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Dr M KOUT

Laboratoire d’Ana-Path
CHU BENBADIS
Introduction
 dominées particulièrement par les
léiomyomes. Ces lésions tumorales bénignes
surviennent chez les femmes entre 35-45 ans.
 Les tumeurs malignes représentées
essentiellement par les léiomyosarcomes
apparaissent à la période péri-ménopausique.
Ils représentent 65 – 80 % des sarcomes
utérins.
 Il n’existe pas de signification statistique dans
les relations entre léiomyome et
léiomyosarcome.
rappel

 RAPPEL :
 L’utérus est un organe ayant une paroi
épaisse comportant 3 couches : la séreuse, le
myomètre et l’endomètre
 Les FML sont disposées en 3 couches mal
délimitées (long externe, la circule moyenne
et la longitudinale interne)
Le myomètre sous
jacent est une
couche épaisse
richement
vascularisée
constituée de fibres
musculaires lisses
 ces éléments histologique expliquent la
classification des tumeurs primitives de l'utérus qui
peuvent naître à partir de chaque élément.
 On distingue 3 grands groupes :
 1. Les tumeurs épithéliales pures : Développées à
partir des structures épithéliales de l'endomètre, ce
sont les adénocarcinomes ; tumeurs malignes les
plus fréquentes de l'utérus
 2. La tumeur conjonctive pure : Développées à
partir :
 Soit des cellules du chorion cytogène (tumeur
stromale)
 Soit des cellules musculaires lisses (leiomyome,
leiomyo-sarcome)
 Soit des autres éléments du tissu conjonctif rares
(tumeurs vasculaires.., lymphome malin primitif.).
 3. Les tumeurs mixtes mullériennes : Elles
associent un contingent d'origine épithéliale et un
contingent de type conjonctif.
  
TUMEURS CONSTITUEES A
PARTIR DES TISSUS
ADULTES :
Le léiomyome utérin :
 On utilise souvent les synonymes :
léiomyome – fibromyome – myome –
léiomyofibrome – fibroléiomyome et
fibrome.
 Il semble que le meilleur terme soit le
léiomyome puisqu’il décrit à la fois l’origine et
les éléments cellulaires prédominants.
1. Introduction :
- ¼ des tumeurs utérines.
- 20% des femmes de 30 ans et 40% des femmes
de 50 ans en sont porteuses.

2.  Facteurs déclenchants :
- hormono-dépendant, pas avant la puberté ni
après la ménopause.
- Le volume et le nbre peut être variable: intra
muraux, sous muqueux, sous séreux.
clinique

 Certains sont asymptomatiques découverts


lors d’un examen gynécologique.
 D’autres sont symptômatiques :
 douleurs,
 des méno-métrorragies,
 une dysurie,
 Augmentation du volume de l abdomene
 avortement ou accouchement prématuré….
Macroscopie :

les léiomyomes sont fait de nodules bien


limités, arrondi ou ovalaire de consistance
ferme et de coloration blanc nacré, fascicule à
la coupe
Myomes utérin
micro
 la tumeur est constituée par des fibres
musculaires lisses arrangées en faisceaux
entrecroisés. Les noyaux des cellules sont
allongés ou arrondis selon les plans de
section.
 de minces travées de collagène.
 Les noyaux sont réguliers mais leur
chromatine est dense et bien répartie, les
mitoses sont absentes ou rares et toujours
normales.
4. les remaniements des léiomyomes :
phénomènes dégénératifs, dus à des
perturbations vasculaires : œdèmes,
hémorragies et ischémie.
 L’infarcissement se traduit par une dégénérescence
rouge : nécrobiose hémorragique, à l’ouverture le
myome ressemble à un beefsteak cru.
COMPLICATIONS:
Hémorragies , infections, compression des
organes de voisinage .
Plus rarement: torsion, nécrobiose aseptique due
à un déficit de la vascularisation
La dégénérescence maligne : est exceptionnelle.
LEIOMYOSARCOME
ÉPIDÉMIOLOGIE
 Le plus fréquent sarcome utérin pur
 Représente 1% des tumeurs malignes de l’utérus et 65
a 80% des sarcomes utérins.
 Touche la femme entre 50- 55 ans.
 Les FDR: nulliparité, obésité, diabète, HTA, ne sont pas
incriminés
CLINIQUE: sont pas specifiques
 ↑rapide du volume de l’utérus après la ménopause
 Metrorragies
 Symptômes gastro-intestinaux ou urinaires
 Méta pulmonaire, par dissémination hématogène
macro
tm diffuse, mal
limitée, molle,
blanc grisatre
hémorragique,
nécrosée.
énucléation
difficile, son
développement
peut être
interstitiel,
endo utérin ou
péritonéal
1. micro: cellules allongées groupées en faisceaux +/-
bien individualisés, séparés par des capillaires et
des dépôts conjonctifs hyalins très grêles.
Le dgc de malignité repose sur les atypies cyto-
nucléaires, la densité cellulaire mais srt le nbre de
mitoses par champs.
GGRADING
GGI tm bien diff
aspect d un myome
noyau legerement atypique avec augm de R cn
GII cellules plus grandes
noyau plus chromatique et plus atypique
GIII l origine ML est encore reconnaissable mais la
forme allongee des cellules est disparue
forme arrondie polycyclique
GIV l origine MLn est plus reconnaissable
polymorphisme cellulaire (sarcome polymorphe)

De tous les sarcomes utérins, le léiomyosarcome a le


meilleur pc, car son évolution est plus lente que pour
la plupart des autres sarcomes
leiomyosarcome
II. TUMEURS DU STROMA ENDOMETRIAL
A. Introduction :
femme de 30 a 40 ans ou préménopausées.
métrorragies,
parfois douleurs pelviennes
ou utérus +/- globuleux.

B. Macroscopie : taille 1.5 15 cm


molles, légèrement jaunâtre parfois orangées
avec des ecchymoses.
A la coupe elle bombe au dessus du myomètre
voisin.
 Microscopie :

 la myose stromal nodulaire,


 la myose stromal nodulaire endolymphatique
 sarcome stromal
1 la myose stromale nodulaire :
nodule stromal
petits nodules bien
limités, cellules
allongées tassées les
unes contres les autres
sans anomalies, ni
mitoses. refoulent les
tissus voisins sans
pénétrer dans les
lymphatiques.
Endo proli M N S
2. la myose stromale endolymphatique.
pluri focale, sous forme de gros nodules.
l’image histologique est identique à celle de la
précédente, mais elle s’enroule et éclate
l’endothélium des lymphatique, constituant des
polypes flottants dans la lumière dilatée.

 malignité d’évolution lente avec récidives


pelviennes qlqs mois ou qlqs années après
l’hystérectomie. Les méta pulmonaires sont rares.
Myose stromal endolymphatique
3. le sarcome stromal : survient vers 35-45 ans.  
 Macro :
masses polypoides charnues gris-jaunatres
comblant la cavité utérine et infiltrant
massivement le myométre, avec d’ +++
remaniements nécrotiques et hémorragiques.

 micro : polymorphisme plus marqué avec  des:


cellules fusiformes ou polygonales, atypies
nucléaires et une activité mitotique >10 mitoses /
10HPF, une densité cellulaire élevée, invasion
agressive du myométre,avec nécrose,
hémorragie, vascularisation irrégulière
 pc sévère, - de 25% de survivent après 05 ans.
Sarcome
stromal
III. Tumeurs mésenchymateuses à éléments
secondaires redifférenciés.
A tm a 2 composantes bn :adenofibrome mullerien
B tm avec composante bn et composante
mg:adenosarcome mullerien

C tm a 2 composantes mg : Carcinosarcome :
survient en post ménopause, entre 48 et76 ans (moy 62
ans)
 Macro : isolée, pédiculée, polypoïde, molle avec des
zones de nécroses, des kystes et des hémorragies.
 Micro : des zones de carcinome et de sarcome sont
étroitement intriquées. La prédominance de l’un des
02 constituants n’a aucune influence sur le pronostic.
B. Les sarcomes pures à tissus hétérologues :
rares.
les rhabdomyosarcomes.
les sarcomes ostéo et chondrogéniques :
les angiosarcomes :
le sarcome botryoïde : souvent situé dans le
col et le vagin, l’apanage des fillette. 
C. Les tumeurs mésenchymateuses à tissus
multiples :intrication d’éléments
mésenchymateux malins de différenciation
variable : foyers et plages chondroblastiques,
ostéoblastiques,
lipoblastique,rhabdomyosarcomateux et
leiomyosarcomateux.

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