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Le Systeme Bancaire Marocain
Le Systeme Bancaire Marocain
AMRHAR Btissam
Mme MAJIDI FOUZIA
BOURAZZA Bouchra
MEGOUCHI Oumaima
MOUMNI Btissam
Plan
Introduction........................................................................................................................................................2
1. Les lois bancaires de 1943-1967-1993 et 2006 : réglementation de la profession bancaire, des intérêts
ainsi que des conditions des crédits................................................................................................................................9
2. La nouvelle loi bancaire relative aux établissements de crédit " Loi 103-12 "...........................................10
2. La réforme de 2006 :.................................................................................................................................15
Conclusion........................................................................................................................................................18
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Introduction
Le secteur des établissements de crédit et organismes assimilés joue un rôle clé dans
l’économie marocaine et peut être considéré comme l’un des moteurs du développement du pays en
sa qualité de principale source de financement de l’économie et par conséquent de croissance et de
création d’emploi.
Dans le cadre des évolutions du secteur financier et bancaire, plusieurs réformes ont étaient
entreprises et d’autres projetés pour mieux organiser et structurer le marché. La réforme permettra
donc de rendre les agents financiers plus impliqués dans les différentes activités économiques et
garantir à sa clientèle plus de sécurité.
Les réformes qu’a connues le secteur financier marocain, articulées autour d’un ensemble de
lois impactant le système financier (marché des capitaux, titrisation, opérations à termes, etc.),
traduisent la volonté de modernisation et de régulation du secteur en vue de faire face aux enjeux
nationaux de croissance économique et de développement, et de répondre aux exigences de bonne
gouvernance et de gestion des risques systémiques. Par ailleurs, la crise financière internationale a
démontré la forte résilience du système financier marocain, acquise grâce au dispositif légal et
réglementaire mis en place et à la supervision rigoureuse de Bank Al Maghrib.
Donc ;
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I. Le système bancaire marocain :
Le système bancaire est l’ensemble des banques (secondaires, commerciales) d’une même zone
monétaire forme un système bancaire piloté par une banque particulière appelé banque centrale qui
contrôle l’ensemble des banques, assure l’émission des billets et définit la politique monétaire.
Le secteur bancaire marocain est devenu en une courte période un secteur efficace et
puissant, en dépit de son contexte concurrentiel accru marqué par la baisse significative des taux
d'intérêts, l'augmentation du volume des crédits accordés et de la marge sur commissions est les
contreparties de cette baisse remarquable. Il joue un rôle prépondérant dans l’économie Marocaine,
il a pour mission la collecte des dépôts et la distribution des crédits à court, moyen et longue terme
sur les entreprises, PME, PMI afin de financer leurs investissements. Ainsi il a connu plusieurs
réformes qui l’en font aujourd’hui un système moderne adopté aux besoins de la société et ceux des
entreprises. Alors, Le système financier marocain, dans le but de s’adapter au changement
environnemental national et international a été profondément réformé, depuis le début des années
90, autour de nombreux axes notamment le décloisonnement des marchés de capitaux par la
transformation des relations entretenues entre les différents éléments constitutifs du système
financier, la libéralisation des opérations financières et la réforme du cadre réglementaire des
banques et du marché financier.
Dans ce cadre, nous avons mis l’accent sur les différentes stations avant et après
l’indépendance (1956) à savoir :
C’est une phase qui est caractérisé par la naissance des premières banques marocaines, et
l’arrivée des banques étrangères.
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La naissance des premières banques au Maroc :
Au Maroc, il n’existe aucune véritable relation bancaire qu’à partir les années 1800, c’est à
cette date que les premières banques au Maroc sont installées grâce à l’initiative des puissances
étrangères ayant des visés coloniaux sur le royaume.En outre, la première banque marocaine est née
en 1802, sous l’appellation de « banque Pariente ». Deux autres banques virent le jour en 1860 : La
banque Nahon et la banque Salvador Hassan. Ces banques ont leurs sièges à Tanger.
Ce n’est que vers la fin du 19ème siècle, à partir de 1880, que les premières banques
étrangères s’installent au Maroc.L’entrée des banques étrangères au Maroc a été favorisée par deux
facteurs :D’une part, la tradition d’ouverture du pays sur l’extérieur et sur le négoce international. Et,
d’endettement excessif du Maroc à l’égard de ces principaux créanciers (France, Espagne et
Angleterre) d’autre part.
L’ouverture des premiers guichets bancaires au Maroc date de la deuxième moitié du 19ème
siècle.
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La première action fut de répondre le contrôle de la banque d’Etat du Maroc. Ainsi, en 1919,
elle procède au rachat des parts de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie, la Russie et l’Angleterre. La
deuxième action entreprise était de mettre fin au pluralisme monétaire qui prévalait l’époque (Rial
Hassani, Pesetas, Francs algérien, Francs français) et faire intégrer le Maroc dans la zone franc.
De 1956 à 1966, caractérisé par la création de la Banque du Maroc, d’une monnaie nationale
et d’un certain nombre d’organismes bancaire et financiers entièrement contrôlés par l’Etat.
De 1967 à 1985 caractérisé par l’organisation du secteur bancaire avec la première loi
bancaire sous l’indépendance et l’introduction de groupes marocains dans le capital des
banques existantes, grâce au dahir de marocanisation, Cette loi établissait une distinction
nette entre les banques commerciales (ou de dépôts, qui avaient pour objet d'effectuer des
opérations de crédits et recevoir des dépôts à vue) et les organismes financiers spécialisés
(OFS, qui étaient régis par des textes propres et concouraient au financement de
l'investissement et de secteursparticuliers);
En 1986 l’application du PAS et le lancement des grandes réformes bancaires et financières
En 1993, une nouvelle loi bancaire a introduit le concept de la banque universelle qui annule
la spécialisation établie entre les banques et les OFS. En vertu de cette loi, les banques peuvent
exercer et commercialiser l'ensemble des produits et servicesbancaires ;
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En 2006, plusieursnouveautés :
- La nouvelle loi étend la définition des opérations de crédit-bail et de location avec
optiond’achat ;
- La nouvelle loi autorise les établissements de crédit à effectuer de nouvelles opérations
connexes à leurs activités principales, à savoir :
* La présentation au public des opérations d’assurance de personnes, d’assistance et
d’assurance-crédit;
* L’intermédiation en matière de transfert defonds.
- La nouvelle loi donne plus de prérogatives à BAM dans la politique monétaire en place
et dont notamment :
L'agrément préalable à l’exercice d’activités d’établissement de crédit est désormais
délivré par le Gouverneur de Bank Al-Maghrib au lieu du ministre desfinances.
La création d’une filiale ou l’ouverture d’une succursale par un établissement de crédit
ayant son siège social à l’étranger est subordonnée à l’agrément du Gouverneur de
Bank Al-Maghrib.
De même pour le retraitd'agrément…
La structure du secteur bancaire marocain, telle qu’elle se présente actuellement a été
façonnée par l’histoire. Elle est le produit d’un long cheminement qui s’est édifié progressivement
dans le temps (Daoudi Tahar, 1999, p23). Quels sont, alors, les acteurs de cette structure du système
bancaire marocain.
Bank Al Maghrib(BAM)
BAM est un établissement public doté de la personnalité morale et l’autonomie
financière. Il a été créé en 1959 en substitution à l’ancienne banque d’État de Maroc.
La politique monétaire marocaine depuis la création de Bank Al-Maghreb était axée sur
le contrôle direct de la masse monétaire. Depuis 6 juillet 1993 des réformes sont appliquées.
La nouvelle politique monétaire est axée sur l’emploi des instruments indirect et un ensemble
d’autre caractéristique.
La nouvelle loi bancaire a élargi le champ d'intervention de BAM dont les principales
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missions demeurent :
Exercer le privilège d'émission de la monnaie ;
Veiller à la stabilité de la monnaie et à sa convertibilité;
Développer le marché monétaire et assurer sa régulation;
Gérer les réserves publiques de change;
S'assurer du bon fonctionnement du système bancaire;
Assurer le rôle du banquier et d'agent financier du trésor;
Etablir les statistiques sur la monnaie et les crédits…
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II. La réglementation du système bancaire Marocain :
Les arrêtés ministériels du ministère des finances, les circulaires et les instructions de Bank Al
-Maghrib ont complété la loi bancaire Marocaine, cette loi régit les activités bancaires et précise ce
que sont les règles prudentielles du secteur.
Article 5 et 8 de l’arrêté :le comité des banque d’Etat du Maroc est composé de représentant
de banque qui pouvaient prendre des décisions sur la réglementation générale du crédit et
l’organisation de la profession bancaire.
Article 19 : cet article a conféré des pouvoirs entendus au ministre des finances à l’effet de décider,
par arrêtés, des différents taux d’intérêts applicables ainsi que de la durée, du volume et des autres
modalités liés à l’octroi des crédits comme à la détermination des différents coefficients et
conditions de contrôle des banques.
Article 20 : la BAM est chargée de faire appliquer les arrêtés du ministre des finances et la
réglementation relative à la profession bancaire par voies d’instructions et de directives aux
banques.
Dahir du 06-07-1993 :
Article 13 :cet article a également conféré des pouvoirs étendus au ministre des finances,
identiques à ceux de l’article 19 ci-dessus
Article 15 : cet article a conféré à Bank Al Maghrib les mêmes pouvoirs d’application de la
réglementation que ceux de l’article 20 ci-dessus.
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Dahir du 14-02-2006 (loi 34-03) :
Article 42 : cet article a conféré de larges pouvoirs au ministre des finances, pour fixer, par les
arrêtés, les conditions de collecte de fonds et de distribution des crédits pour tous les établissements
de crédits .
Les pouvoirs de Bank Al-Maghrib ont été renforcés par l’article 17 et 50 de la loi bancaire de
2006.
Article 17 : les circulaires d’application de Ban Al-Maghrib sont homologuées par les arrêts du
ministre des finances, publié au Bulletin Officielle.
Article 50 : Bank Al-Maghrib peut, en outre, décider des différents coefficients et conditions de
contrôle des établissements de crédit, après avis du comité des établissements de crédit.
2. La nouvelle loi bancaire relative aux établissements de crédit " Loi 103-12 "
Après les réformes de 1993 et 2006 une nouvelle a été adoptée par le Parlement, le 24
novembre 2014 et a été publiée au Bulletin Officiel, le 22 janvier 2015 , c'été le fruit d’une large
discussion entre Bank Al-Maghrib et le Ministère de l’Economie et des Finances, c'est la loi n°103-12
portant sur la loi bancaire qui comporte 196 articles et dont les principaux apports peuvent être
résumés comme suit :
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La mise en conformité de la loi bancaire avec d’autres textes législatifs par sa mise en adéquation
avec la loi sur la protection du consommateur, celles de lutte contre le blanchiment et sur la
concurrence, et celle relative à la protection des données privées ;
La mise en place de passerelles entre Bank Al Maghrib et le Conseil de la Concurrence qui pourrait
émettre des avis concernant les situations de fusions relatives aux établissements de crédit.
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III. Les réformes de la loi bancaire et leurs impacts sur l’activité
bancaire
Le système financier marocain a été profondément réformé, depuis le début des années 90,
autour de nombreux axes notamment le décloisonnement des marchés de capitaux par la
transformation des relations entretenues entre les différents éléments constitutifs du système
financier, la libéralisation des opérations financières et la réforme du cadre réglementaire des
banques et du marché financier.
Ainsi ont été introduits, dans le cadre de la loi bancaire de 1993 et des textes attenants, le
désencadrement du crédit, la suppression progressive des emplois obligatoires, la libéralisation des
taux d’intérêts débiteurs en 1996 et, la même année, le lancement d’un marché des changes
interbancaire. A partir de 2000, un nouveau plan comptable pour les établissements de crédit a été
adopté. Cette libéralisation de l’activité bancaire s’est réalisée dans un cadre prudentiel renforcé
(notamment en matière de classification des créances douteuses à provisionner) que le système
bancaire a globalement su intégrer, exception faite des anciens organismes financiers spécialisés. Le
marché financier, quant à lui, après sa modernisation par une batterie de mesures, en 1993, a connu,
en 2004, une mise à jour de son infrastructure et de ses règles de fonctionnement et un
renforcement des pouvoirs de l’autorité de marché.
A cet effet, les banques étant habilitées à effectuer les principales opérations suivantes: la
réception de fonds du public, quel que soit leur terme, la distribution de crédits, la mise à disposition
de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion. Les sociétés de financement, quant à
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elles, ne peuvent effectuer, parmi les opérations citées ci-dessus, que celles précisées dans les
décisions d’agrément qui les concernent. En outre, ces sociétés ne peuvent recevoir, du public, des
fonds à vue ou d’un terme inférieur ou égal à 2 ans
Cet objectif a été réalisé à travers la mise en place des deux organes:
Organes Détails
L’objectif est de rendre le système bancaire plus solide et de le protéger contre toute crise
financière, en obligeant les établissements de crédits à vérifier à la lettre les règles prudentielles.
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reçoivent des fonds du public ainsi que par la révision, dans un sens plus dissuasif, des sanctions et la
mise en place de la Commission de discipline des établissements de crédit.
L’objectif de cette mesure cadre parfaitement avec celui du premier axe, à savoir une bonne
mesure de la quantité de liquidité qui circule dans l’économie en contrôlant la société mère et ses
filiales
En particulier les déposants en mettant notamment en place un fonds de garantie des dépôts
ainsi qu’un mécanisme collectif de soutien financier aux établissements de crédit en difficultés.
L’objectif derrière cette mesure c’est d’instaurer un niveau de confiance élevé entre les
épargnants et le système financier ainsi que vérifier une parfaite mobilisation des capitaux.
Depuis le 3 juin 1996, le Maroc s’est doté d’un marché de change interbancaire. Encadré et
contrôlé par la banque centrale, ce marché donne la possibilité aux banques, de conserver et de
gérer des positions de change. Pour traiter aussi bien entre elles qu’avec la clientèle, les opérations
de change au comptant à terme, de swap et de dépôt en devises.
La fin du monopole de la gestion centralisée des devises par Banque Al Maghrib, avec l’obligation
de cession des devises aux intermédiaires agrée et non plus à la banque centrale comme ce fut le
cas auparavant ;
La détermination par les intermédiaires agrée du cours relatif aux achats et ventes des devises à
l’intérieur des marges d’interventions fixées par Banque Al Maghrib ;
L’exécution des transactions dans un délai de deux jours ouvrés, conformément à la norme
internationale.
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2. La réforme de 2006 :
Afin de rapprocher encore d’avantage la législation nationale des standards internationaux et
surtout aux principes du comité de Bâle les lois 76-03 portant statut de Banque Al Maghrib et 34-06
relative aux établissements de crédit et organismes assimilés ont été promulgués, respectivement
par les Dahirs 1-05-38 du 20 chaoual 1426 (23 novembre 2005) et du 15 moharrem 1427 (14 février
2006). Les principaux apports consistent notamment à donner l’autonomie à BANK AL MAGHRIB en
matière de politique monétaire et éliminer les activités incompatibles avec sa fonction de
supervision. Le nouveau texte converge vers les principes fixés par le comité de Bâle.
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La mise en place des services marketing au niveau de leurs agences, rompant ainsi avec
une approche globale et centralisée de la clientèle.
La multiplication des agences bancaires et la diversification des services offerts.
Un accroissement exponentiel des crédits octroyés du fait de la concurrence qui s’est
intensifiée entre les établissements bancaires.
La libéralisation des taux d’intérêt a permis aux entreprises de bénéficier d’un
financement moins coûteux et favorisé l’accès au crédit à une marge beaucoup plus importante de
la population, notamment en ce qui concerne les crédits à la consommation et les crédits
immobiliers.
L’enregistrement d’une forte augmentation du taux de bancarisation.
Elle introduit également plusieurs nouveautés. En effet, la nouvelle loi consacre le nouveau
statut d’établissement de paiement et fixe les conditions d’octroi des agréments. Les établissements
de paiement sont ainsi définis comme « ceux qui offrent un ou plusieurs services de paiement et
peuvent également, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur
exercer les opérations de change ». L’entrée en scène des banques participatives est une autre
innovation notable.
Par ailleurs, de nouvelles règles prudentielles sont mises en place, et ce dans l’objectif
d’harmoniser les pratiques bancaires marocaines avec les normes mondiales, notamment avec les
normes de Bale III. La gestion des risques systémiques fait l’objet d’un intérêt particulier par la
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nouvelle loi qui attribue cette mission au « Comité de Coordination et de Surveillance des Risques
Systémiques » créé par la nouvelle loi
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Conclusion
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