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consommateur
Chapitre 1: Le Comportement du
Consommateur
1. La place du comportement du consommateur au sein du marketing
Pour l’entreprise, l’étude de la demande ne se limite pas à l’observation des comportements mais
englobe leurs explications, leur compréhension avec la finalité de parvenir à influencer ces
comportements dans un sens qui lui soit favorable .
Parmi les définitions de l‘ACC, deux propositions sont particulièrement pertinentes.
2. Définitions:
Parmi les définitions de l'Etude du Comportement du Consommateur, deux propositions sont
particulièrement pertinentes.
▶ La seconde, proposée par Engel, Kollat, Blackwell, est centrée sur les actes des
individus en rapport avec l'achat, tout en intégrant toujours les mécanismes de décision
favorisant ces actions.
Il englobe le contexte et la manière dont l'individu procède pour décider d'acquérir des biens
et/ou des services.
Dans une optique plus large, il englobe aussi leur utilisation, les satisfactions ou insatisfactions
qu'ils procurent, le comportement de rachat et la fidélité à la marque.
En marketing, l'étude du comportement du consommateur est une étape très
importante.
▶ Cette étude se réalise à travers l'analyse des besoins, des motivations et des
différents processus menant à l'acte d'achat, ainsi que les paramètres à prendre
en compte pour établir une étude du comportement du consommateur
pertinente.
▶ les différentes étapes à observer en marketing pour intégrer l'étude du
comportement du consommateur (ACC), sont les suivantes :
- stimuler la demande
- vendre
2. Les stimuli
Un stimulus peut être défini comme « la convergence d’un besoin et d’un élément
susceptible de le satisfaire ».
3. Les processus internes sous-jacents au comportement du
consommateur:
▶ Le processus de perception: permet au consommateur, d’une part de prendre conscience
de son environnement et, d’autre part, d’interpréter les informations reçues.
La sélection: nous sert à sélectionner l’information parmi tout ce qui est présent dans notre
environnement, ça dépend de l’objet perçu et de celui qui le perçoit.
- Acceptation : c’est le fait que l’information peut être comprise sans pour autant être acceptée,
elle doit aussi être compatible avec ce que le consommateur sait du produit.
2 phénomènes peuvent expliquer les erreurs de perception : les inférences et les stéréotypes.
Une inférence c’est quand l’individu manque d’information, il va faire des déductions à partir de
ce qu’il sait ou des informations disponibles. C’est quand on fabrique nous-mêmes de
l’information.
L’attitude est appréciée en marketing parce que c’est le meilleur prédicteur du comportement. On
se sert de l’attitude pour anticiper. Elle indique la prédisposition à acheter.
C’est l’orientation positive ou négative du consommateur à l’égard du produit dans le cadre d’un
besoin précis.
La composante affective: c’est l’évaluation de l’objet (enseigne, produit, vendeur) ça traduit les
sentiments et la préférence du consommateur. S’exprime par des phrases j’aime, je n’aime pas, je
préfère.
Une action marketing peut mettre l’accent sur l’une ou l’autre des composantes
2.4 Processus de formation de l’attitude
On met l’accent sur l’approche cognitiviste, s’inscrit dans l’approche traditionnel du
consommateur qui accorde une place centrale au cognitif et à la réflexion, au raisonnement
intellectuel.
Hiérarchie des effets est proche de l’approche Aida (attention, intérêt, désir, action). Attention,
intérêt -- composante cognitive, désir -- affective, action -- conative.
2.5 Relation attitude-comportement
L’attitude est la première variable explicative du comportement toutefois de nombreuses variables
peuvent intervenir et perturber la relation attitude-comportement.
Par exemple, quand les produits préférés ne peuvent pas être disponible, quand notre
environnement ou nos ressources peuvent changer, achat impulsif….
3. L’apprentissage:
L’apprentissage constitue un élément très important de la dimension intrinsèque du
comportement du consommateur. La consommation du produit dépend en grande partie de ce
processus.
On peut définir l’apprentissage comme l’acquisition de nouveaux comportement à la suite
d’expériences vécues.
Plusieurs théories tentent d’expliquer le phénomène de l’apprentissage. Il y a, entre autres, les
approches de type stimulus-réaction telles que celles de Skinner et de Pavlov,
L’approche de Skinner se fonde sur l’existence de quatre éléments:
La pulsion, la réponse, le signal et le renforcement.
La pulsion est une gène que ressent une personne, un besoin à combler.
Le signal est l’élément déclencheur qui poussera la personne à faire un geste dans le but
d’éliminer la gène et de combler le besoin.
La réponse est la réaction de la personne face au signal, sa façon de répondre au besoin.
Le renforcement est le degré de satisfaction de la personne.
Plus une personne est satisfaite, plus elle aura tendance à acheter le produit ou le service
de nouveau lorsque le besoin se fera sentir.
Chapitre 3: Les facteurs explicatifs du
comportement du consommateur
MOTIVATION
PERCEPTION
A cette étape, le consommateur se demande : “Qu’y a-t-il sur le marché pour satisfaire mon besoin ?”
L’état de manque, chez le consommateur, déclenche une recherche d’informations.
Soit il est non satisfait, il regrette le choix qu’il a fait. Il va donc exprimé
une dissonance cognitive.
3. Les différents rôles dans une situation d’achat