Vous êtes sur la page 1sur 3

C Les Congés annuels

La période de référence pour le calcul des droits à congés est l'année civile, du 1er janvier
au 31 décembre. Tout agent ayant exercé ses fonctions du 1er janvier au 31 décembre et
quelle que soit la quotité de travail, a droit à des congés annuels dont la durée est égale à 5
fois les obligations hebdomadaires de service, auxquels s’ajoutent 2 jours accordés par la

Droits à congé et fractionnement


Ville.
⇒ Un agent travaillant 5 jours par semaine bénéficie de 27 jours de congés annuels.
⇒ Un agent travaillant 4,5 jours par semaine bénéficie de 24,5 jours de congés annuels.
Aux fins du calcul des droits à congé, les congés maladie, les congés de longue maladie, les
congés de longue durée, les congés de maternité et de paternité, les congés de formation
professionnelle, les congés pour formation syndicale avec traitement et les congés pour
accident de travail sont considérés comme service accompli.
Les jours de congés doivent toujours être répartis en journée et en demi-journée. Ils ne
peuvent en aucun cas être comptabilisés en heures.
Les congés annuels pris entre le 1er janvier et le 30 avril ou le 1er novembre et le 31
décembre ouvrent droit à 1 jour supplémentaire pour 3 à 5 jours de congés annuels et 2
jours supplémentaires à partir de 6 jours.
Toute demande de congé annuel doit être déposée au moins cinq jours avant la date de
départ. La durée d’une absence pour congés annuels ne peut excéder 31 jours consécutifs

Les agents comptant moins d’un an de présence entre le 1er janvier et le 31 décembre de
l’année voient le nombre de congés établi au prorata du temps de présence selon le mode de
calcul suivant :
Nombre de jours (période de présence) Droits totaux à congés
⇒ x
365 jours pour une année
Tout changement de quotité de temps de travail ou de modalité induisant un changement
des obligations hebdomadaires (nombre de jours travaillés par semaine) implique une

Cas Particuliers
nouvelle définition des droits à congés. Un changement de temps de travail ou de modalité
de travail ne peut amener un agent à avoir plus, ou moins, de 5 semaines de congés annuels.
Nouvelles obligations hebdomadaires Solde des congés de l'agent Congés pris avant le
⇒ x +
Anciennes obligations hebdomadaires à la date du changement changement
Les congés de maladie et de maternité sont considérés comme services accomplis au regard
du droit aux congés annuels. Un congé maladie constaté pendant une période de congé annuel
donne lieu en conséquence à un report de congé annuel à une date ultérieure pour la période
comprise dans l’arrêt de travail.
Un congé annuel posé dans le prolongement immédiat du congé de maladie ou de maternité
ne peut être autorisé que si la collectivité a l'assurance que l'intéressé est médicalement
apte à reprendre ses fonctions. Il n'est pas automatique et doit donc être sollicité.

Tout agent non titulaire a droit à des congés annuels dont la durée et les conditions
Non titulaires

d'attribution sont identiques à celles des agents titulaires. Les droits à congés sont calculés
au prorata de la durée mentionnée dans le contrat de travail. La prise de jours de congés
est subordonnée à l'accord express du chef de service.
Les agents non titulaires qui, du fait de l'administration, n'ont pu bénéficier de tout ou
partie de leurs congés annuels perçoivent une indemnité compensatrice correspondant au
1/10 de la rémunération totale brute perçue par l'agent.
L’agent étant tenu d’épuiser ses congés au 31 décembre de l’année, la possibilité d’un report
des congés jusqu’au 31 janvier de l’année suivante est limitée à deux fois les obligations
hebdomadaires de service au risque de perdre le bénéfice du solde des congés.
Les agents qui n’ont exercé aucune fonction dans l’année ne peuvent bénéficier de cette
dérogation.
Un report de congés pourra être accordé dans les cas de congé de maladie ordinaire, de
congé pour accident de service ou maladie professionnelle, de congé de longue maladie, de
congé de longue durée, de congé de grave maladie et de congé de maternité.
Le report des congés acquis au cours des 365 jours précédant la reprise du travail, est

Report
autorisé dans la limite de 27 jours correspondant au droit à congés annuels pour un agent à
temps plein:
à prendre dans les 365 jours suivant la reprise du travail, au terme de ce délai, les
congés étant perdus,
fixés par le chef de service au plus tard dans le mois qui suit la reprise du travail,
à la demande de l’agent, ces jours acquis pourront donner lieu à versement de congés
annuels sur un compte épargne temps.
Dans tous les cas, les congés de fractionnement et les congés conventionnels d’ancienneté
ainsi que les jours de réduction de temps de travail ne peuvent faire l’objet d’un report
Ces dispositions s’appliquent à compter du 15 octobre 216.

Vous aimerez peut-être aussi