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CAS PRATIQUES CONSOLIDATION DES COMPTES

CAS N°1 : QCM

Indiquer, pour chaque proposition, si elle est vraie ou fausse.

1) Les comptes consolidés regroupent les comptes d’une société et ceux de ses succursales et
établissements n’ayant pas de personnalité morale.

2) Les comptes consolidés sont établis par toutes les entreprises du groupe sur lesquelles la
société mère exerce un contrôle ou, tout du moins, une certaine influence.

3) Au sein d’un groupe, on appelle « Intérêts majoritaires », les intérêts détenus, directement ou
indirectement, par les actionnaires de la société mère dans toutes les sociétés du groupe.

4) Les comptes consolidés se composent uniquement d’un bilan


consolidé du groupe.

5) Toutes les sociétés commerciales, sans exception, doivent établir et publier des comptes
consolidés dès lors qu’elles de manière exclusive ou conjointe une ou plusieurs autres
entreprises ou qu’elles exercent une influence notable sur celle-ci.

6) Le pourcentage de contrôle exercé par une société mère sur une filiale est retenu afin :
- d’une part, de déterminer si cette filiale doit être intégrée dans le périmètre de consolidation,
- d’autre part, de définir la nature du contrôle exercé (contrôle exclusif, contrôle conjoint,
influence notable).

7) Le pourcentage de contrôle est retenu pour effectuer le partage de l’actif net d’une filiale entre
les « Intérêts majoritaires » et les « Intérêts minoritaires ».

8) Au sein d’un groupe, les pourcentages de contrôle sont déterminés en fonction des droits de
vote alors les pourcentages d’intérêt le sont en fonction des parts détenus dans le capital.

9) Le pourcentage de contrôle exercé par une société mère sur une filiale correspond au
pourcentage de droits de vote qu’elle détient directement dans celle-ci.

10) Selon l’importance du pourcentage d’intérêt détenu, une société mère peut exercer sur sa filiale
:
- soit un contrôle exclusif ;
- soit un contrôle conjoint ;
- soit encore une influence notable.

11) Pour une société consolidante, l’exercice d’un contrôle exclusif sur une filiale suppose
nécessairement la détention de la majorité des droits de vote.

12) Pour une société consolidante, l’exercice d’un contrôle exclusif de fait sur une filiale, suppose
nécessairement :
- la détention, pendant deux exercices successifs, d’une fraction
supérieure à 40% des droits de vote,
- et, simultanément, qu’aucun autre associé ne détienne une fraction supérieure à la sienne.

13) Pour une société consolidante, l’exercice d’un contrôle conjoint sur une Filiale suppose
nécessairement la présence d’un nombre limité d’associés possédant chacun le même nombre
de parts.

14) L’existence d’un contrôle conjoint exclut nécessairement la présence d’associés minoritaires ne
participant pas au contrôle.

15) L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux politiques financières et
opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle.

16) Pour une société consolidante, l’exercice d’une influence notable sur une filiale, suppose
nécessairement la détention d’une fraction au moins égale à 20% des droits de vote.

17) La réglementation relative aux comptes consolidés autorise, dans certaines circonstances,
l’exclusion de certaines sociétés du périmètre de consolidation.

CAS N°2 : QCM

Question 1
VRAI FAUX

Suivants les dispositions de l’article 74 du SYSCOA «Toute entreprise qui a son siège social
on son activité principale dans l’un des états de l’Union et qui contrôle de manière exclusive
ou conjointe une ou plusieurs entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable,
établit et publie chaque année les états financiers consolidés de l’ensemble constitués par
toutes ces entreprises, ainsi qu’un rapport sur la gestion de cet ensemble».

Suivants les dispositions de l’article 74 du SYSCOA «Toute entreprise qui a son siège social
on son activité principale dans l’un des états de l’Union et qui contrôle de manière exclusive ou
conjointe une ou plusieurs entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable,
établit et publie si elle le désire les états financiers consolidés de l’ensemble constitués par
toutes ces entreprises, ainsi qu’un rapport sur la gestion de cet ensemble».

Suivants les dispositions de l’article 74 du SYSCOA «Toute entreprise qui a son siège social
on son activité principale dans l’un des états de l’Union et qui contrôle de manière exclusive
ou conjointe une ou plusieurs entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable,
établit et publie tous les deux ans les états financiers consolidés de l’ensemble constitués
par toutes ces entreprises, ainsi qu’un rapport sur la gestion de cet ensemble».
Question 2
VRAI FAUX

Suivant les dispositions de l’article 75 du SYSCOA, l’établissement et la publication des


états financiers consolidés sont à la charge uniquement des organes d’administration de
l’entreprise dominante de l’ensemble consolidé, dite entreprise consolidante.

Suivant les dispositions de l’article 75 du SYSCOA, l’établissement et la publication des


états financiers consolidés sont à la charge des organes de surveillance de l’entreprise
dominante de l’ensemble consolidé, dite entreprise consolidante.

Suivant les dispositions de l’article 75 du SYSCOA, l’établissement et la publication des états


financiers consolidés sont à la charge des organes d’administration, de direction ou de
surveillance de l’entreprise dominante de l’ensemble consolidé, dite entreprise consolidante.

Question 3
VRAI FAUX

Suivant les dispositions de l’article 76 du SYSCOA l’obligation de consolidation subsiste


même si l’entreprise consolidante est elle-même sous contrôle exclusif d’une ou plusieurs
entreprises ayant leur siège social et leur activité principale en dehors d’un pays de
l’UEMOA. L’identité de cette ou de ces entreprises est signalée dans l’Etat Annexé de la
société consolidante de l’UEMOA et dans celui de l’ensemble UEMOA consolidé.

Suivant les dispositions de l’article 76 du SYSCOA l’obligation de consolidation subsiste


même si l’entreprise consolidante est elle-même sous contrôle exclusif ou conjoint d’une ou
plusieurs entreprises ayant leur siège social et leur activité principale en dehors d’un pays
de l’UEMOA. L’identité de cette ou de ces entreprises est signalée dans l’Etat Annexé de la
société consolidante de l’UEMOA et dans celui de l’ensemble UEMOA consolidé.

Suivant les dispositions de l’article 76 du SYSCOA l’obligation de consolidation subsiste


même si l’entreprise consolidante est elle-même sous contrôle conjoint d’une ou plusieurs
entreprises ayant leur siège social et leur activité principale en dehors d’un pays de
l’UEMOA. L’identité de cette ou de ces entreprises est signalée dans l’Etat Annexé de la
société consolidante de l’UEMOA et dans celui de l’ensemble UEMOA consolidé.

Question 4
VRAI FAUX

Selon les disposions de l’article 97 du SYSCOA l’absence d’informations ou une


information insuffisante relative à une entreprise entrant dans le périmètre de consolidation
peut remettre en cause l’obligation pour la société dominante d’établir et de publier des
comptes consolidés. Dans ce cas exceptionnel, elle est tenue de signaler le caractère
incomplet des comptes consolidés.
Selon les disposions de l’article 97 du SYSCOA l’absence d’informations ou une
information insuffisante relative à une entreprise entrant dans le périmètre de consolidation
remet en cause l’obligation pour la société dominante d’établir et de publier des comptes
consolidés. Dans ce cas exceptionnel, elle est tenue de signaler le caractère incomplet des
comptes consolidés.

Selon les disposions de l’article 97 du SYSCOA l’absence d’informations ou une


information insuffisante relative à une entreprise entrant dans le périmètre de consolidation
ne remet pas en cause l’obligation pour la société dominante d’établir et de publier des
comptes consolidés. Dans ce cas exceptionnel, elle est tenue de signaler le caractère
incomplet des comptes consolidés.

CAS N°3 : LA CONSOLIDATION EN QUESTIONS

1) Qu’est-ce que c’est que la consolidation ?


2) Que signifie groupe de sociétés ayant des liens juridiques entre elles ?
3) Pourquoi vouloir élaborer les états financiers d’un groupe de sociétés alors que chacune en établit ?
4) Toutes les sociétés figurant dans le groupe sont donc à prendre en compte ? C’est à dire ?
5) Comment sait-on que la mère exerce un contrôle exclusif sur une société ?
6) Comment sait-on que la mère exerce un contrôle exclusif sur une société ?
7) Comment sait-on que la mère exerce un contrôle conjoint sur une société ?
8) Comment sait-on que la mère exerce une influence notable dans une société ?
9) Toutes ces filiales sont donc à prendre en compte Dans le cadre de la consolidation ?
10) Après avoir trié les filiales à prendre et à exclure de son périmètre, que fait la mère ?
11) La définition du périmètre n’est donc que le début des travaux ?
12) Pouvons-nous connaître quelques cas de retraitement des comptes individuels ?
13) Ces retraitements sont donc importants
14) C’est l’étape suivante ?
15) Ensuite ce sera la sommation ? C’est à dire ?
16) Pourquoi cette différenciation ?
17) La sommation est ainsi faite. Quelle sera la suite des opérations ?
18) Quelle est la finalité de ces éliminations ?
19) Comment s’opèrent ces retraitements ?
20) Et le cas des dividendes versés par les filiales ?
21) Cette phase d’annulation est donc délicate ?
22) Après, c’est la dernière ligne droite ?
23) En quoi cela consiste-t-il pour les filiales contrôlées de manière exclusive ?
24) Et pour les filiales sous contrôle conjoint ?
25) Il en est de même pour les filiales sous influence notable ?
26) Après cette phase, les états financiers sont donc conçus ?
27) Que fait-on de ces états ?

CAS N°4 : LA COMBINAISON EN QUESTIONS

1) Qu’est-ce que c’est que la combinaison?


2) Que signifie groupe de sociétés ayant des liens juridiques entre elles ?
3) Quel sens donné à ces états financiers combinés alors qu’il n’existe pas de liens juridiques entre
les sociétés qui forment le « groupe »?
4) Toutes les sociétés figurant dans le « groupe » sont-elles à retenir pour faire la combinaison des
comptes ?
5) Y a-t-il des cas d’exclusion du périmètre ?
6) Après avoir trié les entités à combiner et à exclure de son périmètre, que fait la structure qui combine ?
7) La définition du périmètre n’est donc que le début des travaux ?
8) Qu’est-ce que c’est que la combinaison?
9) Que signifie groupe de sociétés ayant des liens juridiques entre elles ?
10) Quel sens donné à ces états financiers combinés alors qu’il n’existe pas de liens juridiques entre
les sociétés qui forment le « groupe »?
11) Toutes les sociétés figurant dans le « groupe » sont-elles à retenir pour faire la combinaison des
comptes ?
12) Y a-t-il des cas d’exclusion du périmètre ?
13) Après avoir trié les entités à combiner et à exclure de son périmètre, que fait la structure qui combine ?
14) La définition du périmètre n’est donc que le début des travaux ?
15) Pouvons-nous connaître quelques cas de retraitement des comptes individuels ?
16) Ces retraitements sont donc importants
17) C’est l’étape suivante ?
18) Ensuite ce sera la sommation ?
19) La sommation est ainsi faite. Quelle sera la suite des opérations ?
20) Quelle est la finalité de ces éliminations ?
21) Comment s’opèrent ces retraitements ?
22) Et le cas des dividendes versés par les sociétés filiales ?
23) Cette phase d’annulation est donc délicate ?
24) Après, c’est la dernière ligne droite ?
25) Après cette phase, les états financiers sont donc conçus ?
26) Que fait-on de ces états ?
27) Quand une entité consolide, peut-elle être combinée dans un ensemble ?
28) Existe-t-il des contraintes d’établissement des comptes combinés ?

CAS N°5 QCM

1. Un investisseur est présumé contrôler une entité :


- Dès qu’il détient plus de la moitié des droits de vote
- S’il peut prendre les décisions importantes dans la gestion de l’entité
- Si les autres investisseurs ont moins de droits que lui
- S’il peut nommer les dirigeants

2. Un investisseur détient des actions d’une entité qui peuvent éventuellement lui donner le contrôle :
- Actions ordinaires
- Actions de préférence, avec un dividende prioritaire fixe
- Des certificats d’investissements (privés du droit de vote)
- Actions à droit de vote double
3. Les droits suivants sont-ils substantiels ? :
- Le droit de vote sur le budget annuel
- Une option de rachat des intérêts du partenaire, exerçable en cas de désaccord sur le budget,
la juste valeur des intérêts majorée de 50% (option de call)
- Le droit de disposer dans 5 ans d’une voix prépondérante pour adopter le budget annuel
- Le droit de diriger l’activité principale en application d’un contrat de sous-traitance non
révocable sans cause pour 5 ans
- Des obligations convertibles en action convertissables à n’importe quel moment au prix du
marché
4. Les droits suivants sont-ils protectifs ?
- Un droit de veto sur les décisions d’investissement d’un montant supérieur à un seuil élevé au
regard de l’activité
- Un droit de veto sur une augmentation de capital
- Le droit de modifier les statuts

CAS N°6 : Pourcentage de contrôle et d’intérêt (données en millier de FCFA)

1) Le capital de A est divisé en titres de 10 nominal, dont 300 000 actions ordinaires et 60 000 actions de
préférence sans droit de vote. M détient 30 000 actions ordinaires et 15 000 actions de préférence.
2) Le capital de B est divisé en 250 000 actions de 5 nominal, dont 100 000 actions nominatives à
droit de vote double et 150 000 actions au porteur. M détient 100 000 actions B nominatives à droit
de vote double.

3) Le capital de C est divisé en 600 000 actions de 100 nominal. A la suite d’une fusion par absorption,
C détient 50 000 actions propres, ces actions pouvant être conservées indéfiniment puisqu’elles ne
représentent pas plus de 10 % de son capital social. M détient 280 000 actions C.

4) Le capital de D est divisé en titres de 20 nominal, dont 500 000 actions ordinaires et 100 000
certificats d’investissement. M détient 120 000 actions ordinaires et 30 000 certificats de droit de
vote de M (sur un total de 100 000 certificats de droit de vote).

5) Le capital de E est divisé en actions de 10 nominal, dont 100 000 actions ordinaires et 20 000
actions à dividende prioritaire sans droit de vote (ADP). M détient 25 000 actions ordinaires et
aucune ADP de E.

CAS N°7 : Introduction à la consolidation

La société SHIVA détient des participations dans deux sociétés implantées dans la banlieue d’Angers :

- la société anonyme ZEPHYRIN, qui est une plate-forme de distribution de produits frais, de fruits et
légumes ;
- la société anonyme CECILE, qui est spécialisée dans l’entreposage.

La société SHIVA présente des comptes consolidés depuis 2005.

Informations sur les participations de la société SHIVA

Capital social en Nombre d’actions Nombre d’actions détenues par


Société
KFCFA composant le capital SHIVA
Zéphyrin 1 000 000 10 000 (1) 6 000 (1)
Cécile 600 000 6 000 1 800
Dont 2 000 actions à droit de vote double
Travail à faire

1) Définir la notion de périmètre de consolidation.


2) Définir le pourcentage de contrôle. Préciser son utilité en consolidation.
3) Indiquer, pour chaque filiale du groupe :
- le pourcentage de contrôle ;
- la nature du contrôle ;
- la méthode de consolidation ;
- le pourcentage d’intérêts.

4) Indiquer si l’entreprise SHIVA avait l’obligation de présenter des comptes consolidés.


CAS N° 8 : Organigramme, pourcentage de contrôle et d’intérêt

Une société M possède 70% des actions d’une société F1, 35% d’une société F2, et 22% d’une société
F3. Les sociétés F1 et F2 détiennent respectivement 60 et 28% d’une société F4. Les sociétés F3 et F4
détiennent respectivement 15% et 80% d’une société F5.

Travail à faire

1. Présenter l’organigramme du groupe.

2. Calculer les pourcentages de contrôle et d’intérêt.

CAS N°9 : Organigramme, pourcentage de contrôle et d’intérêt

Pour chacun des organigrammes suivants, calculer le pourcentage de contrôle et d’intérêt de la


mère dans ses filiales.
Par hypothèse, les pourcentages représentent le pourcentage du capital détenu (% d’intérêts) et le
pourcentage de droits de vote détenus. Il n’y a ni contrôle de fait, ni contrôle contractuel.

1) M 75%
70 %
A B
60 % 20 %
C D
40 %
E 40 %

2)
M 90 %
80 %
A B
30% 15% 20% 28%
C D
25 %
E 40 %
3) M
70 %
5%
A B
8%
60% 55%
C D

4)
M
70 % 45 %
5%
A B
8%
60% 55 %
C D

CAS N°10 : Groupe CUMULUS Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts (contrôle


direct et contrôle indirect)

L’analyse des participations a été effectuée. Les sociétés non contrôlées ont été exclues du périmètre
de consolidation. La société M est la société tête de groupe.

Le capital de toutes les sociétés du groupe est institué uniquement d’actions ordinaires : le pourcentage
de participation dans le capital est égal au pourcentage de droits de vote détenus.

90 %
60 % 30%
40 %
A B 25 % C
70 %
5%

TRAVAIL A FAIRE
1. Présenter le tableau de calcul du pourcentage de contrôle de M dans chaque société. En déduire :
- la nature du contrôle exercé par la société mère ;
- la méthode de consolidation à appliquer ;
2. Présenter le tableau de calcul du pourcentage d’intérêts de M dans chacune des sociétés.

• Tableau de calcul des pourcentages de contrôle de la société M :


Pourcentage de contrôle Méthode de
Société Type d’influence
direct Indirect Total consolidation
A
B
C
D

• Tableau de calcul des pourcentages d’intérêts de la société M :


Pourcentage d’intérêts
Société
directs indirects Total
A
B
C
D

CAS N°11 : Groupe CIRRUS Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts (détermination


du périmètre de consolidation)

La société CIRRUS a des liens de participation directs et indirects avec plusieurs sociétés par actions
dont le capital n’est composé que d’actions ordinaires. La structure de cet ensemble est présentée dans
l’organigramme suivant (les pourcentages représentent la fraction détenue du capital):
CIRRUS
35% 60%
80%
A B C

30% 21% 48% 32%

D E F
20%

Société A : La société A est exploitée en commun par CIRRUS et une autre société. Un accord
contractuel prévoit que ces deux sociétés se partagent le contrôle de A.

Société D : Cette société est contrôlée conjointement par la société A et deux autres sociétés.
Société E : Depuis plusieurs années, B a fait nommer cinq administrateurs sur les sept membres du
Conseil d’administration.

Société F : Au regard des comptes consolidés, la société CIRRUS considère que F ne représente
qu’un intérêt négligeable par rapport à l’objectif d’image fidèle.
TRAVAIL A FAIRE

1. Calculer le pourcentage de contrôle de la société CIRRUS dans chaque société. En déduire :


- le type de d'influence qu’elle exerce ;
- la méthode de consolidation à appliquer.

2. Déterminer le périmètre de consolidation du groupe CIRRUS.

3. Calculer le pourcentage d'intérêts de la société CIRRUS dans chacune des sociétés consolidées.

CAS N°12 : Cas STRATUS

Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts (Titres générant des décalages entre contrôle et
intérêts)

La société STRATUS détient des participations dans plusieurs sociétés dont certaines ont un capital
composé d’actions de différentes natures. L’organigramme des liens de participation directs et indirects
de la société STRATUS avec d’autres sociétés vous est présenté ci-dessous. Les pourcentages
représentent la fraction détenue du capital

STRATUS

80% 60%

A B

30% 9% 48%

D C

45%

Société A : Le capital social est divisé en 8 000 actions ordinaires et 2 000 actions à dividende
prioritaire sans droit de vote (ADP) de 10 € nominal. STRATUS détient 7 000 actions ordinaires et 1 000
ADP de cette société.
Société B : Le capital social est divisé en 10 000 actions ordinaires et 2 500 actions démembrées (2
500 certificat de vote et 2 500 certificats d’investissement (CI) de 20 € nominal). M détient 6 500 actions
ordinaires et 1 000 CI de cette société.
Société C : Le capital de C est composé uniquement d’actions ordinaires. Les autres actionnaires de C
ne détiennent qu’un faible pourcentage des droits de vote et aucun accord n’a été conclu leur donnant
plus de pouvoir que B.
Société D : La société A a pris une participation dans cette entreprise étrangère il y a trois ans. Un
risque de nationalisation pèse sur cette société depuis plusieurs années. Depuis deux ans, le transfert
de fonds de cette société est devenu impossible.
Société E : Le capital social est divisé en 30 000 actions ordinaires et 10 000 actions à droit de vote
double. C détient 15 000 actions ordinaires et 3 000 actions à droit de vote double. Stratus ne détient
que des actions ordinaires.

TRAVAIL A FAIRE

1. Calculer le pourcentage de contrôle de la société STRATUS dans chaque société. En déduire :


- le type de d'influence qu’elle exerce ;
- la méthode de consolidation à appliquer.

2. Déterminer le périmètre de consolidation du groupe STRATUS.

3. Calculer le pourcentage d'intérêts de la société STRATUS dans chacune des sociétés consolidées.

CAS N°13 : Cas NIMBUS Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts (Participations


réciproques Intérêts minoritaires)

L’analyse des participations et de la nature du contrôle a déjà été effectuée. Seules les sociétés
contrôlées sont retenues dans l’organigramme. Le capital de toutes les sociétés du groupe est composé
d’actions ordinaires.
L’organigramme des liens de participation directs et indirects de la société M, tête de groupe, avec
d’autres sociétés vous est présenté ci-dessous. Les pourcentages représentent la fraction détenue du
capital et des droits de vote.
Bien que les sociétés B et C soient des sociétés par actions, leurs participations croisées sont licites car
le siège social de la société C est situé à l’étranger.

TRAVAIL A FAIRE
1. Calculer le pourcentage de contrôle de la société M dans les sociétés B, C et E. En déduire :
- le type d'influence qu’elle exerce ;
- la méthode de consolidation à appliquer ;
2. Calculer le pourcentage d'intérêts de la société M dans chacune des sociétés B, C et E.
3. Déterminer, pour chacune de ces sociétés, le pourcentage d’intérêts minoritaires intégrés.

CAS N°14 : Consolidation d’une filiale par intégration globale

1° Les données
Les comptes de la société SECA (20 000 actions de 100 KF) et de la société MAHO (1 000 actions
de 100 KF) se présentent ainsi au 31 décembre N :

BILAN DE SECA EN KF

Immobilisations 2 700 000 Capital 2 000 000


Titre F (450 actions à 100KF) 45 000 Réserves 500 000
Actifs circulants 255 000 Résultat 100 000
Dettes 400 000

3 000 000 3 000 000

COMPTE DE RESULTAT DE SECA EN KF


Charges Résultat 6 900 000 Produits 8 000 000
100 000

8 000 000 8 000 000


BILAN DE MAHO EN KF
Immobilisations 200 000 Capital 100 000
Actifs circulants 110 000 Réserves 80 000
Résultat 30 000
Dettes 100 000
310 000 310 000

COMPTE DE RESULTAT DE MAHO EN KF


Charges Résultat 870 000 Produits 900 000
30 000
900 000 900 000
La société M a acquis 45% des titres de la société F le 1er juillet 2018, lors de la création de cette société.
Depuis cette acquisition, la société M exerce un contrôle exclusif sur cette filiale.
On demande de présenter les comptes consolidés du groupe au 31 décembre 2021.

CAS N°15
La société CEDIMEF qui possède 35% des actions de la société MAHO la dirige
conjointement avec la société SECA.

Les bilans CEDIMEF et MAHO se présentent comme ci-dessous :


BILANS M et F (CEDIMEF et MAHO) en millions de Francs.
M F M F

Immobilisations 300 600 Capital 150 500

Titres (F) Créances 30 0 Réserves 200 150


Trésorerie
180 300 Résultat 40 130

10 80 Dettes 130 200

520 980 520 980

Opérations réciproques :
- Dans les créances de M figure un montant de 108 correspondant aux créances sur F.
- Dans les dettes de M figure un montant de 100 dû à « F ».
- Un chiffre d’affaires de 700 a été réalisé par M sur F. Le compte de résultat est le suivant :

M F M F
Charges 1 260 2 970 Ventes 1 000 2 500
Résultats 40 130 Autres produits 1 000 600

1300 3100 1 300 3 100

Question : Consolider les bilans et les comptes de résultats.

CAS N° 16 : CONSOLIDATION D’UNE FILIALE PAR MISE EN EQUIVALENCE

On reprendra l’exemple précédent en considérant que, bien que détenant 45% du capital de F, la
société M n’exerce sur cette dernière qu’une influence notable puisqu’une autre société détenant
52% de ce même capital exerce un contrôle exclusif.

On demande de présenter les comptes consolidés du groupe au 31 décembre N.

CAS N° 17 : Méthode de consolidation

Un périmètre de consolidation comprend deux entités : la société consolidante M et une autre société
consolidée C. M détient un pourcentage d’intérêts de 40 % dans C.

Nous posons les hypothèses simplificatrices suivantes :


- M a participé à la constitution de C en souscrivant à 40 % des actions C émises ;
- capital social de C : 1 000 ;
- coût d’acquisition des actions C détenues par M : 400 ;
- aucune opération réalisée entre M et C.

Au 31/12/N, les bilans retraités se présentent ainsi :

Bilan retraité de M au 31/12/N


Titres de participation C 400 Capitaux propres
Actifs divers AM Capital 7 000
Réserves 5 000
Résultat 1 500
Passifs PM
AM + 400 AM + 400

Bilan retraité de C au 31/12/N


Actifs divers 1 800 Capitaux propres
Capital 1 000
Réserves 160
Résultat 100
Passifs 540
1 800 1 800

TRAVAIL A FAIRE

Présenter le bilan consolidé du groupe.


Nous envisagerons successivement les trois hypothèses suivantes en ce qui concerne le type
d’influence exercé par M dans C :

- influence notable (méthode de consolidation appliquée : mise en équivalence)


- contrôle conjoint (méthode de consolidation appliquée : ; intégration à 40 %) ;
- contrôle exclusif (méthode de consolidation appliquée : intégration globale).

CAS N° 18 : Retraitement de plan d’amortissement

La société Wanda est consolidée par intégration globale au sein du groupe Puma. Cette société a
acquis au début de l’exercice 2020 une immobilisation pour une valeur de FCFA 180 000 000 HT. Ce
bien est amorti selon le système linéaire sur 3 ans alors que les normes du groupe imposent pour ce
type d’immobilisation un amortissement linéaire sur 5 ans.
On demande de présenter les écritures de retraitement au 31 décembre 2021.
CAS N° 21 : Bilan consolidé intégrant une filiale détenue indirectement
L’organigramme du groupe M se présente comme suit :

M
90%

F1
60%

F2
F1 et F2 ont été créés par M.

Les bilans de 3 entités sont les suivants :


BILAN F1 BILAN F2
Titres F2 600 Capital 1 000 Actifs divers 1 400 Capital 1 000
Réserves 400 Réserves 300
Actifs divers 900 Résultat 100 Résultat 100
1 500 1 500 1 400 1 400
BILAN M

Titres F1 900 Capital 1 000


Réserves 800
Actifs divers 1 100 Résultat 200
2 000 2 000

TRAVAIL A FAIRE
1. Présenter l'organigramme du groupe en palier, puis en direct en calculant les pourcentages de
contrôle, d'intérêt et les méthodes d'intégration.
2. Etablir le bilan consolidé du groupe d'abord par la méthode palier.
Etablir le bilan consolidé du groupe par la méthode directe.
CAS N°22
Soit le bilan et le compte de résultat ci-dessous de la société M et de la filiale F (en millions de francs)

BILANS M et F
M F M F
Capital 40 50
Titres F 35
Réserves 20 10
12
Résultats 26
Autres actifs 95 170 58
Autres passifs 84

Total 130 170 Total 130 170

COMPTES DE RESULTAT M et F
M F M F
Charges 258 474 Produits 270 500
Résultat 12 26
Total 270 500 Total 270 500

M détient à la création 70% du capital de F.

Les opérations réciproques de l’exercice écoulé sont les suivantes :

- Les créances de F sur M sont de 4 000 000 de francs

- F a acheté pour 25 000 000 F de marchandises à M.

Présentez le bilan consolidé de ces deux sociétés.

1. A travers le tableau de retraitements

2. A travers les écritures ou journal de consolidation

CAS N° 23 : Harmonisation des méthodes d’évaluation


1. Valorisation des dotations aux amortissements
Dans les comptes individuels du 31/12/N de la société OXALIS, un matériel acheté 12 000FCFA le
01/01/N-1 a été amorti en linéaire sur 6 ans alors que le plan comptable de consolidation prévoit
une durée de 4 ans pour ce type de matériel.

2. Valorisation des stocks

La société OXALIS pratique la valorisation de ses stocks de produits finis selon la méthode du
CMUP, la méthode appliquée par le groupe est la méthode FIFO. Les évaluations sont les suivantes :
Méthode FIFO Méthode CUMP
Année Valorisation Année Valorisation
N-1 3 000 N-1 2 800
N 3 100 N 2 950

TRAVAIL A FAIRE
Présenter les écritures de pré -consolidation des comptes de bilan et des comptes de gestion
de la société OXALIS au 31/12/N pour les deux cas et au 31/12/N+1 pour le cas 1.

CAS N° 24 : Provisions réglementées


1. Provision pour hausse de prix
Des matériaux rares entrent dans la fabrication de certains composants de panneaux solaires.
Le cours de ces matériaux peut subir de fortes pressions. Les conditions sont remplies pour que
la société ASTER puisse comptabiliser une provision pour hausse des prix.

La provision pour hausse des prix est une provision réglementée, prévue par le code général des
impôts, qui ne répond pas à la définition d’une provision. La reprise de cette provision est obligatoire
la 6ème année.

Tableau de variation de la provision pour hausse des prix :


Exercice Solde au 1/01 Dotations Reprise Solde 31/12
N 39 9 6 42
N+1 42 12 30

2. Amortissements dérogatoires
La société OXALIS a acquis un logiciel le 1/7/N-1 de 81 KFCFA, pour réaliser une recherche très
particulière. Ce logiciel ne devrait pas être utilisé plus de 3 ans. La société OXALIS a choisi de l’amortir
fiscalement sur 12 mois.

La différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal est constaté par la


comptabilisation d’un amortissement dérogatoire qui est repris quand l’amortissement comptable
devient supérieur à l’amortissement fiscal
Amortissement Amortissement Amortissement
Exercice
comptable fiscal dérogatoire
N-1 13,5 40,5 27
N 27 40,5 13,5
N+1 27 -27
N+2 13,5 -13,5
Total 81 81 0

TRAVAIL A FAIRE
Présenter les écritures de pré -consolidation des comptes de bilan et des comptes de gestion de
la société OXALIS et de la société ASTER, au 31/12/N et au 31/12/N+1.

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