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XXIX Une charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,


Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
1Lubrique : portée à la luxure : au
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique , 1 péché de chair (au sexe)
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique2 2 cynique : contraire à la morale
Son ventre plein d'exhalaisons3.
3 exhalaisons : gaz, odeurs se
Le soleil rayonnait sur cette pourriture, dégageant d’un corps.
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint.

Et le ciel regardait la carcasse superbe


Comme une fleur, s'épanouir ;
— La puanteur était si forte que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir ; —

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,


D'où sortaient de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,


Où s'élançait en pétillant ;
On eut dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
4 vanneur : celui qui vanne le grain
Et ce monde rendait une étrange musique dans son van.
Comme l'eau courante et le vent, 5 van : panier plat en osier dont on
Ou le grain qu'un vanneur4 d'un mouvement se servait pour filtrer les grains de
rythmique blé (ou d’autres céréales) de leurs
Agite et tourne dans son van5. impuretés

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, 6 ébauche : esquisse, brouillon
Une ébauche6 lente à venir, réalisé en préparation d’une
Sur la toile7 oubliée, et que l'artiste achève réalisation artistique, généralement
Seulement par le souvenir. picturale.
7 toile : toile à peindre, support du
Derrière les rochers une chienne inquiète tableau, généralement utilisé pour
Nous regardait d'un œil fâché, la peinture à huile.
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

— Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,


A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui, telle vous serez, ô la reine des grâces,


Après les derniers sacrements8, 8 derniers sacrements :
Quand vous irez sous l'herbe et les floraisons l’eucharistie, la pénitence et
grasses l’extrême-onction que l’on
Moisir parmi les ossements. prodiguait aux mourants.

Alors, ô ma beauté, dites à la vermine


Qui vous mangera de baisers
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
« Spleen et idéal », Les Fleurs du mal,
Baudelaire
Explication de texte n°2 : UNE CHAROGNE, vers 13 à 32, 29ème poème de la section « Spleen
et idéal » des Fleurs du mal de BAUDELAIRE, édition de 1861.

[…]Et le ciel regardait la carcasse superbe


Comme une fleur, s'épanouir ;
15 — La puanteur était si forte que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir ; —

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,


D'où sortaient de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
20 Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,


Où s'élançait en pétillant ;
On eut dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

25 Et ce monde rendait une étrange musique


Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,


30 Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir. […]

Questions guide pour l’explication de « Une charogne » vers 13 à 32.


1) Où se situe le poème dans le recueil des Fleurs du mal et comment s’inscrit-il dans l’histoire littéraire ?
2)Quel projet de lecture pouvez-vous proposer pour l’extrait du poème étudié (vers 13 à 32) ?
3)Quels sont les deux mouvements que vous pouvez dégager dans ce poème ?
4) Proposez une micro-analyse de « carcasse superbe » et de « comme une fleur s’épanouir »
5) Comment Baudelaire s’y prend-il pour animer la charogne dans le premier mouvement ?
6) Quelle métaphore in absentia* développe le deuxième mouvement du passage étudié ? Quelle
analogie construit-elle ?
7) Commentez le travail sonore de la quatrième strophe étudiée (citer, analyser, interpréter)
8) Que prouve le lexique de la peinture ?
9) Comment peut-on interpréter le dernier quatrain étudié ?
10) De quelle autre œuvre rapprocheriez-vous ce poème ? Pourquoi ?
Eléments pour l’introduction :
« Une charogne » est le 29e poème de la section « Spleen et idéal » de la deuxième édition des
Fleurs du mal (1861). Sa situation dans la section est représentative du parcours que propose
l’organisation du recueil : une lente descente aux enfers (au sens propre et au sens figuré). Entre « Le
serpent qui danse », poème érotique et « De profundis clamavi », titre profanant la prière des morts en
proposant une réécriture ; « Une charogne » associe Eros et Thanatos.
Nous allons nous attacher à expliquer l’extrait central du poème.
LECTURE EXPRESSIVE

Inscription du poème dans l’histoire littéraire du XIXe siècle :


- Romantique ? il transfigure et sublime la trivialité du réel, transformant une carcasse en œuvre
d’art MAIS il cherche trop à choquer pour s’inscrire dans ce romantisme > cynisme et ironie dans
le poème contredisent ce romantisme.
- Parnassien ? certes, il travaille et ciselle son style avec maestria mais il s’amuse aussi et affiche
un réalisme bien loin et même opposé à la conception de la beauté parnassienne ; le sujet de son
poème est bien trop « sale ».
- Symboliste ? il préfigure le mouvement symboliste en cherchant à lever le voile du réel pour
explorer un « monde inconnu ». Ici la transformation de la charogne semble préfigurer cette
exploration symboliste.

 Baudelairien… si le poème s’inscrit dans la tradition du memento mori, il le fait toutefois d’une
manière cynique en développant la comparaison de la femme aimée dédicataire du poème avec
une charogne. Cette analogie va à rebours de la poésie amoureuse traditionnelle qui rend
hommage à la beauté physique (tradition du blason qui remonte au Moyen-Âge et comparaison
topique à la fleur/ la rose, « Mignonne allons voir si la rose » de Ronsard, poème de la Pléiade,
Renaissance, XVIes).
Mais dans le passage des vers 13 à 32, l’analogie la plus significative est celle qui compare la
carcasse à une toile : à une œuvre d’art. Ce faisant, Baudelaire semble y représenter le pouvoir
créateur d’un poète démiurge : égal à la mère Nature, comme le fait la mort avec la
carcasse, le poète serait capable de décomposer, pour recomposer un monde de son
invention.
Projet de lecture :
Ainsi, ce passage peut être interprété comme un art poétique (c’est-à-dire une explication de
comment faire une œuvre poétique) où Baudelaire exprime le pouvoir de son alchimie poétique,
capable de changer la boue en or puisqu’il s’attache à transfigurer une charogne en œuvre d’art.

Lecture linéaire :
I- Premier mouvement du passage (vers 13 à 24) : la décomposition de la charogne… qui par
un travail d’animation commence le processus de transfiguration de cette « fleur du mal ». (2
phrases sur trois quatrains)
« la carcasse superbe » v. 13 > « ce ventre putride » v. 17 > « tout cela » V21.

II- Deuxième mouvement du passage (vers 25 à 32) : la recomposition par un travail


d’artialisation*. (deux phrases sur 2 quatrains)
« ce monde » > « les formes » > « un rêve » > « une ébauche sur la toile »
* concept philosophique, désignant l’intervention de l’art dans la transformation de la nature.

Conclusion : Ainsi, nous avons vu comment Baudelaire décompose la charogne pour ensuite la
recomposer dans un vrai travail d’artialisation.
Le poète, comme la mère nature qui par la décomposition naturelle qu’entraîne la mort, réinsuffle de la vie
et recrée, est capable lui aussi de décomposer pour recomposer. (c’est pour cela que l’on parle de poète
démiurge = créateur d’un monde).
C’est cela que semble suggérer Baudelaire dans « Une charogne » : à partir de la description réaliste et
sordide d’un cadavre en décomposition, Baudelaire présente des images choquantes, associées à la
laideur physique et morale, « à la boue », mais il les mêle à un travail stylistique où il est soucieux du
rythme et qui lui permet de transfigurer la charogne.
Dans le passage que l’on a analysé, celle-ci devient tout un monde animé puis une toile : une œuvre d’art.
L’alchimie poétique s’est ainsi opérée au sens étymologique du terme : le poème a fabriqué, créé (pour
rappel : poiein en grec signifiait fabriquer, créer). Ouverture possible : Ponge ou Chaim ou ...
I- Le premier mouvement du passage (vers 13 à 24) décrit la décomposition de la
charogne… : par un travail d’animation Baudelaire commence le processus de
transfiguration de cette « fleur du mal ».
Ce premier mouvement est composé de 2 phrases développées sur trois quatrains.
- La première phrase se développe sur les deux premiers quatrains (v.13 à 20) et commence déjà ce
processus de transformation par l’alchimie du verbe c’est-à-dire la transformation grâce à la création
langagière : grâce à la poésie.
LA VUE
- L’oxymore « carcasse superbe » (v.13) retient notre attention car si le nom « carcasse » est un terme
péjoratif qui dénote de manière réaliste une charogne en décomposition, un objet que l’on pourrait juger
répugnant ; il est complété par l’adjectif épithète « superbe » fortement mélioratif : il s’agit d’un superlatif
de beauté ; superbe signifierait très très beau ici. On apprécie donc là l’alliance des contraires qui évoque
déjà la fleur du mal : en caractérisant ainsi un objet répugnant par cet adjectif mélioratif, le poète
commence un processus de transformation de la charogne en objet d’art. On apprécie en outre comment
le poète provoque, par ce choc des contraires en contredisant la conception classique du Beau.
NB : la conception de la beauté s’oppose ici à celle qui est développée dans le poème « La beauté » que
l’on retrouve dans la section « Spleen et idéal » car dans « La beauté », Baudelaire évoque une beauté
parfaite et immuable, conforme à la conception parnassienne du Beau.
- « regardait la carcasse » l’emploi de l’imparfait semble suggérer que Baudelaire organise la scène
décrite en différents plans : l’imparfait d’arrière-plan peint l’arrière-plan du tableau poétique qui s’offre à
nous.
- La personnification du « ciel » semble donner à la Nature une intentionnalité : écho à l’expression
« grande Nature » apparaissant dans la partie qui précède notre analyse (vers11). En effet, dans le
poème, le processus naturel de décomposition décrit par le poète va devenir emblématique de la création
artistique : de l’alchimie poétique.
- La comparaison du vers 2 « comme une fleur s’épanouir » confirme cette première analyse : la
décomposition transforme la carcasse et le travail langagier du poète souligne la transformation réalisée
par l’écriture elle-même : la transformation d’un objet répugnant en « fleur » : en poème, en œuvre d’art.
NB : il est intéressant que Baudelaire choisisse la fleur comme comparant, car il s’inscrit ainsi dans une
tradition poétique de poèmes d’hommage amoureux (blason ou madrigal par exemple), où la fleur est
communément associée à la beauté de la femme. Mais ici, il associe ce comparant topique* à une
charogne… on apprécie encore une fois le choix provocateur du sujet.
L’ODORAT
- l’incise des vers 15 et 16 accentue le ton provocateur du poème en insistant de manière brutale sur la
trivialité de la scène en évoquant de manière crue « la puanteur ». Le niveau de langue du terme
« puanteur », familier voire grossier, et la circonstancielle de conséquence « si forte que vous crûtes vous
évanouir » soulignent l’horreur de la scène et le caractère insoutenable de l’odeur. Après la vue
« regardait », c’est donc l’odorat qui est évoqué. Il est intéressant de noter que si la ponctuation semble
reléguer cette observation triviale au second plan (les deux tirets d’incise fonctionnent comme des
parenthèses), le choix du passé simple « vous crûtes » la place au premier plan et fait pour ainsi dire jaillir
aux narines du lecteur la représentation de l’odeur insoutenable dégagée par la charogne.
L’OUIE, L’ODORAT, LA VUE
- la crudité de la description se poursuit dans le deuxième quatrain vers 17 à 20. Là encore pourtant,
Baudelaire semble mêler deux registres : ainsi, le style « haut », le registre épique évoqué par le terme
militaire « bataillons », se mêle de manière incongrue au réalisme sordide évoqué par l’ouïe « les
mouches bourdonnaient » v17, l’odorat « le ventre putride » v17 et la vue « de noirs bataillons de larves
coulaient » v21. En outre, on peut voir dans la mention du « ventre » une métonymie pour désigner la
charogne qui d’une part renvoie au début du poème où le poète comparait la charogne à une « femme
lubrique » (v.5) et qui d’autre part renvoie peut-être aussi à la dimension paradoxalement fertile de cette
carcasse qui en quelque sorte donne vie. Voyons comment la vie semble paradoxalement émerger de
ce corps mort à travers la description que développe Baudelaire de cette carcasse :
- La transformation ici est d’abord celle du passage de la charogne de l’état solide à l’état liquide :
évoquée par la comparaison « comme un épais liquide » et soulignée par l’effet de l’enjambement vers
18-19 « D’où sortaient de noirs bataillons / De larves qui coulaient » : la phrase se répand, comme le
liquide, d’un vers à l’autre.
NB grammaticale : « d’où sortaient de noirs bataillons de larves » et « qui coulaient de ces vivants
haillons » sont deux propositions subordonnées relatives.
d’où sortaient de noirs bataillons de larves : fonction = apposée au GN « ventre putride »
qui coulaient de ces vivants haillons » : fonction = épithète du GN « noirs bataillons de larves »
- la métaphore ensuite du vers 20 « le long de ces vivants haillons » poursuit l’animation de la
charogne : les lambeaux de chairs comparés à des vêtements en loques prennent vie sous la plume du
poète. On voit donc comment ici le processus de putréfaction à l’œuvre dans la mort donne
paradoxalement vie : « les mouches bourdonnaient », des bataillons de larves coulaient » « les vivants
haillons ». L’alchimie poétique transforme est bien à l’œuvre et transforme la mort en autre forme
de vie
- Dans la 2e phrase de ce 2e mouvement (v.26 à 28) enfin, la vie semble l’emporter sur la mort ou plutôt
issue même de la transformation de ce corps : ainsi, les verbes de mouvement « descendait »,
« montait », « s’élançait », « vivait », « pétillant » associés à la valeur durative des imparfaits et du
gérondif (en pétillant) animent résolument la description de cette carcasse.
- Ces verbes évoquent comme le rythme des vers, une vague qui monte et descend, ce que suggère
d’ailleurs la comparaison (v.21) mise en relief par l’effet de la rime (vers 21 = nom et 23 = adjectif souffle
vague > effet de syllepse* de sens), ou même un quasi feu d’artifice.
- La comparaison développée aux vers 23 et 24 « on eût dit… vivait en se multipliant » accentue l’effet
d’animation : la charogne prend vie par la vertu de la description qui en est faite. L’alchimie
poétique semble bien être à l’œuvre.
> on a bien vu dans ce mouvement comment la décomposition permet une reconfiguration de la
carcasse : sous la plume du poète, la charogne semble s’animer d’une vie nouvelle. Mais à ce
stade Baudelaire mêle volontiers les détails sordides à sa création poétique comme pour
provoquer et montrer qu’on peut effectivement composer une œuvre poétique à partir du trivial.

II- Deuxième mouvement du passage (vers 25 à 32) : la recomposition par un travail


d’artialisation*. Deux phrases développées sur 2 quatrains.
* concept philosophique, désignant l’intervention de l’art dans la transformation de la nature.

Dans ce mouvement du poème, le comparé, la charogne et sa réalité sordide, s’effacent pour laisser toute
la place au comparant dans une métaphore in absentia* (métaphore où le comparé est absent) :
Quatrain 4 : - comme le suggère le sujet du vers 29 « ce monde », la charogne se métamorphose en
un monde en soi : le poète nous transporte dans son analogie et nous ouvre littéralement son monde : le
monde de l’art.
- le premier art à être évoqué explicitement est celui de la musique comme l’atteste le vers 25 « Et ce
monde rendait une étrange musique »
- l’adjectif épithète « étrange » semble annoncer la comparaison du vers suivant : « comme l’eau courante
et le vent ». En effet, les sons de la nature eux-mêmes sont considérés musique par le poète.
- aux vers 27 et 28, ce sont les sons du vanneur, sons triviaux en principe, qui sont associés à la musique.
- il est intéressant d’apprécier ici le travail sonore réalisé par le poète qui donne à entendre semble-t-il
ce qu’il évoque : ainsi les assonances en [an] (rendait / étrange / courante / vent / mouvement / van)
ainsi que l’allitération en [V] (vent / vanneur / mouvement / van) semble produire une harmonie
imitative.
Quatrain 5 : - le vers 29 met explicitement à distance la forme d’origine « Les formes s’effaçaient ». Le
réel est résolument mis à distance ce que met en évidence la négation restrictive « n’étaient plus qu’un
rêve ». Le GN attribut du sujet les formes « un rêve » prouve que le poème nous amène « de l’autre
côté », dans une autre dimension : celle de l’art. Et en effet, cette strophe nous fait passer de la musique
aux arts plastiques.
- ce que prouve le lexique de la peinture : employé aux vers 30 et 31 : « une ébauche », « toile ».
- au-delà, l’insistance apportée au temps nécessaire pour la création : « lente à venir » v.30 semble
suggérer la difficulté, le labeur associé au processus créatif.
- ce thème du temps (qui n’est pas neutre en art… cf. memento mori et tempus fugit) est alors associé à
celui de la mémoire et du souvenir : résolument, le réel est tenu à distance et nous sommes emmenés
dans une autre dimension, purement artistique, où seule la mémoire du réel intervient, afin que
celui-ci puisse être recomposé, transfiguré en œuvre d’art.
Alors le mot « artiste » résonne comme un terme générique pouvant englober également le travail du
poète.
On peut donc interpréter ce dernier quatrain comme une analogie du travail du poète : en tant
qu’artiste, lui aussi crée à partir de sa mémoire. Partant de là, on peut voir dans la charogne une
représentation possible de l’art poétique baudelairien : déconstruire pour reconstruire, décomposer et
transfigurer pour faire œuvre d’art. Prendre de la boue : une charogne repoussante par exemple, et en
faire de l’or : un poème provoquant certes mais quelle virtuosité !
Mémo « Une charogne »
1)Où se situe le poème dans le recueil des Fleurs du mal et comment s’inscrit-il dans l‘histoire littéraire ?
2)Quel projet de lecture pouvez-vous proposer pour l’extrait du poème étudié (vers 13 à 32) ?
3)Quels sont les deux mouvements que vous pouvez dégager dans ce poème ?
4) Proposez une micro-analyse de « carcasse superbe » et de « comme une fleur s’épanouir »
5) Comment Baudelaire s’y prend-il pour animer la charogne dans le premier mouvement ?
6) Quelle métaphore in absentia développe le deuxième mouvement du passage étudié ? Quelle analogie
construit-elle ?
7) Commentez le travail sonore de la quatrième strophe étudiée (citer, analyser, interpréter)
8) Que prouve le lexique de la peinture ?
9) Comment peut-on interpréter le dernier quatrain étudié ?
10) De quelle autre œuvre rapprocheriez-vous ce poème ? Pourquoi ?

Mémo « Une charogne »


1)Où se situe le poème dans le recueil des Fleurs du mal et comment s’inscrit-il dans l‘histoire littéraire ?
2)Quel projet de lecture pouvez-vous proposer pour l’extrait du poème étudié (vers 13 à 32) ?
3)Quels sont les deux mouvements que vous pouvez dégager dans ce poème ?
4) Proposez une micro-analyse de « carcasse superbe » et de « comme une fleur s’épanouir »
5) Comment Baudelaire s’y prend-il pour animer la charogne dans le premier mouvement ?
6) Quelle métaphore in absentia développe le deuxième mouvement du passage étudié ? Quelle analogie
construit-elle ?
7) Commentez le travail sonore de la quatrième strophe étudiée (citer, analyser, interpréter)
8) Que prouve le lexique de la peinture ?
9) Comment peut-on interpréter le dernier quatrain étudié ?
10) De quelle autre œuvre rapprocheriez-vous ce poème ? Pourquoi ?

Mémo « Une charogne »


1)Où se situe le poème dans le recueil des Fleurs du mal et comment s’inscrit-il dans l‘histoire littéraire ?
2)Quel projet de lecture pouvez-vous proposer pour l’extrait du poème étudié (vers 13 à 32) ?
3)Quels sont les deux mouvements que vous pouvez dégager dans ce poème ?
4) Proposez une micro-analyse de « carcasse superbe » et de « comme une fleur s’épanouir »
5) Comment Baudelaire s’y prend-il pour animer la charogne dans le premier mouvement ?
6) Quelle métaphore in absentia développe le deuxième mouvement du passage étudié ? Quelle analogie
construit-elle ?
7) Commentez le travail sonore de la quatrième strophe étudiée (citer, analyser, interpréter)
8) Que prouve le lexique de la peinture ?
9) Comment peut-on interpréter le dernier quatrain étudié ?
10) De quelle autre œuvre rapprocheriez-vous ce poème ? Pourquoi ?

Mémo « Une charogne »


1) Où se situe le poème dans le recueil des Fleurs du mal et comment s’inscrit-il dans l’histoire littéraire ?
2)Quel projet de lecture pouvez-vous proposer pour l’extrait du poème étudié (vers 13 à 32) ?
3)Quels sont les deux mouvements que vous pouvez dégager dans ce poème ?
4) Proposez une micro-analyse de « carcasse superbe » et de « comme une fleur s’épanouir »
5) Comment Baudelaire s’y prend-il pour animer la charogne dans le premier mouvement ?
6) Quelle métaphore in absentia* développe le deuxième mouvement du passage étudié ? Quelle
analogie construit-elle ?
7) Commentez le travail sonore de la quatrième strophe étudiée (citer, analyser, interpréter)
8) Que prouve le lexique de la peinture ?
9) Comment peut-on interpréter le dernier quatrain étudié ?
10) De quelle autre œuvre rapprocheriez-vous ce poème ? Pourquoi ?

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