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Maladies Transmissibles
Maladies Transmissibles
Maladies transmissibles
Une maladie transmissible (ou infectieuse) est une maladie due à la transmission d'un agent
infectieux (bactéries, virus, parasites et champignons et leurs produits toxiques) d'une
personne infectée, d'un animal ou d'une source inanimée à un hôte réceptif, directement ou
indirectement.
Les MT restent une menace mondiale majeure pour la santé publique dans le monde entier..
Possibilité que des pandémies se propagent à travers le monde en quelques jours. Avec la
pandémie du covid-19, il est devenu clair que les déplacements intercontinentaux intensifs des
humains permettent aux infections dangereuses de se propager plus rapidement.
Dermiques:
Respiratoires : Grippe, Digestives: gastro-
Rhume … entérites… Variole; Rougeole; Rubéole; varicelle et
Zona…
Virus
Rage 150 nm
Pas toujours
présente
Acaryote
Acellulaire
Présence
Nu Env. Nu Env. Nu Env.
d’enveloppe
Évolution et complications :
Evolution bénigne dans 95% des cas. La plupart des personnes infectées se
rétablissent en une semaine.
Complications:
Otite moyenne aiguë (chez les enfants)
Bronchite aiguë
Pneumopathie liée au virus ou à une surinfection (Hib, pneumocoque,
VRS,…),
Myocardite péricardite,
Méningites,
Aggravation d’autres maladies sous-jacentes.
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
LA GRIPPE
Comment se propage l’influenza?
Le virus de l’influenza se propage facilement par la toux, les éternuements, en
parlant, ainsi que par le contact direct de mains et de surfaces contaminées.
Les lieux confinés et très fréquentés sont propices à la transmission de ces virus.
Méthodes:
Directes:
Microscopie électronique;
Mise en évidence de protéines ou du génome viral, 3 méthodes de choix:
• Immunofluorescence directe;
• Immuno-enzymologie: Elisa ( Enzyme – linked – immunosorbent – assay);
• PCR et culture virale.
Indirectes: détection d’anticorps = sérologie
Traitement symptomatique :
Traitement antiviral:
Qu’elle soit orale ou génitale, elle fait appel à l’aciclovir (Zovirax®) :
En application : locale (herpes cutané),
Par voie orale (traitement des récurrences génitales)
Par voie intraveineuse (formes graves)
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
L’herpès
Prévention
Les personnes présentant des symptômes d'herpès buccal doivent :
éviter tout contact oral avec d'autres personnes (y compris le sexe oral) et le partage
d'objets qui ont touché la salive.
s'abstenir de toute activité sexuelle lorsqu'elles présentent des symptômes.
Pour les personnes sexuellement actives, l'utilisation régulière et correcte des
préservatifs est le meilleur moyen de prévenir l'herpès génital et les autres
IST. Cependant, l'infection à HSV peut toujours se produire par contact avec des zones
génitales ou anales non couvertes par le préservatif.
La circoncision masculine médicale peut fournir une protection partielle à vie contre
l'infection par le HSV-2, ainsi que contre le VIH et le papillomavirus humain (HPV).
Administrer de l'aciclovir ou du valaciclovir par voie orale au cours des dernières
semaines de la grossesse chez les femmes qui ont des antécédents d'herpès génital
peut prévenir les récidives au moment de l'accouchement et réduire la nécessité d'un
accouchement par césarienne
Les principaux virus hépatotropes impliqués dans les HV sont: VHA, VHB, VHC,
VHD toujours associé au VHB et VHE
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
Les hépatites virales
Agents causals
Virus de
A B C D E
l’hépatite
Famille Picornavirus Hepadnavirus Flavivirus Viroïde Calcivirus
90 % - 95 % 5 % - 10 % 1 % fulminante
Ag-HBs-;
Guérison Infection chronique Ag-HBs+;
Ac-HBs+;
Ac-HBc+ 70 %
30 %
Hépatite
chronique
20 %
Portage
CHC Cirrhose inactif
1- 4 %/ an
15 % - 20 % 80 % - 85 % 1 % fulminante
Ac-HVC+;
Guérison Infection chronique Ac-HVC+;
ARN-
> 80 % ARN+
< 5%
Hépatite
chronique
20 %
Portage
CHC Cirrhose inactif
1- 4 %/ an
Europe, Etats-Unis.
74
Cours 2° année Médecine, 2016
b- Rage urbaine
= rage des rues
= rage citadine
Asie, Afrique,
Amérique du Sud
75
c- Rage des chiroptères
Chauves-souris insectivores ou
hématophages
83
Cours 2° année Médecine, 2016
Prophylaxie
1 Prophylaxie post-exposition
2 Prophylaxie en pré-exposition
84
Cours 2° année Médecine, 2016
1- Prophylaxie post-exposition = curative
TRT local
Toujours institué= urgence
Lavage à l’eau + savon puis rinçage
Application antiseptique virucide (eau de
javel, ammonium quaternaire, Dakin)
Plaie importante: pansement, élimination
tissus nécrotiques, suture différée
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Cours 2° année Médecine, 2016
Prophylaxie du tétanos
ATBttt associée éviter la surinfection de la plaie
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2- Vaccination en pré- exposition
Personnes professionnellement exposées: vétérinaires, gardes-
chasses, employés des abattoirs, techniciens de laboratoires
manipulant des animaux ou travaillant sur le virus rabique.
Voyageurs en zone de forte enzootie rabique (Afrique, Asie, Amérique
du sud)
+ « Conseils aux voyageurs »
Médecins et infirmiers des organisations humanitaires
88
Cours 2° année Médecine, 2016
2- Vaccination en pré- exposition
89
Cours 2° année Médecine, 2016
Maladies transmissibles virales
Dermiques:
Respiratoires : Grippe, Digestives: gastro-
Rhume … entérites… Variole; Rougeole; Rubéole; varicelle et
Zona…
Vidéo : 22.1
Vidéo 22.8
b) Épidémiologie:
b.2) Mode de transmission
La transmission est liée au niveau d'hygiène de l'eau et
de l'alimentation:
Directe manu-portée: (maladie des mains sales).
Indirecte féco-orale : ( maladie du péril fécal) / par
consommation d’une eau polluée par les matières fécales
humaines ou par ingestion d’aliments souillés.
d) Clinique
Incubation: variable, entre 7 et
14 jours.
Traitement prophylactique
Mesures d’hygiènes individuelles et générales.
Le vaccin Typhim Vi® protège efficacement (80%) contre les infections
à S. typhi pour une période qui ne dépasse pas 4 ans. Recommandé
en cas d’épidémie et pour des populations spécialement exposées.
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
Fièvre typhoïde et paratyphoïde
Conclusion
La fièvre typhoïde reste une maladie fréquente et grave.
Le diagnostic doit être évoqué devant toute fièvre traînante
accompagnée de signes digestifs ou neurologiques.
Ses complications sont graves.
Sa prévention passe par une amélioration de l'hygiène, le
réservoir n'étant qu'humain.
Une transmission par voie sexuelle a été rapportée, la prévalence des infections à
shigelles augmente chez les homosexuels masculins.
À déclaration obligatoire
On distingue :
2. voie hématogène,
3. inoculation iatrogène,
Raideur de la nuque
Signe de Kernig
Impossibilité de fléchir à
angle droit les membres
inférieurs sur le tronc sans
provoquer une vive douleur
lombaire et une flexion des
genoux
Signe de Brudzinsky
La flexion antérieure
de la nuque provoque
la flexion des hanches
et des genoux
• Troubles de la conscience
• Convulsions
• Trouble comportement.
• Déficit sensitivomoteur
e) Diagnostic:
Ponction lombaire
Geste essentiel pour le DG,
Réalisé immédiatement devant un Sd
méningé fébrile,
Avant toute antibiothérapie,
Permet de préciser:
• Aspect du L.C.R.
• Etude cytologique
• Etude biochimique.
• Etude bactériologique.
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
A/ Méningites purulentes
e) Diagnostic:
1. Liquide Céphalo-Spinal (LCS) est trouble ou purulent
2. Cytologie:
Hypercytose : > 500 éléments/mm 3
Polynucléaires altérés
3. Chimie:
Hyperalbuminorachie : > 1 g/l (normales : 0,20-0,40 g/l),
Hypoglycorachie : normale égale à la ¾ glycémie
concomitante
e) Diagnostic:
4. Bactériologie:
4-1) Coloration de Gram
1. Cocci à Gram négatif : Méningocoques
2. Cocci à Gram positif : Pneumocoques (streptocoques,
staphylocoques)
3. Bacilles à Gram positif : Listeria monocytogenes
4. Bacilles à Gram négatifs : Haemophilus influenzae (E.
coli…)
4-2) Culture systématique avec antibiogramme,
4-3) Recherche d’antigènes solubles (méningocoque,
pneumocoque et haemophilus)
27/09/2023 Dr Omar BOUZGAR
A/ Méningites purulentes
f) Traitement :
Méningite bactérienne ++++ urgence thérapeutique absolue.
Pronostic dépend de la précocité du traitement.
Traiter par antibiothérapie IV avant les résultats de la PL (voire
avant son exécution lors de purpura fulminans en dehors du
contexte hospitalier).
Antibiothérapie à bonne diffusion dans le LCS et à forte
posologie par voie intra-veineuse.
Surveillance rapprochée des paramètres hémodynamiques, de
l’état de conscience , si troubles de la conscience
═►réanimation
omère-enfant
otransfusion
ogreffon
onosocomiale
•Immigrants (touristes-expatriés)
hémolyse
fièvre
anémie Parasites
ictère (cytokines-TNF pyrogènes)
Une anémie,
S.P.M volumineuse,
Hépatomégalie,
Altération de l’état général, anorexie, amaigrissement.
B/ Arguments cliniques :
Traitement de l’IRA.
Critères de définition du paludisme grave
La présence d’un seul des critères de gravité listé dans le Tableau justifie l’hospitalisation en urgence et l’avis immédiat d’un réanimateur.
Insuffisance rénale
- créatininémie > 265 mM/l ou urée sanguine > 17 mM/l INSUFFISANCE RENALE
- diurèse < 400 ml/24 h malgré réhydratation
Ictère clinique ou bilirubine totale > 50 mM/l ICTERE
Acidose ACIDOSE
- bicarbonates plasmatiques < 15 mM/l
- ou acidose (pH < 7,35)
Hyperlactatémie HYPERLACTATEMIE
Groupe 1 Pas de
Chloroquine Quotidienne Séjour+4 S
chloroquinorésistance
Chloroquine+proguanil Séjour + 4 S
Groupe 2 Chloroquinorésistance rare Séjour + 1 S
Proguanil+atovaquone Quotidienne
ou modérée
2) Réservoir :
Chat : hôte définitif (oocystes)
Animaux : hôtes intermédiaires (kystes tissulaires)
Toxoplasmose
B) Épidémiologie :
3) Contamination de l’homme : elle s’effectue selon 03 modalités:
Oocystes
Indirecte : légumes et fruits mal lavés
Eau de boisson
Mains sales
Kystes
Viandes mal cuites (mouton)
Tachyzoïtes
Transplacentaire
Transfusion sanguine
Toxoplasmose
B) Épidémiologie :
4)Le cycle évolutif du parasite : 3 stades évolutifs:
l’ingestion par le chat et les autres félidés de «kystes», aboutit dans
son intestin à la formation de «gamétocytes» qui fusionnent pour
donner des «oocystes» qui sont éliminées avec les selles dans le
milieu extérieur.
Une fois à l'extérieur, elles résistent longtemps et se transforment
secondairement en «sporocystes» puis en «sporozoïtes» infectants
pour les herbivores.
du tractus digestif, le parasite «trophozoïte» gagne divers tissus, se
multiplie dans les Macrophages et survie dans les muscles et le
cerveau sous forme de «bradyzoïtes» enfermés dans des kystes qui
entretiennent l’immunité. Ces kyste peuvent réactivés en cas d’ID.
Toxoplasmose
C) Clinique :
Toxoplasmose acquise du sujet immunocompétent :
Asymptomatique dans 80 %, les formes apparentes:
fièvre modérée
polyadénopathies cervicales et occipitales fermes, mobiles,
peu douloureuses sans signes inflammatoires persistant
longtemps
une pharyngite
éruption maculo-papuleuse
SPM + HPM
syndrome mononucléosique sanguin
Toxoplasmose
C) Clinique :
Evolution:
Exceptionnellement des formes graves peuvent survenir comme:
la méningoencéphalite,
atteinte oculaire,
atteinte multiviscérale.
Toxoplasmose
C) Clinique :
Toxoplasmose de l’I.D : VIH, greffes, cancers.
Grave
Toxoplasmose cérébrale : abcès multiples
• Fièvre élevée
• Céphalées rebelles
• Déficits moteurs
• Crises convulsives
Toxoplasmose
C) Clinique :
Toxoplasmose congénitale:
Risque de transmission augmente avec le terme
Gravité de l’atteinte fœtale diminue avec le terme
Avortement
Toxoplasmose Grave : encéphalo-méningo-myélite
• Macrocéphalie, hydrocéphalie
• Calcifications intracrâniennes
• Choriorétinite pigmentaire
Infection néonatale grave
• Fièvre
• Ictère
• Hépatosplénomégalie
Toxoplasmose
C) Clinique :
Toxoplasmose congénitale bénigne
Retard psychomoteur
Hydrocéphalie
Convulsions
Rétinite pigmentaire
Toxoplasmose congénitale latente : 80%
Enfants normaux à la naissance
Diagnostic sérologique
Toxoplasmose
D) Diagnostique :
Eléments d’orientation
1. Arguments anamnestiques :
Présence de chat dans l’entourage,
Consommation de viande saignante,
Consommation de fruits ou de légumes non lavés,
Etat d’immunodépression (HIV ou autre).
2. Arguments cliniques :
Adénopathies cervicales postérieures persistantes avec asthénie
trainante.
Abcès du cerveau (rechercher une ID notamment l’infection par le VIH
3. Arguments para cliniques d’orientation :
FNS : syndrome mononucléosique, hyperéosinophilie discrète
Toxoplasmose
D) Diagnostique :
Diagnostic de certitude
Diagnostic direct :