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immobilisations corporelles
1. La destination du bien
Une immobilisation est un actif destiné :
Soit à être utilisé par lʼentité dans la production ou la fourniture de biens ou de services,
Soit à être loué à des tiers,
Soit à des fins de gestion interne.
Au contraire, un stock a pour objectif d'être vendu au cours du processus normal d'activité de l'entité ou d'être
consommé par le processus de production ou de prestation de services.
Conséquences pratiques :
Transfert de stocks à immobilisations → Le transfert est obligatoire quand la destination du bien nʼest plus sa
vente, mais son utilisation interne.
Transfert dʼimmobilisations à stocks → Cette pratique est interdite.
Exemple
Un ordinateur est une immobilisation pour une entreprise qui l'utilise dans le cadre de sa gestion interne (pour la
facturation par exemple) et un stock pour une entreprise de négoce en matériel informatique qui a pour objectif
de revendre cet ordinateur et non de le conserver. Et qui ne l'utilise pas à des fins utiles pour son activité.
Exemple
Le matériel d'entretien ainsi que les pièces de rechange constituent un stock. Cependant, ces éléments peuvent
être inscrits en immobilisation si l'entité compte les utiliser sur plus d'une période (PCG, article 213-21).
Entrée de lʼimmobilisation à lʼactif
Exemple
Le remplacement du moteur d'une machine d'embouteillage sera une immobilisation, car sa valeur peut être
évaluée de manière fiable et grâce à ce changement de pièce, l'entité pourra bénéficier d'avantages économiques
futurs.
Remarque
Dans certains cas, la limite de 500 € HT sʼapprécie en considération du prix global du bien, par exemple
lʼaménagement dʼune salle de réunion, on retient le prix global des tables et des chaises.
a. Prix d'achat
Le prix d'achat à prendre en considération inclut les droits de douane et les taxes non récupérables. Par ailleurs, il
s'entend net des remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement obtenus.
Définition
Il s'agit des coûts directement engagés pour mettre l'actif en place et en état de fonctionner selon l'utilisation
prévue par la direction.
On peut citer comme exemples de coûts directement attribuables les éléments suivants :
Frais de transport, d'installation, de montage, nécessaires à la mise en service de l'immobilisation.
Le coût des rémunérations et autres avantages au personnel résultant directement de la construction ou de
l'acquisition de l'immobilisation.
Les honoraires de professionnels comme les architectes, géomètres, experts, évaluateurs, conseils, etc. Les
frais de livraison et de manutention initiaux.
Les coûts de préparation du site et les frais de démolition nécessaires à la mise en place de l'immobilisation, La
TVA et les taxes assimilées non récupérables par l'entreprise.
Les coûts liés aux essais de bon fonctionnement, déduction faite des revenus nets provenant de la vente des
produits obtenus durant la mise en service (tels que des échantillons).
Les coûts uniquement engagés pendant la période dʼacquisition peuvent être affectés à lʼimmobilisation sʼils
remplissent les conditions nécessaires.
Date de début → il sʼagit de la date à laquelle la direction a pris la décision dʼacquérir l'immobilisation pour
lʼutiliser et démontré quʼelle générera des avantages économiques.
Date de fin → la période dʼacquisition s'achève lorsque lʼimmobilisation est en place et en état de fonctionner
c'est-à-dire lorsque le niveau des performances nécessaires pour obtenir le rendement initial attendu est
atteint.
Les coûts engagés avant ou après la période d'acquisition ou de production sont obligatoirement comptabilisés
en charges.
Selon l'avis 2004-15 du CNC, les coûts suivants sont exclus du coût des immobilisations corporelles :
Les coûts de réinstallation ou de réorganisation d'une partie ou de la totalité des activités de l'entité.
Les coûts encourus lorsque des actifs, en état de fonctionner conformément à l'utilisation prévue par la
direction, ne sont pas encore mis en production ou fonctionnent en dessous de leur pleine capacité.
Les pertes d'exploitation initiales.
Les inefficiences clairement identifiées et les pertes opérationnelles initiales encourues avant qu'un actif
atteigne le niveau de performance prévu.
Texte légal
Toutefois le PCG, dans son article 213-8, offre la possibilité d'une comptabilisation en charges : « Dans les comptes
individuels, les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais dʼactes, liés à lʼacquisition, peuvent sur
option, être rattachés au coût dʼacquisition de lʼimmobilisation ou comptabilisés en charges. Leur rattachement au
coût dʼacquisition de lʼimmobilisation constitue la méthode de référence.”
Ce traitement alternatif a l'avantage de ne pas pénaliser les entreprises d'une perte éventuelle de la déductibilité
fiscale immédiate. En effet, le fait d'inclure ces frais au coût dʼacquisition de l'immobilisation a pour conséquence
d'étaler la charge sur la durée d'amortissement du bien voire de la reporter à la date de sortie de l'immobilisation
pour les biens non amortissables (terrain par exemple).
En application du principe de permanence des méthodes, l'option comptable concernant lʼactivation de ces
frais est irrévocable et valable pour l'ensemble des immobilisations corporelles ou incorporelles acquises ou
produites par l'entité.
Cette option n'est valable que pour les comptes individuels. Dans les comptes consolidés, ces frais doivent être
inclus dans le coût d'acquisition de l'immobilisation.
Sans cette formation, le personnel nʼest pas en mesure de faire fonctionner lʼimmobilisation. Ne sont donc visés que
certains cas dʼimmobilisations très spécifiques et complexes.
Les autres frais de formation non nécessaires pour mettre lʼimmobilisation en état de fonctionner ne constituent pas
des coûts directement attribuables et sont donc comptabilisés obligatoirement en charges.
Au niveau du traitement comptable, les frais nécessaires à lʼimmobilisation peuvent être comptabilisés en charge.
Mais ils peuvent être compris dans le coût dʼentrée de l'immobilisation. Dans ce cas :
Sʼil sʼagit dʼimmobilisations amortissables, ces frais sont amortis sur la durée de lʼimmobilisation concernée.
Sʼil sʼagit dʼimmobilisations non amortissables, ces frais pourront être comptabilisés en charges que lors de la
sortie de lʼactif de lʼimmobilisation concernée.
Pour être inclus dans le coût dʼentrée de lʼimmobilisation, les coûts doivent être engagés durant la phase
dʼacquisition uniquement.
Remarque
Les frais afférents à des formations nécessaires à la mise en service dʼune immobilisation produite en interne ne
sont pas visés par cette option.
Le PCG définit un actif « éligible » comme un actif (à lʼincorporation des coûts dʼemprunt) qui exige une longue
période de préparation ou de construction avant de pouvoir être utilisé ou vendu (article 213-9 du PCG).
Aucune durée nʼest exigée. Elle est inhérente à la nature même de lʼactif.
Lʼoption concerne tous les éléments acquis ou produits dʼactif aussi bien les immobilisations corporelles et
incorporelles que les stocks.
Lʼoption doit être globale, cʼest-à-dire appliquée à tous les actifs éligibles de lʼentité quʼils soient acquis ou produits.
Les coûts dʼemprunt à lʼactif répondent aux mêmes conditions de comptabilisation que pour les autres coûts
entrant dans le coût dʼentrée des actifs :
Lorsquʼil est probable qu'ils généreront des avantages économiques futurs pour l'entité,
Et quʼils peuvent être évalués de façon fiable.
Les coûts dʼemprunt pouvant être incorporés au coût dʼentrée :
Doivent être directement attribuables à lʼacquisition ou à la production de lʼactif.
Peuvent inclure tous les intérêts et autres coûts supportés par lʼentité en liaison avec lʼemprunt des fonds.
Les coûts directement attribuables correspondent aux coûts dʼemprunt qui auraient pu être évités si la dépense
relative à lʼactif éligible nʼavait pas été engagée. Ils peuvent être incorporés dans le coût de lʼactif :
Soit ceux provenant dʼun financement spécifique lié à l'acquisition ou la production de lʼactif concerné.
Soit ceux provenant dʼun financement non spécifique c'est-à-dire des emprunts non affectés à une opération
particulière.
Concernant les coûts dʼemprunt non directement attribuables.
Il peut arriver que lʼidentification des coûts dʼemprunt puisse sʼavérer difficile en raison dʼemprunts contractés par
une entité ou un groupe faisant lʼobjet dʼune coordination centrale. Dans ce cas, des instruments dʼemprunts à des
taux dʼintérêt différents sont utilisés et ces fonds sont prêtés sur des bases diverses aux autres entités du groupe. Le
montant des coûts d'emprunt incorporables au coût de l'actif doit être déterminé en appliquant un taux de
capitalisation aux dépenses relatives à l'actif. Ce taux de capitalisation doit être la moyenne pondérée des coûts
d'emprunt applicables aux emprunts de l'entité en cours au titre de l'exercice, autres que les emprunts contractés
spécifiquement dans le but d'obtenir un actif éligible.
Exemples de coûts dʼemprunt :
Intérêts et découverts bancaires et emprunt à court terme et à long terme,
Amortissement des primes dʼémission ou de remboursement relatives aux emprunts,
Amortissement des frais dʼémission dʼemprunt pour la mise en place de lʼemprunt.
La période dʼincorporation des coûts est limitée à la période dʼacquisition ou de production de lʼactif.
Les coûts cessent dʼêtre activés lorsque lʼimmobilisation est en place et en état de fonctionner selon lʼutilisation
prévue par la direction. En conséquence, les coûts supportés lors de lʼutilisation effective ou du redéploiement de
lʼactif sont exclus du coût de cet actif.
Exemple
Une entreprise acquiert le 1er avril N un matériel technique spécifique de production dont les coûts sont les
suivants :
Prix d'achat : 30 000 € HT,
Escompte de règlement : 2 %,
Frais d'installation et de montage : 4 000 € HT,
Tests de fonctionnement : 800 € HT,
Formation du personnel : 1 200 € HT,
Honoraires de l'ingénieur-conseil : 2 200 € HT,
Perte d'exploitation initiale liée à la période de démarrage de la production : 4 100 € HT.
Les frais de formation sont nécessaires à la mise en état de fonctionner de la machine. Lʼentreprise a choisi de les
incorporer au coût dʼacquisition.
La période dʼactivation correspond à la date dʼacquisition du matériel.
h. Coût de démantèlement
Lʼobligation dʼinclure les coûts de démantèlement, dʼenlèvement et de remise en état dans le coût dʼacquisition de
lʼimmobilisation corporelle en contrepartie de la provision pour coûts de démantèlement est expressément prévue
par le PCG dès lorsquʼil sʼagit dʼune dégradation immédiate.
L'article 213-8 du PCG précise que le coût d'acquisition d'une immobilisation corporelle comprend, entre autres,
l'estimation initiale des coûts de démantèlement, d'enlèvement et de restauration du site sur lequel elle est située,
en contrepartie de l'obligation encourue, soit lors de l'acquisition, soit en cours d'utilisation de l'immobilisation
pendant une période donnée à des fins autres que de produire des éléments de stocks.
Le démantèlement se rencontre principalement sur les grandes installations :
Centrale nucléaire,
Plate-forme pétrolière,
Constructions qui entraînent une dégradation immédiate.
L'enlèvement concerne :
Éléments démantelés,
Déchets pollués ou non.
La remise en état d'un site a pour objectif de redonner au site son aspect initial ou un aspect naturel, sur un sol
dépollué ou décontaminé selon le cas.
Il est nécessaire de distinguer deux types de coûts :
Les coûts de démantèlement, d'enlèvement et de restauration de site encourus dès la mise en exploitation
d'une installation industrielle : ces coûts font l'objet d'un traitement comptable spécifique.
Les coûts encourus au fur et à mesure de l'utilisation de l'installation (dégradation progressive) : ils sont
constatés par des provisions étalées sur la durée de l'exploitation, incorporables aux coûts de production des
stocks, au rythme effectif de la dégradation.
Exemple
Une entreprise exploite une plate-forme pétrolière dont le prix d'acquisition, en date du 15/05/N, est fixé à
55 000 € HT.
L'autorisation d'exploitation est valable pour 30 ans. À l'issue, l'entreprise est tenue de procéder au
démantèlement de la plate-forme dont le montant est fixé à 5 000 €.
15/05/N
215 Installations techniques (55 000 + 5 000) 60 000,00
44562 TVA déductible sur immobilisation (55 000 x 20 %) 11 000,00
1581 Provisions pour remise en état 5 000,00
404 Fournisseur dʼimmobilisation 66 000,00
Acquisition de la plate-forme pétrolière
Les autres coûts correspondent à des charges directes et indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées
à la production du bien ou du service.
Remarque
La quote-part de charges correspondant à la sous-activité n'est pas incorporable au coût de production.
Les frais financiers ne sont incorporables que durant la période de production (01/06/N au 31/03/N+1).
Les frais d'administration générale ne sont pas des charges indirectes pouvant raisonnablement être
rattachées à la production de l'entrepôt.
2. Période d'activation
De la même manière que pour une immobilisation acquise, les coûts incorporables au coût de production sont ceux
engagés à compter de la date à laquelle la direction a pris la décision de produire l'immobilisation pour l'utiliser ou
la céder ultérieurement.
L'entreprise doit démontrer que cette immobilisation générera des avantages économiques futurs.
L'activation des coûts cesse lorsque l'immobilisation est en état de fonctionner selon l'utilisation définie par la
direction.
3. Traitement comptable
La comptabilisation d'une immobilisation corporelle produite s'effectue en plusieurs étapes :
Les dépenses sont enregistrées dans les comptes de charges correspondants au fur et à mesure de leur
réalisation.
À la clôture de l'exercice, si l'immobilisation n'est pas achevée, les charges comptabilisées sont neutralisées
par le crédit du compte 722 « Production immobilisée - Immobilisations corporelles » par le débit du compte 231
« Immobilisations corporelles en cours ».
Lorsque la production est achevée, l'immobilisation est comptabilisée au débit du compte de classe
2 correspondant par le crédit du compte 231 pour la partie en cours à la clôture de l'exercice précédent et par
le crédit du compte 722 pour les coûts engagés au cours de l'exercice concerné.
En cas d'option par l'entreprise de l'incorporation des coûts d'emprunt, ceux-ci sont, dans un premier
temps, enregistrés en charges financières, puis contre-passés par le crédit du compte 796 « Transfert de
charges financières » dans le but de ne pas fausser le résultat courant de l'entité.
4. Incidence fiscale
Sur le plan fiscal, la production dʼimmobilisations par lʼentreprise constitue une LASM en principe exonérée de la
TVA, lorsque lʼassujetti peut déduire lʼintégralité de la taxe sʼil a acquis le bien auprès dʼun autre assujetti.
Dans le cas contraire, la TVA est due lors de la mise en service du bien. Toutefois, cette taxe peut être récupérée par
lʼentreprise en fonction du coefficient de déduction qui lui est applicable.
En conséquence, le régime des LASM nʼest désormais applicable que lorsque le CDE (Coefficient de Déduction)
est inférieur à 1, cʼest-à-dire soumis à la TVA.
5. Exemple
La société BRIAK a construit pour elle-même un entrepôt de stockage pour stocker ses matières premières.
La production de cette immobilisation s'est étalée du 1er juin N au 31 mars N+1 (date de mise en service).
Les coûts engagés sont les suivants :
Éléments N N+1
Charges indirectes
8 000 11 000
rattachables
Frais dʼadministration
1 500 2 000
générale
2. Écritures comptables
H1 → la société BRIAK bénéficie dʼun CDE de TVA égal à 1
31/12/N
231 Immobilisations corporelles en cours 62 900,00
722 Immobilisations corporelles 60 800,00
796 Transfert de charges financières 2 100,00
En-cours de production
31/03/N+1
213 Constructions 116 920,00
231 Immobilisation corporelle en cours 62 900,00
722 Immobilisations corporelles 53 120,00
796 Transfert de charges financières 900,00
Comptabilisation de l'immobilisation
Remarque
La TVA n'est exigible qu'au moment de la mise en service du bien. C'est pourquoi l'écriture en date du 31/12/N
(opération d'inventaire) ne tient pas compte de la TVA.
Les intérêts ne sont pas soumis à la TVA donc ne pas oublier de les retirer de la base.
Remarque
Les apports en nature isolés dʼactifs corporels et incorporels sont assimilés à des charges.
Exemple
La société ZEBRA échange avec une filiale du même groupe un matériel A quʼelle a acquis 10 000 €, complètement
amorti, contre un autre matériel B dont la valeur nette comptable au bilan de lʼautre société est de 9 000 €.
À la date de lʼéchange, la valeur vénale du matériel B est de 11 000 €, celle du matériel A est de 6 000 €.
Écriture :
2815 Amortissement du matériel A 10 000
215 Immobilisation A 10 000
Pour sortie du matériel A
Rappel
Selon lʼarticle 212-1 du PGC :
« Une immobilisation corporelle est comptabilisée à l'actif uniquement si les deux conditions suivantes sont
cumulativement réunies :
L'entité bénéficiera probablement des avantages économiques futurs correspondants à l'immobilisation,
Le coût ou la valeur de l'immobilisation peut être évalué de manière fiable. »
Les critères de distinction entre charges et immobilisations pour la comptabilisation des dépenses ultérieures
sont identiques lors de lʼacquisition initiale de lʼimmobilisation existante (voir rappel au-dessus). Ils sont
appréciés au moment de lʼengagement de ces dépenses par rapport à lʼétat de lʼimmobilisation à cette date, et
non par rapport à lʼétat dʼorigine de lʼimmobilisation existante.
Exemple
Constituent des immobilisations, les dépenses qui permettent :
Dʼaugmenter la durée probable dʼutilisation du bien
De réduire les coûts de fonctionnement
Dʼatteindre une capacité de production supérieure
Dʼaméliorer substantiellement la qualité de la production
C. Pièces de rechange
a. Pièces de sécurité
Les pièces de sécurité correspondent à des pièces principales d'une immobilisation.
Elles sont acquises pour être utilisées en cas de panne ou de casse accidentelle dans l'objectif d'éviter une
interruption prolongée du cycle de production ou un risque en matière de sécurité.
Le remplacement des pièces de sécurité n'est pas programmé et dépend d'un événement exceptionnel.
Elles doivent être amorties depuis l'acquisition de l'immobilisation à laquelle elles se rattachent et sur le même
rythme.
La durée d'amortissement de la pièce de sécurité correspond à celle de l'immobilisation principale à laquelle elle
est liée.
b. Pièces de rechange
Les pièces de rechange sont destinées à remplacer ou à être intégrées à un élément de l'immobilisation.
Elles sont enregistrées en immobilisation si leur destination est de remplacer un composant d'une immobilisation
ou d'être intégrées dans un composant.
Leur remplacement est donc planifié. Elles sont amorties à compter de la date de remplacement de la pièce. Si la
pièce constitue un composant identifiable séparément, elle sera amortie sur sa propre durée d'utilisation.
Si elle s'intègre dans un composant, la durée d'amortissement est calculée dans les mêmes conditions que celles du
composant auquel elle est liée.