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Master :

ECONOMIE APPLIQUEE

épistémologie et
méthodologie
Réalisé par :
Mohammed RHALLOUCH
Abdelali ELAMARTY Encadré Par : M.NMILI
Yassine LOUDIY
Mohammed Bouzekraoui
1
INTRODUCTON :

2
Problématique

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PLAN :

▰ Introduction
▰ Qu’est-ce que l’épistémologie ?
▰ Quelques définitions de l’épistémologie
▰ L’épistémologie au fil du temps
▰ II. Les paradigmes épistémologiques :
▰ Définition du paradigme
▰ Paradigme positive
▰ Paradigme constructiviste
▰ Paradigme interprétativiste
4
PLAN :

▰ Les outils méthodologiques :


▰ Définition d’une méthodologie
▰ Méthode de l’analyse factorielle
▰ La méthode qualitative
▰ Typologie des études de cas
▰ Conclusion

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Qu’est-ce que
l’épistémologie ?
Quelques définitions de l’épistémologie

▰ Le terme épistémologie est apparu au début du XXème siècle pour


designer une branche de la philosophie spécialisée dans l’étude des théories
de la connaissance.
▰ L'épistémologie « connaissance vraie, science » « discours ») peut
désigner deux concepts :
 dans le monde francophone : l'étude critique des sciences et de la
connaissance scientifique ;
 dans le monde anglo-saxon : l'étude de la connaissance en général

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Dans la tradition philosophique francophone

• Pour la plupart des auteurs, l'épistémologie est l'étude critique des


sciences et de la connaissance scientifique. C'est une branche de la
philosophie des sciences qui « étudie de manière critique la méthode
scientifique, les formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de
même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des
diverses sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur
portée objective »

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Dans la tradition philosophique anglo-saxonne

• L'épistémologie se confond avec l'étude de la connaissance en général,


et ne porte donc pas spécifiquement sur la connaissance
scientifique. Pour certains auteurs, elle est même synonyme de «
théorie de la connaissance ».

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L’épistémologie au fil du temps

L’histoire des sciences est traversée par deux courants majeurs:

 Le rationalisme (17ème siècle):De Pythagore à Descartes en passant


par Platon qui sont les précurseurs de ce courant épistémologique qui
considère que toute connaissance valide provient essentiellement de
l’usage de la raison.

Ce courant privilège le raisonnement en général et plus particulièrement


le raisonnement déductif qui va de l’abstrait vers le concret comme
mécanisme de production de connaissance.
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 L’empirisme (18ème siècle):ce courant s’oppose radicalement au
rationalisme. On proposant que toute connaissance provient essentiellement
de l’expérience.

Il propose que les sciences progressent en accumulant des observations, donc on


peut extraire des lois par un raisonnement inductif ou synthétique qui va du
concret vers l’abstrait. 11
 L'empirisme logique( du 19ème siècle jusque les années 1950), il met en avant
la méthode scientifique comme source de connaissances fiables. C'est la
naissance du positivisme qui a pour prétention de développer une science
universelle capable de faire émerger des connaissances universelles et
scientifiques.
 Il peut être définit aussi comme la proposition d’énoncés vérifiés
empiriquement et à partir desquels on induit des « lois générales », Il était basé
sur le principe de vérification.

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Débat entre Philosophe

 Hume (18ème siècle) pose la question de savoir dans


quelle mesure l’induction d’une conclusion générale
à partir de constats empiriques faits sur des
situations individuelles passées est justifiées.
Les exemples des corbeaux noirs ou des cygnes blancs
sont souvent donnés pour illustrer ce problème de
logique liée à l’induction.

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Popper (principe de réfutation) une seule observation d’un corbeau qui
n’est pas noir ou d’un cygne qui n’est pas blanc vient réfuter la théorie
générale.
Bachelard ( un nouvel esprit scientifique): l’unité de la science, ne
correspond jamais à un état stable, et il est dangereux de postuler une
épistémologie unitaire.
Il observe aussi que la pensée scientifique combine systématiquement
deux activités complémentaires : une rectification empirique est toujours
jointe à une précision théorique
.

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II. Les paradigmes
épistémologiques :
Définition du paradigme

Un paradigme épistémologique est une conception de la connaissance


partagée par une communauté, qui repose sur un système cohérent
d’hypothèses fondatrices relatives aux questions qu’étudie
l’épistémologie.

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Schéma des paradigmes

Paradigme

Positiviste Constructiviste Interprétativiste

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Le Positivisme

C’est Auguste Comte, polytechnicien de formation (1798-1857) qui


fonde le positivisme. Il emploie cette expression par opposition à la
philosophie théologique et à la philosophie métaphysique.

C’est Auguste Comte introduit l’idée que toute connaissance doit se


baser sur l’observation de la réalité puis mesurée scientifiquement et
non sur des connaisances a priori;

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Les hypothèses fondatrices du paradigme
épistémologique positiviste logique:

1- Le Principe ontologique : Réalité du Réel, Naturalité de la Nature, Critère


de Vérité (Hypothèse Réaliste)
« Ce qui est, est ; et toute chose connaissable a une essence… ».
Cette essence EST la Réalité, qui donc « existe effectivement, objectivement ;
il y a pas besoin de nous pour cela ; C’est l’Univers, qui existait avant nous
et qui continuera exister sans nous» (Brachet, 1998 : 40) - le réalisme,
l’objectivité du réel et son indépendance du sujet.

19
Principes fondamentaux

2- Le Principe de l’Univers câblé (Hypothèse Déterministe)


Il est important de préciser, que la Réalité n’est pas le monde qui nous entours,
mais la structure, « le plan de câblage », Les Lois de la Nature qui régissent ce
monde (le déterminisme), alors que ce dernier est « le comportement » de la
Réalité : « La Réalité c’est en définitive la structure des choses, l’ensemble des
lois immuables qui régissent le monde. … Le réel, c’est ce qu’on ne peut pas
changer, qu’il faut constater, même s’il heurte nos désirs… Le réel, c’est avant
tout ce dont nous sommes bien obligés de teni compte » (Brachet, 1998 : 41-
42).
Nous pouvons constater, que cette frontière n’est pas toujours évidente, et il y a
des cas où on utilise le terme le « Réel », en tant que le monde qui nous 20
Principes fondamentaux

3- Le Principe d’Objectivité (Objectivisme ou l’Indépendance du Sujet et de


l’Objet)

« Si le réel est, en soi, il doit exister indépendamment du sujet, qui déclare le


percevoir ou l’observer. Et l’observation de l’objet réel par un sujet ne doit pas
modifier la nature de cet objet. » A. Compte

•lechercheur doit se placer en position d’extériorité par rapport au phénomène


étudié, il le peut puisque l’observateur et l’objet étudié sont supposés être deux
entités clairement séparable dans le processus de connaissance. Il doit alors
prendre des précautions pour rester détaché et distant de son projet d’étude.
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Les paradigmes épistémologiques post-
positivistes

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Epistémologie constructiviste

1- Le Principe de Représentabilité
« la connaissance est la recherche de la manière de penser est de se comporter
qui conviennent

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Le principe de l'univers construit :

24
Le Principe de Projectivité ou d’interaction sujet –
objet (Subjectivisme ou dépendance de l’Objet du
Sujet)

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Le Principe de l’argumentation
générale (ou de « la nouvelle
rhétorique »)

26
Le Principe de « l’Action Intelligente »

27
Les caractéristiques principales des différents
Paradigmes

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