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LA NORMALISATION COMPTABLE

INTERNATIONALE
LES NORMES IAS/IFRS

Animé par: Pr. ABOU EL JAOUAD Kamal

Année: 2016/2017
Les immobilisations corporelles (IAS 16)

• Une immobilisation corporelle est un actif corporel contrôlé


par l’entreprise qui peut être utilisé dans la production de
biens ou de services (une machine industrielle, par exemple),
utilisé à des fins administratives (un photocopieur, par
exemple), ou loué à des tiers (un immeuble locatif, par
exemple).

• Une immobilisation corporelle est comptabilisée à son coût


d’acquisition, ou à son coût de production si elle est produite
par l’entreprise.
Les immobilisations corporelles (IAS 16)
Les immobilisations corporelles selon IAS 16, ils sont des actifs
corporels :

Détenus par une entité soit pour


être utilisés dans la production ou la
fourniture de biens ou de services,
soit pour être loués à des tiers, soit à
des fins administratives.

Immobilisations
corporelles
(IAS 16)

Dont on s’attend à ce
qu’ils soient utilisés sur
plus d’une période.
Les immobilisations corporelles (IAS 16)
Les origines des immobilisations corporelles selon IAS 16 :

• Coût d’acquisition
Immos acquises

• Coût de production
Immos produites

Immos apportées • Valeur accordée aux éléments


par l’exploitant apportés

Immos reçues à • Valeur vénale ( subventions


gratuité d’investissements)
Les immobilisations corporelles (IAS 16)

Comptabilisation d’une immobilisation corporelle

Le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en


tant qu’actif si, et seulement si :

Il est probable que les avantages économiques futurs associés à


cet élément iront à l’entité .

Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.


Les immobilisations corporelles

Une immobilisation corporelle qui remplit les conditions de comptabilisation en


tant qu’actif doit être évaluée à son coût.

Eléments du coût

Le coût d'une immobilisation corporelle comprend :

Son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non remboursables,
après déduction des remises et rabais commerciaux ;
Tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son lieu
d’exploitation et à sa mise en état pour permettre son exploitation de la manière
prévue par la direction ;
L’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de
l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située.
Les immobilisations corporelles

Le coût d'acquisition comprend :


le coût d'achat ;
les frais de préparation du site;
les frais de livraison ;
les frais d'installation ;
les honoraires de professionnels (architectes, ingénieurs...)

Certains frais sont obligatoirement exclus du coût d'acquisition. Il s’agit :

des frais généraux (sauf exceptions)


des frais de conseil antérieurs à l'exploitation du bien ;
des pertes d'exploitation subies avant que l’immobilisation ne fonctionne
parfaitement.
Les charges financières sur emprunts (ou coûts d'emprunt) contractées
pour acquérir l'immobilisation sont en principe exclues coût d’acquisition
de l'actif, mais peuvent, sur option, y être intégrées. « IAS 23 »
Les immobilisations corporelles

Exemple :

Une société a acquis le 1/4/N un matériel industriel au prix de 150 000 Dh


HT. Les frais de transport ont été de 4 000 Dh HT, les frais de mise en service
de 3 000 Dh HT, les frais de formation du personnel utilisateur de
2 000 Dh HT ; Par ailleurs- le matériel n'ayant pas fonctionné normalement
au cours du premier mois, les pertes d’exploitation (consommation
excessive de matières premières et de main d’œuvre), dues à ce mauvais
fonctionnement ont été estimées à 10 000 Dh.

Quel est le coût d’acquisition de cette machine ?


Les immobilisations corporelles

La détermination du coût d’acquisition ou de production est, par rapport


aux principes comptables marocains, identique à l’exception des
divergences suivantes :

L’escompte reçu, le cas échéant, d’un règlement au comptant doit être


diminué du coût d’acquisition, alors que cette réduction financière
constitue un produit financier selon les normes comptables marocaines.
Les frais accessoires doivent être affectés directement au coût de
l’immobilisation pour mettre l’immobilisation en état de service.
Les coûts de réalisation des tests de fonctionnement doivent être
inclus dans le coût d’acquisition ou de production des immobilisations
corporelles.
La possibilité de déduire les subventions d’investissements reçues du
coût d’entrée de l’immobilisation corporelle concernée.
Cette possibilité est formellement interdite dans le référentiel
comptable marocain.
Les éléments du coût des immobilisations corporelles
Exemple : FRAIS ACCESSOIRES
L’entreprise « UIC » a acheté le 01/04/N , une machine de son fournisseur
français pour 100 000 euros ( Cours 1€ = 10,80 MAD) .Durée de vie 8 ans.
Pour acheminer et exploiter cette machine au Maroc:
« MARSA MAROC » a facturé le 10/04/N à l’entreprise « UIC » 2 000 Dh HT de
fret , 1 200 Dh HT de déchargement .
Le transitaire qui s’en est occupé de la procédure d’acquisition a facturé à
l’entreprise « UIC » le 05/04/N 1 500 Dh HT.
« COMANAV » a facturé à l’entreprise « UIC » 4 000 € pour le transport
maritime de la machine le 15/04/N. ( Cours 1€ = 10,80 MAD)
L’entreprise « UIC », à payer au service de douanes 27 000 Dh de divers taxes
et 216 000 Dh de TVA récupérable , le 01/05/N;

Comptabiliser l’acquisition de l’immobilisation . Crédit : 8 mois


Supposons que l’entreprise « UIC » a réglé le fournisseur français
le 20/01/N +1( Cours 1€ = 10,82 MAD). Passer les écritures correspondants en
sachant que tous règlement de créances étrangères la banque prélève une
commission de 500 Dh HT. / Au 31/12/N = 1euro : 10,90 MAD.
Les exclusions du coût des immobilisations corporelles

Exemple : ESCOMPTE

L’entreprise « ALPHA » a acheté le 01/04/N pour 500 000 Dh HT


une machine , elle a reçu une remise de 4% et un escompte de
2% de son fournisseur. TVA 20%, paiement à crédit .Durée de
vie 6 ans et 8 mois . Crédit 15 Mois.

Comptabiliser selon le référentiel marocain.


Passer les écritures de retraitement au 31/12/N aux comptes
IFRS.
Le traitement du coût de la sous-activité
Cette particularité concerne le calcul du coût de production (des stocks
et des immobilisations ) .
Dans un contexte de sous-activité de l'entité, la fraction de frais
généraux fixes de production correspondant à la sous-activité doit
demeurer dans les charges de l ' exercice concerné. Elle ne doit pas être
comprise dans la valeur de l ' immobilisation produite.
La sous-activité s'apprécie au regard de la capacité normale de
production des installations de production. Cette dernière correspond au
niveau de la production moyenne que l ' on s'attend à réaliser sur un
certain nombre d'exercices dans des circonstances normales.
Le calcul de la sous-activité fait appel aux techniques d ' imputation
rationnelle utilisées en comptabilité de gestion.
Coefficient d' imputation rationnelle (CIR) =
(Activité réelle/activité normale) x 1 00
Charges fixes à incorporer au coût de production =
Charges fixes supportées x CIR
La prise en compte de la sous-activité ne résulte pas d'une option, elle
est obligatoire, en comptabilité approfondie .
Exemple
La Société, SNB, est spécialisée dans la construction de bâtiments, en N et N+ 1 les
services de la société ont procédé à l'édification du nouveau siège social de
l'entreprise. Le coût des travaux engagés est le suivant (montants hors taxes et en
euros, correctement enregistrés dans les comptes de charges) :
Eléments N N+1
MP Consommées 48 700 17 100
Charges de production variables 39 800 25 600
Charges fixes de production 21 400 12 500
Charges de structure à imputer au coût de revient 2 300 1 400
Afin de financer les travaux la SNB a emprunté à sa banque 100 000 €, le 01/03/N,
à un taux de 6 % .
Le chantier a débuté le 15/03/N et s'est terminé à la date de mise en service,
le 01/06/N+1 .
Les dirigeants de la SNB vous communique que l’activité réelle en N et N+1 était de
10 850 et que l’activité normale pour la même période est de 15 500 unités.
TAF:
1 . Déterminer la valeur de la construction au 31/12/N et au 01/06/N+1.
2. Enregistrer les écritures nécessaires aux mêmes dates dans la
comptabilité de la SNB.
Evaluation des immobilisations corporelles après comptabilisation

Une entité doit évaluer ses immobilisation corporelles selon 2 modèles

Modèle de couts Modèle de la juste valeur

Le modèle du coût:
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des
pertes de valeur.

Le modèle de la juste valeur:


Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la
juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son
montant réévalué, à savoir sa juste valeur à la date de la réévaluation, diminuée
du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul de pertes de valeurs
ultérieures.
Retraitement des immobilisations corporelles

La société ALPHA a acquis en début janvier N-6 un immeuble à


usage de bureau. Il a été comptabilisé dans le compte
Constructions pour 400 000 Dh. Les droits de mutation, honoraires
ou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisition, se sont élevés à
60 000 Dh et ont été comptabilisés en charges à répartir.
Cet immeuble s’amortit linéairement sur 40 ans.
(Valeur résiduelle : 40 000 Dh)

Passer les écritures de retraitement au 31/12/N aux comptes


IFRS.
Traitement des immobilisations corporelles
En IFRS

Les normes IFRS obligent les entreprises de traiter dans les


comptes individuels et consolidés, en ce qui concerne les
dépenses de renouvellement des immobilisations
corporelles:

Appliquer l’approche par composants


•1

Constituer des provisions pour grosses réparations


•2
Les immobilisations corporelles:
Approche par composants

Lorsqu'une immobilisation corporelle est composée de parties


ayant des durées d’utilité différentes, les différents composants
de l'immobilisation doivent être inscrits séparément à l'actif.
Ils seront ensuite amortis selon leur propre durée d’utilité.

Cette approche est obligatoire pour l'établissement


des comptes IFRS.

Chez Air France par exemple , les avions sont amortis sur 18 ans,
tandis que leurs équipements intérieurs sont amortis sur 5 ans.
Les immobilisations complexes sont généralement
comptabilisées en bloc dans le référentiel national, ces
immobilisations nécessitent généralement des entretiens
périodiques.

Les normes IFRS recommande, la décomposition des


immobilisations lorsqu’elles comprennent plusieurs
éléments de durées de vie différentes , afin de calculer
avec précision les amortissements de l’immobilisation.
Comptabilisation d’immobilisation par
composants

« Lorsque des éléments constitutifs d’un actif sont exploités de façon indissociable, un
plan d’amortissement unique est retenu pour l’ensemble de ces éléments.
Cependant si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacun des utilisations
différentes, chaque élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement
propre à chacun de ces éléments est retenu. »
Exemple:
Une entreprise a procédé à la construction d’un dépôt frigorifique pour un montant global
de 663 000 Dh. L’installation a été achevée le 01/01/N ( Durée de vie 20 ans)
Les dirigeants ont identifié trois composantes:
- Monte-charge : Coût 60 000 Dh , Durée de vie 15 ans
- Installations frigorifiques: Coût 78 000 Dh , Durée de vie 10 ans
- Structure de base: Bâtiment: Coût 225 000 Dh , Durée de vie 25 ans
- Terrain Coût 300 000 Dh
L’entreprise choisit l’amortissement linéaire.
Travail à faire:
Calculer les amortissements à pratiquer
Dépenses de gros entretien

Au début de l’exercice N, la SA LAMA a acquis pour un montant (HT) de :


160 000 Dh, un four industriel. Sa durée de vie est de 8 ans.

Après 4 années d’utilisation, ce four fera l’objet d’une révision importante


destinée à la remise en état des plaques réfractaires et de résistances
électriques. Le coût est estimé à 40 000 Dh (HT).

A la fin de N+3, on suppose que les dépenses effectuées se sont chiffrées à


44 000 Dh.
L’amortissement sera linéaire.

Travail à faire:
Passer les écritures d’inventaire de N à N+7:
- Immobilisation comptabilisée en bloc.
- Immobilisation comptabilisée en composants.
Grosses réparations

Les normes IFRS définissent les dépenses de grosses réparations :


- Tous dépenses qui ont pour objet de remplacer tout ou partie des
actifs.
Exemples : moteurs de camions ou d’avions, sièges d’avions, toitures
et ascenseurs de bâtiments, moules de machines…
-Tous des dépenses faisant l’objet de programmes pluriannuels de
grosses réparations ou de grandes révisions et ayant pour seul but
de vérifier le bon état de fonctionnement des installations et d’y
apporter un entretien sans prolonger la durée de vie au-delà de
celle prévue initialement.
Exemples : révision d’avion pour motif de sécurité ou carénage des
coques de navire…
Grosses réparations

Exemple :

Une entreprise a acquis le 01/04/N un matériel et outillage pour un


cout HT de 1 500 000 Dh, TVA 20%, sa durée de vie est de 12 ans.
L’entreprise par expérience sait qu’un élément de ce matériel doit
être remplacé chaque 4 ans, le coût de chaque réparation est estimé
à 300 000 Dh .
• Comptabiliser en plan comptable marocain :
L’acquisition du matériel
L’amortissement au 31/12/N
La provision à constater
• Passer les écritures de retraitement en normes IFRS au
31/12/N
Immeubles de placement IAS 40

Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou


partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou par le preneur
dans le cadre d’un contrat de location-financement) pour en retirer des loyers
ou pour valoriser le capital ou les deux.

Sont, considérés des immeubles de placement selon l’IAS 40 :

- Un terrain détenu pour valoriser le capital à long terme plutôt que pour une
vente à court terme dans le cadre de l’activité ordinaire .
- Un terrain détenu pour une utilisation future actuellement indéterminée
- Un bâtiment appartenant à l’entité (ou détenu par l’entité dans le cadre d’un
contrat de location-financement) et donné en location dans le cadre d’un ou
plusieurs contrats de location simple .
- Un bâtiment vacant mais détenu en vue d’être loué dans le cadre d’un ou
plusieurs contrats de location simple.
Immeubles de placement IAS 40
Un immeuble de placement doit être comptabilisé en tant qu’actif, si, et uniquement si :
- Il est probable que les avantages économiques futurs associés à l’immeuble de
placement iront à l’entité .
- Le coût de l’immeuble de placement peut être évalué de façon fiable.

Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût.


Le coût d'un immeuble de placement comprend son prix d’achat et toutes les dépenses
directement attribuables. Les dépenses directement attribuables sont, par exemple, les
honoraires juridiques, les droits de mutation et autres coûts de transaction.
Le coût initial d’un droit sur un bien immobilier détenu dans le cadre d’un contrat de
location et classé comme immeuble de placement doit être déterminé selon ce qui est
prescrit pour un contrat de location-financement à l’' IAS 17 "Contrats de location" .
Immeubles de placement IAS 40
Un immeuble de placement est bien immobilier (terrain ou bâtiment ou les deux) détenu pour retirer des
loyers ou pour valoriser le capital ou les deux à la fois. Les immeubles de placement ne sont pas donc
utilisés pour la production des biens et service qui constituent l’activité d’exploitation de l’entreprise, ils
ne sont pas non plus utilisés à des fins administratifs.

Evaluation

Evaluation postérieure:
A l’entrée: Soit la méthode de coût soit la
Un immeuble de placement doit méthode de la juste valeur.
être évalué initialement comme Juste valeur:
toute immobilisation à son coût. La juste valeur doit refléter la valeur du
Les frais d’acquisition doivent être marché, un profit ou une perte
inclus dans la valeur initiale. résultant de la juste valeur doit être
inclus dans le résultat net de l’exercice.

En cas où la juste valeur ne peut pas être déterminée de façon fiable (absence de
marché actif, ou absence de projections de flux de trésorerie à actualiser), l’évaluation
doit se faire en coût d’acquisition.
Exemple

Une entreprise a acquis le 02/06/N-2 un immeuble au prix de :1 400 000 Dh, frais
divers d’acquisition: 260 000 Dh, quote-part du prix de terrain : 350 000 Dh.TVA :
282 500 Dh. Paiement à crédit 18 mois
Au 31/12/N, l’entreprise a choisi de reclasser l’immeuble en immeuble de
placement, sa valeur du marché a été estimée à : 1 950 375 Dh.
Durée de vie : 20 ans.

Travail à faire:

1. Passer les écritures constatées à l’acquisition de l’immeuble en normes


IFRS.
2. Passer les écritures des inventaires 31/12/N-2, 31/12/N-1 et 31/12/N.
3. Passer l’écriture de reclassement de l’immeuble en immeubles de
placement.
Hypothèse 2 : Supposons que la juste valeur au 31/12/N est de
1 650 375 Dh, Quelle sera l’écriture à constater.
Immeuble de placement
Passer les écritures constatées à l’acquisition de l’immeuble en normes IFRS.

Immeuble 2 010 000


TVA/ Immo 282 500
Fournisseurs d’immo 2 292 500
Passer les écritures d’inventaire en N-2
D E A des immos corporelles 58 625
Amortissement des immos corporelles 58 625
2 010 000 X 5% (7/12)
Passer les écritures d’inventaire en N -1 et N

D E A des immos corporelles 100 500


Amortissement des immos corporelles 100 500
2 010 000 X 5%

Passer les écritures de reclassement

Immeuble de placement 2 010 000


Immeuble 2 010 000

Ajustement de l’immobilisation en comparant le modèle de cout par rapport à la juste valeur


[2 010 000 – ( 58 625+ 100 500+ 100 500)] - 1 950 375 = 200 000
Immeuble de placement 200 000
Ecart de réévaluation 200 000
Les immobilisations corporelles
Intérêt de préfinancement

A l’instar Du CGNC, les IFRS, à travers la norme IAS 23, se prononcent


clairement pour la non capitalisation des charges d’emprunts ; elle stipule
en effet que les coûts d’emprunt doivent être comptabilisés en charges dans
l’exercice au cours duquel ils sont courus.

Cette solution constitue un traitement de référence. Elle prévoit également


des traitements autorisés à l’instar du CGNC en admettant la possibilité
d’inclure dans le coût de certains actifs, les immobilisations et les stocks et
en particulier, les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à
l’acquisition, la construction ou la production de cet actif.
Les immobilisations corporelles
produites selon les normes IFRS
Les immobilisations corporelles produites

Le coût de production d'une immobilisation produite par


l’entreprise est déterminé selon les mêmes principes que le
coût d'acquisition.
Les consommations excessives de matières premières, main-
d'œuvre et autres ressources (gaspillages) sont comptabilisées
en charges.
Les immobilisations corporelles peuvent être réévaluées sur
option.
La valeur réévaluée correspond alors à la juste valeur
(ou fair value) de l'actif, c'est-à-dire sa valeur de marché ou à
défaut sa valeur de remplacement.

En cas de sous-activité, le coût de production d’une immobilisation


ne doit pas comprendre le coût de chômage de la période.
COÛT DE PRODUCTION
• Coût d ’acquisition des matières et fournitures
consommées.
• Charges directes liées à la fabrication du bien
immobilisé.
• Une fraction des charges indirecte de production
imputables à l ’immobilisation fabriquée.
• Les intérêts de préfinancement de la production
de l ’immobilisation
• Intérêts intercalaires relatifs à la période
de fabrication.( 7397)
COÛT DE PRODUCTION:
Livraison à soi-même

Sur le plan fiscal, la production d’immobilisation


par l’entreprise constitue une livraison à soi –
même, passible de la TVA , mais dans la mesure
où elle peut être récupérée par l’entreprise, elle
devient de ce fait une opération blanche sans
incidence fiscale pour l’entreprise.
COÛT DE PRODUCTION:
Transfert de charges financières

Les écritures passés au crédit du compte 7397, se justifient notamment


dans le cas où l’entreprise n’est pas en mesure au moment de
l’imputation initiale de faire la distinction entre charges financières et
charges non courantes.

Le transfert de telles charges s’effectue en fin d’exercice par


l’intermédiaire du compte 7397 .

Ce compte sert à enregistrer la quote-part des charges financières


comprises dans le cout des immobilisations produites par l’entreprise
pour elle-même.
Immobilisation produite
Exemple:
Une entreprise a construit un hangar pour elle-même amortissable sur 20 ans
, aux coûts suivants:

• Matières et fournitures 232 000

• Charges de personnel 242 000

• Autres charges d’exploitation 95 200

• Intérêts intercalaires 130 800

L’achèvement du hangar et la mise en service a été constaté le 01/04/N.

Evaluer le coût de l’immobilisation et enregistrer les écritures à la date de sa


mise en service ainsi qu’en 31/12/N.
Exemple

Une entreprise de travaux publics a entrepris la construction


d’un hangar pour le stockage de ses engins le 12/09/N-1:
- Les charges engagées jusqu’au 31/12/N-1 sont les suivantes:
• Matières et fournitures de constructions 321 400 Dh
• Main-d’œuvre occasionnelle 421 600 Dh.
Au 31/12/N-1, le chantier n’est pas achevé.
- La construction est terminée le 02/04/N, les charges engagées
pour son achèvement sont les suivantes:
• Matières et fournitures 132 500 Dh
• Main-d’œuvre occasionnelle 176 300 Dh
Travail à faire:
1/ Calculer le coût de production de la construction
2/ Passer l’écriture au 31/12/N-1 ( Durée de vie 20 ans )
3/ Passer l’écriture au 02/04/N.
Exemple: Coût en présence d’une sous-activité

Une entreprise a réalisé pour ses propres besoins un outillage de


production. La fabrication de l’outillage a commencé le 01/03/N et s’est
achevée le 28/04/N.
Les charges engagées pour sa production sont les suivantes:
- Matières premières consommées 76 500 Dh
- Salaires et charges sociales 99 800 Dh.
- Charges indirectes de production:
• Charges variables d’atelier 14 300 Dh.
• Charges fixes d’atelier 27 000 Dh.
Le coefficient d’activité pour la période de fabrication était de 80%.

Travail à faire:

1/ Calculer le coût de production de l’outillage


2/ Passer l’écriture au 28/04/N
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"
IAS 36 s'applique à la comptabilisation de la dépréciation de tous les actifs autres que :
•les stocks ( IAS 2 "Stocks" )
•les actifs générés par des contrats de construction IAS 11 "Contrats de construction"
•les actifs d'impôt différé (IAS 12 "Impôts sur le résultat" )
•les actifs générés par des avantages du personnel ( IAS 19 "Avantages du personnel" )
•les actifs financiers compris dans le champ d'application d' IAS 39 "Instruments
6H
financiers : comptabilisation et évaluation"
•les immeubles de placement évalués à la juste valeur IAS 40 "Immeubles de placement"
•les actifs biologiques liés à une activité agricole évalués à la juste valeur diminuée des
coûts estimés au point de vente ( IAS 41 "Agriculture" )
•les coûts d'acquisition différés, et les immobilisations incorporelles, générés par les droits
contractuels d'un assureur selon des contrats d'assurance dans le champ d'application d'
IFRS 4 "Contrats d'assurance"
•les actifs non courants (ou groupes destinés à être sortis) classés comme étant détenus en
vue de la vente selon IFRS 5 "Actifs non courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées" .
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"

Tout composant d’une immobilisation corporelle dont le coût est significatif par
rapport au total de l’immobilisation, doit être amorti séparément. Ainsi, l’entité doit
déterminer la charge d’amortissement de manière distincte pour chaque partie
significative d’immobilisation corporelle;
•La dotation aux amortissements de chaque période doit être comptabilisée en
résultat net sauf si elle est incorporée dans la valeur comptable d’un autre actif.
•Les facteurs à prendre en considération pour déterminer la durée d’utilité d’un actif
peuvent être listés comme suit:
L’usage attendu de l’actif (évalué en fonction de la capacité ou à la production
physique attendue de cet actif) ;
L’usure physique ( évaluée en fonction des facteurs opérationnels comme les
cadences auxquelles l’actif est utilisé ou le programme de maintenance);
L’obsolescence technique ou commerciale;
Les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates
d’expiration des contrats de location.
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"

L’entreprise a le choix entre deux modèles d’évaluation après


comptabilisation:
-Le modèle de coût Après sa comptabilisation initiale en tant qu’actif,
une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût
diminué du cumul d’amortissements et du cumul des pertes de valeur.
- Le modèle de la juste valeur Après sa comptabilisation en tant
qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être
évaluée de manière fiable doit être évaluée à son montant réévalué, à
savoir sa juste valeur à la date de la réévaluation, diminuée du cumul des
Amortissements ultérieurs et du cumul de pertes de valeur ultérieures.
Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante
pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon significative de
celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de
clôture.
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"

La juste valeur d’une immobilisation peut être soit tranché par un


spécialiste soit validé dans un marché actif.

Selon l’IAS 36 un marché actif est un marché pour lequel sont réunies
les trois conditions suivantes :

Les éléments négociés sur ce marché sont homogènes

On peut normalement trouver à tout moment des acheteurs et des


vendeurs consentants

Marché Les prix sont mis à la disposition du public

actif
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"
Pour apprécier s'il existe une quelconque indication qu'un actif a pu se déprécier, une
entité doit au minimum considérer les indications suivantes :

Sources d'informations externes


Passage du temps ou de l'utilisation normale de l'actif.
Changements importants ayant un effet négatif sur l'entité, qui sont survenus au cours de la période ou
surviendront dans un proche avenir, dans l'environnement technologique, économique ou juridique ou du marché
dans lequel l'entité opère ou dans le marché auquel l'actif est dévolu .

Source d'informations
Un indice d'obsolescence ou de dégradation physique d'un actif.
internes
Des changements importants, ayant un effet négatif sur l'entité, sont survenus au cours de la période ou sont
susceptibles de survenir dans un proche avenir, dans le degré ou le mode d'utilisation d'un actif tel qu'il est utilisé
ou que l'on s'attend à l'utiliser.
Ces changements incluent la mise hors service de l'actif, les plans d'abandon ou de restructuration du secteur
d'activité , les plans de sortie d'un actif avant la date antérieurement prévue.
Evaluation des immobilisations après leur entrée

Amortissement :

La norme IAS 16 définit l'amortissement comme étant la


répartition systématique du montant amortissable d'un actif
sur sa durée d'utilité.
Le montant amortissable est égal au coût de l'immobilisation
(coût d'acquisition ou de production) diminué de sa valeur
résiduelle éventuelle, laquelle correspond au prix de revente
estimé de l'actif à l'issue de la durée d'utilisation.
En pratique, la valeur résiduelle est la plupart du temps nulle.
Elle n'existe que pour les immobilisations corporelles acquises
pour être utilisées sur une durée très courte (par exemple un
matériel spécifique pour un chantier) et revendues ensuite.
Les immobilisations corporelles

La durée d'utilité est estimée par l’entreprise (en


fonction de l'utilisation prévue de l'actif, de son
expérience avec des actifs similaires...).

La méthode d'amortissement est libre mais doit


refléter le rythme de consommation des avantages
économiques futurs attendus de l'actif.
Les immobilisations corporelles
Dépréciation
Lorsqu'il existe un ou des indices indiquant qu'une immobilisation
corporelle (amortissable ou non) a pu perdre de la valeur, celle-ci
doit faire l’objet d’un test de dépréciation (ou impairment test).
Les indices de perte de valeur peuvent avoir pour origine des
événements externes (baisse de la valeur de marché de l’actif...) ou
internes à l'entreprise (obsolescence ou dégradation de l'actif,
diminution de la performance attendue...).
Les règles comptables prévoient la mise en place d'un test; de
dépréciation pour déterminer la dépréciation à constater.
Valeur recouvrable de l'actif :
Lorsqu'il existe un indice de perte de valeur, la valeur recouvrable
de l'actif doit être estimée, La valeur recouvrable est la plus élevée
entre le prix de vente net de l'actif et la valeur actualisée des flux
de trésorerie attendue de l'utilisation d'un actif et de sa revente
éventuelle après son utilisation.
Les immobilisations corporelles
Dépréciation
La norme IAS 36 « dépréciation d’actifs » indique de façon
précise la méthodologie à suivre pour effectuer des tests de
dépréciation. Les projections des flux de trésorerie doivent être
fondées sur des hypothèses raisonnables et documentées,
représentant la meilleure estimation de la direction de
l’ensemble des conditions économiques qui existeront pendant
la durée d’utilité restant à courir de l’actif.
S’il n’est pas possible de déterminer la valeur recouvrable d’un
actif pris isolément, la norme IAS 36 impose alors de
déterminer la valeur recouvrable de l’UGT auquel l’actif
appartient, définie comme « le plus petit groupe identifiable
d’actifs dont l’utilisation continue de générer des entrées de
trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de
trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs ».
IAS 36 "Dépréciation d'actifs"
IAS 36 définit la valeur recouvrable d'un actif comme la valeur la plus élevée entre
la valeur vénale et la valeur d‘usage.
Il n'est pas toujours nécessaire de déterminer à la fois la valeur vénale d'un actif et
sa valeur d'utilité.
Si l'un ou l'autre de ces montants est supérieur à la valeur comptable de l'actif,
l'actif ne s'est pas déprécié et il n'est pas nécessaire d'estimer l'autre montant.

Valeur vénale : Montant qui pourrait être espéré de la vente à la clôture. La


meilleure indication de cette valeur est le prix figurant dans un accord de vente
irrévocable signé à l'occasion d'une transaction , ajusté pour prendre en compte les
coûts marginaux directement attribuables à la sortie de l'actif.

Valeur d’usage ou valeur d’utilité:


Le calcul de la valeur d'usage d'un actif doit refléter les éléments suivants
•Une estimation des flux de trésorerie futurs que l'entité s'attend à obtenir de l'actif.
•La valeur temps de l'argent, représentée par le taux d'intérêt sans risque actuel du
marché .
Les immobilisations corporelles

Les pertes de valeur doivent être immédiatement


comptabilisées en charges dans le compte de résultat, sauf
dans le cas des actifs comptabilisés à la valeur réévaluée. La
comptabilisation des pertes de valeur en charges n’est pas
définitive.

Selon la norme IAS 36, en cas de changement dans les


estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable
d’un actif, la perte de valeur doit être reprise en produits dans
le compte de résultat au cours de l’exercice de changement de
valeur.
Comparaison de la valeur nette et de la valeur actuelle
Valeur nette comptable = Valeur brute (-) Cumul des amortissements et des dépréciations comptabilisées
antérieurement
Valeur actuelle d’un actif immobilisé:
Montant le plus élevé de la valeur vénale ou de la valeur d’usage.
- Valeur vénale: montant qui pourrait être espéré de la vente à la clôture.
- Valeur d’usage: Valeur des avantages économiques futurs attendus de l’utilisation et de la sorti du bien.
(Flux nets de trésorerie attendus).

Quand faut-il déprécier un actif

Non Oui
Valeur actuelle < Valeur nette comptable

Valeur actuelle < VNC


Valeur actuelle > VNC
Pas de dépréciation

Détermination de la valeur actuelle

OUI NON
V. d’usage > V vénale

Valeur actuelle = V d’usage Valeur actuelle = V vénale


Application

La société « DARI » a acquis début N un matériel pour une valeur de :100 000 Dh.
Elle décide de l’amortir linéairement sur 10 ans.
Fin N+3, à la suite d’évolutions technologiques non prévues à l’acquisition, le
matériel présente des signes d’obsolescence. L’entreprise a donc procédé à un test
de dépréciation.
Concernant les résultats de ce test, on envisagera les hypothèses suivantes:
- Hypothèse 1: Valeur vénale fin N+3 : 65 000 Dh .
- Hypothèse 2: Valeur vénale fin N+3: 50 000 Dh .
Pour la 2ème hypothèse on suppose:
- Hypothèse (a) : Valeur d’usage : 45 000 Dh .
- Hypothèse (b): Valeur d’usage : 58 000 Dh .

Travail à faire:

Déterminer le montant de la dépréciation à constater en N+3.


Indiquer la valeur du matériel qui figurera sur le bilan pour chaque hypothèse.
Modification d’un plan d’amortissement suite à une
dépréciation

Lorsque la dépréciation se rapporte à une immobilisation amortissable, la


comptabilisation de cette dépréciation modifie de manière prospective la base
amortissable de l’actif déprécié.
Les amortissements ultérieurs doivent être calculés sur la valeur nette comptable:

Valeur nette comptable = Valeur brute (-) Amortissements (-) Dépréciations

Exemple:
La société « FLY » a acquis le 01/01/N, pour 18 000 K Dh (HT), un matériel dont la
durée d’utilisation a été fixée à 6 ans, le mode d’amortissement est linéaire.

A la fin de l’exercice N+1, l’apparition de nouvelles technologies a conduit l’entreprise


à effectuer un test de dépréciation.
Ce dernier a permis de fixer la valeur d’usage du matériel à 9 500 K Dh et sa valeur
vénale à 8 200 K Dh .

Travail à faire:
Présenter le tableau d’amortissement.
Ajustements ultérieurs du montant de la
dépréciation

Les règles d’évaluation des dépréciation s’appliquent à chaque fin d’exercice.

Calcul de la nouvelle dépréciation

Calcul de la dépréciation
Comparaison de la valeur actuelle
et de la VNC

Annulation d’une fraction:


Reprise
Constatation d’une
nouvelle dépréciation:
Dotation La VNC du bien ne doit pas devenir
supérieure à la VNC qui aurait été
déterminée par application du
plan d’amortissement initial
Exercice

Début N, la SA « ANG » a acquis un matériel industrielle pour 90 000 K Dh .


La durée d’utilisation a été fixée à 10 ans, l’amortissement sera constant.
Fin N+2, un indice de perte de valeur de l’actif a conduit à mettre en place un
test de dépréciation.
La valeur actuelle du matériel est fixée à 65 000 K Dh
La même procédure a conduit à fixer la valeur actuelle à 48 000 K Dh à la
clôture de l’exercice N+3, puis 30 000 K Dh à la clôture de l’exercice N+5.

Travail à faire:

Présenter le tableau de calcul des amortissements et des dépréciations.


Passer les écritures relatives à chaque fin d’exercice.
Présenter la valeur du matériel sur les bilans successifs
Application

Début N, la SA « BANGUI » a acquis un matériel pour 8 000 K Dh .


La durée d’utilisation a été fixée à 5 ans, l’amortissement sera constant.
Fin N+1, un indice de perte de valeur de l’actif a conduit à mettre en place un
test de dépréciation.
La valeur actuelle du matériel est fixée à 4 200 K Dh
La même procédure a conduit à fixer la valeur actuelle à 2 500 à la clôture de
l’exercice N+2, puis 1 600 K Dh à la clôture de l’exercice N+3.

Travail à faire:

Présenter le tableau de calcul des amortissements et des dépréciations.


Passer les écritures relatives à chaque fin d’exercice.
Présenter la valeur du matériel sur les bilans successifs
Le Contrat de location -financement
Le Contrat de location -financement

Selon l’IAS 17 Un contrat de location est un accord par lequel le


bailleur cède au preneur, pour une période déterminée, le droit
d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de
paiements.

Un contrat de location-financement est un contrat de location


ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des
risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif.

Un contrat de location simple désigne tout contrat de location


autre qu’un contrat de location-financement.
Le Contrat de location -financement

CREDIT BAIL:

La norme IAS 17 « Contrats de location » impose l’inscription


au bilan des contrats de location-financement, à l’actif du
preneur des biens utilisés.

Par symétrie, l’actif donné en location doit obligatoirement


être retiré de l’actif chez le bailleur, comme s’il avait été vendu
à crédit.
Contrats de location
IAS 17 septembre 1982, révisé fin 1997 puis fin 2003. Quand un contrat de location sera considéré
comme un contrat de location-financement?

8 Critères à observer

Durée du Au début du Les profits


Option au Actifs loués Le preneur a
contrat contrat, la et pertes
preneur sont de En cas de la faculté de
couvre la valeur résultant
Transfert d’acheter nature telle résiliation poursuivre
majeure actualisée de la
de l’actif à un que seul le du contrat, la location
partie de la des variation
propriété prix preneur les pertes pour une
durée de vie paiements de la juste
de l’actif inférieur à peut les subies par deuxième
économique s’élève au valeur de la
au terme sa juste utiliser sans le bailleur durée avec
de l’actif; moins à la valeur
du valeur à la leur sont à la un loyer
même s’il quasi- résiduelle
contrat. date apporter de charge du inférieur au
n’y a pas de totalité de la sont à la
d’option modification preneur. prix du
transfert de juste valeur charge du
d’achat. s majeurs. marché.
propriété. de l’actif. preneur.

Il suffit que le contrat remplit un seul critère des 8 cités ci-dessus pour qu’il soit qualifié de contrat de
location-financement.
Le Contrat de location -financement
Le retraitement des immobilisations acquises en crédit bail,
nécessite une multitude d’opérations:
Retraitement Bilan :

• Inscription de l’immobilisation en actif


1

• Annulation de la fraction de l’emprunt CB


2 consommé

• Constatation de l’amortissement de
3 l’immobilisation nouvellement inscrite en actif

Avec correction des réserves et résultats et en prenant en compte la fiscalité différée


Le Contrat de location -financement
Le retraitement des immobilisations acquises en crédit bail,
nécessite une multitude d’opérations:
Retraitement CPC :

• Annulation de la redevance CB remboursé de


1 l’exercice en question

• Constatation des intérêts rattachés à l’exercice


2

• Constatation de la dotation d’amortissement de


3 l’immobilisation nouvellement inscrite en actif

Avec correction des résultats et en prenant en compte l’impôt sur résultat


Retraitement d’un crédit-bail
La société GIL a acquis en crédit-bail au début de l’exercice N-1 un matériel d’une valeur de
10 000 K Dh dont la durée de vie est estimée à 5 ans. Les redevances annuelles payables à terme échus le
31/12 de chaque année s’élèvent à 3 500 Kdh. Taux d’intérêt 10%. La durée du contrat est de 3 ans.
L’option d’achat s’élève à 1 725 K Dh.
On demande de présenter les écritures de retraitement de cette opération au 31/12/N.
Corrigé
Principe de retraitement:
Il convient d’une part d’inscrire à l’actif la valeur du bien et de lui appliquer un plan d’amortissement sur
5 ans, d’autre part d’inscrire au passif un emprunt dont les annuités correspondent aux versements des
redevances.
Le tableau de remboursement de l’emprunt sera le suivant:

Année Capital restant Intérêts Amortissements Annuités



N-1 10 000 1 000 2 500 3 500
N 7 500 750 2 750 3 500
N+1 4 750 475 3 025 3 500
1 725 1 725
Total 10 000
Conclusion générale

Le Maroc a fait l’objet d’un


diagnostic par la Banque Mondiale

Le gouvernement marocain et ses partenaires publics


et privés ont mis en place un plan d’action pour
le renforcement de l’architecture financière globale du pays

Doter le Maroc Développer la profession


comptable et renforcer Instaurer des mécanismes
d’une information fiable de contrôle efficaces
la qualité du contrôle
La mise en place
du référentiel IFRS dans les entreprises marocaines

La mise en place des normes IFRS


dans les entreprises marocaines sera étudiée en fonction
de ces deux niveaux

Petite et moyenne entreprise


Grande entreprise PME-PMI
La mise en place
du référentiel IFRS dans les entreprises marocaines

Les normes IFRS constituent certainement une réponse adaptée à leurs


besoins d’information. L’entreprise peut conduire dans ce cadre un chantier
de mise en place de ces normes articulé comme suit:

L’organisation du projet

Le diagnostic et La mise en œuvre


la planification Conduite du projet du système
d’information
d’adoption

Le processus de formation et de transfert de compétences doit


impérativement accompagner chacune de ces phases en fonction des
participants et des objectifs.
La mise en place
du référentiel IFRS dans les entreprises marocaines

En raison de leur taille et leurs contraintes financières, matérielles et


organisationnelles, des solutions simples et concrètes peuvent être proposées en vue
de présenter les comptes sous format IFRS.

Mise en forme
suivant le format IFRS

Préparation des
Préparation des
Matrice de passage Etats financiers
retraitements
IFRS
Conclusion
Les PME représentent aujourd’hui 99% des entreprises et les deux
tiers des emplois dans les pays de l’OCDE, d’après l’Organisation
de coopération et de développement économique

Même si actuellement, seule une certaine catégorie d’entreprises est


concernée par l’application des normes IFRS les autres sociétés se
verront bientôt impactées par ces nouvelles normes soit au travers
de la mise en place d’un référentiel IFRS adapté aux PME , soit au
travers de la convergence du plan comptable national vers le
référentiel international.

« Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste »


William Shakespeare

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