TUMORALE« switch » angiogénique
- En l’absence d’angiogenèse Lésions tumorales de
petite taille, avasculaires
maintenues en l’état de « dormance »
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SCC/Sma et des Gènes de réparation
Maladies héréditaires prédisposant au Kc colorectal : polypose familiale colique juvénile,
syndrome de PEUTZ JEGHERS, Polypose adenomateuse familiale
5) Syndrome de Lynch : cancer colique héréditaire non polyposique, mutation germinale de 06 génes
réparateurs del’ADN (géne MMR) avec un Kc extra colique (endometre) dans le lynch II
6) Néoplasie endocrinienne multiple : NEM :
- NEM1 : l’anti-oncogène par 11q 13. Touche la parathyroïde, du pancréas endocrine, de la
corticosurrénale et de la thyroïde.
- NEM2A : incrimine l’oncogène R et (10q 11), Cancer médullaire de la thyroïde, phéochromocytome,
- NEM2B : phéochromocytome, neuromes cutanés.
7) Neurofibromatose type 1 : maladie de VON RECKLING HAUSEN. Anti-oncogène NF1 (17q 11).
8) Mélanome familial : anti-oncogène MTS1 (9p21), et anti-oncogène 1p.
9) Xéroderma pigmentasum.
X. Conclusion
Le cancer est une prolifération cellulaire incontrôlée généralement monoclonale
La carcinogénèse est un phénomène complexe et multifactoriel qui fait intervenir des agents exogènes
et endogènes ; elle se fait en plusieurs étapes et résulte de l’accumulation progressive d’anomalies de
gènes responsables du contrôle de la prolifération, de la différenciation cellulaire et de l’apoptose. Elle
implique également l'ensemble des interactions réciproques entre les cellules cancéreuses et leur
environnement
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