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Introduction……………………...………………………………….…..3
Définition du leadership………………………………………………...4
L’utilité du leadership………………………………..………..…..4
Le leadership : qui est concerne ?...................................................5
Le pouvoir et le leadership…………………………………………..….6
Les types de pouvoir……………………………………………...6
La différence entre leader et manager…………………………………7
Les styles de leadership……………………………………………...…..8
Les qualités d’un bon leader………………………………………..…11
Leadership : bonnes pratiques……………………………………...…12
Conclusion……………………………………………………………....13
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INTRODUCTION
De nos jours, une nouvelle démarche envers le leadership se développe. Les
individus autant que les organismes sont de plus en plus appelés à travailler
ensemble pour atteindre des buts en commun plutôt que chacun de son côté,
comme cela pouvait être le cas autrefois. L'heure est davantage aujourd'hui à une
démarche qui favorise l'échange, la collaboration et la participation et ce, aussi
bien entre les différents niveaux au sein d'un même groupe qu'entre différents
organismes.
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collaboration et de coopération. Il est une composante essentielle de la
réalisation et du succès du projet entrepris.
Définitions du leadership
L’utilité du leadership :
Plus que jamais le leader d'aujourd'hui joue un rôle important dans les
moments de remise en question. Il est avant tout un visionnaire et un agent de
changement. Visionnaire, car il doit avoir une idée précise des changements à
apporter et de ce qui est susceptible de se produire plutôt qu'une idée des
changements réels. Agent de changement, parce qu'il ne doit pas seulement
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amorcer le changement mais il doit également implanter une culture de
changement, ce qui est une tâche lourde et fort risquée.
ABSENCE DE LEADERSHIP :
Absence de vision, de stratégie et de cohérence ;
Sous performance, sous qualité ;
Non application des valeurs ;
Absence de régulation et de résolution de conflits ;
Absence de motivation et de créativité ;
Résistance au changement ;
Absentéisme, turnover, stress et harcèlement.
PLUS-VALUES DU LEADERSHIP :
Un meilleur niveau de motivation ;
Satisfaction au travail dans les équipes ;
Un meilleur niveau de performance individuelle et collective ;
Une réduction des freins au changement ;
Augmentation de l’adhésion.
Le pouvoir et le leadership
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Un leader qui aurait une vision mais qui ne saurait pas mettre en œuvre ses idées
serait un leader inefficace. Pour Nixon, seul celui qui possède le pouvoir de faire
appliquer ses décisions et qui sait l'utiliser à bon escient est un chef digne de ce
nom.
Utiliser son pouvoir personnel pour gérer une entreprise est une méthode de
management qui peut s'avérer très efficace. Celui qui sait se créer un réseau
d'influence a la capacité d'imposer ses décisions plus rapidement. Pourtant, cette
façon de gérer n'est pas très populaire. Personne ne sait à quelles conditions
l'usage du pouvoir est bénéfique ou néfaste. Chacun s'en méfie, parce qu'il en
craint les conséquences.
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Le pouvoir de mobilisation : Il s’agit de rassembler des forces dans un
groupe pour agir dans un but commun.
Le pouvoir de négociation : C’est la capacité à imposer ses conditions à
une cible donnée.
La différence entre un manager et un leader
Un Manager :
Désigné et imposé par la hiérarchie ;
Représente une autorité formelle ;
Décideur ;
Envisage les choses à court terme ;
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Fixe son attention sur le bénéfice net ;
Inflexible sur les détails quantitatifs ;
Refuse le droit à l’erreur ;
Délègue et contrôle ;
Assure la pérennité de l’organisation ;
Se comporte en bon petit soldat ;
Ethique de compétition ;
S’intéresse surtout aux systèmes et aux structures.
Le Leader
Reconnu en tant que tel par l’équipe ;
Détient le pouvoir d’influence ;
Visionnaire ;
Vise le long terme ;
Inflexible sur les détails qualitatifs ;
Donne droit à l’erreur ;
Fait confiance ;
Fait progresser l’organisation ;
Prend ses propres décisions ;
Ethique de la création ;
S’intéresse surtout aux gens.
Leader directif
Slogan : Faites ce que je vous dis
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C’est le style le plus autoritaire. Il nous fait penser à la figure archaïque du
chef. Le leader directif laisse peu de place aux initiatives : il impose les actions à
mener, sans expliquer la vision globale.
Il attend une exécution immédiate, et contrôle ce qui est fait. Il a tendance à
manager ses équipes à l’échelle de tâches concrètes (micro management) plutôt
que de regarder la vision d’ensemble.
Optimal : en cas de crise, quand il faut prendre un virage serré, ou pour « serrer
la vis » aux collaborateurs qui posent problème (c’est-à-dire qui ne suivent pas
les consignes ou attendent passivement qu’on leur donne des tâches bien
précises.)
Un style donc à utiliser par petites touches, à certains moments et/ou avec
certaines personnes.
Le mode "délégatif"
Slogan : Faites ce que vous voulez !
C’est le contraire du style directif. Les décisions sont confiées aux équipes
compétentes, dans lesquelles le leader place sa confiance.
Optimal pour : La situation où les tâches sont très bien définies et qu’aucun
risque particulier n’est identifié.
Leader Visionnaire
Slogan : Venez avec moi !
Voilà un style plus mobilisateur. Pour beaucoup, c’est le leader idéal, le
leader charismatique qui nous séduit. Le leader visionnaire fédère autour d’une
vision. C’est le roi de la « Big picture » (vue d’ensemble) à l’opposé des Leaders
Directif. Il donne le pourquoi, le sens et la vision. Il compte sur ses managers
pour s’occuper du « Comment », de la mise en œuvre de sa vision.
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Optimal pour : Donner du sens aux changements dans l’entreprise, montrer la
voie (ex : réorganisation, changement de positionnement de l’entreprise,
fusion…), galvaniser les équipes.
Leader « Coach »
Slogan : Essayez ça !
Le Leader « Coach » investit sur les personnes. Il passe du temps avec elles
et les aide à développer leurs forces et résoudre leurs faiblesses, en ligne avec
leur objectif professionnel. Il cherche l’autonomie de chacun et la construction
d’équipes compétentes. Il vise le long terme, tout en tenant compte des objectifs
plus proches.
Optimal pour : Aider un collaborateur à améliorer sa productivité, développer
ses ressources, être plus efficace dans l’autonomie.
Face à cette palette de styles et étant donné la diversité des situations qui se
présente au leader dans l’exercice de ses fonctions et le niveau de maturité chez
ses collaborateurs, aucun style de gestion ne peut garantir en soi l’efficience de
toutes les composantes de l’équipe.
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Compte tenu de cette réalité organisationnelle, voici une approche moderne
de plus en plus préconisée il s’agit du leadership situationnel.
Selon cette approche, le leadership relève de trois dimensions :
Du leader : sa personnalité, son style et ses compétences ;
De l’équipe : les forces et les faiblesses des membres, leur maturité
(expériences, habilités, compétences) ;
De la situation : l’environnement et les facteurs qui agissent sur lui.
Ce style de leadership suppose que le leader connaisse bien les membres de son
équipe afin de pouvoir s’adapter aux différentes situations.
Les leaders efficaces sont ceux qui savent autant fonctionner sur le plan tactique
et stratégique qu’être en mesure de mener leur équipe vers un but précis. Le bon
leader a pour objectif de s’assurer que les choses bougent!
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Les bons leaders sont aussi ceux qui permettent à leur équipe de développer
une autonomie et assurer une valeur ajoutée selon leurs propres forces
personnelles.
Qualité 3: Authenticité
Une qualité importante que tout bon leader doit avoir est l’authenticité, soit leur
capacité à rester fidèle à eux-mêmes, à leurs croyances, et à leurs valeurs. En
fait, le bon leader ne doit pas simplement rester fidèle à lui-même, mais
doit également être en mesure de transférer adéquatement ses valeurs et
croyances ainsi que celles de l’organisation à son équipe.
Le bon leader est en mesure de bien mener une enquête et aura l’instinct naturel
de le faire. Être plus sceptique motive le bon leader pour tout remettre en
question ; le Qui, Quoi, Où, Comment et Pourquoi de toute situation. Cette série
de questions permet d’identifier non seulement les forces et les faiblesses
potentielles, mais aussi pourquoi elles se manifestent et comment elles peuvent
être optimisées.
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Les inciter à l’adoption de l’esprit de prise de risque ;
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CONCLUSION
Nonobstant toute ces procédures, il est a noté que les dirigeants doivent aussi
être des leaders pour canaliser les actions du groupe par leur charisme, faire
concilier les objectifs du groupe à ceux de l’entreprise, et tout ceci dans la
transparence et l’équité, en vue d’assurer la flexibilité et la pérennité de
l’entreprise. Donc nous pouvons dire que le leader a un rôle fondamental à jouer
pour favoriser le climat dans le quel la confiance est possible.
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