INTRODUCTION
1) Méthodes anciennes
2) Méthodes densitométriques et réfractométrique
3) Méthodes colorimétriques
4) Méthodes turbidimétrique
5) Méthodes opacimétriques
III. CONCLUSION
INTRODUCTION
De nombreuses méthodes ont été mises au point pour le dosage des protéines dans
un but diagnostic ou de suivi thérapeutique ; ce sont des méthodes basées sur les
déverses caractéristiques spectrales ou réactionnelles des acides aminés constituant
les protéines.
Ces derniers sont présents à des concentrations variables dans les différents
milieux biologiques (sang, urine, LCR, séreuse et tissus).
Le choix entre ces méthodes dépend d’un coté de la nature du milieu et donc de
la nature et la quantité des protéines présentes et d’autre coté des performances et
des limites des techniques disponibles.
I. DOSAGE DES PROTEINES TOTALES
1) méthodes anciennes
a- Méthode de kjeldhal
b- méthode pondérale par gravimétrie
c- absorbation en UV a 280nm
a- la réfractométrie :
L’indice de réfraction d’une solution de protéine est fonction de sa concentration
en macromolécule pour un milieu biologique de forte concentration en protéines.
L’indice de réfraction dépend essentiellement de la concentration en protéines ; de
nombreux composés présents dans le milieu modifient cet indice.
Inconvénients : elle exige un appareillage dont l’utilisation en biochimie clinique
est très limitée, méthode abandonnée.
b- la densitométrie
Principe : quand on laisse tomber une goutte de sérum dans une solution de sulfate
de cuivre, il se forme un coagulum a sa surface ; on apprécie la densité du sérum par
comparaison dans une gamme à la solution de sulfate de cuivre dont la densité est
comparable a celle du sérum.
Application : tolérable uniquement pour des sérums de composition protéique
proche de la normale et pour des conditions exceptionnelles de fonctionnement d’un
laboratoire.
3. méthodes colorimétriques
Méthodes Principe Application Avantages Inconvénients
Technique Non
Cette technique utilisent le bleue de coomassie Elle détecte des simple et très automatisable
CBB/SDS G250, Qui se fixe sur les protéines et entraine protéines a des sensible Limite de
1976 bradford un déplacement du maximum d’absorbation de concentrations de limite de linearité1.5g/l
465 à 595nm l’ordre détection de
50mg/l(albumine l’ordre de
urinaire) 0.05g/l
3-1-2-1 Turbidimétrie:
Repose sur la mesure de l’absorption apparent (densité optique) correspondant a
la formation des immune complexes, selon une technique au point final ou en
cinétique.
Avantages : adaptation possible sur de nombreux spectrophotomètres équipant
déjà les laboratoires.
3-1-2-2 Néphélémétrie :
Repose sur la diffusion de la lumière au contact des particules de l’immuno-
précipité.
Avantages : sensible, rapide , adaptable au grandes séries .
3-2 Technique d’agglutination :
Les réactions d’agglutination mettent en jeu un antigène situe a la surface d’une
particule de taille comprise entre la dixième et la dizaine de micron. C’est un
phénomène complexe au cours duquel les anticorps s’unissent aux antigènes
portés par la particule formant ainsi des ponts spécifiques permettant leur réunion
en amas .
On distingue deux types : Agglutination directe.
Agglutination indirecte.
Ces méthodes nécessitent une étape de lavage pour éliminer l’excès de marqueur
qui ne s’est pas fixer.
APPLICATIONS :
Dosage des protéines a faible concentration.
Recherche et dosage d’Ac pour le diagnostic de maladies infectieuses (sérologie).
Dosage de molécule de petite taille.
CONCLUSION