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Master Gouvernance, Gestion des Ressources Humaines &

Ingénierie des compétences


Plan
2016/2017

 Introduction……………………...………………………………….…..3
 Définition du leadership………………………………………………...4
L’utilité du leadership………………………………..………..…..4
Le leadership : qui est concerne ?...................................................5
 Le pouvoir et le leadership…………………………………………..….6
Les types de pouvoir……………………………………………...6
 La différence entre leader et manager…………………………………7
 Les styles de leadership……………………………………………...…..8
 Les qualités d’un bon leader………………………………………..…11
 Leadership : bonnes pratiques……………………………………...…12
 Conclusion……………………………………………………………....13

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INTRODUCTION
De nos jours, une nouvelle démarche envers le leadership se développe. Les
individus autant que les organismes sont de plus en plus appelés à travailler
ensemble pour atteindre des buts en commun plutôt que chacun de son côté,
comme cela pouvait être le cas autrefois. L'heure est davantage aujourd'hui à une
démarche qui favorise l'échange, la collaboration et la participation et ce, aussi
bien entre les différents niveaux au sein d'un même groupe qu'entre différents
organismes.

Aujourd'hui, le leadership se définit donc plutôt comme l'art d'amener des


personnes à accomplir des tâches volontairement, ce qui suscite en elles la
motivation nécessaire pour qu'elles consacrent leurs efforts à la réalisation des
buts communs. Le leadership n'est donc plus attribué à une personne. Il est le
résultat d'une dynamique qui existe au sein des membres d'une équipe. Il est
donc réparti entre les différents membres d'une équipe, en fonction de leurs
aptitudes, leurs motivations et leurs actions et ce, à différents moments au cours
du déroulement d'un projet. Chacun se voit ainsi offrir l'occasion d'exploiter ses
qualités de chef de file au moment propice.

À l'heure actuelle, le besoin de trouver des leaders compétents qui seront


capables de travailler en synergie, se fait nettement sentir. En effet, il semblerait
que les bons leaders ne courent pas les rues et se font rares, alors que ceux qui
étaient autrefois des leaders.

Toutefois, nous pouvons retrouver, au sein de nos communautés, diverses


personnes qui jouent un rôle de leader. Elles proviennent autant du secteur privé
que du secteur public. Elles se retrouvent, entre autres, parmi les membres des
conseils d'administration, les gens d'affaires, les comités de parents, les
bénévoles et les intervenants. Le leadership est donc le fruit d'un effort de

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collaboration et de coopération. Il est une composante essentielle de la
réalisation et du succès du projet entrepris.

Définitions du leadership

Pour commencer, définissons ce qu'est le leadership. Il existe différentes


définitions du leadership dont on va citer quelques unes ci-après.

 Définition 1 : « Le leadership est un processus d’influence sociale par


lequel un individu amène un groupe à atteindre des objectifs ».Claude-
Levy-Leboyer.

 Définition 2 : Le leadership implique la capacité à changer l’attitude


des membres du groupe, à les mobiliser et à entrainer leur adhésion à
des buts communs.

 Définition 3 : Emile Durkheim définit le leadership comme étant


l’influence exercée par un individu ou un groupe sur chacun de ses
membres dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en
matière d'attitude et de comportement. 

L’utilité du leadership :

Plus que jamais le leader d'aujourd'hui joue un rôle important dans les
moments de remise en question. Il est avant tout un visionnaire et un agent de
changement. Visionnaire, car il doit avoir une idée précise des changements à
apporter et de ce qui est susceptible de se produire plutôt qu'une idée des
changements réels. Agent de changement, parce qu'il ne doit pas seulement

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amorcer le changement mais il doit également implanter une culture de
changement, ce qui est une tâche lourde et fort risquée.

ABSENCE DE LEADERSHIP :
 Absence de vision, de stratégie et de cohérence ;
 Sous performance, sous qualité ;
 Non application des valeurs ;
 Absence de régulation et de résolution de conflits ;
 Absence de motivation et de créativité ;
 Résistance au changement ;
 Absentéisme, turnover, stress et harcèlement.

PLUS-VALUES DU LEADERSHIP :
 Un meilleur niveau de motivation ;
 Satisfaction au travail dans les équipes ;
 Un meilleur niveau de performance individuelle et collective ;
 Une réduction des freins au changement ;
 Augmentation de l’adhésion.

Le leadership : qui est concerné ?

Tout le monde est concerné, Chacun a un pouvoir dans l’entreprise, et


chacun peut exercer une influence au sein d’un groupe.
Donc toute personne même sans occuper une fonction managériale, est
susceptible d’exercer une forme de leadership.

Le pouvoir et le leadership

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Un leader qui aurait une vision mais qui ne saurait pas mettre en œuvre ses idées
serait un leader inefficace. Pour Nixon, seul celui qui possède le pouvoir de faire
appliquer ses décisions et qui sait l'utiliser à bon escient est un chef digne de ce
nom.
Utiliser son pouvoir personnel pour gérer une entreprise est une méthode de
management qui peut s'avérer très efficace. Celui qui sait se créer un réseau
d'influence a la capacité d'imposer ses décisions plus rapidement. Pourtant, cette
façon de gérer n'est pas très populaire. Personne ne sait à quelles conditions
l'usage du pouvoir est bénéfique ou néfaste. Chacun s'en méfie, parce qu'il en
craint les conséquences.

Les types de pouvoir :

 Le pouvoir social : Désigne la capacité d’influence sociale ou la capacité


d’exercer une influence sur autrui.
 Le pouvoir de persuasion : Avoir de la persuasion, c’est être doué pour
convaincre quelqu’un à faire quelque chose, à croire ou encore à vouloir.
 Le pouvoir de reconnaissance et de coercition : Il repose sur la capacité
à être « vulnérable », c’est-à-dire à accepter de se faire aider et à être
content de recevoir ce soutien.
 Le pouvoir normatif : est le pouvoir d'édicter des normes, des règles
générales de droit ou des décisions qui créent des droits ou des obligations
pour ceux à qui elles sont destinées. Le pouvoir normatif est
principalement composé du pouvoir législatif et du pouvoir réglementaire.
 Le pouvoir d’expertise : La capacité d'influencer d'autres personnes basée
sur ses compétences, connaissances, son expérience ou expertise.
 Le pouvoir de l’information : L’adage dit « celui détient l’information,
détient le pouvoir ». Ceux qui croient encore en cet adage refusent donc
toute diffusion d’information par peur de perdre leur pouvoir.

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 Le pouvoir de mobilisation : Il s’agit de rassembler des forces dans un
groupe pour agir dans un but commun.
 Le pouvoir de négociation : C’est la capacité à imposer ses conditions à
une cible donnée.
La différence entre un manager et un leader

Le leadership diffère du management. Mais ce sont deux modes d'actions


distincts et complémentaires ayant chacun leurs fonctions et leurs activités
propres. Tous deux sont nécessaires à la réussite dans l'environnement
économique d'aujourd'hui.

Le management gère la complexité par la planification et la budgétisation; il


fixe les objectifs à atteindre dans un futur proche, en établissant des étapes
précises qui permettent de les réaliser, puis distribue les ressources nécessaires à
la concrétisation de ce plan.

Tandis que le leadership oriente l'entreprise dans le sens d'un changement


constructif en commençant par la définition d'une direction: il construit une
vision pour l'avenir ainsi que les stratégies capables de produire les changements
nécessaires à l'accomplissement de cette vision.

Le manager contrôle par conséquent les gens en les maintenant dans la


bonne direction; le leader les motive en veillant à satisfaire les besoins humains
fondamentaux.

Un Manager :
 Désigné et imposé par la hiérarchie ;
 Représente une autorité formelle ;
 Décideur ;
 Envisage les choses à court terme ;

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 Fixe son attention sur le bénéfice net ;
 Inflexible sur les détails quantitatifs ;
 Refuse le droit à l’erreur ;
 Délègue et contrôle ;
 Assure la pérennité de l’organisation ;
 Se comporte en bon petit soldat ;
 Ethique de compétition ;
 S’intéresse surtout aux systèmes et aux structures.

Le Leader
 Reconnu en tant que tel par l’équipe ;
 Détient le pouvoir d’influence ;
 Visionnaire ;
 Vise le long terme ;
 Inflexible sur les détails qualitatifs ;
 Donne droit à l’erreur ;
 Fait confiance ;
 Fait progresser l’organisation ;
 Prend ses propres décisions ;
 Ethique de la création ;
 S’intéresse surtout aux gens.

Les styles de leadership

 Leader directif
Slogan : Faites ce que je vous dis

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C’est le style le plus autoritaire. Il nous fait penser à la figure archaïque du
chef. Le leader directif laisse peu de place aux initiatives : il impose les actions à
mener, sans expliquer la vision globale.
Il attend une exécution immédiate, et contrôle ce qui est fait. Il a tendance à
manager ses équipes à l’échelle de tâches concrètes (micro management) plutôt
que de regarder la vision d’ensemble.
Optimal : en cas de crise, quand il faut prendre un virage serré, ou pour « serrer
la vis » aux collaborateurs qui posent problème (c’est-à-dire qui ne suivent pas
les consignes ou attendent passivement qu’on leur donne des tâches bien
précises.)
Un style donc à utiliser par petites touches, à certains moments et/ou avec
certaines personnes.

 Le mode "délégatif"
Slogan : Faites ce que vous voulez !
C’est le contraire du style directif. Les décisions sont confiées aux équipes
compétentes, dans lesquelles le leader place sa confiance.
Optimal pour : La situation où les tâches sont très bien définies et qu’aucun
risque particulier n’est identifié.

 Leader Visionnaire
Slogan : Venez avec moi !
Voilà un style plus mobilisateur. Pour beaucoup, c’est le leader idéal, le
leader charismatique qui nous séduit. Le leader visionnaire fédère autour d’une
vision. C’est le roi de la « Big picture » (vue d’ensemble) à l’opposé des Leaders
Directif. Il donne le pourquoi, le sens et la vision. Il compte sur ses managers
pour s’occuper du « Comment », de la mise en œuvre de sa vision.

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Optimal pour : Donner du sens aux changements dans l’entreprise, montrer la
voie (ex : réorganisation, changement de positionnement de l’entreprise,
fusion…), galvaniser les équipes.

 Leader Participatif ou démocratique


Slogan : Et vous, qu’en pensez-vous ?
Ce style de leadership cherche le consensus par la voie démocratique.
Pacificateur et doté d’une bonne écoute, il appelle les idées de tous. C’est un
convaincu de l’intelligence collective.
Optimal pour : obtenir l’engagement de tous les acteurs, et pour recueillir des
idées de la part de collaborateurs de valeur (par exemple si vous êtes le nouveau
manager d’une équipe qui en sait plus que vous !) Ce style est également
approprié quand le leader cherche la bonne voie et a besoin de la créativité de
ses équipes/collègues.

 Leader « Coach »
Slogan : Essayez ça !
Le Leader « Coach » investit sur les personnes. Il passe du temps avec elles
et les aide à développer leurs forces et résoudre leurs faiblesses, en ligne avec
leur objectif professionnel. Il cherche l’autonomie de chacun et la construction
d’équipes compétentes. Il vise le long terme, tout en tenant compte des objectifs
plus proches.
Optimal pour : Aider un collaborateur à améliorer sa productivité, développer
ses ressources, être plus efficace dans l’autonomie.

Face à cette palette de styles et étant donné la diversité des situations qui se
présente au leader dans l’exercice de ses fonctions et le niveau de maturité chez
ses collaborateurs, aucun style de gestion ne peut garantir en soi l’efficience de
toutes les composantes de l’équipe.

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Compte tenu de cette réalité organisationnelle, voici une approche moderne
de plus en plus préconisée il s’agit du leadership situationnel.
Selon cette approche, le leadership relève de trois dimensions :
 Du leader : sa personnalité, son style et ses compétences ;
 De l’équipe : les forces et les faiblesses des membres, leur maturité
(expériences, habilités, compétences) ;
 De la situation : l’environnement et les facteurs qui agissent sur lui.

Le style de leadership adopté peut donc varier d’une situation à l’autre et en


fonction des collaborateurs.
A titre d’exemple, deux situations :
 Le bénévole X manque de maturité et a peu d’expérience dans le domaine
associatif. Son directeur adopte un style directif en mettant l’accent sur les
tâches à accomplir.
 L’employé Y travaille depuis 3ans auprès de la maison de jeunes. Elle fait
preuve de bon jugement et aime prendre des responsabilités nouvelles.
Son directeur lui donne un appui socio-émotionnel sans exercer une
supervision étroite.

Ce style de leadership suppose que le leader connaisse bien les membres de son
équipe afin de pouvoir s’adapter aux différentes situations.

Les qualités d’un bon leader

Qualité 1: Avoir de la “drive“

Les leaders efficaces sont ceux qui savent autant fonctionner sur le plan tactique
et stratégique qu’être en mesure de mener leur équipe vers un but précis. Le bon
leader a pour objectif de s’assurer que les choses bougent!

Qualité 2: Autonomie et sens de la responsabilisation

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Les bons leaders sont aussi ceux qui permettent à leur équipe de développer
une autonomie et assurer une valeur ajoutée selon leurs propres forces
personnelles.

Qualité 3: Authenticité

Une qualité importante que tout bon leader doit avoir est l’authenticité, soit leur
capacité à rester fidèle à eux-mêmes, à leurs croyances, et à leurs valeurs. En
fait, le bon leader ne doit pas simplement rester fidèle à lui-même, mais
doit également être en mesure de transférer adéquatement ses valeurs et
croyances ainsi que celles de l’organisation à son équipe.

Qualité 4 : Posséder de bonnes aptitudes de communication

Être en mesure d’expliquer clairement une situation quelconque et justifier la


décision prise ne rend pas seulement les membres de l’équipe plus à l’aise avec
la décision, mais leur permettent aussi d’accorder plus de crédibilité au leader.

Qualité 5: Être en mesure de se poser des questions

Le bon leader est en mesure de bien mener une enquête et aura l’instinct naturel
de le faire. Être plus sceptique motive le bon leader pour tout remettre en
question ; le Qui, Quoi, Où, Comment et Pourquoi de toute situation. Cette série
de questions permet d’identifier non seulement les forces et les faiblesses
potentielles, mais aussi pourquoi elles se manifestent et comment elles peuvent
être optimisées.

Leadership et bonnes pratiques

 Faire adhérer l’ensemble des collaborateurs aux objectifs de l’entreprise ;

 Développer la confiance en soi et l’autonomie chez les collaborateurs ;

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 Les inciter à l’adoption de l’esprit de prise de risque ;

 Les pousser à vouloir apprendre et s’améliorer en permanence ;

 Les encourager à apporter un regard neuf à l’entreprise en les motivant à


innover ;

 Développer une culture de partage de connaissance entre les


collaborateurs.

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CONCLUSION

Considérant tout ce qui est susmentionné, nous sommes en droit de


confirmer que les entreprises qui progressent ont compris qu'ils n'existent pas de
recettes miracles ou clés pour l'efficacité de l'organisation, pour mieux
appréhender le changement, elles vont à la source du sens des attentes de
personnel et règlent le dysfonctionnement qui perdurent en instaurant le
processus de management par la qualité totale ou la dimension humaine est
inévitable et incontournable.

Nonobstant toute ces procédures, il est a noté que les dirigeants doivent aussi
être des leaders pour canaliser les actions du groupe par leur charisme, faire
concilier les objectifs du groupe à ceux de l’entreprise, et tout ceci dans la
transparence et l’équité, en vue d’assurer la flexibilité et la pérennité de
l’entreprise. Donc nous pouvons dire que le leader a un rôle fondamental à jouer
pour favoriser le climat dans le quel la confiance est possible.

Les systèmes de gestion des ressources humaines et de management par la


qualité totale y sont notamment concernés.

Cependant, il convient aux leaders de déployer la confiance autour d’eux.

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