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Sternberg-Sarel Beno. La radio en Afrique noire d'expression française. In: Communications, 1, 1961. pp. 108-126.
doi : 10.3406/comm.1961.920
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-8018_1961_num_1_1_920
Beno Sternberg-Sarel
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La radio en Afrique noire d'expression française
L'étude présente est basée sur l'analyse des documents que la SORAFOM,
avec un parfait esprit de coopération, a mis à notre disposition. Il s'agit
le plus souvent de documents de travail intérieurs à la société ; dans
quelques cas seulement, d'écrits un peu plus amples, à caractère synthé
tique. Cette étude est basée également sur une série d'interviews libres,
que dirigeants de la société et agents de l'échelon central et du réseau
africain ont bien voulu nous accorder.
LA CONSTITUTION DU RESEAU
1. Pour faciliter la lecture nous incluons Madagascar dans « ancienne Afrique noire
française ». Par contre nous ne pouvons inclure la Guinée qui a interrompu, depuis 1958,
ses relations avec la SORAFOM.
. 109
Beno Stemberg-Sarel
1. Voir tableau n° 1.
2. Voir tableau n° 2.
3. Voir tableau n° 1.
4. Voir à ce propos le tableau n° 7.
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La radio en Afrique noire d'expression français»
LES PROBLEMES
1. Voir tableau n° 2.
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Beno Sternberg-Sarel
1. Voir tableaux n° 4 et n° G.
2. Voir tableau n° 5.
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La radio en Afrique noire d'expression française
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La radio en Afrique noire d'expression français»
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Beno Sternberg'Sarel
dans les émissions de la R.T.F. ce qui lui est nécessaire. Chaque semaine
partent vers les stations africaines une douzaine d'émissions produites
par la SORAFOM-centre ainsi qu'une quarantaine d'émissions choisies
dans la production de la R.T.F.
En dépit de l'africanisation toujours plus grande, l'influence de la
SORAFOM-Paris demeure importante. Des liens hiérarchiques rattachent
les agents des pays africains au Centre. Celui-ci contribue, nous l'avons vu,
à la production des stations. Parallèlement les agents des stations revien
nentparfois au Studio Ecole parfaire leur formation : le style imprimé
par une formation commune à toutes les stations se trouve ainsi renforcé.
Enfin, entre agents des programmes du Centre — tous français — et agents
français des programmes exerçant en Afrique, il y a correspondance de
formation et de passé professionnel. Mais, dans la mesure où les stations
africaines tendent à se cristalliser, il s'ensuit un décalage inévitable entre
ces stations et l'échelon parisien. Autrefois c'est à la SORAFOM que
revenait la tâche d'élaborer une politique des programmes. Actuellement
ce rôle, qu'elle assume encore dans une certaine mesure, est essentiellement
celui de chaque station. Pourtant toutes les forces locales étant absorbées
par les tâches quotidiennes, la préoccupation, autrefois plus marquée,
de trouver un style propre à chaque station apparaît aujourd'hui moins
présente.
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La radio en Afrique noire d'expression française
1. Voir tableau n° 3.
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Beno Sternberg-Sarel
Nous avons noté que les émissions étaient de plus en plus longues et
que la partie réalisée par chaque station prenait de plus en plus d'impor
tance par rapport aux envois de Paris (Voir Tableau n° 2). Mais il ne nous
est pas possible, dans ce cadre, d'interpréter les variations des émissions
en langue vernaculaire ni celles relatives à l'importance des émissions édu
catives ou des informations par rapport au reste du programme. De
manière plus large, il ne nous est pas davantage possible de procéder à une
analyse de contenu des programmes. Précisons seulement que, parmi les
envois de la SORAFOM, les stations choisissent en premier lieu les pro-
CONCLUSIONS
Beno Sternberg-Sarel.
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TABLEAU I.
Nombre
». , Postes
_ , A,T ombre
. pour puissance
StationsMale
Émettrices
en Kvll
Année
(estimation) 100 habit. Dec. 60 Prèv. 61