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L Etude de Faisabilite
L Etude de Faisabilite
L’étude de
faisabilité
1
Table des matières
2
La présélection des projets d’entreprise ........................................................................... 50
Exercices Module 3 ........................................................................................................ 53
Étude de cas ................................................................................................................. 56
La situation financière de la Coopérative agricole Inc...........................................................54
Bibliographie ................................................................................................................. 63
Modèles ....................................................................................................................... 64
Le nom du client.............................................................................................................. 62
Principales responsabilités..................................................................................................63
Signature......................................................................................................................... 63
Demande de changement ............................................................................................. 64
Rapport d’étape ........................................................................................................... 67
Nom du projet………………………………………………………………………………………………………………………………….65
Approbation du client ................................................................................................... 69
Budget de projet ......................................................................................................... 70
Demande de proposition ............................................................................................... 71
Date et heure de clôture de la demande de propositions………………………………………………………………70
Accord de consultation ................................................................................................. 73
Analyse des principaux concurrents ................................................................................ 78
3
Principes de base de l’étude de faisabilité
QU’EST-CE QU’UNE ÉTUDE DE FAISABILITÉ ET QUELLE EST SON UTILITÉ?
La trajectoire d’une idée, de sa conception à la création d’une coopérative viable, se fait en plusieurs
étapes. Aucune de ces étapes n’a autant de valeur ou d’importance que l’étude de faisabilité. Au
cours de cette introduction, vous apprendrez les concepts clés qui vous permettront de formuler
l’idée et de la soumettre à une analyse rigoureuse afin de reconnaître les perspectives et les défis
qui assureront le succès de la coopérative.
L’étude de faisabilité contient une analyse et une évaluation complètes des aspects commerciaux,
opérationnels, techniques, gestionnaires et financiers de votre concept d’entreprise ou de vos
possibilités d’affaires. Cette étude exhaustive pourra ensuite évoluer et devenir le plan stratégique
axé sur le marché qui constituera la feuille de route pour toutes les décisions subséquentes.
L’étude de faisabilité aide les comités du projet de coopérative à comprendre la viabilité d’un concept
d’entreprise.
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certain risque : les consommateurs accepteront-ils le produit ou le service offert au prix
demandé?
2. La croissance
Au stade de la croissance, le chiffre d’affaires augmente à mesure que l’entreprise perce de
nouveaux marchés, et les coûts diminuent grâce aux économies d’échelle, ce qui favorise une
augmentation de la rentabilité. Au cours de ce stade, le risque de mise en marché diminue à
mesure que l’acceptation des consommateurs et leur loyauté envers la marque augmentent.
Le principal risque au stade de la croissance est lié à l’augmentation inévitable de la
concurrence de nouveaux venus sur le marché.
3. La maturité
À ce stade, les entreprises de l’industrie gagnent en efficience. Les plus efficientes acquièrent
un avantage concurrentiel sur celles qui le sont moins. À ce stade, cependant, la concurrence
est parfois vive et les concurrents peuvent promouvoir des produits de substitution. Le risque
à ce stade est que l’augmentation de la concurrence entraîne une baisse du taux de
croissance.
4. Le déclin
Au stade du déclin, le marché est devenu saturé, la technologie a changé ou les goûts du
consommateur ont évolué. Le chiffre d’affaires diminue si le produit ou le service n’a pas
emboîté le pas à ces changements, ou si l’industrie est entrée dans une nouvelle vague.
L’entreprise qui se trouve dans cette position peut vendre les actifs de production dont elle
n’a plus besoin, se concentrer sur des secteurs où le coût des installations ou de la main-
d’œuvre est moindre, se retirer d’un marché ou fusionner avec d’autres entreprises.
5
L’entreprise doit aussi avoir la capacité de comprendre ce que révèlent les états financiers, y
compris les principaux ratios financiers et les rapports d’exploitation.
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FACTORS CONTRIBUTING TO BANKRUPCIES » IMAGE ]
6
External Factors Contributing to Bankruptcies
Employee Fraud/Theft
Unforeseen Circumstances
Supplier Difficulties
Government Regulations
Customer Difficulties
Competition
Competition
0 20 40 60 80 100
Extreme Score (%)
L’ÉVALUATION DE L’IDÉE
Les grandes idées d’entreprise ont des sources très variées, mais elles résultent généralement d’une
réflexion créative, d’une vision nouvelle sur un produit ou service existant. Une bonne idée
d’entreprise est une occasion de générer une valeur économique pour l’entreprise.
7
L’idée doit répondre à un besoin de consommation ou en créer un, assurer un avantage
concurrentiel, prévoir un délai de production adéquat et procurer un rendement raisonnable aux
investisseurs.
L’analyse des forces, faiblesses, possibilités et menaces (FFPM) mise au point par le Boston
Consulting Group est un bon outil pour l’évaluation d’une idée d’entreprise. Cette méthode de
planification stratégique sert à évaluer les FFPM qui prévalent à un moment précis à l’égard d’un
projet ou d’une entreprise commerciale.
• Les facteurs internes – Les forces et les faiblesses internes de l’organisation
o Les forces sont les attributs de l’organisation qui sont utiles à l’atteinte de son
objectif.
o Les faiblesses sont les attributs de l’organisation qui sont préjudiciables à l’atteinte
de son objectif.
• Les facteurs externes – Les possibilités et les menaces que présente l’environnement externe
de l’organisation
o Les possibilités sont les conditions externes qui sont utiles à l’atteinte de l’objectif de
l’organisation.
o Les menaces sont les conditions externes qui pourraient être préjudiciables au
rendement de l’entreprise ou nuire à l’atteinte de son objectif.
Les caractéristiques d’une organisation qui sont susceptibles de représenter des forces à l’égard d’un
de ses objectifs peuvent s’avérer des faiblesses à l’égard d’un autre objectif. Le personnel, la
situation financière et les capacités de production sont quelques-uns des facteurs possibles.
Entre autres facteurs externes possibles, mentionnons les questions macroéconomiques, les
changements technologiques, la législation et les changements socioculturels, de même que
l’évolution du marché ou de la position concurrentielle.
Les résultats de l’analyse FFPM sont souvent présentés sous la forme d’une matrice.
Les étapes subséquentes de la planification de l’atteinte de l’objectif choisi peuvent découler de ce
que révèle l’analyse FFPM.
Le plan doit indiquer comment l’entreprise entend tirer parti de ses forces, atténuer ou combler ses
faiblesses, saisir les possibilités et désamorcer ou éviter les menaces.
L’analyse FFPM n’est qu’une méthode d’analyse parmi d’autres; elle a ses propres faiblesses. Par
exemple, elle risque d’inciter la direction de l’entreprise à dresser des listes au lieu de réfléchir à ce
qui compte vraiment dans l’atteinte des objectifs. Les listes qui résultent de l’analyse manquent
parfois aussi de sens critique et de clarté dans l’établissement des priorités; par exemple, une faible
possibilité peut sembler contrebalancer une forte menace.
C’est agir prudemment que d’éviter d’éliminer prématurément des éléments de l’analyse FFPM.
L’importance de chaque élément généré se révélera dans la valeur des stratégies qui en découleront.
Tout élément de l’analyse FFPM susceptible de produire des stratégies valables a son importance. Un
élément qui ne génère aucune stratégie n’est pas important.
Quelques conseils pour l’analyse FFPM
• Soyez le plus précis possible. Évitez les zones grises et les généralités.
• Décrivez les facteurs internes par rapport à la concurrence : sur tel aspect, nous sommes
• supérieurs, égaux, inférieurs à nos concurrents.
• Soyez le plus réaliste possible quant à vos forces et vos faiblesses.
• Faites toujours preuve d’objectivité.
• Simplifiez au maximum l’analyse FFPM, mais incluez-y tous les enjeux pertinents.
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• L’un des avantages de l’analyse FFPM est qu’elle aide à susciter une conversation
appropriée et ouverte au sein du groupe quant à sa situation réelle. Une évaluation réaliste
accroît la possibilité de produire un plan efficace. Profitez donc de l’analyse FFPM pour
susciter cette conversation.
l 1) 1)
e 2) 2)
v
3) 3)
é
Internes
4) 4)
5) 5)
F 1) 1)
a 2) 2)
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b
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Possibilités Menaces
Attributs de l’environnement
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Externes
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F 1) 1)
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6. L’expertise et la capacité au sein de l’entreprise
Les possibilités ou menaces potentielles :
1. La concurrence existante
2. La taille et la portée du marché
3. Les nouvelles technologies
4. Les produits de remplacement
5. La part de marché potentielle
Matière à La question n’est pas de savoir quelle est la stratégie, mais si l’entreprise
réflexion a une position stratégique qu’elle peut déclarer sienne. La position
stratégique est définie par les réponses aux questions suivantes :
1) Qui est notre clientèle cible?
2) Quels produits ou services offrirons-nous à cette clientèle?
3) Comment fournirons-nous ces produits ou services (modes de
livraison, structure de prix, conditions générales)?
Une position stratégique se définit en déterminant quels produits et services l’entreprise entend offrir
ou ne pas offrir. C’est l’action de choisir une stratégie distinctive qui assurera le succès de
l’entreprise.
Dans quel secteur faisons-nous affaire? Cette question est tout à fait essentielle. Le comité directeur
de la coopérative a avantage à établir et remettre en question ses hypothèses et ses croyances
quant à ce qu’il entend offrir et à la nature de sa véritable clientèle. Bon nombre d’entreprises, à une
époque marquée par le changement, ont continué longtemps de croire qu’elles faisaient affaire dans
un certain secteur avant de finir par découvrir qu’elles se trouvaient en fait dans un secteur bien
différent.
La stratégie doit faire le pont entre ce que le client veut et ce que l’entreprise fait. L’entreprise doit
établir ce lien, et la stratégie l’aide à déterminer à quoi elle occupe son temps. Chaque activité d’une
entreprise doit viser ou soutenir la prestation adéquate du produit ou du service au client. À
l’interne, chaque activité d’une entreprise a une incidence sur toutes ses autres activités.
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Les éléments d’une étude de faisabilité
Ce module présente les éléments d’une étude de faisabilité afin de guider les responsables d’une
coopérative dans la préparation d’une telle étude ou l’analyse de celle qu’un consultant aura réalisée
pour eux. L’étude de faisabilité est la première étape de la création d’une entité commerciale viable
et un préalable à sa réussite.
LA FAISABILITÉ DU MARCHÉ
L’étude de faisabilité du marché détermine si le produit ou le service est viable dans l’environnement
concurrentiel de l’industrie ou du marché. L’étude doit recenser et évaluer chacune des possibilités,
puis, selon le cas, justifier le bien-fondé de cette possibilité ou évaluer des solutions de rechange.
Elle doit indiquer le potentiel total du marché et prendre en compte l’opinion des clients sur le
service ou le produit en question.
La description de l’industrie
La description de l’industrie comprend une analyse de l’industrie ou du segment de marché et une
évaluation de sa taille et de sa portée potentielles. Elle doit permettre de déterminer si l’industrie ou
le segment de marché est stable, en expansion ou en contraction, et à quel stade de son cycle de vie
on se trouve. La description doit également analyser le but premier de l’industrie, le marché qu’elle
dessert, sa portée en termes de chiffre d’affaires annuel, sa gamme de produits et de services, ses
groupes de clients et ses principaux concurrents. L’historique de l’industrie, de son évolution et de sa
croissance (ou décroissance) au fil du temps est un autre élément utile. Enfin, la description de
l’industrie doit prendre en considération les changements de la demande des consommateurs, les
produits et services, et les modes de livraison et de distribution.
Voici quelques concepts que la description de l’industrie aide à préciser :
1. La compétitivité de l’industrie
Traditionnellement, la concurrence entre deux ou plusieurs entreprises fait fléchir les
bénéfices. Dans une industrie ou un segment de marché à forte concentration, les parts du
marché sont détenues par les entreprises les plus grandes. Lorsque très peu d’entreprises se
partagent la grande majorité des parts du marché, la concurrence réelle est parfois très
faible; le marché se rapproche alors d’un monopole. On considère qu’une industrie ou un
segment de marché est à faible concentration lorsqu’un grand nombre d’entreprises
possèdent une petite part du marché. Une industrie à très faible concentration est
fragmentée, ce qui avive la concurrence.
Le niveau de concurrence à l’intérieur d’une industrie ou d’un segment de marché augmente
en fonction des facteurs suivants :
• Le grand nombre d’entreprises – La multiplication des entreprises accroît la concurrence,
car un nombre plus grand d’acteurs se disputent un nombre limité de consommateurs et
d’intrants.
• La faible croissance du marché – Les entreprises sont forcées de se disputer une part de
marché dont la croissance est ralentie.
• L’ampleur des frais fixes – Lorsque les frais fixes d’une industrie (le coût du démarrage et
du maintien des activités) sont élevés, les acteurs doivent chercher à réaliser des gains de
rendement dans la taille de leur exploitation afin de bénéficier d’économies d’échelle et
d’accroître leur bénéfice potentiel.
• Le caractère périssable des biens – Les biens périssables doivent être vendus rapidement;
on ne peut pas les garder longtemps en inventaire. Cette situation peut donner lieu à des
réductions de prix et à d’autres aspects de la dynamique concurrentielle, si toutes les
entreprises doivent écouler un fort volume du même produit à peu près en même temps.
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• La limitation du coût des échanges – Ce facteur a trait à ce qu’il en coûte au client
d’échanger un produit ou de modifier un service.
• Les cycles de consolidation de l’industrie ou du segment de marché – Si la concurrence
augmente au point où le nombre de fournisseurs est tel que l’offre commence à excéder
la demande, certaines entreprises feront faillite et l’industrie se consolidera jusqu’à ce que
l’offre corresponde à la demande.
2. Les obstacles à l’entrée sur le marché
En théorie, l’entreprise qui dispose d’une provision de capital devrait être en mesure de faire
son entrée dans une industrie ou un segment de marché sans rencontrer d’obstacles. En
réalité, c’est rarement le cas. Un certain nombre de facteurs restreignent la capacité d’une
nouvelle entreprise à faire son entrée et à démarrer ses activités dans une industrie donnée.
La facilité avec laquelle un nouvel acteur peut entrer sur le marché détermine la probabilité
qu’une entreprise ait à faire face à de nouveaux concurrents. Plus il est facile d’entrer dans
l’industrie ou sur le marché, plus les bénéfices s’éroderont rapidement sous l’effet de la
concurrence. En revanche, plus il est difficile à de nouveaux acteurs de faire leur entrée, plus
l’avantage concurrentiel est durable. Souvent, les entreprises au stade de la maturité ont
réussi à réaliser des économies opérationnelles parce qu’elles ont fait face à la pression de la
concurrence et trouvé des moyens de faire leur nid et de demeurer viables.
La facilité de l’entrée dans une industrie ou un segment de marché dépend de deux facteurs :
l’importance des obstacles à l’entrée et la réaction des acteurs déjà en place face aux
nouveaux arrivants. Les concurrents déjà établis risquent surtout de réagir vivement à
l’entrée de nouveaux acteurs si ce comportement s’est déjà manifesté, si les concurrents en
place ont fait des investissements substantiels et si l’industrie se caractérise par la lenteur de
sa croissance. Autrement dit, plus les entreprises établies ont investi dans le jeu et moins
elles ont de marge de manœuvre, plus elles réagiront vivement à l’arrivée de nouveaux
acteurs.
Dans son livre Competitive Strategy Techniques for Analyzing Industries and
Competitors (Simon and Schuster, 1980), Michael E. Porter distingue six grands obstacles à
l’entrée sur le marché :
1. Les économies d’échelle. Une entreprise réalise des économies d’échelle lorsque le
coût unitaire d’un produit diminue à mesure que le volume de production augmente. Si
les concurrents déjà en place d’une industrie ont réalisé des économies d’échelle, les
nouveaux arrivants font face à un obstacle, car ils doivent soit démarrer tout de suite à
grande échelle, soit accepter un désavantage de coût pour être concurrentiels tout en
fonctionnant à une échelle réduite.
2. La différenciation du produit. Dans bon nombre de marchés et d’industries, les
concurrents établis se sont acquis une clientèle fidèle et une image de marque grâce à
des efforts de longue date sur les plans de la publicité et du service à la clientèle. Cette
situation crée un obstacle à l’entrée sur le marché en forçant les nouveaux venus à
engager du temps et de l’argent afin de différencier leurs produits sur le marché et à
rompre ces liens de fidélité.
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3. Les besoins en capitaux. Un autre type d’obstacle à l’entrée sur le marché s’observe
lorsque les nouveaux arrivants se voient obligés d’investir d’importantes ressources
financières afin de concurrencer les autres acteurs de l’industrie. Par exemple, certaines
industries nécessitent des immobilisations sous forme d’inventaires ou d’installations de
production. Les besoins en capitaux constituent un obstacle particulièrement difficile à
surmonter lorsqu’il s’agit d’engager des capitaux dans des activités à risque telle la
recherche-développement.
4. Le coût de transition. Le coût de transition est le coût ponctuel que doit assumer
l’acheteur qui change de fournisseur. Un client commercial devra par exemple donner
une formation additionnelle à son personnel, acheter de l’équipement de soutien,
demander de l’assistance technique et revoir la conception de ses propres produits.
5. L’accès aux circuits de distribution. Dans bien des industries, les concurrents établis
contrôlent les circuits de distribution logiques grâce à des relations de longue date. Pour
persuader les circuits de distribution d’accepter un nouveau produit, les nouveaux
acteurs du marché doivent souvent offrir des incitations sous forme de rabais, de
promotions et de publicité conjointe. Ces dépenses constituent un obstacle dans la
mesure où elles réduisent la rentabilité des nouveaux arrivants.
6. Les politiques gouvernementales. Dans une industrie fortement réglementée, les
politiques du gouvernement peuvent limiter ou empêcher l’entrée de nouveaux
concurrents, que ce soit en raison des permis exigés, des restrictions d’accès aux
matières premières, des normes environnementales, de la réglementation en matière
d’essai de produits ou d’autres problèmes de conformité.
Les concurrents établis ont également plusieurs autres avantages de coût qui sont autant
d’obstacles à l’entrée sur le marché lorsque les nouveaux arrivants sont incapables de les
reproduire. Les technologies exclusives, les emplacements favorables, les subventions du
gouvernement, la qualité de l’accès aux matières premières et les courbes d’expérience et
d’apprentissage font partie de ces avantages.
3. L’analyse des principaux concurrents
L’analyse de la concurrence est un volet essentiel de la stratégie d’une coopérative. L’analyse
de la concurrence est une évaluation des forces et des faiblesses des concurrents actuels et
potentiels. En premier lieu, elle recense les possibilités (les faiblesses stratégiques des
rivaux) et les menaces. Deuxièmement, le profilage de la concurrence permet à l’entreprise
de prévoir comment les concurrents pourraient réagir aux nouveaux arrivants.
Troisièmement, grâce à ces connaissances, l’entreprise pourra envisager des stratégies de
réponse aux comportements de la concurrence.
L’analyse de la concurrence doit comprendre :
• un exposé de la vision, de la mission et des objectifs des principaux concurrents, de sorte
que la nouvelle entreprise puisse évaluer en quoi ses propres énoncés directeurs la
distinguent de la concurrence;
• la liste des forces et des faiblesses du produit ou du segment de marché, de sorte que la
nouvelle entreprise puisse envisager des produits nouveaux et innovateurs;
• la détermination de la taille, de la configuration et des activités de chaque concurrent, de
sorte que les propriétaires de la nouvelle entreprise puissent établir des projections
commerciales réalistes sur la base d’une fixation adéquate des prix des produits;
• une analyse des activités de vente directe des concurrents et de leurs circuits de
distribution;
• la liste des conditions de paiement et des rabais consentis par la concurrence, afin de
simplifier la négociation de conditions similaires;
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• un échantillon des communications marketing des concurrents, afin d’aider la nouvelle
entreprise à établir un plan de communications marketing qui la démarquera de la
concurrence.
Une technique courante consiste à établir le profil détaillé de chacun des principaux
concurrents. Ce profil donne une description approfondie du contexte, de la situation
financière, des produits, des marchés, des installations, de l’effectif et des stratégies du
concurrent.
LE POTENTIEL DU MARCHÉ
Le potentiel du marché est essentiel pour la détermination du chiffre d’affaires total d’un marché
donné. Cette analyse doit permettre d’établir si le marché est assez grand pour soutenir l’entrée de
l’entreprise à la lumière des conditions du marché concurrentiel. La coopérative aura besoin de
données détaillées pour prendre en connaissance de cause la décision d’aller de l’avant avec l’idée
d’entreprise ou de l’abandonner.
Qu’est-ce que le marketing?
L’American Marketing Association donne du marketing la définition suivante : « une fonction
organisationnelle et un ensemble de procédés de création, de communication, de création de valeur
pour le client et de gestion des relations avec la clientèle, au bénéfice de l’organisation et de ses
parties intéressées » [ TRADUCTION ]. Le processus de gestion du marketing, pour sa part, consiste
à établir les objectifs de l’organisation (compte tenu de ses ressources internes et des possibilités
du marché), à planifier et exécuter les activités permettant d’atteindre ces objectifs, et à mesurer les
progrès accomplis vers leur atteinte.
Le plan de marketing
Le plan de marketing est la composante essentielle du plan d’entreprise. Un bon plan de marketing
résume les réponses aux grandes questions relatives aux activités de marketing et de vente de
l’entreprise pour l’année visée :
• Qui sont nos acheteurs cibles?
• Quelles sont nos caractéristiques uniques? Quelle position occupons-nous dans le marché?
• Où mettrons-nous en œuvre nos plans de dépenses en marketing?
• Quand mettrons-nous en œuvre nos dépenses en marketing?
• À combien se chiffreront nos ventes, nos dépenses et notre bénéfice?
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Les projections financières que contient le plan d’entreprise reposent sur les hypothèses que contient
le plan de marketing. C’est le plan de marketing qui précise le moment où les dépenses seront
engagées, le niveau de ventes qui sera atteint, et la façon et le moment d’effectuer les dépenses de
publicité et de promotion. Voici les principaux éléments d’un plan de marketing :
• L’analyse de la situation décrit l’ensemble de l’environnement marketing où l’entreprise
affronte la concurrence, ainsi que l’état des produits et des circuits de distribution de
l’entreprise.
• L’analyse des possibilités et enjeux porte sur les principales forces et faiblesses externes
de l’entreprise et sur les possibilités et menaces internes qui la concernent, en plus de décrire
les enjeux clés auxquels elle fait face.
• L’énoncé des buts et objectifs décrit les principaux buts de l’entreprise et ses objectifs de
mise en marché et financiers.
• La stratégie marketing est un énoncé sommaire décrivant les caractéristiques de l’acheteur
cible, les segments du marché où l’entreprise affrontera la concurrence, le caractère unique
du positionnement de l’entreprise et de ses produits par rapport à la concurrence, les aspects
qui rendent l’entreprise unique ou irrésistible aux yeux des acheteurs, la stratégie de prix
face à la concurrence, la stratégie de dépenses marketing en publicité et en promotion, ainsi
que les éventuelles stratégies de dépenses en recherche-développement et en études de
marché.
• Le plan de vente et de marketing décrit tous les événements ou plans d’action visant à
accroître les ventes. Par exemple, il peut contenir un résumé des plans de promotion et de
publicité trimestriels qui précise, pour chaque programme, les objectifs relatifs aux dépenses,
au moment de l’exécution, à la part du marché ou aux quantités livrées.
L’étude de marché
L’étude de marché est la fonction qui fait le lien entre les produits ou services de l’entreprise et le
consommateur. C’est une activité systématique de collecte, de saisie et d’analyse de données sur le
marché. Cette information sert à recenser et définir les possibilités et les menaces du marché, à
générer, peaufiner et évaluer les activités de marketing, à surveiller le rendement du marketing et à
mieux comprendre la dynamique du marché. L’étude de marché précise l’information nécessaire à la
résolution de ces questions, présente des constatations et analyse leurs conséquences.
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L’étude de marché cible et organise l’information sur le marketing. Elle veille à ce que cette
information soit à jour et permette à l’entreprise :
• de réduire son risque d’exploitation,
• de repérer les problèmes actuels et émergents du marché,
• de repérer les possibilités de ventes,
• d’élaborer des plans d’action.
Le processus de recherche
Le niveau de complexité et la fréquence des études de marché menées par une entreprise peuvent
varier. Par exemple, l’entreprise pourrait se servir d’un simple questionnaire pour déterminer la
demande d’un petit marché ou encore charger une société de professionnels en études de marché de
mener des recherches qui l’aideront à élaborer une stratégie marketing à l’occasion du lancement
d’un nouveau produit. Une grande entreprise peut même avoir ses propres spécialistes au sein de
son effectif.
D’après la Small Business Association of America, quel que soit le niveau de simplicité ou de
complexité de votre projet d’étude de marché, il doit être exécuté selon les sept étapes suivantes
pour donner une information exacte :
Première étape : définir les problèmes et les possibilités du marché
Le processus d’étude de marché débute par la détermination et la définition des problèmes et des
possibilités de votre entreprise, par exemple :
• le lancement d’un nouveau produit ou service;
• la faible notoriété de votre entreprise et de ses produits ou services;
• le faible niveau d’adoption des produits ou services de votre entreprise (le marché vous
connaît bien, mais il ne fait toujours pas affaire avec vous);
• la piètre image ou réputation de votre entreprise;
• les problèmes de distribution (vos biens et services n’atteignent pas à temps le public
acheteur).
Deuxième étape : établir les objectifs, le budget et le calendrier
Les objectifs : Après avoir défini un problème ou une possibilité de marketing, l’étape suivante
consiste à fixer les objectifs de votre étude de marché.
Le budget : Combien êtes-vous prêt à investir dans votre étude de marché? Combien avez-vous les
moyens d’investir? Le budget de votre étude de marché s’inscrit dans votre budget global de
marketing. Si vous prévoyez lancer un nouveau produit ou une nouvelle entreprise, l’étude
de marché peut représenter jusqu’à 10 pour cent de votre chiffre d’affaires brut prévu.
Le calendrier : Préparez un calendrier détaillé et réaliste de toutes les étapes du processus d’étude
de marché. Si votre entreprise fonctionne par cycles, établissez des dates cibles qui optimiseront
l’accessibilité à votre marché.
Troisième étape : choisir les types, méthodes et techniques de recherche
Il y a deux types de recherche : la recherche primaire (la cueillette de données originales à une fin
précise) et la recherche secondaire (l’interprétation à vos propres fins de données déjà recueillies
par d’autres).
Quatrième étape : concevoir les instruments de recherche
L’instrument de recherche le plus courant est le questionnaire. Pour concevoir votre questionnaire
d’étude de marché, gardez à l’esprit les conseils suivants :
• Recherchez la simplicité.
• Commencez par des questions générales, puis passez à des questions plus spécifiques.
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• Prévoyez une conception graphique attrayante, qui facilite la lecture du questionnaire.
• N’oubliez pas de soumettre le questionnaire à un essai préliminaire.
• Variez la forme des questions.
Cinquième étape : recueillir les données
Pour obtenir des résultats clairs, non biaisés et fiables, confiez la direction de la collecte des données
à des chercheurs d’expérience.
Sixième étape : organiser et analyser les données
Après avoir recueilli vos données de recherche, vous devrez les nettoyer, c’est-à-dire réviser les
résultats, les coder et les mettre sous forme de tableau. Cette étape sera plus facile si vous avez
favorisé la simplicité dans la conception de votre instrument de recherche ou de votre questionnaire.
Septième étape : présenter et utiliser les résultats de l’étude de marché
Après avoir recueilli et analysé l’information marketing sur votre marché cible, sur la concurrence et
sur l’environnement du marché, organisez-la et présentez-la dans une forme utile à l’entreprise.
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4. Le décideur de prix
Le producteur d’un produit différencié est considéré comme un décideur de prix plutôt qu’un
preneur de prix. Le décideur de prix a une certaine influence sur le prix, mais pas autant
qu’on pourrait le croire. Essentiellement, le producteur d’un produit différencié crée un
marché distinct pour ce produit, dans la mesure où la demande et ses activités de marketing
le lui permettent.
5. Tout est affaire de perception
Une idée préconçue veut qu’en agriculture, l’émergence de marchés à créneaux permette une
différenciation illimitée des produits. Par exemple, le créneau du lait bio vous donne la
possibilité de différencier votre lait du produit de base. Même s’il se différencie du produit de
base, votre lait bio n’est pas nécessairement un produit différencié. La production de lait bio
ne fait que vous placer dans un autre marché (certes plus restreint) de produits de base.
Votre produit est en tout point semblable à celui de tous les autres producteurs de lait bio.
6. La différenciation par la perception d’une valeur ajoutée
Pour qu’il y ait différenciation, il faut que votre produit soit perçu comme étant différent. Par
exemple, vous devez convaincre les acheteurs de lait bio que votre lait bio est meilleur que
celui de vos concurrents, par exemple en donnant une marque à votre produit (p. ex. le lait
bio Idéal) et en faisant la promotion de votre marque auprès des acheteurs de lait bio.
7. La définition des marchés cibles
La définition des marchés cibles est une pratique qui consiste à axer l’effort de marketing sur
un segment de marché précis. Le marché cible ou le segment sur lequel l’entreprise mettra
l’accent correspond au groupe d’acheteurs potentiels qui, de l’avis de l’entreprise, veulent ou
voudront acheter son produit.
8. La valorisation de la marque
La valorisation de la marque est l’un des principaux facteurs de succès ou d’échec d’un
produit sur les marchés d’aujourd’hui. La notion de marque englobe le nom du produit, les
mots et les symboles qui le distinguent, sa conception, sa réputation et les associations qu’il
suscite. Elle identifie le produit ou son fabricant et le distingue de ses concurrents.
9. Le marketing de créneaux
Le marketing de créneaux consiste à mettre en marché un produit ou un service dans une
petite portion d’un marché qui n’est pas servie directement par les principaux fournisseurs de
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ce produit ou de ce service. Le « créneau » peut être une région géographique, une industrie
spécialisée, un groupe démographique ou ethnique précis, les hommes ou les femmes, un
groupe d’intérêts particuliers ou tout autre groupe spécial de personnes.
10. Le marketing ethnique
L’ethnicité est une expression multidimensionnelle de l’identité qui englobe la race, les
origines ou les ancêtres, la langue et la religion. L’immigration, les mélanges interethniques
et les mariages mixtes ont très souvent une influence sur l’identité ethnique. L’ethnicité est
souvent associée à des pratiques culturelles, à des coutumes, à des croyances, et parfois à
des habitudes vestimentaires et alimentaires. Elle dépend en partie de l’identification de soi.
Chacun choisit de s’identifier ou non à un groupe ethnique en particulier. L’identification à
plus d’un groupe est de plus en plus courante, à mesure que les mélanges culturels se
multiplient.
19
Module 3.2 : Les prévisions de vente
La prévision des ventes est un processus qui consiste à organiser et à analyser l’information de
manière à permettre à l’entreprise d’estimer ses ventes futures.
Les prévisions de vente sont une estimation du nombre d’unités d’un produit ou d’un service que
l’entreprise vendra au cours d’une certaine période, à un prix donné. La prévision des ventes est l’un
des éléments de l’étude de faisabilité les plus difficiles à réaliser, mais aussi l’un des plus importants.
Les prévisions de vente d’une coopérative en démarrage sont intrinsèquement plus difficiles à faire
que pour une coopérative plus mûre. Il n’en demeure pas moins qu’une estimation éclairée, fondée
sur des données du marché recueillies de façon systématique, a une importance énorme pour les
investisseurs et les institutions financières qui envisagent de fournir du capital à la coopérative.
La véritable valeur des prévisions vient du fait qu’elles nous forcent à envisager
l’avenir objectivement. Elles aident aussi l’entreprise à établir des politiques qui faciliteront la
surveillance des prix et de ses coûts d’exploitation pour maximiser les profits, ainsi qu’à l’alerter
aux problèmes avant qu’ils deviennent majeurs.
Les entreprises qui utilisent un processus précis de prévision des ventes en tirent d’importants
avantages :
• une information détaillée sur les tendances de la consommation;
• des données sur la régularité ou les tendances des ventes (saisonnalité);
• une connaissance accrue du processus de production;
• une bonne planification de la production et de la capacité;
• un contrôle de l’inventaire et une bonne gestion des frais généraux.
La combinaison de ces avantages favorise :
• la croissance des bénéfices;
• l’amélioration de la rétention de la clientèle;
• une baisse des coûts;
• une augmentation de l’efficacité;
• une rentabilité accrue.
Pour que la prévision des ventes soit utile à votre entreprise, vous devez éviter de la traiter comme
un exercice isolé. Au contraire, ce processus doit être intégré à toutes les facettes de votre
organisation.
20
3) Supposer un prix de vente moyen (à partir de l’analyse de la concurrence).
4) Déterminer la consommation annuelle moyenne.
On peut estimer les taux de consommation ou d’utilisation en effectuant des recherches dans des
documents d’associations commerciales ou des manuels de référence qui se trouvent dans la plupart
des bibliothèques (tels les annuaires d’entreprises et les répertoires d’associations professionnelles
du Canada), ainsi que dans le National Reference Book. Après avoir estimé ces valeurs, on peut
dériver une estimation du potentiel du marché à l’aide de la formule suivante.
Potentiel du marché :
PM = N × P × Q
où PM = Potentiel du marché
N = Nombre d’acheteurs possible
P = Prix de vente moyen
Q = Taux de consommation annuel moyen
Gardez à l’esprit que plus l’estimation des paramètres de la formule est précise, plus l’estimation du
marché potentiel sera valable.
L’analyse du secteur commercial est un moyen d’évaluer le montant potentiel des ventes au
détail dans un secteur d’activité donné, à partir d’une formule normalisée :
Chiffre d’affaires estimatif d’un secteur commercial :
CAE = P × DM × (SP/ST) × PM
où CAE = Chiffre d’affaires estimatif
P = Population du secteur commercial
DM = Dépenses annuelles moyennes par habitant dans cette catégorie de commerces de
détail
SP = Superficie de magasin proposée
ST = Superficie commerciale totale du marché
PM = Part de marché estimative
Exemple A – Analyse de faisabilité d’une quincaillerie coopérative locale à Votreville
(Manitoba).
1re étape : Calculer le potentiel du marché (chiffres fictifs)
1. La population de la zone de marché (P). La zone de marché est la population de Votreville et
de la région environnante. Cette région englobe les localités situées dans un rayon de 50 km
de Votreville. Cette zone de marché compte environ 16 500 habitants (source : Statistique
Canada, Profil de la collectivité de Votreville, édition 2006).
2. Les dépenses moyennes par habitant dans cette zone de marché (DM). Les dépenses
annuelles moyennes par habitant dans les quincailleries de la zone de marché peuvent être
déterminées à l’aide des sources suivantes :
1) une société de vente en gros qui fournira des statistiques sur les dépenses
moyennes dans les quincailleries sur la base des autres quincailleries coopératives
locales établies dans des collectivités de taille semblable;
21
2) si cette source d’information n’est pas accessible, elle peut être obtenue en divisant
le chiffre d’affaires total des quincailleries du Manitoba ou du Canada par la population
du territoire. Ces données sont publiées par Statistique Canada.
Une fois qu’on a déterminé le chiffre d’affaires par habitant, on peut appliquer ce nombre à la
population de la zone de marché.
Votreville = Population × Chiffre d’affaires par habitant
= 9 200 × 260 $
= 2 292 000 $
Région environnante = Population × Chiffre d’affaires par habitant
= 6 700 × 260 $
= 1 742 000 $
Sachant que 38 % des habitants de la région environnante ont fait leurs achats de
quincaillerie à Votreville, on multiplie ce chiffre par 0,38 :
Région environnante = 1 742 000 $ × 0,38
= 661 960 $
Potentiel total
du marché = 2 292 000 $ + 661 960 $
= 2 953 960 $
3. Les rajustements. Les rajustements les plus courants sont la mise à jour des données
secondaires relatives à la population et au montant des achats en tenant compte des
tendances antérieures.
2e étape : Calculer la part de marché (PM)
1. L’estimation de la superficie de magasin totale du marché. Il n’y a qu’une seule autre
quincaillerie à Votreville; sa superficie de magasin est de 3 000 mètres carrés.
2. La superficie de magasin proposée. La superficie du projet de quincaillerie serait de
4 500 mètres carrés.
3. La part de marché. La part de marché, en pourcentage, se calcule comme suit :
22
5. Potentiel du marché × Part de marché = Chiffre d’affaires estimatif
2 953 960 $ × 50 % = 1 476 690 $
e
3 étape : Calculer le bénéfice net et les mouvements de trésorerie
Salaires des employés 200 000 $ 43,25 % Statistique Canada – résultats d’exploitation des
quincailleries
Location de l’immeuble 75 000 $ 16,22 % Recherche primaire – chiffre fourni par les
propriétaires de l’immeuble
Services publics 18 000 $ 3,89 % Recherche primaire – chiffre fourni par les
propriétaires
Assurance et permis 6 000 $ 1,30 % Recherche primaire – chiffre confirmé par des
agents d’assurance
Frais bancaires 1 500 $ 0,32 % Recherche primaire – Frais affichés par les
banques, les caisses populaires et les credit
unions
23
Annexe 2 – Amortissement
Coût de l’équipement = 128 500 $; déduction pour amortissement (DPA) = 20 %
LA STRATÉGIE DE PRIX
Selon le cas, le prix du produit devra tenir compte d’un procédé de fabrication coûteux, d’un réseau
de distribution exclusif ou d’une vaste campagne de publicité. En revanche, on peut compenser par
des rajustements de prix la qualité inférieure d’un produit, l’inefficacité relative des promotions ou le
manque de cohésion des efforts de marchandisage des distributeurs.
Une stratégie de prix efficace permet de concrétiser quatre objectifs :
1. Offrir un taux de rendement acceptable à la coopérative (p. ex., générer un bénéfice).
2. Tenir compte de la demande des consommateurs au prix établi.
3. Tenir compte de l’image de marque ou de la valorisation de la marque du produit ou du
service.
4. Tenir compte de la qualité du produit, du type de circuit de distribution et de la qualité de la
promotion.
Le chiffre d’affaires total dépend de deux aspects : le volume des ventes et le prix.
Le prix influe sur le volume des ventes. Les gens fondent leurs décisions d’achat en partie
sur le prix. Ainsi, même une faible variation du prix du produit ou du service peut avoir une
incidence sur les ventes et, partant, sur le chiffre d’affaires total.
24
Pour assurer la survie à long terme de l’entreprise, le prix fixé doit couvrir le coût d’exploitation
total, plus un taux de rendement pour la coopérative.
Le coût d’exploitation total englobe trois éléments :
1. le coût des marchandises vendues, qui comprend les dépenses directes attribuables à la
production des marchandises vendues par l’entreprise. Ce montant inclut le coût des matières
premières ayant servi à produire les biens ou les services, ainsi que les coûts de la main-
d’œuvre directement affectée à leur production;
2. les frais de vente, qui comprennent les dépenses indirectes telles que les frais de distribution
et le coût de l’équipe de vente.
3. les frais généraux, qui englobent les frais d’entreposage, les locaux, les services publics, les
salaires, les taxes, etc.
On distingue deux grands types de dépenses : les charges fixes et les charges variables. Ces types
de dépenses ont une interaction différente avec la vente du produit ou du service. La prise en
compte du comportement des charges fixes et variables peut aider l’entreprise à réduire au
minimum les erreurs de fixation des prix.
Les charges fixes sont les dépenses qui restent les mêmes au fil du temps, quel que soit le niveau de
production. En supposant que le nombre d’employés et les locaux restent les mêmes, les salaires, le
loyer, les taxes et les frais d’assurance, de chauffage et d’éclairage sont relativement immuables.
Les charges fixes sont aussi appelées les « charges indirectes », car elles n’ont pas de lien direct
avec le produit final. Les charges fixes sont celles que l’entreprise doit payer même si elle ne produit
rien.
Les charges variables sont les dépenses qui changent en fonction du niveau de production. On pense
par exemple aux matières premières ou à l’électricité. Les charges variables sont aussi appelées les
« charges directes », car elles ont un lien direct avec la production.
25
Une entreprise produit des articles qu’elle vend dans un magasin de détail loué. Les charges fixes
totales (CFT) sont de 80 000 $ par an. L’entreprise vend les articles au prix unitaire (PU) de 0,75 $,
et les charges variables par unité (CVU) sont de 0,50 $. Le seuil de rentabilité (SR), en unités et en
dollars, est donc :
L’entreprise doit donc vendre 320 000 unités ou générer des revenus de 242 424 $ pour atteindre
son seuil de rentabilité.
26
Matière à Du point de vue du bénéfice, le prix du produit ou du service devrait
réflexion correspondre au montant maximum que les consommateurs sont disposés
à payer.
En réalité, une bonne stratégie de fixation des prix établit un équilibre
entre le prix plancher (en deçà duquel l’organisation subirait des pertes) et
le prix plafond (au-delà duquel la demande des produits de l’organisation
serait nulle).
27
Module 3.3 : L’étude de faisabilité technique
L’emplacement
L’analyse d’un nouvel emplacement éventuel doit quantifier tous les avantages concurrentiels
géographiques possibles. Les moteurs du projet, les mesures du succès et les paramètres du projet
peuvent varier selon l’entreprise, l’industrie et le type d’installation, mais l’approche sous-jacente en
matière de choix de l’emplacement est toujours la même. Greg Brown et Alison McMahon, de
Deloitte & Touche Fantus, donnent le conseil suivant : « Une stratégie fructueuse définit les enjeux
et objectifs essentiels avant d’aborder la question de l’emplacement précis. Les objectifs possibles
d’une nouvelle installation sont l’efficacité de l’exploitation, l’expansion ou la réduction de la
capacité, la réduction des coûts ou l’amélioration de l’attrait pour la main-d’œuvre »
[ TRADUCTION ].
La coopérative doit définir la zone de recherche géographique ainsi que la taille et la portée du
projet. En outre, avant d’amorcer le processus de sélection d’un emplacement, elle doit répondre
aux questions suivantes :
Quel est le but fondamental de la nouvelle installation?
Quels objectifs faut-il prendre en considération? Pourquoi?
Quelle influence ces objectifs ont-ils sur les initiatives de l’organisation?
Quels sont les tendances de l’industrie et les impératifs internes à prendre en considération lors de la
décision?
28
Un moyen utile de choisir l’emplacement le plus adéquat consiste à établir un système
de notation pour noter chaque emplacement possible. L’évaluation des divers aspects d’un
emplacement peut se faire d’après leur caractère « adéquat » ou « insuffisant ». Une méthode
simple consiste à noter chaque aspect (1 = insatisfaisant, 5 = très satisfaisant) et établir la
note totale de chaque emplacement. Il ne reste plus qu’à comparer les notes obtenues.
L’évaluation de la production
L’étude de faisabilité technique a pour objectif de déterminer si la technologie envisagée pour le
projet proposé convient à la quantité et à la qualité de la production souhaitée par la coopérative.
L’évaluation de la faisabilité des opérations et des technologies de production consiste à établir en
détail le procédé de production physique, de la réception des intrants jusqu’à l’emballage, au
transfert à l’entrepôt, à l’entreposage ou à la livraison.
Le rapport doit présenter les avantages et les inconvénients des technologies sous divers aspects : le
nombre d’employés et le niveau de compétence nécessaires à une exploitation efficace de
l’équipement, les besoins en services publics, les procédures d’entretien périodique, les procédures
d’arrêt, etc. En outre, l’étude doit jeter les bases solides de l’évaluation économique d’autres
solutions techniques et de leurs exigences opérationnelles au regard du projet.
L’efficacité technique des technologies de rechange doit être comparée à leur rendement
économique, afin de déterminer leur efficacité globale dans le cadre de la faisabilité du projet.
Les fournisseurs sont les meilleures sources de données économiques aux fins de l’évaluation des
technologies et des opérations. Pour obtenir ces données primaires, présentez aux fournisseurs
techniques potentiels une demande de prix contenant la description détaillée du produit envisagé. La
demande de prix a pour principal avantage d’enrichir vos connaissances sur des solutions de
rechange dont vous n’entendriez peut-être jamais parler si vous faisiez affaire avec un seul
fournisseur.
29
Module 3.4 : L’étude de faisabilité financière
L’étude de faisabilité financière a pour but d’établir et d’évaluer la capacité du concept d’entreprise à
générer un bénéfice suffisant pour rembourser la dette et réinvestir dans l’entreprise. Le plan
financier doit mentionner, le cas échéant, les garanties de bonne exécution prévues pour la
construction du projet, les garanties technologiques, le plan de financement, le niveau et le type de
couverture d’assurance nécessaire ainsi que les marges de crédit et les fonds de transition
nécessaires.
30
l’acheteur ne se prévaut pas de cet escompte, le montant total de la facture est exigible dans un
délai de 30 jours.
31
Remarque : Le prêt d’exploitation et le prêt à terme sont des « prêts à vue » : l’institution
financière peut en exiger le remboursement en tout temps.
3. Le prêt hypothécaire est garanti par un actif immobilier. Les prêts hypothécaires
commerciaux et résidentiels sont semblables, sauf que les premiers sont garantis par un
immeuble commercial et non résidentiel.
Tableau 7 - Les types et sources de financement utilisés aux premiers stades du cycle
de vie d’une entreprise
Stade du cycle de vie Type de financement Principales sources de
financement
32
Le Programme de financement des petites entreprises, une initiative fédérale, a pour but d’accroître
la disponibilité des prêts pour la mise sur pied, l’expansion, la modernisation et l’amélioration des
petites entreprises. Pour ce faire, il encourage les institutions financières à mettre leurs instruments
de financement à la disposition des petites entreprises. Dans le cadre du programme, l’entreprise
fait une demande de prêt à une institution financière de son choix (banque, credit union ou caisse
populaire). En vertu de la Loi sur le financement des petites entreprises du Canada, le programme
peut aider les entreprises à obtenir un prêt à terme d’une valeur pouvant atteindre 250 000 $ afin
de financer leurs besoins en immobilisations.
La Banque de développement du Canada (BDC) est une institution financière détenue en propriété
exclusive par le gouvernement du Canada. Elle offre des services financiers et consultatifs aux
petites entreprises canadiennes, en mettant particulièrement l’accent sur la technologie et
l’exportation. La BDC accorde un pourcentage supérieur de financement à long terme des
immobilisations et des actifs incorporels, et une souplesse qui favorise la gestion des opérations
quotidiennes.
33
Les types d’entente de prêt sur garantie
Le billet à ordre
Le billet à ordre est la promesse écrite de rembourser une certaine somme au créancier, soit sur
demande de celui-ci, soit à la date indiquée.
L’hypothèque immobilière
L’hypothèque immobilière est un prêt hypothécaire dont le produit sert à acheter ou à refinancer un
terrain ou un immeuble. Une charge sur le titre est enregistrée à la commission provinciale des
valeurs mobilières.
L’hypothèque mobilière
L’hypothèque mobilière est une hypothèque sur des actifs autres qu’un terrain ou un immeuble. Une
charge sur le privilège est enregistrée à la commission provinciale des valeurs mobilières.
L’engagement
L’engagement est une entente semblable à l’hypothèque mobilière, sauf que la possession de l’actif
est transférée au créancier tandis que l’emprunteur en conserve le titre. Par exemple, la banque
détient les actions et obligations de l’emprunteur.
La charge flottante
La charge flottante est une entente qui stipule que tous les actifs qu’il reste à l’entreprise et qui ne
sont pas déjà hypothéqués en garantie sur une autre dette servent de garantie à la nouvelle dette.
L’entreprise en conserve le titre, mais la débenture est enregistrée à la commission provinciale des
valeurs mobilières.
La garantie personnelle
Par cette entente, les propriétaires de l’entreprise s’engagent à rembourser personnellement le prêt
advenant que la société à responsabilité limitée en soit incapable. Si cette garantie s’ajoute à
d’autres, il vaut mieux que les propriétaires essaient de négocier une garantie limitée qui couvrira
uniquement l’insuffisance éventuelle de la garantie de prêt.
La subordination de réclamation
La subordination de réclamation permet au créancier de demander à l’entreprise l’assurance qu’elle
ne remboursera pas ses actionnaires avant que les créanciers garantis aient été pleinement
remboursés.
34
les frais d’administration et le coût de l’assurance. Les charges variables comprennent l’inventaire,
les frais d’expédition et d’emballage, les commissions de vente et les autres coûts associés à la
vente directe d’un produit ou d’un service.
Les charges d’exploitation
Les charges d’exploitation comprennent les salaires, le loyer et les charges d’exploitation normales à
payer jusqu’à ce que l’entreprise réalise un bénéfice. Beaucoup d’entreprises mettent des mois, voire
des années avant d’afficher une marge bénéficiaire durable. Les projections de trésorerie aideront
l’entreprise à savoir à quel moment elle produira un bénéfice d’exploitation suffisant pour défrayer
régulièrement ses charges d’exploitation. En général, cependant, une petite entreprise devrait avoir
des liquidités suffisantes pour couvrir les charges d’exploitation d’au moins trois mois, et une grande
entreprise devrait être capable de couvrir les charges d’exploitation d’une année.
35
Estimation des besoins de démarrage
Quincaillerie coopérative de Votreville
Dépenses mensuelles estimatives
36
L’analyse de sensibilité
L’analyse de sensibilité présente au propriétaire de l’entreprise un portrait fidèle des gains et pertes
potentiels. Elle consiste essentiellement à comparer les résultats potentiels du scénario de réussite
et du scénario le plus défavorable.
L’analyse de sensibilité peut aider l’entreprise à prendre des décisions. L’entreprise voudra par
exemple envisager l’effet d’une augmentation du coût des matières premières, du coût de la main-
d’œuvre ou des frais généraux; l’effet d’une réduction des prix, en maintenant le même volume, afin
de contrer la concurrence; ou l’effet d’une réduction du volume, en maintenant les mêmes prix, à la
suite de prévisions trop optimistes. L’inclusion d’une analyse de sensibilité au plan de faisabilité de
l’entreprise donne la preuve que ses dirigeants ont réfléchi à certains risques potentiels et aux
moyens de les éviter.
37
Budget de trésorerie
Analyse de sensibilité
(en fonction d’une variation de 5 % des recettes et débours)
Scénario pessimiste Scénario prévu Scénario optimiste
Solde de l’encaisse (début) 0$ 50 000 $ 0$
Rentrées de fonds (revenus)
Collectes de comptes clients 118 750 $ 125 000 $ 131 250 $
Produits de prêts 522 500 $ 550 000 $ 577 500 $
Ventes et reçus 752 875 $ 792 500 $ 832 125 $
Rentrées de fonds totales 1 394 125 $ 1 472 500 $ 1 540 875 $
Encaisse disponible 1 394 125 $ 1 522 500 $ 1 540 875 $
Sorties de fonds (dépenses)
Publicité 20 843 $ 19 850 $ 18 858 $
Frais bancaires 5 985 $ 5 700 $ 5 415 $
Provision pour éventualités 10 500 $ 10 000 $ 9 500 $
Frais de carte de crédit 525 $ 500 $ 475 $
Livraisons 13 125 $ 12 500 $ 11 875 $
Dépôts 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Abonnements et cotisations 3 675 $ 3 500 $ 3 325 $
Assurance-maladie 131 $ 125 $ 119 $
Assurances 7 875 $ 7 500 $ 7 125 $
Intérêts 18 375 $ 17 500 $ 16 625 $
Achats d’inventaire 325 500 $ 310 000 $ 294 500 $
Licences et permis 1 575 $ 1 500 $ 1 425 $
Divers 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Frais de bureau 7 875 $ 7 500 $ 7 125 $
Paie 194 250 $ 185 000 $ 175 750 $
Taxes sur la paie 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Honoraires professionnels 1 575 $ 1 500 $ 1 425 $
Loyer 151 200 $ 144 000 $ 136 800 $
Entretien et réparations 13 125 $ 12 500 $ 11 875 $
Taxe de vente 85 313 $ 81 250 $ 77 188 $
Services 2 625 $ 2 500 $ 2 375 $
Enseignes 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Fournitures 15 750 $ 15 000 $ 14 250 $
Taxes et permis 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Services publics et téléphone 13 125 $ 12 500 $ 11 875 $
Autres : 4 725 $ 4 500 $ 4 275 $
Sous-total 923 921 $ 879 925 $ 835 929 $
Autres sorties de fonds
Immobilisations 450 000 $ 450 000 $ 450 000 $
Construction immobilière 0$ 0$
Décoration 52 500 $ 50 000 $ 47 500 $
Accessoires et équipement 19 425 $ 18 500 $ 17 575 $
Installation acc. et équipement 5 250 $ 5 000 $ 4 750 $
Remaniement 0$ 0$
Paiements de location 0$ 0$
Principal de l’emprunt 44 625 $ 42 500 $ 40 375 $
Retraits du propriétaire 89 250 $ 85 000 $ 80 750 $
Sous-total 661 050 $ 651 000 $ 640 950 $
Sorties de fonds totales 1 584 971 $ 1 530 925 $ 1 476 879 $
Solde de l’encaisse (fin) (190 846 $) (8 425 $) 63 996 $
38
Module 3.5 : Les états financiers prévisionnels
LE BILAN PRÉVISIONNEL
Le bilan est un instantané de la situation financière. L’information qu’il présente est cumulative : elle
résume, à un moment précis, l’effet net de toute l’activité financière de l’entreprise depuis ses
débuts. En général, le bilan est produit à la fin d’une période. Le bilan indique clairement la relation
entre la dette (le passif) et l’avoir de l’entreprise.
Le bilan présente la liste détaillée de ce que possède l’entreprise, de ce qu’elle doit et de sa valeur
nette à un moment précis. Il constitue l’inventaire de sa situation financière. L’équation
fondamentale du bilan est :
Actif = Passif + Avoir
Passif
Passif à court terme
Comptes fournisseurs 45 000 $ 38 500 $
Impôts exigibles 5 000 $ 3 850 $
Dette à long terme
Hypothèque 325 000 $ 365 000 $
Total du passif 375 000 $ 365 000 $
Avoir des membres
Réserve générale 50 500 $ 50 000 $
Parts de membre 525 000 $ 525 000 $
Bénéfices non répartis 400 000 $ 368 450 $
Total de l’avoir des membres 975 000 $ 943 450 $
Total du passif et de l’avoir des membres 1 300 500 $ 1 308 450 $
39
L’actif à court terme est un élément d’actif du bilan qu’il est prévu de vendre ou d’utiliser dans un
proche avenir, soit d’ici un an ou un cycle économique. L’actif à court terme comprend la trésorerie,
les équivalents de trésorerie, les comptes clients, l’inventaire, la portion des comptes prépayés qui
sera utilisée d’ici un an et les placements à court terme.
Les immobilisations comprennent les immeubles, installations et équipements, ainsi que tout
autre bien difficilement convertible en espèces. Dans la plupart des cas, seuls les éléments d’actif
corporels sont considérés comme des immobilisations. Ce sont des biens de valeur que la
coopérative a achetés et dont elle entend se servir longtemps.
Le passif à court terme regroupe les éléments de passif que l’entreprise devra régler en espèces
au plus tard à la fin de l’exercice financier et du cycle d’exploitation. Par exemple, les comptes
fournisseurs relatifs aux biens, services ou fournitures qui ont été achetés en vue de l’exploitation de
l’entreprise et qui sont exigibles dans un délai normal font partie du passif à court terme.
Le passif à long terme est un type de dette. Les obligations, prêts hypothécaires et autres prêts
remboursables dans plus d’un an sont des éléments de passif à long terme.
L’avoir des membres est le capital investi dans l’organisation par les membres de la coopérative.
Les bénéfices non répartis correspondent à la portion du bénéfice net que la coopérative conserve
au lieu de la distribuer à ses membres sous forme de ristourne.
40
production des biens, auquel s’ajoute le coût de la main-d’œuvre directe employée pour les
produire;
2. les frais de vente, qui correspondent aux dépenses indirectes telles que les frais de
distribution et le coût de la force de vente;
3. les frais généraux, qui englobent les frais d’entreposage, les services publics, les salaires, les
impôts et autres éléments similaires.
En soustrayant le résultat d’exploitation net du chiffre d’affaires net, on obtient la marge brute.
La marge brute est l’une des plus importantes mesures d’une entreprise. Plus la marge brute est
élevée, plus la coopérative dispose d’un coussin confortable pour couvrir toutes ses autres dépenses
d’affaires tout en s’assurant un rendement suffisant.
Il est important de noter que chaque type d’entreprise se caractérise par des besoins en inventaire,
un coût des marchandises vendues et des charges d’exploitation très différents. Les industries de
services, par exemple, n’ont généralement pas d’inventaire de marchandises à vendre. Les
entreprises de fabrication, en revanche, peuvent avoir plusieurs sortes et quantités d’inventaires. Le
niveau d’inventaire qui convient à chaque type d’entreprise doit être déterminé d’avance et se
refléter dans le chiffre d’affaires net prévisionnel.
Les charges d’exploitation doivent être ventilées de manière à indiquer la proportion de chacun des
principaux types de dépenses par rapport au total des charges d’exploitation. On obtient ainsi une
estimation des postes où l’entreprise engagera la majeure partie de son budget d’exploitation. La
projection n’est pas qu’un outil de planification qui décrit les besoins de l’entreprise. Elle peut aussi
servir de point de référence pour l’évaluation du rendement réel de l’entreprise aux premiers stades
de son cycle de vie.
41
L’état des flux de trésorerie mesure uniquement les rentrées et sorties de fonds de l’entreprise. Les
écritures comptables non monétaires qui figurent dans l’état des résultats, comme l’amortissement
et l’acquisition ou l’aliénation d’éléments d’actif, ne sont pas des mouvements de trésorerie.
Les flux de trésorerie permettent à l’institution financière d’évaluer la capacité de l’entreprise à
générer les fonds nécessaires au remboursement de sa dette, à l’achat d’équipement ou à
l’expansion de ses activités.
L’état des flux de trésorerie se présente en trois parties :
1. les activités d’exploitation,
2. les activités d’investissement,
3. les activités de financement.
Le flux de trésorerie disponible est le montant du bénéfice net rajusté en fonction de tous les
éléments non monétaires, puis de toutes les transactions monétaires. Il ne reste donc que les
éléments monétaires, car l’état des flux de trésorerie a pour but de prévoir les effets sur la position
monétaire réelle de l’entreprise à différents moments.
Tout accroissement d’un compte d’actif est soustrait du bénéfice net, et tout accroissement d’un
compte de passif est rajouté au bénéfice net. Cette méthode permet, par une série d’additions et de
déductions, de convertir le résultat en comptabilité d’exercice en un flux de trésorerie.
Les activités d’exploitation (l’ensemble des transactions et événements qui entrent normalement en
ligne de compte dans le calcul du bénéfice d’exploitation) comprennent les encaissements réalisés
par la vente de biens ou la prestation de services, ainsi que les revenus d’intérêts et de dividendes.
Les activités d’exploitation comprennent également les décaissements comme l’inventaire, la paie,
les taxes, les intérêts, les services publics et le loyer. Le montant net des flux de trésorerie réalisés
(ou utilisés) par les activités d’exploitation est le chiffre clé de l’état des flux de trésorerie.
La formule suivante sert à déterminer les flux de trésorerie découlant des activités d’exploitation :
(+) Montant reçu des clients
(+) Autres encaissements découlant des activités d’exploitation
= Total des encaissements découlant des activités d’exploitation (A)
(–) Décaissements versés aux fournisseurs
(–) Décaissements versés aux employés
(–) Intérêts payés
(–) Impôts payés
(–) Autres décaissements
(=) Total des décaissements découlant des activités d’exploitation (B)
Total des flux de trésorerie découlant des activités d’exploitation = (A) + (B)
La formule suivante sert à déterminer les flux de trésorerie découlant des activités
d’investissement :
(+) Produits de la vente d’actifs
(+) Vente d’investissements dans des titres de spéculation d’autres entités ou dans des
titres de créance (sauf les équivalents de trésorerie)
(+) Encaissement du principal sur les prêts faits à d’autres entités
(–) Décaissements pour l’achat de terrains, d’immeubles ou d’équipement
(–) Prêts à d’autres entités
(–) Achat de titres de spéculation d’autres entités ou de titres de créance (sauf les
équivalents de trésorerie)
(=) Total des flux de trésorerie découlant des activités d’investissement
42
La formule suivante sert à déterminer les flux de trésorerie découlant des activités de financement :
(+) Encaissements reçus d’institutions financières
(+) Produit de l’émission d’actions
(+) Apport en capital des propriétaires
(=) Total des encaissements découlant des activités de financement (A)
(–) Remboursement du principal de prêts
(–) Dividendes versés aux actionnaires
(–) Retraits en liquide effectués par les propriétaires
(=) Total des décaissements découlant des activités de financement (B)
Total des flux de trésorerie découlant des activités de financement (A) + (B)
43
[ DELETE THE ENGLISH AND INSERT THE FOLLOWING FRENCH TEXT IN THE « PROFORMA
PROJECTED CASH FLOW STATEMENT » IMAGE. PLEASE NOTE : IN FRENCH THE DOLLAR
SIGN $ GOES AT THE END OF THE DOLLAR AMOUNT AND THE COMMA IS REPLACED BY A
SPACE, E.G. $1,250 BECOMES 1 250$. ]
[page 43]
44
(=) Cash… = (=) Trésorerie pour la période
(+) Interest… = (+) Intérêts sur le prêt d’exploitation
(=) Ending… = (=) Trésorerie à la fin de la période
45
Proforma Projected Cash Flow Statement
12 Month Cash Flow Projections
Yearly
January February March April May June July August September October November December Total
Sales $4,500 $5,540 $5,750 $7,575 $8,540 $12,750 $12,125 $13,005 $12,790 $10,795 $9,945 $12,500 $115,815
Accounts Receivable $1,250 $2,200 $2,100 $2,450 $2,325 $2,100 $2,435 $2,755 $2,805 $2,950 $3,410 $26,780
New Term Borrowing $0
Capital Sales $0
Cash Contributions $0
Investment Income $0
Other Income $0
$0
Total Cash Inflow $4,500 $6,790 $7,950 $9,675 $10,990 $15,075 $14,225 $15,440 $15,545 $13,600 $12,895 $15,910 $142,595
$0
$0
Rent $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $1,250 $15,000
Telephone $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $3,000
Hydro $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $450 $5,400
Transportation costs $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $125 $1,500
Wages and Salaries $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $3,500 $42,000
Advertising & Promotion $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $750 $9,000
Office Supplies $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $250 $3,000
Legal & Accounting $1,500 $1,500 $3,000
Taxes $585 $883 $1,034 $1,258 $1,429 $1,960 $1,849 $2,007 $2,021 $1,768 $1,676 $2,068 $18,537
Licenses $1,500 $1,500
Insurance $750 $750
Inventory $0
46
Principal Payments $1,360 $1,370 $1,379 $1,388 $1,397 $1,406 $1,416 $1,425 $1,435 $1,444 $1,454 $1,464 $16,938
Interest $667 $658 $648 $639 $630 $620 $611 $601 $592 $582 $573 $563 $7,384
Other Cash Expenses $200 $400 $200 $100 $900
Accounts Payable $1,250 $1,330 $1,140 $1,095 $1,745 $1,345 $1,550 $1,785 $1,200 $1,445 $1,475 $15,360
Total Cash Outflow $9,187 $10,935 $13,216 $12,500 $11,126 $12,706 $11,796 $12,158 $12,608 $11,569 $13,223 $12,245 $143,269
Net Cash Flow -$4,687 -$4,145 -$5,266 -$2,825 -$136 $2,369 $2,429 $3,282 $2,937 $2,031 -$328 $3,665 -$674
(+) Beginning Cash Balance $20,000 $15,313 $11,168 $5,902 $3,077 $2,942 $5,311 $7,740 $11,021 $13,959 $15,990 $15,661 $19,326
(=) Cash Position for the Period $15,313 $11,168 $5,902 $3,077 $2,942 $5,311 $7,740 $11,021 $13,959 $15,990 $15,661 $19,326 $20,000
(+) Interest on Operating Loan $0 $0 $0 $0 $0 $0 $0 $0 $0 $0 $0
(=) Ending Cash Position $15,313 $11,168 $5,902 $3,077 $2,942 $5,311 $7,740 $11,021 $13,959 $15,990 $15,661 $19,326 -$674
Module 3.6 : Les critères de poursuite ou d’abandon d’une idée d’entreprise
À chaque stade de l’analyse, le fait d’avoir en main des critères préétablis sous forme de « minimum
acceptable » facilite la prise de décisions. De deux choses l’une : l’idée ou le projet d’entreprise
répond aux critères minimaux ou il n’y répond pas.
Dans le second cas, vous pouvez prendre la décision d’abandonner l’idée dans sa forme actuelle. Si
l’idée ou le projet répond aux critères ou les dépasse, vous pouvez passer à l’analyse du stade
suivant. C’est là qu’il importe le plus de garder le cap et de rester objectif. Si la décision contient un
« peut-être », c’est probablement parce que le but ou l’information en question n’est pas assez bien
défini. Il peut alors s’avérer nécessaire de redéfinir les objectifs et de recommencer, de chercher un
complément d’information sur un point particulier, ou encore de refaire l’activité d’une façon plus
approfondie.
L’IDÉE
Toute idée a ses mérites et ses inconvénients. Sur cent idées ou plus, il peut y avoir une ou deux
possibilités réelles. Une idée d’entreprise supérieure qui a le potentiel de devenir une possibilité
comporte cinq points d’ancrage :
• Elle crée ou ajoute une valeur significative pour un client ou un utilisateur final.
• Pour ce faire, elle résout un problème important ou comble un besoin ou un manque
impérieux, ce pour quoi quelqu’un est prêt à payer un supplément.
• Elle a un marché solide et promet une bonne marge bénéficiaire.
• Elle s’adapte bien aux fondateurs et à l’équipe de direction.
• Elle propose un solide ratio risque-rémunération.
À ce stade, l’équipe se concentre principalement sur les avantages et limites évidents :
• L’idée semble-t-elle répondre à mes objectifs?
• Quels facteurs pourraient l’empêcher de se concrétiser avec succès?
• Les membres de l’équipe (ou de ma famille) et moi sommes-nous prêts à consentir les
sacrifices nécessaires à la réussite de ce projet?
47
Les critères à considérer
• Quelles compétences particulières l’entreprise doit-elle développer dans son équipe de
direction actuelle ou rechercher dans les dirigeants qu’elle embauchera?
• À quel moment le manque de compétences disponibles devient-il un obstacle?
Matière à Il est important de comprendre que ce sont les clients qui régissent le
réflexion marché.
Eux seuls déterminent si le produit se vendra assez bien et à un prix
suffisant pour être viable.
Une étude de marché permet d’évaluer les chances de succès du produit.
48
Les critères à considérer
• Y a-t-il une demande? Suffira-t-elle à générer assez de bénéfices pour que l’entreprise soit
viable?
• Quelles sont les valeurs minimales du volume des ventes et du prix à atteindre pour que
l’entreprise soit viable?
• Le potentiel du chiffre d’affaires initial et de la croissance du chiffre d’affaires est-il adéquat?
• Ce produit est-il la meilleure option qui s’offre à nous?
49
• Quelle est la probabilité qu’un des risques se concrétise?
• Quelle est la probabilité qu’au moins deux des risques se concrétisent?
• Une police d’assurance pourrait-elle réduire l’effet de ces risques? À quel coût?
• Dans quelle mesure l’entreprise est-elle capable d’assumer ces risques et disposée à le faire?
50
Le profil du projet d’entreprise
Remplissez un exemplaire de cette grille pour chaque projet de coopérative. Pour chaque critère,
indiquez où le projet se situe sur le continuum des valeurs, qui s’échelonne de la valeur la plus faible
(1) à la plus élevée (10). Après avoir évalué l’idée au regard de chacun des critères, vous pourrez
déterminer sa note globale dans chaque catégorie.
51
Critère Valeur faible Valeur élevée
Avantages concurrentiels
Charges fixes et variables 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Contrôle des coûts, des prix et
de la distribution 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Total : /20
Équipe de direction
Équipe entrepreneuriale 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Expérience de l’industrie et des
techniques 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Intégrité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Honnêteté intellectuelle 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Capacité de l’effectif 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Total : /50
Différenciation stratégique
Degré d’adéquation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Équipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Choix du moment 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Technologie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Souplesse 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Orientation du projet 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Structure de prix 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Circuits de distribution 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Marge d’erreur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Total : /90
Total cumulatif :
52
Exercices Module 3
53
9. Quelles sont les étapes de la définition d’un marché cible?
• Déterminer les caractéristiques du segment.
• Vérifier si le segment est assez important pour soutenir le produit.
• Après avoir choisi le marché cible, élaborer la stratégie marketing.
10. Quels sont les quatre principaux avantages de la valorisation de la marque?
• La différenciation
• La valeur qu’elle communique
• L’établissement d’une fidélité à la marque
• L’établissement du prix
11. Pourquoi est-il nécessaire d’établir des prévisions de vente?
Ces prévisions sont une estimation du nombre d’unités d’un produit ou d’un service que
l’entreprise vendra au cours d’une certaine période, à un prix donné.
12. Quel est le but de l’estimation du potentiel du marché?
L’estimation du potentiel du marché révèle si le marché est suffisant pour soutenir la taille et
l’envergure de l’activité commerciale envisagée.
13. Quels sont les deux éléments qui influent sur le chiffre d’affaires total?
• Le volume des ventes
• Le prix
14. Qu’est-ce que le seuil de rentabilité?
Le seuil de rentabilité d’un produit est le seuil où le revenu total égale le total des charges
associées à la vente du produit.
15. Quel est le but de l’étude de faisabilité technique?
L’étude de faisabilité technique a pour but de déterminer :
• si la technologie nécessaire existe déjà;
• si elle sera difficile à construire;
• le niveau d’expérience du fournisseur de la technologie.
16. Bon nombre de théoriciens sont d’avis que les décisions relatives à l’emplacement
d’une nouvelle usine reposent sur une analyse des avantages de coût. Vrai ou faux?
Vrai.
17. Quel est le but de l’étude de faisabilité financière?
L’étude de faisabilité financière a pour but d’établir et d’évaluer la capacité du concept
d’entreprise à générer un bénéfice suffisant pour rembourser la dette et réinvestir dans
l’entreprise.
18. Que sont la mise de fonds initiale et le capital de démarrage?
La mise de fonds initiale et le capital de démarrage sont les sources de financement disponibles
aux stades du développement et du démarrage du cycle de vie de l’entreprise.
19. Quels sont les trois principaux types de financement?
• Le prêt d’exploitation et la marge de crédit
• Le prêt à terme
• Le prêt hypothécaire
54
20. Quel est le but de l’état des flux de trésorerie?
L’état des flux de trésorerie retrace les rentrées et sorties de fonds (le fonds de roulement) de
l’entreprise au cours de l’exercice. Il sert à évaluer le moment, l’ampleur et la prévisibilité des
futurs mouvements de trésorerie, et il constitue la base de l’établissement du budget.
55
Étude de cas
56
Tableau 1 – Bilan de la Coopérative agricole Inc.
Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
2010 2009
Actif
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie 113 7
Comptes clients 12 092 13 511
Inventaires 21 825 20 805
Autres éléments d’actif à court terme 333 274
Total de l’actif à court terme 34 364 34 596
Investissements
Banque des Coopératives 3 679 3 225
Autres coopératives 505 443
Autres entreprises 0 0
Autres investissements 0 0
Total des investissements 4 184 3 668
Immobilisations corporelles,
valeur nette 22 424 19 086
Autres éléments d’actif 312 301
57
Tableau 2 – État des résultats de la Coopérative agricole Inc.
Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
2010 2009
Produits
Ventes d’engrais et de produits
chimiques 73 513 76 700
Ventes de carburant 46 710 46 053
Total des produits 120 223 122 753
Coût des marchandises vendues 98 474 106 057
Marge brute 21 749 16 695
Autres produits d’exploitation 0 0
Total des produits d’exploitation 21 749 16 695
Charges
Frais généraux 11 850 10 263
Charges d’exploitation 2 759 2 836
Bénéfice d’exploitation net 7 139 3 596
Autres produits (charges)
Ristournes reçues 483 348
Revenus d’intérêts 162 120
Autres revenus 31 107
Charges d’intérêts (1 493) (2 095)
Autres charges 0 0
Bénéfice net, activités poursuivies 6 322 2 076
Autres intérêts sur la marge 0 0
Activités abandonnées 0 0
Éléments extraordinaires 0 0
58
Tableau 3 – État des flux de trésorerie de la Coopérative agricole Inc.
Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
Rajustements pour conciliation des
marges nettes avec les flux de trésorerie
découlant des activités d’exploitation,
montant net
2010 2009
59
Tableau 4 – État de l’évolution des ristournes aux membres et de la réserve de la
Coopérative agricole Inc.
Exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
60
Tableau 5 – Bilan de coopératives de taille semblable à celle de la Coopérative agricole
Inc. (CAI), exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
61
Tableau 6 – État des résultats de coopératives de taille semblable à celle de la Coopérative
agricole Inc. (CAI), exercices terminés les 31 décembre 2009 et 2010
Charges
Frais généraux 9,9 8,4
Charges d’exploitation 2,3 2,3
Bénéfice d’exploitation net 5,9 2,9
62
Bibliographie
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canadienne, s.l., Thompson & Nelson, 2007.
TAYLOR, James W. Marketing Planning: A Step by Step Guide, Upper Saddle River (N.J.), Prentice Hall, 1997.
BOSTON CONSULTING GROUP, http://www.bcg.com.
63
Modèles
PLAN DE PROJET
Nom du client Date
o
Titre du projet N de projet
Version du plan de
projet
Gestionnaire Nom du
de projet promoteur
Mission du projet :
Portée :
Champ d’application du projet :
o
o
o
o
o
Principaux éléments livrables Approuvé par Date
1.
2.
3.
4.
5.
Principaux jalons Date prévue
64
Principales stratégies :
Budget
Coûts directs :
Coûts indirects :
Coût total :
Contraintes :
Hypothèses :
Environnement :
Approbation :
Nom du Signature
promoteur
Titre Date
65
DEMANDE DE CHANGEMENT
Examen par le
gestionnaire de
projet
Notes
Nom
Signature
Date 01/01/07
Examen par le
promoteur
Notes
Nom
Signature
Date 01/01/07
66
RAPPORT D’ÉTAPE
Nom du projet
Période du au
Unité
Promoteur
commerciale
Gestionnaire Ressources du
de projet projet
Client
Description du projet
Description :
Objectifs du projet :
67
Enjeux et décisions clés
No Description Soulevé Responsable Action / Date de la État / Impact
le Résolution résolution
1
2
Gestion du changement
No Description du changement Soumis le Approuvé (O/N)
1
2
Observations
68
APPROBATION DU CLIENT
Nom du projet
Gestionnaire
de projet
Date
Éléments livrables
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Budget
Calendrier
Conditions d’approbation
__________________________________ _ ______________
Approbation du gestionnaire de projet Date
___________________________________ _ ______________
Approbation du promoteur ou du client Date
69
BUDGET DE PROJET
- <Nom du projet>
Coût des ressources
Nombre Réel
d’heures à ce
prévu jour Écart Taux Coût prévu Coût réel Écart
Description de la ressource (A) (B) (A-B) (E) (F) (A*E) (G) (B*E) (F-G) Notes
Coût du matériel
70
DEMANDE DE PROPOSITION
(Exemple de lettre)
Nom du demandeur
Adresse
Date
Nom du fournisseur
Adresse
Objet : Invitation à soumettre une proposition
Monsieur (Madame) ______,
__________ a besoin de services professionnels de _______. Nous vous invitons donc à soumettre
une proposition pour la prestation de ces services. Vous trouverez une description détaillée des
services que nous recherchons dans la demande de propositions ci-jointe. (Ou : Vous pouvez obtenir
une description détaillée des services que nous recherchons en communiquant avec
______________.)
Dans votre proposition, veuillez prendre en considération les aspects suivants :
• Les travaux débuteront le _____ pour se terminer au plus tard le ______.
• Vous devez soumettre une proposition écrite au plus tard le (date) .
Votre proposition doit comprendre :
1. les titres de compétence des membres de votre équipe;
2. des références de clients pour qui vous avez réalisé des travaux similaires;
3. une déclaration attestant que vous avez compris l’étendue des travaux, y compris le volet
concernant le prix;
4. tout autre élément jugé utile par votre organisation.
Veuillez faire parvenir votre réponse à : Nom
Adresse
71
Page de titre
Demande de propositions
Titre du projet ou nom du service demandé
Personne-ressource : Nom
Téléphone : Numéro
Télécopieur : Numéro
Courriel : nom@entreprise.com
Date et heure de clôture de la demande de propositions :
72
MODÈLE D’UN ACCORD DE CONSULTATION
Source de ce modèle :
Agricultural Marketing Resource Center (AgMRC)
Iowa State University
Mark J. Hanson
Joe R. Thompson
Joel J. Dahlgren
Lindquist & Vennum, PLLP
4200 IDS Center, 80 S 8th Street, Minneapolis, MN 55402
Le présent accord de consultation, entrant en vigueur le _____________, 20___ (l’« accord »), est
conclu entre ___________________ [nom de la corporation], une [statut de constitution en
personne morale et structure d’entreprise] (la « corporation ») et [nom du consultant] (le
« consultant »).
73
termes de l’accord.
1.6 Rapports – Le consultant fournira périodiquement à la corporation un rapport écrit de ses
observations et conclusions concernant les services consultatifs. Au terme de l’accord, le consultant
préparera, sur demande de la corporation, un rapport final de ses activités.
ARTICLE 2 – ENTREPRENEUR INDÉPENDANT
2.1 Entrepreneur indépendant – Le consultant est un entrepreneur indépendant et non l’employé,
l’associé ou le mandataire commun de la corporation, avec qui il n’a aucune autre relation de
service. La façon de rendre les services consultatifs relève du contrôle et de la latitude exclusifs du
consultant. Le consultant n’est aucunement autorisé à représenter la corporation, ni à parler ou à
prendre des engagements en son nom, sans en avoir reçu par écrit le consentement exprès d’un
responsable de la corporation.
2.2 Impôts et cotisations – Le consultant est responsable de tous les impôts et taxes découlant
de la rémunération et des autres montants défrayés au titre de l’accord, ainsi que de toutes les
cotisations et charges sociales à l’égard de ses employés. La corporation n’effectuera ni retenue ni
versement d’impôt fédéral ou provincial, de taxes locales ou de charges sociales, quelles qu’elles
soient au nom du consultant ou de ses employés. Le consultant comprend qu’il a la responsabilité de
verser les impôts et cotisations prévus par la loi; sur demande de la corporation, le consultant
fournira une attestation adéquate du versement de tous les montants exigibles aux gouvernements
fédéral et provincial.
2.3 Avantages sociaux – Le consultant et ses employés ne sont admissibles et ne participent à
aucun régime de retraite, de soins de santé, de bien-être ou d’avantages sociaux de la corporation.
La corporation ne fournit aucune assurance sur la rémunération des travailleurs à l’égard du
consultant ou des employés de celui-ci.
ARTICLE 3 – RÉMUNÉRATION DES SERVICES CONSULTATIFS
3.1 Rémunération – La corporation versera au consultant _________ $ par mois pour les services
rendus à la corporation au titre de l’accord. La rémunération mensuelle est versée le premier jour du
mois suivant le mois où les services ont été fournis. La rémunération mensuelle est versée sans
égard au nombre d’heures de services consultatifs fournis par le consultant au cours d’un mois
donné. [Une autre option est de fixer un taux horaire et d’exiger un relevé de temps mensuel. Le cas
échéant, la rémunération mensuelle est alors réduite du taux horaire multiplié par la différence entre
le nombre d’heures prévu et le nombre d’heures consacrées au projet.]
3.2 Remboursement – La corporation convient de rembourser au consultant toutes les dépenses
raisonnables et nécessaires réellement engagées en lien direct avec les services consultatifs. Ces
dépenses comprennent notamment, mais non exclusivement, les frais de déplacement (billets
d’avion, hôtel, logement temporaire, repas, stationnement, taxis, kilométrage en automobile, etc.),
de téléphone et de poste. Les dépenses défrayées par le consultant lui seront remboursées par la
corporation dans les 15 jours suivant la présentation par le consultant d’une demande écrite de
remboursement en bonne et due forme.
ARTICLE 4 – DURÉE ET RÉSILIATION
4.1 Durée – L’accord entre en vigueur le _________ 20__, et demeure en vigueur et exécutoire
pendant ____ mois consécutifs. La corporation et le consultant pourront négocier une prolongation
de la durée de l’accord et les conditions générales de la poursuite de leur relation.
4.2 Résiliation – La corporation peut résilier l’accord pour un motif valable, après avoir informé le
consultant par écrit du motif de la résiliation. Est considérée comme un motif valable chacune des
circonstances suivantes : 1) le consultant contrevient à une des dispositions de l’article 5 ou 7 de
l’accord ou contrevient gravement à une autre disposition de l’accord, et cette situation perdure
30 jours après la réception d’un avis de la corporation; 2) le consultant commet une fraude, une
74
malversation ou un détournement de fonds en lien avec les activités de la corporation; 3) le
consultant est reconnu coupable d’un acte délictueux grave; 4) la consommation de narcotiques,
d’alcool ou de drogue illicite par le consultant a un effet délétère sur l’exécution de ses
responsabilités d’emploi, telles qu’elles sont établies par la corporation.
4.3 Responsabilité à la résiliation – Advenant la résiliation de l’accord, le consultant remettra
immédiatement à la corporation tout équipement qui lui aura été fourni par la corporation en lien
avec les services consultatifs fournis au titre de l’accord, y compris, sans s’y limiter, les ordinateurs
de bureau ou portables et les outils de gestion personnels.
4.4 Persistance – Les dispositions des articles 5, 6, 7 et 8 de l’accord demeurent en vigueur et ont
pleinement effet après la résiliation de l’accord.
ARTICLE 5 – RENSEIGNEMENTS CONFIDENTIELS
5.1 Obligation de confidentialité – Dans l’exécution de services consultatifs au titre de l’accord, le
consultant sera exposé à des « renseignements confidentiels » (dont la définition est donnée au
paragraphe 5.2) de la corporation et devra les utiliser. Le consultant s’engage à ce que ni lui ni ses
employés, agents ou représentants n’utilisent, directement ou indirectement, ces renseignements
confidentiels au bénéfice de quelque personne, entité ou organisation que ce soit sauf la corporation,
ni divulguent ces renseignements confidentiels sans en avoir reçu l’autorisation écrite du président
de la corporation, que ce soit pendant ou après la durée de l’accord, tant que cette information aura
les caractéristiques des renseignements confidentiels.
5.2 Définition – « Renseignements confidentiels » s’entend des renseignements qui ne sont pas
connus publiquement et qui sont exclusifs à la corporation ou à un tiers pour qui la corporation
exécute des travaux; ces renseignements comprennent, sans s’y limiter, les renseignements
concernant les brevets ou secrets commerciaux, les conceptions, procédés, formules, codes sources,
plans, dispositifs ou matériels confidentiels ou secrets, la recherche-développement, les logiciels,
analyses, techniques, matériaux ou conceptions exclusifs (qu’ils soient ou non brevetés ou
brevetables), directement ou indirectement utiles à tout aspect des activités de la corporation, les
listes de noms de fournisseurs ou de clients, les bases de données, les systèmes de gestion et plans
de vente et de marketing de la corporation, les travaux confidentiels de développement de la
corporation, ainsi que tous les autres renseignements confidentiels ou aspects exclusifs touchant les
activités de la corporation. Sont réputés être des renseignements confidentiels tous les
renseignements que le consultant acquiert ou dont il prend connaissance au cours de la durée de
l’accord, qu’ils aient été élaborés par le consultant ou par d’autres, et que le consultant a un motif
raisonnable de considérer comme des renseignements confidentiels ou qui sont traités par la
corporation comme des renseignements confidentiels.
5.3 Propriété de la corporation – Le consultant convient que tous les plans, manuels et
documents spécifiques qu’il élabore au nom de la corporation en lien avec les services rendus au
titre de l’accord sont et demeurent la propriété exclusive de la corporation. Dès la fin ou la résiliation
de l’accord, ou sur demande de la corporation, le consultant remettra à la corporation tous les
documents et éléments tangibles, y compris les échantillons, fournis au consultant ou créés par lui
pour être utilisés en relation avec les services rendus au titre de l’accord, y compris et sans s’y
limiter tous les renseignements confidentiels, ainsi que toute copie ou tout résumé de ces
documents.
ARTICLE 6 – DROITS ET DONNÉES
6.1 Données – Tous les dessins, modèles, conceptions, formules, méthodes, documents et
éléments tangibles préparés pour la corporation et soumis à celle-ci par le consultant en lien avec les
services rendus au titre de l’accord sont la propriété exclusive de la corporation et sont réputés être
des œuvres réalisées contre rémunération (« éléments livrables »). Dans la mesure où, par effet de
la loi, un élément livrable ne peut être considéré comme une œuvre réalisée contre rémunération, le
consultant cède par la présente à la corporation la propriété des droits d’auteur et des topographies
75
de circuit intégré contenues dans les éléments livrables, et la corporation se réserve le droit
d’obtenir et de détenir en son nom l’ensemble des marques de commerce, droits d’auteur,
enregistrements de topographies de circuit intégré et autres enregistrements et protections
similaires disponibles à l’égard des éléments livrables. Le consultant convient de fournir à la
corporation ou aux personnes qu’elle désigne toute l’aide raisonnablement nécessaire pour parfaire
ces droits.
ARTICLE 7 – CONFLIT D’INTÉRÊTS ET SOLLICITATION
7.1 Conflit d’intérêts – Le consultant convient de n’offrir aucun service consultatif ou autre, de
quelque façon que ce soit, à un concurrent direct de la corporation au cours de la durée de l’accord,
à moins d’en avoir reçu l’autorisation expresse par écrit du président de la corporation. Aux fins de
l’accord, est considérée comme un concurrent direct de la corporation toute personne, société en
nom collectif, corporation ou autre entité commerciale qui a des activités de [définir l’activité dans
les mêmes termes qu’au paragraphe 1.1] dans un rayon de _____ kilomètres [de l’usine, du siège
social, etc.].
7.2 Sollicitation – Le consultant convient, pour la durée de l’accord, de s’abstenir de solliciter,
d’embaucher ou d’aider par son travail, à temps partiel, à titre de consultant ou de conseiller ou sur
quelque autre base que ce soit, directement ou indirectement, par l’entremise d’une corporation
existante, d’une entreprise non constituée en personne morale, d’un affilié, d’un employeur
successeur ou autrement, sauf au nom de la corporation, un employé ou un entrepreneur
indépendant employé par la corporation, pendant la durée de l’exécution par le consultant des
services à la corporation.
ARTICLE 8 – MESURE INJONCTIVE
Le consultant reconnaît que les dispositions des articles 5, 6 et 7 de l’accord sont raisonnablement
nécessaires pour protéger les intérêts légitimes de la corporation, que leur portée et leur durée sont
raisonnables et qu’elles ne sont pas indûment restrictives. Le consultant reconnaît de plus que la
violation de toute disposition des articles 5, 6 et 7 de l’accord causerait un préjudice irréparable à la
corporation et que, un recours en justice pour violation de l’accord étant inadéquat, la corporation
aura donc le droit de chercher à obtenir tout dédommagement équitable, y compris, mais sans s’y
limiter, une mesure injonctive, et tout autre recours dont elle pourrait disposer en vertu d’une loi
applicable ou d’un accord entre les parties. Le consultant reconnaît que l’attribution de dommages-
intérêts à la corporation n’empêche pas un tribunal d’ordonner une mesure injonctive. Les
dommages-intérêts et la mesure injonctive sont tous deux des modes de recours acceptables; ils ne
sont pas considérés comme des solutions de rechange.
ARTICLE 9 – DISPOSITIONS GÉNÉRALES
9.1 Dissociabilité des dispositions – Advenant qu’une disposition de l’accord soit déclarée
inapplicable par un tribunal compétent, cette provision sera dissociée de l’accord, sans aucun effet
sur la validité ou l’applicabilité des autres dispositions.
9.2 Lois applicables – L’accord est assujetti et conforme aux lois internes (et non aux lois sur les
conflits) de la province de/du [province de compétence].
9.3 Intégralité de l’accord – L’accord constitue et énonce l’intégralité de l’entente intervenue
entre les parties sur le sujet de l’accord; il a préséance sur toute discussion ou entente préalable,
écrite ou verbale, à l’égard du sujet de l’accord.
9.4 Règlement des différends – Advenant un différend ou une controverse entre les parties
découlant de l’accord ou en relation avec celui-ci, les parties conviennent de soumettre le différend
ou la controverse à un arbitrage conforme aux procédures recommandées par le Centre canadien
d’arbitrage commercial. Cet arbitrage sera le moyen exclusif de règlement des différends relatifs à
l’accord. La décision arbitrale obtenue par ce moyen est finale et lie les deux parties. Tous les coûts
et dépenses, y compris les frais raisonnables d’avocat et d’expertise, de toutes les parties mises en
76
cause dans un différend tranché ou réglé par l’arbitrage en vertu de l’accord sont à la charge de la
partie considérée comme responsable à l’égard du différend; toutefois, si aucune des parties ne se
voit attribuer la responsabilité complète, chaque partie assume une part du coût total
proportionnelle à la part de responsabilité qui lui est attribuée. À moins que le fond du différend
l’empêche clairement, les deux parties conviennent de continuer à s’acquitter de leurs obligations
respectives au titre de l’accord jusqu’au règlement du différend.
9.5 Modification – Pour être valide, toute modification, résiliation ou tentative de dispense de
l’accord ou d’une de ses dispositions doit être établie par écrit et signée par la partie à l’encontre de
laquelle elle s’appliquerait.
9.6 Exonération à l’égard d’une violation – L’exonération d’une partie par l’autre à l’égard de la
violation d’une disposition de l’accord par la première n’est pas considérée comme une exonération à
l’égard d’une violation subséquente ou différente commise par cette même partie.
9.7 Successeurs et ayants droit – L’accord ne peut être cédé par une partie sans que l’autre
partie y ait consenti par écrit; toutefois, l’accord pourra être cédé par la corporation sans le
consentement du consultant dans l’éventualité où la corporation serait acquise par une autre
corporation ou entité commerciale ou fusionnée avec elle. Les avantages et obligations prévus par
l’accord échoient aux parties à l’accord, ainsi qu’à leurs successeurs et ayants droit.
9.8 Absence de conflit – Le consultant garantit n’avoir jamais auparavant assumé des obligations
incompatibles avec celles auxquelles il s’engage au titre de l’accord.
EN FOI DE QUOI les parties ont signé l’accord à la date indiquée ci-dessus.
[LA CORPORATION] [LE CONSULTANT]
Par : Par :
Titre : Titre :
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ANALYSE DES PRINCIPAUX CONCURRENTS
Le tableau ci-dessous résume les questions qui, au minimum, doivent trouver réponse dans une
analyse des principaux concurrents de l’industrie à l’étude :
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Analyse des principaux concurrents
Entreprise 1 Entreprise 2 Entreprise 3 Entreprise 4 Entreprise 5
Marketing
Clientèle de base
Fidélité de la clientèle
Taux de croissance de la
clientèle
Segments de marché
Structure de prix
Rabais
Allocations
Publicité et promotion
Budget
Types de publicité
Distribution
Circuits de distribution
Alliances interentreprises
Marché géographique
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ANALYSE DES EMPLACEMENTS POSSIBLES
Considérez les facteurs
Emplacement 1 Emplacement 2 Emplacement 3 Emplacement 4 Emplacement 5
suivants :
1) Disponibilité et prix des
matières premières
a) Les matières premières
sont-elles facilement
disponibles à prix
concurrentiel (tendances
historiques des prix et de la
disponibilité)?
b) Y a-t-il des installations
de stockage et de
manutention disponibles?
2) Accès aux marchés
a) L’emplacement est-il situé
près du marché?
b) L’emplacement est-il situé
près d’une aire d’élimination
des sous-produits?
c) A-t-on besoin d’espace
d’entreposage?
d) L’emplacement donne-t-il
un avantage concurrentiel?
3) Marché du travail
a) Combien d’employés faut-
il par quart?
b) Les compétences
professionnelles requises
(procédés, fabrication) sont-
elles disponibles dans la
région?
c) Les taux de rémunération
sont-ils concurrentiels?
d) Qui sont les principaux
concurrents en matière de
main-d’œuvre?
e) Y a-t-il des logements à
prix raisonnables pour la
main-d’œuvre?
f) Les établissements publics
offrent-ils des cours de
formation?
4) Services publics
a) Y a-t-il une desserte
d’électricité?
– Quel est le coût par
kilowattheure?
– Le coût est-il
concurrentiel?
b) Y a-t-il une desserte de
gaz?
– Quel est le coût par
mètre cube?
– Le coût est-il
concurrentiel?
c) Y a-t-il une desserte d’eau
potable?
– Quel est le coût de
l’eau?
– Le coût est-il
concurrentiel?
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Considérez les facteurs
Emplacement 1 Emplacement 2 Emplacement 3 Emplacement 4 Emplacement 5
suivants :
– L’eau convient-elle aux
procédés de fabrication?
d) Y a-t-il une desserte
d’égouts?
– Faudra-t-il prétraiter
l’effluent?
e) La municipalité est-elle
prête à payer les
améliorations de services
publics nécessaires?
5) Zonage
a) Le zonage du secteur
convient-il au type
d’aménagement requis?
– Quels sont les
règlements de zonage?
– Quel est le délai
d’attente pour une
modification de zonage?
– La collectivité et les
voisins accepteront-ils le
type d’aménagement ou
d’exploitation nécessaire
au succès de l’entreprise?
b) Évaluation
environnementale
– Quel niveau d’évaluation
environnementale est
requis?
– Combien coûte
l’évaluation
environnementale?
– Qui doit payer
l’évaluation
environnementale?
6) Transports
Les infrastructures de
transport nécessaires à
l’entreprise (routes, rail,
transport intermodal, port,
aérogare) sont-elles
disponibles?
– Quels sont les coûts
d’acheminement au
marché?
– Y a-t-il de la
concurrence dans le
secteur des transports?
– La municipalité paiera-
t-elle l’installation ou la
modernisation des
infrastructures?
7) Topographie de
l’emplacement
a) La topographie de
l’emplacement se prête-
t-elle aux aménagements
immobiliers prévus?
b) Y a-t-il des obstacles
physiques susceptibles
d’entraîner des coûts
supplémentaires?
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Considérez les facteurs
Emplacement 1 Emplacement 2 Emplacement 3 Emplacement 4 Emplacement 5
suivants :
c) Le drainage du sol est-il
adéquat?
d) Faudra-t-il excaver le sol
pour préparer
l’emplacement?
8) Coût et valeur de la
propriété
a) Quel est le coût d’achat
de la propriété?
b) L’emplacement prendra-
t-il de la valeur avec le
temps?
c) La municipalité est-elle
prête à offrir des mesures
d’encouragement afin que
l’entreprise s’implante sur
son territoire?
d) À combien s’élève l’impôt
foncier?
– Est-il concurrentiel par
rapport à d’autres
territoires?
– La municipalité offre-
t-elle des mesures
d’encouragement fiscales?
9) Climat des affaires
a) Quel est le climat des
affaires à l’échelon local?
b) Quel est le climat des
affaires à l’échelon
provincial?
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