Rapport Proposee Final 22112022

L’APPORT DU CONTROLE D’EXPLOITATION DANS LA RECONSTITUTION DE LA |CIFOCSS
2022
CARRIERE DES TRAVAILLEURS
INTRODUCTION
La protection sociale est l'ensemble des mécanismes de prévoyance

collective qui permettent aux individus ou aux
ménages de faire face financièrement aux conséquences des
risques sociaux, pouvant provoquer une perte de revenus ou une hausse des
charges.
En Côte d’ivoire, le régime général de sécurité sociale du secteur privé et
assimilé est géré par l’Institution de Prévoyance Sociale Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale (IPS-CNPS). Pour mener à bien sa mission, l’IPS-CNPS
sert deux types de prestations qui peuvent être en nature ou en espèces.
Principalement, les prestations sociales en espèces sont adossées à la carrière
de l'assuré social.
Or, cette carrière est alimentée par les données fournies par l'employeur
sur une base déclarative. En cas de non-respect des textes de loi par
l'employeur, les droits de l'assuré social, de même que les ressources de
l'Institution sont mis à mal. Il est donc important, dans le cadre du paiement
des prestations, de maitriser l’assiette des cotisations.
Dès lors, il revient à l'Institution de s'assurer de l'exactitude et de
l'exhaustivité des déclarations. Pour se faire, le contrôle exploitation apparaît
comme un acteur incontournable dans ce dispositif. Ainsi, Quels sont les
mécanismes mis en place pour la gestion de la carrière des travailleurs ?
À quel niveau intervient le contrôle exploitation ?
Ce sont ces interrogations qui ont conduit au choix du thème :
« L’APPORT DU CONTROLE D’EXPLOITATION DANS LA
RECONSTITUTION DE LA CARRIERE DES TRAVAILLEURS »
DIALLO ABDOULAYE DEMBA Contrôleur d’exploitation 18ème Promotion

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Après avoir présenté l'IPS-CNPS et l'Agence de Prévoyance Sociale du

Plateau, il s’agira d'identifier quelques difficultés liées à la gestion de la
carrière, avant de mettre en évidence le rôle du contrôle et son apport dans la
reconstitution de la carrière des assurés sociaux.

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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION GENERALE DE
L’ORGANISME ET DEROULEMENT DU
STAGE

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’IPS-CNPS
Dans ce chapitre, il sera question de l’historique de l’IPS-CNPS, les

missions qui lui sont dévolues, son organisation générale et son
fonctionnement.
1. HISTORISQUE ET LES MISSIONS DE L’IPS-CNPS
1.1. HISTORIQUE DE L’IPS - CNPS
La sécurité sociale a été introduite en Côte d’ivoire par la loi n° 52-1322

du 15 Décembre 1952 relative au code du travail des pays d’outre-mer.
L’évolution de l’organisme de gestion de la sécurité sociale des travailleurs
s’est faite en plusieurs étapes :
15 Décembre 1955 : création de la branche des prestations familiales
par l’arrêté n° 8868 ITLS dont la gestion est confiée à la caisse de
compensation des prestations familiales de Côte d’Ivoire (CCPF-CI) ;
24 Février 1957 : Le décret n° 57-245 du 24 février 1957 crée le régime
des Accidents du travail et Maladies Professionnelles afin de prévenir et
de réparer les a. La gestion est confiée aux sociétés d’assurance privée ;
21 Septembre 1960 : création de la Caisse de Retraite des Travailleurs
de Côte d’Ivoire (CRTCI) qui a pour mission de payer une pension aux
travailleurs affiliés ayant atteint l’âge de la retraite ou à leurs ayants
droits ;
1964 : Passation de la gestion des AT/MP préalablement géré par les
compagnies d’assurance privée à la Caisse de Compensation des
Prestations Familiales de Côte d’Ivoire (CCPF-CI) qui devient la Caisse
de Compensation des Prestations Familiales, des Accidents du Travail et
des Maladies Professionnelles (CCPFATMPCI);

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20 décembre 1968 : la Caisse de Compensation des Prestations

Familiales et des Accidents du Travail et Maladies Professionnelles
devient Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), conforment à
la loi N° 68-595 portant Code de prévoyance sociale ;
02 Août 1999 : loi n° 99-476 et n° 99-477 portant respectivement
définition et organisation des institutions de prévoyance sociale et
modification du code de prévoyance sociale ;
12 juillet 2000 : décret n° 2000-487 portant création de l’Institution de
prévoyance sociale dénommé Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
(IPS-CNPS) ;
Ordonnance n°2012-03 du 11 janvier 2012 portant modification des
articles 22, 50, 95, 149 à 163 ter et complétant l’article 168 de la loi
n°99-477 du code prévoyance sociale.
17 juillet 2019 : Le régime des travailleurs indépendants par
l’ordonnance n° 2019-636 du 17 juillet 2019, élargissant ainsi le champ
de compétence de l’Institution à cette frange de la population active.
L’IPS-CNPS est une personne morale de droit privée de type particulier.
L’Etat lui a assigné la réalisation d’une partie de la couverture sociale de la
population à travers un contrat programme triennal. Son personnel est régi par
le code du travail.
1.2. MISSIONS DE L’IPS - CNPS
L’IPS-CNPS a pour mission :

 La gestion générale obligatoire de prévoyance sociale des travailleurs du
secteur privé et assimilés qui comprend les prestations Familiales (PF),
Assurance Vieillesse (AV), Assurance Maternité (AM) et les Accidents
de Travail et Maladies Professionnel (AT/MP) ; A ce titre, elle

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s’occupe du recouvrement des cotisations sociales et le service des

prestations afférentes aux différents régimes.
 La gestion des régimes complémentaires ou spéciaux obligatoires ou
volontaires créé par décret dont les plus récents sont le régime social
des travailleurs indépendants (RSTI) et le régime complémentaire des
travailleurs indépendants par capitalisation (RCTI) ;
 L’IPS-CNPS intervient également dans le domaine de l’action sanitaire
et sociale.
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
2.1. ORGANISATION DE L’IPS CNPS
L’IPS-CNPS est placée sous la double tutelle du ministère de l’emploi et

de la protection sociale, qui assure la tutelle administrative et technique, et le
ministère de l’économie et des finances, qui assure quant à lui la tutelle
financière. Pour mener à bien toutes ses activités la CNPS s’est dotée de
plusieurs structures qui sont :
2.1.1. LES ORGANES DE DIRECTION
Il s’agit du conseil d’administration et de la direction générale.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
La CNPS est gérée par le conseil d’administration dont la composition

tripartite, et est composé de douze membres :
 04 membres représentant l’Etat ;
 04 membres représentant les employeurs ;
 04 membres représentant les travailleurs.
LA DIRECTION GENERALE

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La direction générale assure la gestion courante de l’organisme et est

animée par un Directeur Général nommé par le conseil d’administration. Il est
assisté dans sa tâche par deux Directeurs Généraux Adjoints, l’un chargé de
l’exploitation (DGAE) et l’autre, des affaires administratives et financières
(DGAAF).
2.1.2. L’INSPECTION GENERALE
L’inspection Générale réunit en son sein des experts de la sécurité

sociale qui effectuent des contrôles pour s’assurer de la bonne application des
procédures dans divers domaines notamment :
 Les prestations ;
 Le recouvrement ;
 La gestion du patrimoine ;
 La gestion financière et comptable.
2.2. LES DIRECTIONS CENTRALES, LES STRUCTURES

SPECIALISEES ET LES STRUCTURES DECONCENTREES
2.2.1. LES DIRECTIONS CENTRALES
Les Directions centrales sont chargées de mettre en exécution toutes les

décisions et les objectifs de la Direction Générale dans leurs domaines
respectifs :
 La Direction des projets (DP) ;
 La Direction de la Gouvernance des données (DGD) ;
 La Direction du Contrôle de gestion (DCG) ;
 La Direction des Ressources Humaines (DRH)
 La Direction Financière et Comptable (DFC) ;
 La Direction de l’Audit Interne (DAI) ;

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 La Direction du Recouvrement (DREC) ;

 La Direction des Prestations (DPRES) ;
 La Direction du Système d’information (DSI)
 La Direction Qualité et Etudes (DQE) ;
 La Direction de la Prévention et la Promotion de la Sécurité et Santé
au Travail (DPPST).
2.2.2. LES STRUCTURES SPECIALISEES
La CNPS est dotée de structures spécialisées qui sont :

- La Cellule Juridique et Contentieuse (CJC) : La Cellule Juridique et
du contentieux veille à l’assistance et au conseil juridique, ainsi que
la gestion du contentieux né lors de l’accomplissement de la mission
de l’Institution ;
- La Cellule des Moyens et du Patrimoine (CMP) : Elle est chargée de
l’élaboration et du suivi de la politique de gestion de l’immobilier
au sein de la CNPS. Aussi elle doit mettre à la disposition du
personnel l’équipement nécessaire à la réalisation de sa mission. Il
s’agit du matériel roulant, du matériel informatique, du mobilier de
bureau ou tous autres matériels utiles dans l’exercice des missions
de l’Institution ;
o La Cellule Communication et Marketing (CCM) : Elle est chargée
de la communication interne et externe, de la documentation et des
relations publiques. Elle élabore et met également en œuvre la
stratégie marketing des produits de la CNPS ;
o L’Institut de Formation au Métier de la Sécurité Sociale (IM2S) : Il
est chargé de :

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 L’exécution du plan de formation ;

 L’élaboration des supports périodiques ;
 L’encadrement des élèves en formation ;
 La gestion des supports pédagogiques.
2.2.3. FONCTIONNEMENT DE L’IPS CNPS
La CNPS a procédé à une déconcentration de ses structures pour se

rapprocher des employeurs et de ses assurés.
Ainsi, vingt-une (21) agences de prévoyance sociales réparties sur l’ensemble
du territoire national parmi lesquelles l’Agence de prévoyance sociale du
Plateau.
Ces agences sont classées selon trois (3) catégories :
- Les agences de première catégorie : Abobo, Adjamé, Cocody, Koumassi,
Plateau, Treichville, San Pedro, Bouaké, l’Agence des prestations extérieures
(APEX) et Yopougon.
- Les agences de deuxième catégorie : Abengourou, Daloa, Gagnoa,
Korhogo et Yamoussoukro
- Les agences de troisième catégorie : Agboville, Bonoua, Divo et Odienné.

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CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE DE

PREVOYANCE SOCIALE DU PLATEAU ET DEROULEMENT DU
STAGE
1. PRESENTATION DE L’APS-PLATEAU
1.1.CREATION, LOCALISATION ET DELIMITATION

L’Agence de Prévoyance Sociale du Plateau a été créée en 1990 et fait
partie des agences de 1ère catégorie. Elle était autrefois basée à la rue du
commerce du plateau à l’emplacement actuel de l’immeuble ’’La
Prévoyance’’ dans un bâtiment baptisé ‘’KING’’. Elle a été ensuite
délocalisée en 2005 dans l’enceinte de l’APS Adjamé. Depuis 2018, elle est
située à l’ancien siège, face à la grande mosquée et couvre la commune du
Plateau. Suite à l’engagement de l’IPS-CNPS dans une démarche qualité,
l’APS Plateau fut désignée en 2006 comme site pilote pour la mise en place
du système de management de la qualité et certifiée en 2012 conformément
aux exigences de la Norme ISO 9001 version 2008.
1.2.ORGANISATION ET MISSIONS
L’agence de prévoyance sociale du Plateau étant une agence de première
catégorie, la note de service n°85/DG/CNPS du 11 Mai 2016 (annexe n°1)
portant réorganisation des agences de prévoyance sociale de première
catégorie met à sa charge les missions suivantes :
 L’accueil et l’information des assurés sociaux et des employeurs ;
 L’instruction, la liquidation et le paiement des dossiers de
prestations ;
 Recouvrer les cotisations sociales ;
 La gestion des fichiers employeurs, salariés et bénéficiaires ;

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 Veiller à la mise en œuvre de la politique de prévention de sa

circonscription territoriale.
L’agence du plateau est dirigée par un Directeur d’Agence par intérim et un
Chargé d’Etudes. Elle compte 73 agents à la date du 31 octobre 2022, repartis
dans les dix (10) unités que sont :
 Le Service Prestations ;
 Le service Recouvrement ;
 Le service Carrière ;
 Le Contentieux du recouvrement ;
 Le Service Finances Comptabilité ;
 Le service Administration et Budget ;
 Le service Contrôle d’Exploitation ;
 La section Accueil ;
 La section GED et
 L’unité de préarchivage
ORGANIGRAMME DE L’APS DU PLATEAU
(Voir annexe)
2. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE ET

DEROULEMENT DU STAGE
2.1. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE
Ce service a en son sein sept (07) Contrôleurs d’Exploitation et d’un

Manager de Service. Les activités du Service s’organisent autour du
plan de contrôle qui est élaboré suivant les orientations de la Direction
du Recouvrement (DREC). En application des recommandations de la

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note de cadrage de la DREC, deux (2) contrôleurs ont été affectés au

contrôle ponctuel et à la lutte contre le travail dissimulé. Les cinq (05)
autres se chargent essentiellement de faire le contrôle comptable
d’assiette.
2.2. DEROULEMENT DU STAGE
Intégration dans l’agence

Le stage a débuté le 29 août 2022 par le passage dans les différents
services de l’Agence de prévoyance Sociale du Plateau. Notre passage dans
les différents services a permis de se familiariser à l’activité et aux acteurs de
chaque service afin d’avoir une vision générale du fonctionnement de
l’agence.
Intégration au service contrôle exploitation
Tout au long de notre stage, nous avons participé à des réunions
périodiques de services pour faire le point sur l’état d’avancement de
l’exécution des objectifs assignés. Et, sous la supervision de notre maitre de
stage et de l’équipe des contrôleurs, nous avons participé à plusieurs activités
de contrôle à savoir :
- L’établissement des avis de contrôle ;
- L’analyse des pièces mises à disposition lors des contrôles ;
- Les analyses de charges ;
- La production des DISA ;
- La notification des résultats de contrôle ;
- La rédaction du rapport de contrôle.
De tout ce qui précède, nous avons appris auprès des ainés quelques ficèles du
métier et la conduite à tenir.

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De plus, nous avons traité des demandes de contrôle provenant des

services de gestion et procédé à l’immatriculation des salariés non déclarés
lors des missions de contrôle chez les employeurs. Nous avons également
reconstitué assez souvent des carrières de travailleurs par l’établissement de
DISA.
En outre, ce stage a permis de comprendre globalement la mise en place
du plan de contrôle, son exécution et d’en appréhender le déroulement à
travers les missions de contrôle.
Il a aussi permis d’apprécier l’apport du contrôle d’exploitation dans la
reconstitution de la carrière des travailleurs.

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DEUXIEME PARTIE :
APPORT DU CONTROLE D’EXPLOITATION DANS
LA RECONSTITUTION DE LA CARRIERE DU
TRAVAILLEUR

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DEUXIEME PARTIE : APPORT DU CONTROLE

EXPLOITATION DANS LA RECONSTITUTION DE LA
CARRIERE DU TRAVAILLEUR
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CARRIERE ET LE

CONTROLE
Le traitement de la carrière et le contrôle Exploitation sont deux activités

importantes dans le processus de la liquidation des dossiers de prestations. Si
la gestion de la carrière a pour but de retracer les rémunérations et les
périodes d’activité, le contrôle quant à lui permet de vérifier l’exactitude des
déclarations et procéder si besoin y est, à des régularisations. Il apparaît donc
nécessaire de décrire ces deux activités et d’en montrer l’importance.
1. GENERALITES SUR LA CARRIERE
2.1. LES FONDEMENTAUX DE LA CARRIERE
On peut définir la carrière comme l’ensemble des éléments qui entre en ligne
de compte dans le calcul du droit d’un assuré, de son embauche jusqu’à sa
retraite. Elle retrace ses revenus et ses périodes d’activité le long de son
parcours professionnel.
A l’IPS-CNPS, la gestion de la carrière est dévolue au SERVICE
CARRIERE.
1.2.1. IMMATRICULATION ET CARRIERE
L’immatriculation et la carrière sont deux processus incontournables dans

le service des prestations sociales.

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IMMATRICULATION
L’immatriculation est l’opération administrative par laquelle l’Organisme
de Sécurité Sociale (OSS) attribue un numéro à l’employeur et aux
travailleurs. Elle se matérialise par l’octroi d’un numéro d’identification
unique pour l’employeur et pour chacun des salariés.
En ce qui concerne le salarié, ce numéro doit enregistrer toute sa carrière

déroulée chez chacun de ses employeurs. Ce numéro est également
rattaché à tous les employeurs où il a exercé.
A ce jour, il existe deux nomenclatures du numéro salarié.

 L’ancienne de 12 chiffres qui tient compte de 5 critères à savoir le
genre (1 caractère), l’année de naissance (2 caractères), la
nationalité (2 caractères), l’année d’immatriculation (2 caractères) et
le numéro séquentiel (5 caractères).
Exemple : 1 52 01 78 10510
1 52 01 78 10510
Genre Année de Nationalité Année N°

naissance ivoirienne d’immatriculation d’ordre
 Et la nouvelle également de douze chiffres dont la structure présente

deux blocs : l’année d’immatriculation [04 chiffres] et un numéro
d’ordre d’enregistrement [08 chiffres].
Exemple : 202200000001 avec
2022 [année d’immatriculation] et
00000001[numéro d’enregistrement].
2022 00000001

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Année d’immatriculation N° d’ordre enregistrement
CARRIERE
La gestion de la carrière consiste à recueillir, à traiter et à valider les

informations relatives aux rémunérations perçues et aux périodes d’activité du
salarié. Cette activité prend également en compte la déclaration et la
validation des dates d’embauche et de cessation de travail. L’ensemble de ces
informations est contenu dans la DISA (Déclaration Individuelles des Salaires
Annuels).
La DISA est un document nominatif et analytique qui retrace la situation
salariale et cotisante d’une entreprise au cours d’une année écoulée. La
production de la DISA est obligatoire selon l’article 26 de la loi n°99-477 du
02 Août 1999 portant modification du CPS. Elle doit-être déposée au plus tard
le 31 Mars de l’année suivante.
1.2.2. IMPORTANCE DE LA CARRIERE
La carrière revêt une importance particulière aussi bien pour les institutions
que pour les partenaires sociaux (travailleurs et les ayants droits).
AU NIVEAU INSTITUTIONNEL
Pour l’État, la gestion de la carrière des travailleurs constitue une importante
source d’informations permettant la production des statistiques nationales
sur :
 La masse salariale et son évolution ;
 Le calcul du salaire moyen/travailleur ;
 Le nombre de salariés (par sexe, âge, nationalité etc…)

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En ce qui concerne la CNPS, la bonne tenue de la carrière permet de sécuriser

les actifs de l’institution. Cela permet donc de lutter contre la fraude sur le
service des prestations en payant le bon droit au bon bénéficiaire.
LES PARTENAIRES SOCIAUX

L’employeur a la latitude de faire le suivi de son compte cotisant à travers la
gestion de la carrière des travailleurs. La clôture de chaque exercice peut se
solder par une régularisation ou par la certification des comptes cotisants dans
les livres de la CNPS.
Par ailleurs, la bonne gestion de la carrière garantie aux salariés et à ses
ayants-droits l’accès au paiement des droits justes dans un bref délai.
2.2. OUTILS ET ACTEURS DE GESTION DE LA CARRIERE
La gestion de la carrière repose sur deux facteurs principaux : les outils

servant de base de gestion et les différents acteurs.
1.2.1. LES OUTILS DE GESTION DE LA CARRIERE

Les outils de gestion de la carrière sont divers. Cependant, ils peuvent-être
classés en deux grands groupes :
Les outils externes et les outils internes.
LES OUTILS EXTERNES

Ce sont tous les documents administratifs, comptables, financiers et fiscaux
qui retracent les informations relatives au salarié. Il s’agit entre autres du
contrat de travail, du certificat ou de l’attestation de travail, des livres de paie,
des bulletins de salaire, des fiches de présence, de l’état 301, la liste générale
du personnel et quelques fois les rapports d’activité.

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Ces documents permettent de retracer la rémunération annuelle exacte que le

travailleur a perçu au cours de l’année, ainsi que sa durée d’activité afin de
s’assurer de l’exactitude de la DISA produite ou à produire.
LES OUTILS INTERNES

Au niveau interne, les documents de références pour une bonne gestion de la
carrière restent essentiellement la DISA et à défaut le barème des salaires
minima.
Le progiciel SECU, enregistre toutes les données liées à la carrière d’un

travailleur.
1.2.2. LES ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DE

LA CARRIERE
Les principaux acteurs de la gestion de la carrière sont le service carrière et le
service contrôle exploitation.
LE SERVICE CARRRIERE
Ce service est géré par un manager de service assisté de deux managers de
section l’un chargé de l’immatriculation et l’autre de la carrière. Ils
supervisent au quotidien les tâches dévolues aux six gestionnaires
d’exploitation. En plus de l’activité décrite précédemment, ce service sollicite
au besoin l’appui du service contrôle Exploitation à travers des « demandes
de contrôle ».
LE SERVICE CONTROLE EXPLOITATION
Conformément à l’article 25 du Code De Prévoyance Sociale le contrôle

occupe une place importante dans la sécurité sociale. La section suivante va
donc aborder les généralités sur le contrôle exploitation.

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2. GENERALITES SUR LE CONTROLE EXPLOITATION
Le contrôle est une activité indispensable de la sécurité sociale. Il convient

donc de décrire le cadre légal et l’activité proprement dite.
2.1. MISSIONS ET PREROGATIVES DU CONTROLEUR
L’article 25 de la loi 99-477 du 02 Août 1999 portant modification du Code

de Prévoyance Sociale définit les missions et les prérogatives du contrôleur.
2.1.1. LES MISSIONS DU CONTROLEUR
Celles-ci sont de deux ordres : une mission de contrôle et une mission de
conseil.
LA MISSION DE CONTROLE
Elle vise à vérifier l’exactitude et l’exhaustivité des déclarations faites par les
employeurs (déclaration des travailleurs et des cotisations) et de veiller au
respect des obligations tels que la production de la DISA (Article 26).
LA MISSION DE CONSEIL
Il s’agit d’une mission de sensibilisation, de formation et d’informations des

partenaires sociaux sur les activités de la CNPS. Elle a également pour but de
promouvoir les nouveaux produits (RSTI, e-DISA, e-cnps …).
2.1.2. LES PREROGATIVES DU CONTROLEUR (Article 91 du

CT)
Pour mener à bien sa mission, le contrôleur dispose de certains pouvoirs qui

lui sont conférés par la loi : l’assermentation et la liberté d’exercice

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L’ASSERMENTATION
Le contrôleur prête serment afin d’avoir accès aux données sensibles utiles à
l’exercice de sa mission. Cependant, il a l’obligation de garder la
confidentialité des informations reçues.
LA LIBERTE D’EXERCICE
Ce pouvoir lui est conféré par l’article 25 du CPS. Il a donc le pouvoir de

pénétrer librement dans tout établissement assujetti à son contrôle,
d’interroger l’employeur ou le personnel de l’entreprise.
2.2. DESCRIPTION DES ACTIVITES DU CONTRÔLE
Le contrôle s’organise autour de trois grands axes que sont :

 Le contrôle comptable d’assiette (C.C.A)
 La lutte contre le travail dissimulée (L.C.T.D) et
 Les demandes de contrôle.
2.2.1. LE CONTROLE COMPTABLE D’ASSIETTE
La programmation des entreprises s’aligne sur les orientations définies par la

note de cadrage de la Direction du Recouvrement. Les entreprises retenues
sont réparties entre les contrôleurs dédiés à cet effet.
Ce type de contrôle comprend deux phases : la phase de préparation et la
phase d’exécution.
LA PREPARATION DU CONTROLE COMPTABLE

D’ASSIETTE
Il s’agit de recherche d’informations sur l’entreprise à contrôler. Ces

informations sont relatives à l’identification de l’employeur, à sa localisation,
à son activité mais aussi à sa situation cotisante et au nombre de travailleurs
en son sein.

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Dans cette première étape, intervient l’élaboration et le dépôt de l’avis de

contrôle. Ce document informe l’employeur sur les modalités du contrôle
notamment les documents à fournir et la date prévue pour le contrôle.
(ANNEXE…voir AVIS DE CONTROLE……)
EXECUTION DE LA MISSION DE CONTROLE
La mission de contrôle débute par un entretien d’ouverture. Cette rencontre

permet de faire la connaissance avec les différents interlocuteurs et définir les
contours de la mission. C’est aussi l’occasion de faire le point de la
documentation à mettre à la disposition du contrôleur.
En interne, le contrôleur récapitule les travaux exécutés par l’élaboration
d’un rapport. Ce document permet de rendre compte du déroulement et des
conclusions de la mission de contrôle.
2.2.2. LES CONTROLES PONCTUELS
La Lutte contre le Travail Dissimulé et les demandes de contrôles constituent

l’activité du contrôle ponctuel.
LA LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DISSIMULE
Le travail dissimulé désigne le travail non déclaré, autrement dit c’est le fait
pour un employeur de faire travailler un salarié sans l'avoir au préalable
déclaré aux organismes sociaux, et sans avoir signé de contrat de travail avec
ce dernier.
Pour lutter contre cette dissimulation, des secteurs d’activité sont ciblés et des
sites sont préalablement identifiés. Les contrôleurs organisent des visites
inopinées afin de recueillir les informations nécessaires à l’identification des
salariés non déclarés. Cette mission fait aussi l’objet d’un rapport écrit soumis
à la signature du responsable d’agence.

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LES DEMANDES DE CONTROLE
Elles proviennent principalement des différents services de l’agence

(RECOUVREMENT, CARRIERE, PRESTATIONS). Elles visent à satisfaite
les besoins nés de la gestion courante. Elles sont consécutives à des anomalies
constatées dans les déclarations, à des réclamations d’un salarié ou dans le
cadre de l’authentification des pièces constitutives d’un dossier de prestation.
Tout comme le contrôle comptable d’assiette et la lutte contre le travail
dissimulé, les demandes de contrôle sont sanctionnées par un rapport de
contrôle.
Au cours de ces trois activités de contrôle précédemment présentées, la
carrière des travailleurs pourrait être éventuellement corrigées au regard des
manquements constatés par le contrôleur. D’où la nécessité de s’interroger sur
l’apport du contrôle dans la reconstitution de la carrière des travailleurs.

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CHAPITRE II : APPORT DU CONTROLEUR DANS LA

RECONSTITUTION DE LA CARRIERE
La reconstitution de la carrière est un processus qui permet de faire ressortir

les périodes d’activité et les rémunérations réelles du travailleur afin de
renseigner son compte cotisant. Cette reconstitution se fait lorsqu’il y a des
manquements ou des erreurs constatées dans la carrière du travailleur. Ces
anomalies constituent donc les facteurs déclencheurs de la constitution de la
carrière et fait ainsi appel à la contribution du contrôleur.
1. LES FACTEURS DECLENCHEURS DE LA

Les problèmes inhérents à la reconstitution de la carrière sont liés d’une part

au processus d’immatriculation et d’autre part à la durée d’activité et à la
rémunération.
1.1. IMMATRICULATION ET IDENTIFICATION DES

TRAVAILLEURS
L’on constate qu’il existe de nombreuses difficultés dans la reconstitution de

la carrière. Cependant, l’accent sera mis sur la non-immatriculation et à la
double-immatriculation des travailleurs.
1.1.1. LA NON IMMATRICULATION
L’article 5 du CPS stipule : « est obligatoirement affilié à la CNPS tout

employeurs occupant des travailleurs salariés tels que définis à l’article 2
du code du travail. Cette affiliation prend effet dès la date d’embauche d’un
salarié ».

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Cependant, il arrive que des employeurs fassent entorse à ce principe en ne

déclarant pas leurs salariés. Cette situation engendre des conséquences
néfastes pour le travailleur. Celui-ci reste méconnu de la CNPS dont il relève.
Par conséquent, il est exposé aux risques professionnels et ne peut bénéficier
d’aucune prestation.
1.1.2. LA DOUBLE IMMATRICULATION
Très souvent, les travailleurs se retrouvent avec plusieurs numéros

d’immatriculation. Cela peut-être le fait du salarié qui d’une entreprise à une
autre, fournit des documents différents (extrait de naissance, carte nationale
d’identité, carte consulaire) pour son immatriculation. Il peut également s’agir
d’erreurs dues à des disfonctionnements internes. Ces facteurs impliquent un
éclatement de la carrière du travailleur sous les différents numéros salariés ;
ce qui a un impact considérable sur le service des prestations notamment
l’assurance vieillesse.
1.2. LA PERIODE D’ACTIVITE ET LA REMUNERATION
Pour reconstituer la carrière du travailleur, il convient de retenir deux aspects

fondamentaux : la période d’activité et les rémunérations perçues.
1.2.1. PERIODE D’ACTIVITE
La période d’activité est marquée par la date d’embauche et la date de départ

définitif. Cette durée est sous-évaluée par l’employeur la plupart du temps.
Cela est dû à l’ignorance des textes ou à la mauvaise foi. Aussi, constate-t-on
la volonté manifeste de certains employeurs de dissimuler une partie de la
période d’activité du travailleur. La conséquence immédiate de cette pratique
a pour effet de réduire la durée d’activité du travailleur. Aussi, les prestations
sociales qui en découlent seront sous-évaluées.

25
2022
1.2.2. LA REMUNERATION
La mauvaise évaluation de la rémunération a un impact direct sur la qualité de

certaines prestations servies par la CNPS. En effet, l’article 23 du CPS
stipule : « les cotisations sont assises sur l’ensemble des salaires y compris
les avantages en nature et indemnités diverses versées par l’employeur à
son personnel salarié à l’exception des indemnités ayant le caractère de
remboursement de frais… ». Il est donc obligatoire de prendre en compte la
totalité de la rémunération en espèces et en nature alloués au travailleur afin
de constituer sa carrière.
2. LA CONTRIBUTION DU CONTROLEUR DANS LA

Les effets déclencheurs de la reconstitution ont un impact direct sur le

recouvrement et la carrière. Cela se traduit d’une part par des évaluations et
des redressements de cotisations ; d’autre part par l’élaboration des DISA afin
de renseigner ou modifier la carrière des travailleurs.
2.1. EVALUATIONS ET REDRESSEMENTS
Après avoir immatriculé ou modifié la période d’activité du travailleur, le

contrôleur procède à l’évaluation ou au redressement des cotisations sociales.
2.2.1. EVALUATIONS
L’évaluation est la détermination chiffrée des cotisations en tenant compte

des rémunérations perçues et des taux applicables au titre des différentes
branches de la sécurité sociale. Ce calcul tient également compte des
montants planchers et plafonds relatif à chaque branche. (ANNEXE…
évolution des plafonds et des taux……)

26
2022
2.2.2. REDRESSEMENTS
Le redressement quant à lui intervient suite à des erreurs ou omissions

commises par l’employeur dans l’évaluations des cotisations. Il s’agit en
général de la non prise en compte de certains éléments de salaire à intégrer
dans le calcul des cotisations sociales. Le contrôleur ayant décelé ces
manquements, procède à la régularisation des cotisations sociales. Le
redressement est donc un reliquat de cotisations mis à la charge de
l’employeur.
2.2. ELABORATION ET RECUPERATION DES DISA
Une fois ces évaluations et redressements effectués, il convient d’élaborer des

DISA. Celles-ci peuvent-être des DISA régulières, des DISA correctives ou
complémentaires.
2.2.1. DISA REGULIERE
Elles sont établies par le contrôleur lorsque l’employeur n’a élaboré aucune
DISA. Celles-ci sont consécutives à l’évaluation des cotisations faites par le
contrôleur.
2.2.2. DISA COMPLEMENTAIRE
La DISA complémentaire est un document additionnel à la DISA régulière.

Elle prend uniquement en compte, les informations sur les salariés qui ne
figurent pas sur la DISA régulière.

27
2022
2.2.3. DISA CORRECTIVE
La DISA corrective quant à elle peut revêtir deux formes. Elle peut-être une
fusion de la DISA régulière et de la DISA complémentaire. Elle peut
également être une modification de la DISA régulière suite à un redressement
ou à des erreurs constatées.
A cet effet, les données des rapports annuels d’activité des années 2020 et
2021 serviront à montrer l’importance des activités du contrôleur dans la
reconstitution de la carrière. (Immatriculations des travailleurs et élaboration
des DISA)
 Immatriculation des travailleurs
Tableau 1 : Les immatriculations faites par le Contrôle Exploitation de 2020

à 2021
ANNEE ANNEE
CARACTERE ETUDIE
2020 2021
Travailleurs immatriculés (Contrôle) 87 342
Travailleurs immatriculés (Agence) 10 482 5 163
Taux apport contrôle (%) 0,83% 6,62%
COMMENTAIRES : Les travailleurs immatriculés par le contrôle passe de 87

en 2020 à 342 en 2021. Par contre, le total des travailleurs immatriculés par
l’agence diminue, de 10 482 en 2020 à 5 163 en 2021.

28
2022
GRAPHIQUE DES IMMATRICULATIONS TRAVAILLEURS

NOMBRE DE TRAVAILLEURS IMMATRICULES
12,000
11,000 10,482
10,000
9,000
8,000
7,000
6,000 5,163
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000 87 342
0
ANNEE 2020 ANNEE 2021
Travailleurs immatriculés (Contrôle) Travailleurs immatriculés (Agence)
Graphique 1 : Représentation de la proportion de l’apport du contrôle dans

l’immatriculation des travailleurs.
INTERPRETATIONS : De 2020 à 2021, il y eu une marge de progression

d’environ 5% sur les immatriculations des travailleurs faites par les
contrôleurs. Cela s’explique par la reprise des activités itinérantes suite crise
de la COVID 19 mais également par le déploiement des contrôleurs dans la
LCTD.
 Élaboration des DISA
Tableau 2 : La récupération des DISA (2020-2021)
CARACTERE D'ETUDUE ANNEE 2020 ANNEE 2021

Nombre de DISA établies ou récupérés par
151 379
le Contrôle
Nombre de DISA Récupérées (Agence) 1 648 2 069
Taux APPORT CONTROLE (%) 9,16% 18,32%

29
2022
COMMENTAIRES : Le nombre de DISA établies ou récupérées par le

contrôle a connu une hausse passant de 151 en 2020 à 379 en 2021. Aussi, le
nombre de DISA Récupérées par l’agence a connu une croissance de 1.648 en
2020 à 2.069 en 2021.
DIAGRAMME DE RECUPERATION DES DISA

2,500
2,069
2,000
1,648
1,500
1,000
500 379
151
0
ANNEE 2020 ANNEE 2021
Nombre de DISA établies ou récupérés par le Contrôle Nombre de DISA Récupérées (Agence)
GRAHIQUE 2: LA PARTICIPATION DU CONTROLE A

L’ELABORATION ET LA RECUPERATION DES DISA (2020-2021)
INTERPRETATIONS : De 2020 à 2021, il y eu une marge de progression

d’environ 50% sur le nombre des DISA produites par les contrôleurs. En plus
des explications relatives à l’immatriculation des travailleurs, un accent a été
mis sur la récupération des DISA par les contrôleurs. Aussi, l’application e-
DISA est un atout majeur pour le contrôleur dans l’élaboration des DISA. Elle
permet un gain de temps.
De ce qui précède, fort est de constater que le contrôle joue un rôle
prépondérant dans la reconstitution de la carrière des travailleurs. Cependant,
dans l’exercice de ses fonctions, il rencontre des difficultés qu’il est important
d’analyser afin d’en apporter quelques propositions de solutions.

30
2022
TROISIEME PARTIE :
DIFFICULTES ET PERSPECTIVES DE SOLUTIONS
LIEES A UNE RECONSTITUTION DE CARRIERE
DES TRAVAILLEURS

31
2022
CHAPITRE I : DIFFICULTES DE LA RECONSTITUTON DE LA

CARRIERE
Dans la reconstitution de la carrière, l’on rencontre de nombreuses

difficultés. Il s’agit notamment des manquements liés à l’absence et à
l’authentification des documents administratifs, mais aussi aux difficultés
liées à l’absence de la clé de répartition des écarts constatés suite à un
contrôle et à l’élaboration de la DISA corrective.
1. LES DIFFICULTES LIEES A L’ABSENCE ET

L’AUTHENTIFICATION DES DOCUMENTS
ADMINISTRATIFS
1.1. LES DIFFICULTES LIEES A L’ABSENCE DES PIECES

ADMINISTRATIVES
La principale difficulté à ce niveau reste l’absence de pièces d’identité

indispensables à l’immatriculation. Ce problème est très récurrent dans
certains secteurs d’activité tel que les Bâtiments Et Travaux Publics et les
entreprises de placement du personnel temporaire. En l’absence
d’immatriculation, la CNPS ne pourra pas renseigner la carrière des
travailleurs et par conséquent, elle ne peut servir de prestations aux non-
immatriculés et à leurs ayants-droits.

32
2022
1.2. LES DIFFICULTES LIEES A L’AUTHENTIFICATION DES PIECES

ADMINSTRATIVES
Le bénéfice de la pension de retraite est conditionné par le dépôt de

pièces justificatives de la carrière déroulée, à savoir le certificat de travail, le
relevé nominatif des salaires, les bulletins de salaire. Cependant, force est de
constater que certaines pièces fournies font douter de leur authenticité. Par
ailleurs, à défaut des originaux desdits documents, les travailleurs fournissent
parfois des photocopies. Il revient donc au contrôleur d’authentifier ces
pièces. Cette activité s’avère difficile lorsque l’entreprise est fermée. Cela
rend impossible les vérifications, surtout lorsque la procédure de liquidation
de l’entreprise est arrivée à son terme.
2. LES DIFFICULTES LIEES A LA CLE DE REPARTITION DES

ECARTS CONSTATES ET A L’ÉLABORATION DES DISA
CORRECTIVES
2.1. LES DIFFICULTES LIEES A L’ABSENCE DE CLE DE

REPARTITION DES ECARTS CONSTATES
Suite à un redressement, les écarts constatés doivent être affectés à

chacun des travailleurs concernés afin de modifier et mettre à jour leur
carrière. Cependant, l’employeur peine à donner les informations sur la part
individuel du montant redressé. Ainsi, le contrôleur se trouve en difficulté
dans l’élaboration de la DISA.
2.2. LES DIFFICULTES LIEES A LA PRODUCTION DES DISA
Les employeurs ont souvent du mal à produire la DISA. Pour certains, la

manque de maîtrise de l’application e-DISA en est la cause. Pour d’autres, ils

33
2022
n’en voient pas l’importance et se contentent de déclarer et payer les

cotisations au cours de l’année. Cette attitude des employeurs impacte
négativement la carrière des travailleurs.
CHAPITRE II : LES PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Les difficultés précitées sont de nature à empêcher la reconstitution de la

carrière du travailleur. Pour faire face à cette situation, des ébauches de
solutions peuvent être envisagées.
1. SOLUTIONS AUX PROBLEMES DE PIECES ET

FOURNITURE DE DOCUMENTS AUTHENTIQUES
1.1. SENSIBILISATION DES SALARIES ET EMPLOYEURS

Il serait opportun pour la CNPS, d’expliquer aux travailleurs le bien fondé
de posséder des documents fiables pour leur identification. Ces documents
leur permettront de prendre en compte leur carrière ainsi que les demandes
de prestations auxquelles ils ont droit. Ces mêmes pièces serviront à
l’authentification des bénéficiaires des prestation et éviter ainsi les
substitutions. Cela pourrait se faire par la diffusion des spots publicitaires et
l’organisation de sensibilisations.
Elle pourrait aussi faire un tapage médiatique sur l’émission la CNPS A
VOTRE SERVICE pour permettre aux travailleurs de connaître la nécessité
de se faire immatriculer.
En outre, chaque agence devrait organiser des séminaires annuels de
formation des employeurs et aussi des représentants des syndicats de
travailleurs sur la législation sociale. Cela leur permettrait de mieux
appréhender le rôle de la CNPS dans la carrière professionnelle des
travailleurs.

34
2022
Vu l’importance de la DISA dans la carrière des travailleurs, les employeurs

devraient être mieux sensibilisés à travers une grande campagne médiatique
au moyen de différents canaux de communication disponibles (les alertes
via les réseaux sociaux, les rappels par SMS, les prospectus…).
De telles initiatives permettant non seulement de démontrer l’intérêt de la

DISA mais aussi de la e-DISA.
1.2. LA VALIDATION A MIS-PARCOURS DES PIECES DE LA
CARRIERE
LIEE A L’AUTEHTIFICATION DES DOCUMENTS
La CNPS devrait permettre le dépôt en temps réel des documents

nécessaires au traitement du dossier de retraite dès le départ du travailleur
de la société au lieu d’attendre jusqu’à l’âge d’admission à la retraite. Cette
disposition faciliterait l’authentification des documents puisque les
structures seraient en activité ou en procédure de liquidation.
2. SOLUTIONS LIEES A LA CNPS
2.1. CORRECTION DES EFFECTIFS DU SERVICE

CARRIERE
Au sein de l’APS du Plateau, il convient de renforcer l’effectif du
personnel de gestion de la carrière, qui aujourd’hui ne compte que deux
gestionnaires, et est piloté par un chef de section et un Manager de service.
2.2. LA MUTUALISATION DES RESSOURCES
Une coopération entre les administrations en rapport direct avec les

travailleurs et les entreprises serait la bienvenue pour faciliter l’accès aux
données afin de mieux protéger les salariés (CNPS, inspection du travail,
Direction générale des impôts, la CIE, la SODECI).

35
2022
CONCLUSION
Servir des prestations sociales justes impose à la Caisse Nationale de

Prévoyance Sociale (CNPS) de s'assurer constamment que les carrières des
travailleurs sont exhaustives et exactes.
Cependant, de nombreuses insuffisances liées à la gestion de ces carrières
reviennent. Dans un tel contexte, le contrôle exploitation apparaît comme un
maillon déterminant du système opérationnel. Ses actions au niveau de
l'immatriculation, de la récupération des DISA et de la correction des
carrières permettent de les sécuriser dans des proportions très importantes.
Ainsi, les contrôleur Exploitation contribue à la sauvegarde non seulement
des droits des assurés, mais aussi les actifs de l'institution. Bien que
satisfaisantes, ces méthodes de reconstitution connaissent des limites. Le
renforcement des capacités des employeurs et des délégués du personnel à la
sécurité sociale, la promotion de la coopération inter-administrations sont
autant de propositions qui, mises ensemble donnent espoir de réduire
significativement ces insuffisances.
Aussi, la déclaration nominative des cotisations via la plate-forme E-CNPS
vient faciliter le contrôle de la régularité des DISA.

36
2022
INTRODUCTION................................................................................................1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’IPS-CNPS....................................................4
1. HISTORISQUE ET LES MISSIONS DE L’IPS-CNPS........................................4
1.1. HISTORIQUE DE L’IPS - CNPS................................................................4
1.2. MISSIONS DE L’IPS - CNPS....................................................................6
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT...................................................7
2.1. ORGANISATION DE L’IPS CNPS............................................................7
2.1.1. LES ORGANES DE DIRECTION............................................................7
2.1.2. L’INSPECTION GENERALE..................................................................8
2.2. LES DIRECTIONS CENTRALES, LES STRUCTURES SPECIALISEES ET LES
STRUCTURES DECONCENTREES....................................................................8
2.2.1. LES DIRECTIONS CENTRALES.............................................................8
2.2.2. LES STRUCTURES SPECIALISEES........................................................9
2.2.3. Fonctionnement de l’IPS CNPS.......................................................10
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE DE PREVOYANCE SOCIALE DU
PLATEAU ET DEROULEMENT DU STAGE.........................................................11
1. PRESENTATION DE L’APS-PLATEAU..........................................................11
2. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE ET DEROULEMENT DU STAGE. .13
2.1. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE............................................13
2.2. DEROULEMENT DU STAGE.................................................................13
DEUXIEME PARTIE : APPORT DU CONTROLE EXPLOITATION DANS LA
RECONSTITUTION DE LA CARRIERE DU TRAVAILLEUR...................................16
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CARRIERE ET LE CONTROLE.....................16
1. GENERALITES SUR LA CARRIERE...............................................................16
1.1. LES FONDEMENTAUX DE LA CARRIERE..............................................16
1.2.1. IMMATRICULATION ET CARRIERE................................................16
IMMATRICULATION..............................................................................16
CARRIERE..............................................................................................18

37
2022
1.2.2. IMPORTANCE DE LA CARRIERE....................................................18

AU NIVEAU INSTITUTIONNEL................................................................19
LES PARTENAIRES SOCIAUX..................................................................19
1.2. OUTILS ET ACTEURS DE GESTION DE LA CARRIERE............................19
1.2.1. LES OUTILS DE GESTION DE LA CARRIERE....................................20
LES OUTILS EXTERNES...........................................................................20
LES OUTILS INTERNES...........................................................................20
1.2.2. LES ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DE LA CARRIERE
20
LE SERVICE CARRRIERE..........................................................................20
LE SERVICE CONTROLE..........................................................................21
2. GENERALITES SUR LE CONTROLE EXPLOITATION.....................................21
2.1. CADRE LEGAL : MISSIONS ET PREROGATIVES DU CONTROLEUR.......21
2.1.1. LES MISSIONS DU CONTROLEUR.................................................21
LA MISSION DE CONTROLE...................................................................21
LA MISSION DE CONSEIL.......................................................................22
2.1.2. LES PREROGATIVES DU CONTROLEUR (Article 91 du CT)............22
L’ASSERMENTATION.............................................................................22
LA LIBERTE D’EXERCICE.........................................................................22
2.2.1. LE CONTROLE COMPTABLE D’ASSIETTE.......................................23
LA PREPARATION DU CONTROLE COMPTABLE D’ASSIETTE..................23
EXECUTION DE LA MISSION DE CONTROLE..........................................23
2.2.2. LES CONTROLES PONCTUELS.......................................................24
LA LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DISSIMULE............................................24
LES DEMANDES DE CONTROLE.............................................................24
CHAPITRE II : APPORT DU CONTROLEUR DANS LA RECONSTITUTION DE LA
CARRIERE....................................................................................................... 26

38
2022
1. LES FACTEURS DECLENCHEURS DE LA RECONSTITUTION DE LA CARRIERE

26
1.1. IMMATRICULATION ET IDENTIFICATION DES TRAVAILLEURS............26
1.1.1. LA NON IMMATRICULATION.......................................................26
1.1.2. LA DOUBLE IMMATRICULATION..................................................27
1.2. LA PERIODE D’ACTIVITE ET LA REMUNERATION................................27
1.2.1. PERIODE D’ACTIVITE....................................................................28
1.2.2. LA REMUNERATION.....................................................................28
2. LA CONTRIBUTION DU CONTROLEUR DANS LA RECONSTITUTION DE LA
CARRIERE....................................................................................................... 28
2.1. EVALUATIONS ET REDRESSEMENTS...................................................29
2.1.1. EVALUATIONS..............................................................................29
2.1.2. REDRESSEMENTS.........................................................................29
2.2. ELABORATION ET RECUPERATION DES DISA.....................................31
2.2.1. DISA REGULIERE..............................................................................32
2.2.2. DISA COMPLEMENTAIRE................................................................32
2.2.3. DISA CORRECTIVE...........................................................................32
CHAPITRE I : DIFFICULTES DE LA RECONSTITUTON DE LA CARRIERE.............35
1. LES DIFFICULTES LIEES A L’IMMATRICULATION ET A L’ÉLABORATION DE
LA DISA...........................................................................................................35
1.1. LES DIFFICULTES LIEES A L’IMMATRICULATION :............................35
1.2. LES DIFFICULTES LIEES A LA PRODUCTION DE LA DISA :.................35
2. LES DIFFICULTES LIEES A LA RECONSTITUTION DE LA CARRIERE ET
L’OBTENTION DES PIECES...............................................................................36
2.1. LES DIFFICULTES LIEES A LA RECONSTITUTION :.............................36
2.2. LES DIFFICULTES LIEES A L’OBTENTION DES PIECES :......................36
CHAPITRE II : LES PROPOSITIONS DE SOLUTIONS...........................................38
1.1. SUR L’IMMATRICULATION ET LA DISA............................................38

39
2022
1.1.1. L’IMMATRICULATION..................................................................38
1.1.2. LA PRODUCTION ET LE DEPOT DES DISA.....................................39
CONCLUSION..................................................................................................41

40

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20 décembre 1968 : la Caisse de Compensation des Prestations

1.2. MISSIONS DE L’IPS - CNPS

L’IPS-CNPS a pour mission :

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s’occupe du recouvrement des cotisations sociales et le service des

2.1. ORGANISATION DE L’IPS CNPS

L’IPS-CNPS est placée sous la double tutelle du ministère de l’emploi et

2.1.1. LES ORGANES DE DIRECTION

Il s’agit du conseil d’administration et de la direction générale.

La CNPS est gérée par le conseil d’administration dont la composition

DIALLO ABDOULAYE DEMBA Contrôleur d’exploitation 18ème Promotion

La direction générale assure la gestion courante de l’organisme et est

2.1.2. L’INSPECTION GENERALE

L’inspection Générale réunit en son sein des experts de la sécurité

2.2. LES DIRECTIONS CENTRALES, LES STRUCTURES

2.2.1. LES DIRECTIONS CENTRALES

Les Directions centrales sont chargées de mettre en exécution toutes les

DIALLO ABDOULAYE DEMBA Contrôleur d’exploitation 18ème Promotion

 La Direction du Recouvrement (DREC) ;

2.2.2. LES STRUCTURES SPECIALISEES

La CNPS est dotée de structures spécialisées qui sont :

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 L’exécution du plan de formation ;

2.2.3. FONCTIONNEMENT DE L’IPS CNPS

La CNPS a procédé à une déconcentration de ses structures pour se

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CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE DE

1.1.CREATION, LOCALISATION ET DELIMITATION

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 Veiller à la mise en œuvre de la politique de prévention de sa

2. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE ET

2.1. PRESENTATION DU SERVICE CONTROLE

Ce service a en son sein sept (07) Contrôleurs d’Exploitation et d’un

DIALLO ABDOULAYE DEMBA Contrôleur d’exploitation 18ème Promotion

note de cadrage de la DREC, deux (2) contrôleurs ont été affectés au

2.2. DEROULEMENT DU STAGE

Intégration dans l’agence

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De plus, nous avons traité des demandes de contrôle provenant des

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DEUXIEME PARTIE : APPORT DU CONTROLE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CARRIERE ET LE

Le traitement de la carrière et le contrôle Exploitation sont deux activités

1. GENERALITES SUR LA CARRIERE

2.1. LES FONDEMENTAUX DE LA CARRIERE

L’immatriculation et la carrière sont deux processus incontournables dans

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En ce qui concerne le salarié, ce numéro doit enregistrer toute sa carrière

A ce jour, il existe deux nomenclatures du numéro salarié.

Genre Année de Nationalité Année N°

 Et la nouvelle également de douze chiffres dont la structure présente