3eme mouvement :

J’ai vu ce matin une jolie rue Adjectif épithète La rue ensoleillée, décrite
dont j’ai oublier le nom neuve joli positivement, elle fait toutefois
et propre du soleil elle etait le adjectif neuve du bruit mais cela ne semble
clairon métaphore le clairon pas déranger le poète
Les directeurs les ouvriers et les Mensuration sans ponctuation Évoque tous les corps de
belle sténodactylographes du métiers, de toute classes
lundi matin au samedi soir sociales, rue qui regroupent
quatre fois par jour y passent adjectif numéral toue le monde. Evoque la rue
passante, tous les jours,vivante.
Le matin par trois fois la sirène Énumération Les affiches sont voyantes,
y gémit une cloche rageuse y comparaison perroquets nombreuse.
aboie vers midi Encore une fois renvoie au bruit
Des murailles
les plaques les avis a la facon
des perroquets criaillent

J’aime la grace de cette rue
industrielle située a Paris entre
la rue Aumont-Thieville et
l’avenue des ternes
Première personne du
singulier / antithèse rue
indutrielle et « grace »
Indication précise du lieu : Paris
Donne son avis personnel sur la
modernité : il est pour cela, il
aime la rue bruyante et et
agitée, ily trouve une certaine
forme de beauté

Pour conclure, on peut donc dire qu’Apollinaire célèbre la modernité, décrivant la rue vivante et
mouvementée. L’espace urbain sert donc de décors à ces poèmes .
Cette industrialisation de la ville marque la modernisation poétique de ce poète.
En effet Appollinaire a suprimé la ponctuation et a sciemment décidé de jouer avec les codes
poétiques traditionnels .Par ailleurs, cette ambivalence entre la poésie traditionnelle et le moderniste
poétique afflue dans cette œuvre.
Cette volonté de renouveler le genre poétique rappelle l’esthétique Baudelairienne présente dans les
fleurs du Mal.

SEANCE 3 : Le pont Mirabeau TEXTE II

Problematique : De quelles manieres le poete renouvelle t-il la thématique phare de la fuite
du temps ?
Mouvement 1 : vers 1 à 6:le rencontre amoureuse.
Mouvement 2 : vers 7 à 12 : Un amour passionnel
Mouvement 3 : vers 13 à 18 : vers la rupture amoureuse.
Mouvement 4 : vers 18 à 24 : symbole de la fuites du temp
MOUVEMENT 1 :
La Seine renvoie à la ville de l'amour, Paris. De plus, la symbolique de l'eau est importante ici. En
effet, le lyrisme est marquée par l'eau, et par la fuite du temps, marquée métaphoriquement par l'eau
qui coule dans la Seine.

Le décasyllabe du premier vers est coupé au vers 2, notamment par la présence de la rime masculine
«ours>> notamment dû à l'amour qui chamboule le poète et marque une rupture future, là où le
poème rompt le rythme.

Au vers 3, le poète se souvient de ce souvenir heureux mais marqué par la présence du subjonctif et
de l'inversion sujet- verbe, comme s'il regrettait de s'en rappeler.

Cette idée de rupture est illustrée par l'imparfait signe d'un fait passé qui impacte encore le poète.
L'antithèse présente entre «joie et peine», amplifiée par l'imparfait d'habitude toujours» signalent
que le poète espère encore qu'elle revienne. Aussi, cela renvoie à ce souvenir heureux qu'il ressent
même si ponctué de souffrance et de manque.

Enfin ce « refrain »au vers 5 et 6 revient pas la suit et marque le poème d’une certaine modernité
poétique , renvoyant au ambition cubistes et surréalistes du poète.
Ce refrain démontre la solitude du poète, on le voit notamment entre l’opposition du pluriel « les
jours s’en vont »et le singulier « je », en effet le poète se sent seul face au temps qui passe et à la
rapidité de celui-ci.
L’antiphrase « nuit » « jour » montre à nouveau que le temp passe mais qu’il reste et ne change
pas .

MOUVEMENT 2 :