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Séparateur
Séparateur
LES SÉPARATEURS
MANUEL DE FORMATION
COURS EXP-PR-EQ080
Révision 0.1
Exploration et Production
Les Équipements
Les Séparateurs
LES ÉQUIPEMENTS
LES SÉPARATEURS
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................5
2. LES FONCTIONS D’UN SEPARATEUR .........................................................................6
2.1. INTRODUCTION.......................................................................................................6
2.2. POURQUOI TRAITE-T-ON L’EFFLUENT?...............................................................7
2.3. DÉFINITIONS D’UN SÉPARATEUR.......................................................................10
2.4. LE PRODUIT FINI ...................................................................................................11
2.4.1. Définition de la tension de vapeur (TVP) ..........................................................14
2.4.2. Définition de la tension de vapeur REID (TVR ou RVP) ...................................14
2.4.3. Specifications en H2S .......................................................................................15
2.4.4. Teneur en eau et en sel...................................................................................15
2.4.4.1. Transport....................................................................................................15
2.4.4.2. Raffinage....................................................................................................16
2.5. EXEMPLE DE SEPARATEUR ................................................................................18
2.6. EXERCICES ...........................................................................................................19
3. FONCTIONNEMENT DES SEPARATEURS .................................................................23
3.1. LES SECTIONS D’UN SÉPARATEUR. ..................................................................23
3.1.1. La section de la séparation primaire .................................................................24
3.1.2. La section de la séparation secondaire ............................................................24
3.1.3. La section de coalescence ...............................................................................25
3.1.4. La section de collecte .......................................................................................25
3.2. LES INTERNES D’UN SEPARATEUR....................................................................26
3.3. EXERCICES ...........................................................................................................28
4. LES DIFFERENTS TYPES DE SEPARATEURS ..........................................................30
4.1. SÉPARATEUR VERTICAL .....................................................................................30
4.1.1. Séparateur vertical deux phases ......................................................................31
4.1.2. Séparateur Tri Phasique...................................................................................33
4.2. SÉPARATEUR HORIZONTAL ................................................................................34
4.2.1. Séparateur horizontal deux phases ..................................................................38
4.2.2. Séparateur horizontal trois phases ...................................................................39
4.2.3. Séparateur horizontal haute pression avec capacité de rétention liquide .........42
4.3. SEPARATEUR SPHERIQUE ..................................................................................44
4.4. SEPARATEUR A GOUTTIERES POUR LE TRAITEMENT DES MOUSSES.........45
4.5. RESERVOIRS DE DECANTATION ET WASH TANKS ..........................................47
4.5.1. Accessoires des Wash tanks ............................................................................48
4.6. FWKO (Free Water Knock Out)...............................................................................50
4.7. SÉPARATEUR « CENTRIFUGE »..........................................................................51
4.7.1. Séparateur à effet Cyclonique ..........................................................................51
4.7.2. Séparateur à effet Vortex..................................................................................54
4.8. ÉLIMINATEURS DE GOUTTELETTES (« DEMISTERS ») ....................................54
4.9. LE SLUG CATCHER...............................................................................................55
Support de Formation: EXP-PR-EQ080-FR
Dernière Révision: 11/04/2007 Page 2 de 120
Exploration et Production
Les Équipements
Les Séparateurs
1. OBJECTIFS
2.1. INTRODUCTION
Le séparateur est un appareil utilisé pour dissocier le pétrole, les gaz et l’eau contenus
dans l’effluent à sa sortie d’un puits de production par différence de densité.
Dans le cas le plus général, le pétrole brut, en sortie de puits, est un mélange tri phasique
comprenant :
Ce brut effluent puits ne peut être commercialisé en l’état. Il est nécessaire de lui faire
subir un traitement pour le rendre conforme aux spécifications de vente requise par le
client.
Ce traitement peut comprendre plusieurs procédés à mettre en œuvre pour la mise aux
spécifications du brut.
o Produits mesurables (c’est à dire qu’on peut le compter, sans eau, sans
sédiments, sans gaz afin de connaître exactement les quantités vendues)
o Produits non incrustants (c’est à dire que ces produits n’ont pas la
propriété de recouvrir les corps des tuyaux, des citernes, d’une couche
minérale (paraffines,…) par exemple dépôts de sulfates carbonates etc.…)
Pour assurer :
o Le transport en toute sécurité (ça veut dire limiter les dégazages dans les
pétroliers avec les risques d’explosion qui peuvent en découler)
Pour rejeter dans le milieu environnant, sans pollution, les constituants sans
valeur commerciale :
Exemple: les eaux de production n’ont aucune valeur, donc rejetable (Si pas de
contrainte légale:réinjection), à condition de les traiter afin de préserver
l’environnement.
La stabilisation permet de retirer le gaz mais aussi de retirer une partie de l’H2S.
Cependant, ceci n’est parfois pas suffisant. Il faudra alors prévoir un adoucissement du
gaz. Ce traitement fera l’objet d’un autre cours.
Comme nous venons de le voir, la stabilisation du brut produit par un gisement consiste à
satisfaire certaines spécifications, notamment en TVR (Tension Vapeur Reid) ou RVP
(Reid Vapor Pressure) et une spécification en H2S si le brut en contient en quantité
notable.
La spécification de RVP (Reid Vapor Pressure) est liée à la teneur en gaz dissous dans le
brut. Plus la teneur en gaz dissous augmente, plus la RVP du brut va croître. Pour
satisfaire une RVP, il faut mettre en oeuvre un procédé qui va permettre, au moindre coût,
de libérer le gaz dissous dans le brut sortie puits.
Le moyen le plus simple pour stabiliser un brut est de lui faire subir un certain nombre de
séparations à des pressions décroissantes (séparation multi étagée) et de séparer le gaz
obtenu à chacun des étages de séparation.
Ce procédé ne peut s’envisager que sur des gisements éruptifs et dont la pression de tête
de puits est supérieure à la pression atmosphérique. Cependant, les méthodes
d’activation des puits, que ce soit par pompage ou bien par gaz lift permettent de remonter
la pression en tête de puits et d’utiliser aussi ce procédé pour ce type de puits.
Souvent cette simple séparation physique n’est pas suffisante. Il faut alors prévoir un
traitement additionnel qui peut consister en un chauffage du brut pour améliorer le
dégazage ; ce chauffage peut être accompagné d’une distillation (Souvent par Stripping
H2S pour limiter les pertes en constituants « semi légers » ou « semi lourd » comme les
C5, voire les C6 dans la phase gaz extraite du brut. Toutefois, il peut aussi s’avérer avoir
besoin de refroidir le brut car celui-ci est trop chaud et peut donc occasionner des pertes.
En ce qui concerne l’H2S, si elle s’avère nécessaire, la simple séparation multi étagée ne
sera dans la majorité des cas pas suffisante. Un « stripping » du brut pourra être installé
en plus de la séparation.
Dans les chapitres qui suivent nous apprendrons ce que fait un séparateur, de quoi il est
constitué, et son fonctionnement. Vous apprendrez aussi qu’elles substances peuvent être
séparées et pourquoi elles doivent l’être les unes des autres.
Les séparateurs sont placés en tête de la chaîne de traitement dont ils constituent les
éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée la production amenée
par les collectes.
Un séparateur est une capacité sous pression, incorporée à un circuit, sur lequel elle
provoque un ralentissement de la vitesse d’écoulement de l’effluent.
Il existe aussi des séparateurs sphériques, mais ils sont d’un usage moins courant.
Des piquages pourvus de vannes et des appareils de mesure permettent le contrôle du
fonctionnement.
Le rôle d’une unité de séparation, et donc du séparateur, est d’éliminer l’eau de gisement,
de traiter l’huile pour qu’à pression atmosphérique il n’y ait pratiquement plus de
dégagement gazeux, de libérer un gaz qui soit le plus sec possible.
La figure ci-dessous schématise le trajet suivi par l’effluent entre le gisement et le centre
de traitement
Cette même évolution peut être suivie sur un diagramme P - T représentatif du fluide
gisement (Figure 14).
P
PG
Liquide
PF
Pb
100 %
Vapeur
PT
0%
PD
PC
0 T
GAZ
EFFLUENTS EN HUILE
TETE DE PUITS EAU
Par le jeu des pertes de charge dans la roche magasin, dans le trou de sonde et dans les
conduites de collecte, l’effluent subit des décompressions successives jusqu’à son entrée
dans le centre de traitement. Ces décompressions s’accompagnent aussi de baisses de
température.
Le Centre de traitement reçoit donc, généralement, des bouchons alternés de gaz humide,
d’eau libre et d’huile encore chargée de gaz dissous.
Les densités des huiles brutes s’échelonnent entre 0.780 et 1.04 (50° à 6° API) et les
viscosités entre 5 et 75 000 cP.
L’extraction et les manipulations de l’huile brute provoquent parfois des émulsions et des
moussages. Ces phénomènes particuliers nécessitent la mise en place d’équipements
complémentaires sur le centre de traitement. Nous définirons ces termes ainsi que les
équipements qui les concernent ultérieurement.
Quelque soit le type d’huile brute à traiter, les spécifications du produit fini restent
cependant, à peu près, les mêmes. C’est-à-dire :
H2S
Méditerranée 30 - 40 ppm masse
Moyen-Orient 70 - 80 ppm masse
Teneur en eau
Départ 0,1 % vol.
Arrivée 0,2 % vol.
Teneur en sel
Départ 40 - 60 mg/l équivalent NaCl
Arrivée < 100
La tension de vapeur d’un brut ou « True Vapour Pressure » (TVP) aux conditions de
stockage (pression atmosphérique et température ambiante) est difficile à mesurer
rapidement : elle nécessite un matériel de laboratoire. Elle caractérise pourtant la qualité
de stabilité du brut et donc son potentiel de dégazage.
Une tension de vapeur trop élevée du brut provoquera donc des risques au niveau de son
stockage et de son transport.
Une fois l’opération de collecte effectuée, on ouvre le robinet qui permet de faire
communiquer les 2 chambres entre elles ; on secoue fortement l’ensemble et on le place à
une température de 100 °F.
On lit alors la pression indiquée sur le manomètre connecté à l’appareil ; la pression lue
est la RVP. La RVP est une pression effective et s’exprime ordinairement en PSI
(« pounds per square inch » qui est l’unité de mesure de pression anglo-américaine)
La spécification en RVP d’un pétrole brut est fonction des conditions climatiques du site de
production (pour le stockage du brut) et de la route suivie par le bateau transporteur (dans
le cas d’un transport maritime) vers le marché consommateur.
Bien souvent l’effluent puits contient en plus on moins grande quantité un contaminant
toxique : l’H2S. Ce constituant va migrer préférentiellement dans la phase gazeuse mais il
reste une quantité non négligeable dans le brut dégazé.
Une concentration en H2S dans l’air ambiant de 100 ppm (suite à un dégazage au niveau
du Stockage lié par exemple à une élévation de température) et donc au-delà peut
entraîner de très graves conséquences sur le personnel amené à travailler aux alentour de
l’endroit où se trouve le brut.
Rappelons aussi qu’en présence d’eau, l’H2S induit des problèmes de corrosion. (H2S +
eau liquide : acide sulfurique)
L’extraction de l’H2S du pétrole brut peut nécessiter la mise en œuvre d’un procédé
dit « stripping ».
En général, la concentration de l’H2S du brut au stockage ne doit pas excéder 100 ppm
poids.
2.4.4.1. Transport
Le brut traité sur champ est en général expédié vers des raffineries.
Oléoduc
Chemin de fer
Transport fluvial
Oléoduc
Dans le cas d’un transport par oléoduc, la teneur en eau est beaucoup plus importante
pour le transporteur que la teneur en sel. En effet, dans ce cas, l’eau est payée au prix du
brut et surcharge inutilement la conduite de transport ; elle peut également induire des
problèmes de corrosion, aggravé par la présence de sel.
Dans le cas de transport autre que celui par oléoduc, il n’existe pas véritablement de
contrainte fixée par le transporteur.
Parmi tous les moyens utilisés, c’est le transport maritime qui amène la contamination la
plus importante par suite de l’utilisation de l’eau de mer comme moyen de ballast.
Les statistiques montrent que la salinité additionnelle apportée par le transport maritime
varie entre 8 et 37 mg/l et peut même atteindre 50 mg/l.
2.4.4.2. Raffinage
La teneur en sel du brut en raffinerie avant d’entrer dans le train de préchauffe vers la
colonne de distillation (« topping ») doit descendre à une salinité de 5 à 10 mg/l pour se
prémunir contre toute sorte d’ennuis tel que :
Avec un étage de dessalage tel qu’on le rencontre dans l’ensemble des raffineries
européennes, le valeur de la salinité brut aval dessalage de 5 mg/l correspond à une
salinité maximum du brut entrée raffinerie de 100 mg/l.
On dira donc que la salinité maximum d’un brut livré à une raffinerie ne devra pas
dépasser 100 à 110 mg/l et 0.2% d’eau.
Après cette parenthèse sur l’explication des spécifications requises pour le produit fini,
revenons à l’appareil que nous décrivions et principalement à l’importance qu’il a dans la
partie process.
Dans le tableau, nous voyons bien l’importance du séparateur, selon s’il y en a deux, un
ou aucun, dans la qualité du produit final. (Notamment sur le ratio gaz / huile). Il ne faudra,
cependant, pas en conclure que plus on installe de séparateur, plus on récupère de gaz.
GOR
Séparateur Séparateur Bac de
Réservoir total
1 2 stockage
Sm³/Sm³
Température °C 127 - - 15 -
Température °C 127 22 - 15 -
Température °C 127 54 40 15 -
Il existe cependant différents types de séparateurs selon les fluides qui circulent dans ces
ballons. Nous les détaillerons dans le chapitre qui suit.
Ce type de capacité sépare les gaz, des liquides. Ce séparateur étant triphasique, il
séparera en plus l’eau de l’huile.
2.6. EXERCICES
1. Quels sont les trois éléments de l’effluent (sans parler des sédiments) qu’un
séparateur triphasique dissocie ?
Vrai
Faux
Vrai
Faux
4. Donner deux raisons techniques pour lesquelles l’on doit traiter l’effluent ?
5. Donner une raison commerciale pour laquelle l’on doit traiter l’effluent ?
6. Donner une raison environnementale pour laquelle l’on doit traiter l’effluent ?
Vrai
Faux
Vrai
Faux
10. Sur des gisements éruptifs et dont la pression de tête de puits est supérieure à la
pression atmosphérique, quel est le moyen le plus simple que l’on utilise pour
stabiliser un brut ?
Au début
A la fin
13. Quels sont les deux types principaux de séparateur qui existent ?
_____________ % vol
Section de coalescence
Section de collecte
Les emplacement de ces sections, quelque soit le type de séparateur, sont figurés dans
la vue ci-dessous.
Elle est utilisée pour séparer la partie principale de liquide libre du fluide d’entrée. Il
contient le bec d’admission qui est généralement tangentiel, ou un déflecteur pour profiter
des effets d’inertie de la force centrifuge ou d’un changement brusque de direction pour
séparer la plus grande partie du liquide du gaz.
Dans cette section du séparateur le gaz se déplace à une vitesse relativement basse avec
peu de turbulence.
Dans certains cas, des aubes directrices sont utilisées pour réduire la turbulence. Ces
aubes agissent aussi comme des collecteurs de gouttelette et facilitent ainsi la séparation
des gouttelettes et du gaz.
La section de coalescence, C,
utilise un coalesceur ou un
extracteur de brouillard qui peut
consister en une série d’aubes
(labyrinthe), un bloc de treillis
métallique entremêlés ou encore
des passages cycloniques.
Le dégazage peut exiger un séparateur horizontal avec un niveau liquide peu profond
tandis que la séparation d’émulsion peut exiger un niveau liquide plus important, des
températures supérieures, et/ou le complément d’un surfactant.
Les internes les plus courants utilisés pour améliorer l’efficacité dans un séparateur sont :
Le Déflecteur (Deflector or
diverter plate) : Lorsque le fluide
frappe la plaque, la vitesse ralentit
et des gouttelettes liquides
tombent au fond du séparateur et
le gaz continue son chemin en
faisant le tour de la plaque.
3.3. EXERCICES
21. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur horizontal.
22. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur vertical.
23. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur sphérique.
L’avantage principal de ce séparateur est qu’il peut accepter des bouchons liquides plus
importants sans entraînement excessif dans le gaz. Vu la distance importante en général
entre le niveau du liquide et la sortie du gaz, il y a moins tendance à l’entraînement de
gouttes liquides. Il est, par contre, plus gros en diamètre pour une capacité en gaz
donnée.
Le séparateur vertical sera donc bien adapté pour des quantités importantes de liquide
(GOR faible) ou au contraire quand il n’y a que du gaz (l’espace liquide minimal du ballon
horizontal est trop important).
Ils sont aussi utilisés pour les puits comportant des dépôts solides (facile à nettoyer).
Extracteur de
brouillard Action du déflecteur
Déflecteur
1
Manomètre 2
Entrée
huile et
gaz Conduit de
drainage
Chambre
Cloison 3
primaire
d'isolement
Trou d'homme
Niveau 1. corps du séparateur
visuel 2. sortie du gaz (point haut)
3. entrée des fluides
Cheminement du gaz
Sortie Cheminement du liquide
huile
Chambre Purge
de Effet centrifuge
décantation dans un séparateur
Socle vertical
Ils contiennent encore des liquides. Si ces liquides ne sont pas séparés et entrent dans le
compresseur gaz, ils entraîneront alors beaucoup de dégâts sur le compresseur.
En ce qui concerne le séparateur vertical tri phasique les équipements internes sont à peu
de choses près les mêmes.
Sortie gaz
Extracteur
de brouillard
Alimentation
Contrôleur
Gaz de niveau
d'huile
Huile
Contrôleur de
niveau d'eau
Huile
Eau
Eau
Ils sont très utilisés pour les puits à GOR élevé car ils ont une très bonne surface
d’échange.
Ces séparateurs sont en général d’un diamètre plus petit que les séparateurs verticaux
pour une même quantité de gaz et présentent une interface plus large entre gaz et liquide.
La figure suivante représente l’arrangement typique d’un ballon séparateur de champ, sur
lequel on peut faire les commentaires suivants :
Section de
tranquilisation Extracteur de brouillard
Chambre Chambre
primaire secondaire
Diffuseur
Entrée gaz
+ liquides
Purge
Chassis
Chambre de
décantation Cloison de Anti Vortex
séparation Cloisons
antivague
Gaz
Diffuseur d'entrée
La section de tranquillisation est souvent constituée de plaques parallèles
pouvant ou non être légèrement inclinées et destinées à assurer la coalescence
des gouttelettes de liquide.
Les cloisons anti-vagues ont pour première fonction d’éviter la propagation des
vagues situées à l’interface liquide/vapeur dans le séparateur.
De plus, elles sont particulièrement intéressantes pour des séparateurs de test
montés sur engin flottant.
Le dispositif anti
vortex, casse le
tourbillon généré
par l’orifice
tubulaire de sortie
d’huile.
La garde liquide doit être suffisamment haute pour pouvoir compenser la perte
de charge de l’extracteur de brouillard, sinon, il peut y avoir remontée liquide et ré
entraînement du liquide par le gaz.
A noter que ces séparateurs sont, en général, montés sur skids complets avec leurs
tuyauteries et instruments de régulation et de sécurité.
L’effluent provenant du puits entre dans le séparateur et frappe contre une paroi brise jet.
La plus grande partie du liquide (liquides les plus lourds) est séparée et tombent au fond
du séparateur. Les vapeurs de gaz et de liquide continuent leur chemin à travers les
sections de tranquillisation (voir figure 23).
Ces dernières tombent dans le collecteur de liquide. Les parois brise-jet limitent les
turbulences.
Le gaz continu son parcours horizontalement à travers les extracteurs de brouillard. Ici
presque tous les liquides (mise à part certaines petites gouttelettes) restants sont enlevés
par ce chemin de mailles. Le gaz quitte le séparateur par la sortie gaz située en haut du
ballon. La collecte de liquide se situant dans la partie basse du séparateur. Ces liquides
étant séparés du gaz par des plateaux.
Lorsque le liquide atteint le niveau requis, le contrôleur de niveau liquide ouvre la vanne
de niveau. Le liquide quitte le séparateur par la sortie liquide.
Gaz
Huile
Huile
Eau
Huile
Eau
Figure 38 : Vue éclaté d’un séparateur triphasique (floating separator écoulement divisé)
Le séparateur horizontal, deux tubes, possède un tube supérieur et un tube inférieur reliés
entre eux par des tubes verticaux appelés « downcomers ».
Le séparateur deux tubes permet une meilleure séparation, que le séparateur horizontal à
un tube, s’il y a beaucoup d’arrivée de bouchon dans l’effluent des puits. En plus,
l’avantage d’une séparation à deux tubes évite les possibilités de réentraînement.
Le tube supérieur, qui est donc la séparation du gaz, contient l’entrée du fluide, le
déflecteur d’entrée, la section de transition et l’extracteur de brouillard. Cette section
possède aussi une soupape de sécurité ou un disque de rupture.
Le fluide provenant du puits entre dans le tube supérieur à travers le bec d’entrée. Le flux
est dévié pour changer de direction et de vitesse. Le liquide tombe au fond du tube
supérieur. Les vapeurs de gaz et de liquide continuent leur chemin à travers les sections
de tranquillisation. Ces sections provoquent la formation de gouttelettes d’huile. Ces
dernières tombent au fond du ballon supérieur
Le gaz passe au dessus d’un plateau vertical et à travers l’extracteur de brouillard. Ici la
plupart des gouttelettes de liquide sont enlevé du gaz. Le gaz quitte le tube supérieur à
travers le bec de sortie.
Le tube inférieur a un contrôleur de niveau liquide, un nez de sortie liquide et un drain. Les
tubes verticaux permettent l’écoulement des liquides du ballon supérieur au ballon
inférieur. Ils s’étendent sur la surface du liquide contenu dans le séparateur inférieur. Sous
le contrôle du contrôleur de niveau liquide, les liquides quittent le tube du bas à travers le
nez de sortie liquide.
Le séparateur, deux tubes, peut aussi être un séparateur trois phases. Le gaz sort
toujours du tube supérieur. L’huile sort au sommet du tube inférieur et l’eau au fond du
tube inférieur.
Peu courant, ils sont réservés aux puits à GOR très élevé (cas des puits à gaz +
condensats).
Ces séparateurs sont relativement bon marché et compacts, mais avec un temps de
rétention liquide et une section de décantation assez limitée ; la marche en séparation
triphasique est donc très difficile sinon impossible.
Ils ont l’avantage d’être peu encombrants mais leur capacité est faible. Ils sont très faciles
à manipuler. Autre intérêt important, ils supportent toutes les pressions par leur forme
sphérique.
Entrée des
fluides
Déflecteur
Scrubber
Régulation
niveau
Sortie d'huile
Sortie de gaz
Les séparateurs à gouttières sont utilisés pour le traitement des mousses. Ils peuvent être
verticaux ou horizontaux comme ci-dessous.
Ils utilisent les dixons plates qui sont des plateaux inclinés à 45° avec une grande surface
de contact.
Sans l’utilisation d’anti mousse, les dixons plates sont peu efficaces
Gaz
Extracteur de
brouillard
Diffuseur
Entrée
Plateaux
inclinés
Huile
La décantation simple dans des réservoirs a été un procédé très populaire surtout en
Amérique. Bien que n’ayant pas la faveur des bureaux d’études, il demeure néanmoins
une solution intéressante lorsque l’on ne parvient pas à sélectionner un additif à action
suffisamment rapide. En effet la différence principale avec les autres séparateurs est que
les temps de séjour et donc de décantation sont très élevés (plusieurs heures).
La notion de wash tank est attachée au principe qui consiste à faire barboter la production
dans de l’eau maintenue en fond de bac. Lorsque l’émulsion est peu solide, ce barbotage
peut la rompre par fatigue de film émulsifiant.
Les wash tanks sont également utilisables pour résoudre le problème du sel cristallisé
éventuellement en suspension dans l’huile.
Lorsque l’huile n’est pas complètement dégazée, le wash tank peut être équipé d’un
séparateur atmosphérique intégré dénommé « boot » ou « gun barrel ». Le gaz libéré est
tuyauté vers une torche BP et plusieurs possibilités existent quant à l’équilibre des
pressions dans le système. Des vannes de contrôle de niveau « intégrées » sont parfois
utilisées pour éviter la migration du gaz.
Il faut enfin mentionner les « swing-pipes ». Ce sont des tubes de sortie d’huile montés sur
joint articulé en pied de bac. Ils sont destinés à permettre à un bac de travailler en wash
tank dans sa partie inférieure et en stock tank au-dessus. La position du swing-pipe
sépare ces deux parties ; il est alors suspendu par une chaîne.
Nous désignerons sous ce terme les séparateurs utilisant la force centrifuge comme force
principale de séparation et qui sont maintenant proposés par plusieurs fabricants.
Les effets de la force centrifuge peuvent être classés pour la commodité de la présentation
sous deux formes principales:
Le séparateur vertical à effet cyclonique est surtout utilisé sur les systèmes de traitement
de gaz. Il peut enlever des particules solides et des liquides qui auraient été entraînés
avec le gaz.
Quelques liquides sont entraînés dans le flux en haut du séparateur avec le gaz. Il y a un
espace mort sur la sortie qui récupère ces liquides entraînés. Les liquides sont alors
recyclés dans le séparateur.
Entrée
Gaz + Liquide
Figure 49 : Principe de fonctionnement
du séparateur à effet Cyclonique
Sortie liquide
Sortie
gaz
Multicyclones
Entrée Diffuseur
gaz Sortie
liquide
Volume
de
rétention
Sortie
liquide
Le fluide entre dans l’axe du séparateur, et est mis en mouvement de rotation (vortex)
par des ailettes situées à l’entrée ; le liquide est donc projeté sur les parois et est évacué
par des fenêtres judicieusement calibrées. Ces tubes peuvent être utilisés seuls ou en
parallèles.
Ils sont recommandés sur les services où il faut un entraînement minimum de gouttelettes,
par exemple les aspirations des compresseurs, les livraisons de gaz commercial.
Il en existe deux types principaux : tressés et à plaques. Tous deux utilisent l’effet
d’agglomération, le second, en plus, utilise l’effet de centrifugation, vu les changements de
direction.
Épaisseur du matelas:
100 m à 150 mm.
C'est une installation qui sert de tampon en sortie de ligne ; son rôle est d'absorber les les
« bouchons de liquide » qui se forment dans les pipes di ou triphasiques.
Comme nous venons de le voir il existe trois types de séparateurs principaux. Dans le
tableau ci-dessous, il est fait une comparaison des performances des différents types de
séparateurs.
Efficacité de la séparation 1 2 3
Facilité de transport 1 3 2
Encombrement vertical 1 3 2
Encombrement horizontal 3 1 2
Facilité d’installation 2 3 1
4.11. EXERCICES
5 secondes
5 minutes
5 heures
25. L’avantage principal du séparateur vertical est qu’il peut accepter des bouchons
liquides plus importants sans entraînement excessif dans le gaz.
Vrai
Faux
26. Les ballons d’aspiration des compresseurs (scrubber) sont des exemples de
ballons
Vrai
Faux
De l’huile
De l’eau
28. Le déflecteur est situé à la sortie liquide du séparateur et sert à collecter ces
mêmes liquides.
Vrai
Faux
29. Compléter le schéma suivant, représentant les internes d’un séparateur vertical
diphasique huile/gaz :
Vrai
Faux
31. L’extracteur de brouillard empêche les liquides de sortir par la sortie gaz.
Vrai
Faux
32. Compléter le schéma suivant, représentant les éléments externes d’un scrubber :
33. Compléter le schéma suivant, représentant les éléments internes d’un séparateur
horizontal :
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Diffuseur
Sand Jet
Vrai
Faux
38. Le séparateur horizontal, deux tubes, permet une meilleure séparation de l’effluent
lorsque celui-ci comporte beaucoup de bouchons liquides.
Vrai
Faux
39. Les séparateurs sphériques sont réservés au puits à GOR très élevé.
Vrai
Faux
Vrai
Faux
41. La notion de wash tank est attachée au principe qui consiste à faire barboter la
production dans de l’eau maintenue en fond de bac.
Vrai
Faux
42. Les temps de séjours dans les wash tank sont faibles.
Vrai
Faux
43. Le séparateur vertical à effet cyclonique est surtout utilisé sur les systèmes de
traitement de gaz.
Vrai
Faux
Vrai
Faux
45. Pour le séparateur à effet Vortex le fluide entre tangentiellement dans l’appareil.
Vrai
Faux
En amont
En aval
47. Le rôle du slug Catcher est d'absorber les différences de débit entrant, de manière
à fournir un fluide à débit régulier aux installations en aval de ce dernier
Vrai
Faux
48. Parmi les trois types principaux de séparateurs (horizontaux, verticaux, sphérique),
quel est celui qui a la capacité la meilleure à diamètre égal ?
Le séparateur horizontal
Le séparateur sphérique
Le séparateur vertical
Plot Plan
Ce document édité lors de la phase projet, présente sous format simplifié, les principales
lignes et capacités process ainsi que leurs paramètres de fonctionnement principaux.
Description du PFD :
Le séparateur DS301 est situé en tête de la ligne de traitement d’huile et reçoit les
effluents de production du collecteur de production .Il s’agit d’un séparateur triphasique
huile / gaz / eau.
Figure 55 : Séparateur
triphasique horizontal
DS301 lors de son
transport
Il reçoit l’huile provenant du séparateur 1er étage ainsi que d’autres effluents secondaires.Il
s’agit d’un séparateur triphasique huile/gaz/eau. L’huile séparée alimente le séparateur de
production suivant (DS303), le gaz est envoyé à la compression MP ou il sera recomprimé
vers la HP, quand à l’eau, elle est envoyée au traitement d’eau huileuse pour être rejeté à
la mer.
Ce document édité lors de la phase projet, présente sous format beaucoup plus complète
que le PFD, toutes les lignes et capacités process ainsi que tous leurs paramètres de
fonctionnement. Il intègre aussi l’instrumentation, les sécurités et les lignes de démarrage.
C’est un document complet.
L’exemple ci-dessous reprend l’exemple précédent, mais sous un format beaucoup plus
détaillé : Le PID.
Près du fond du ballon, il y a une vanne de contrôle de niveau liquide (la vanne de
décharge) et un contrôleur de niveau liquide.
Support de Formation: EXP-PR-EQ080-FR
Dernière Révision: 11/04/2007 Page 70 de 120
Exploration et Production
Les Équipements
Les Séparateurs
Sur le fond est placé une vanne de vidange (d’écoulement) qui sera utilisé pour nettoyer
les solides qui pourraient s’accumuler au cours du temps. Les jauges et niveaux à vue
sont situés sur l’extérieur du séparateur.
5.4.2. Dimensionnement
Le but de cet exposé sera donc de donner les principes et méthodes générales de
dimensionnement, ainsi que des valeurs typiques pour un certain nombre de services.
Il est à noter cependant que ces méthodes ne peuvent couvrir certains appareils plus ou
moins brevetés (séparateurs cycloniques,...), dont les méthodes de dimensionnement
appartiennent à leurs constructeurs.
Principe de calcul
On calcule séparément les dimensions nécessaires pour assurer les débits gazeux et
liquide qui sont imposés.
B - Pour le débit liquide (huile + eau), on doit s’assurer que celui-ci séjourne
suffisamment dans le séparateur pour que le dégazage s’effectue complètement.
On se fixe donc un temps de rétention suffisant (de 1 à plusieurs minutes en
fonction de la difficulté de séparation)), ce qui permet de déterminer le volume à
offrir au liquide, donc finalement un diamètre et une longueur au séparateur.
C’est le temps nécessaire pour qu’une bulle de gaz traverse la couche liquide (séparation
diphasique) ou que les gouttelettes d’huile ou d’eau traversent les couches d’eau et d’huile
(mélanges triphasiques). Ceci suppose des interfaces bien marquées, c’est-à-dire, sans
moussage et un temps de coalescence nul.
En pratique, cependant, ne sont calculées ou prises en compte que les décantations des
gouttelettes d’eau et d’huile.
Sortie
GAZ
Alimentation
Goutte d'eau
Sortie huile
HUILE
Bulle de gaz
Goutte d'huile
Figure 63 : Les différents trajets des gouttelettes dans les cas les plus défavorables à la
décantation
Temps de rétention
Ce temps de rétention réel ou temps de séjour doit être supérieur au temps minimum de
décantation. Il correspond à la valeur obtenue en prenant le volume mesuré entre le
niveau moyen et le niveau bas, le niveau moyen étant, en général, situé au milieu du
ballon. Il y a lieu en effet d’assurer un volume tampon minimal pour le traitement ultérieur
des phases liquides. Cependant, ces temps ne sont, en général, pas à être rajoutés aux
temps minimaux de décantation.
Les valeurs des temps de rétention données pour quelques services types, sont des
valeurs moyennes et doivent être corrigées par l’expérience si possible et notamment pour
les slug catchers, les séparateurs de tête de puits, les tendances au moussage...
Gaz
Liquides
Chambre secondaire
Chambre de décantation
Dans le ballon horizontal, toute la force gravitaire est appliquée à la gouttelette, tandis que
dans le ballon vertical, la force gravitaire doit être diminuée de l’effet d’entraînement
vertical pour le gaz ; la décantation demande donc une longueur supplémentaire, d’ailleurs
pas toujours disponible.
Le calcul montre également que si l’on ne prend pas de précautions à l’entrée du mélange
(distributeur, entrée centrifuge…), il y a projection du liquide sur la paroi opposée et donc
pulvérisation.
Temps de rétention
Temps de rétention:
o 0 - 40 bars : 1 minute
o 40 - 74 bars : 50 secondes
o au-dessus : 30 secondes.
5.5. EXERCICES
51. Le temps de décantation est le temps nécessaire pour qu’une bulle de gaz traverse
la couche liquide dans le cas d’une séparation diphasique.
Vrai
Faux
52. Le temps de décantation est le temps nécessaire pour que les gouttelettes d’huile
ou d’eau traversent les couches d’eau et d’huile dans le cas d’une séparation
triphasique.
Vrai
Faux
Il y aura souvent plusieurs séparateurs en série (comme sur l’exemple ci-dessous) qui
vont nous permettre d’atteindre les spécifications désirées.
Toutes les fonctions sont essentielles pour la production si l’on considère qu’elles sont
nécessaires pour réaliser les spécifications requises en sortie.
Une fonction est néanmoins plus ou moins critique suivant qu’il est nécessaire d’arrêter la
production en cas de perte de cette fonction ou bien s’il est possible de fonctionner en
marche dégradée durant un certain temps.
On peut donc qualifier la criticité de cet appareil comme haute car elle entraînera un arrêt
de production. En effet, les séparateurs sont des appareils placés généralement en série
et donc l’arrêt d’un séparateur arrête toute l’installation. Il n’y a pas de secours prévu car
ces ballons sont de tailles conséquentes.
Enfin il n’existe pas de by-pass car chaque séparateur doit être utilisé avec un certain
volume d’huile, d’eau et de gaz à une pression et une température désirée.
De même on injecte des produits contre la corrosion, mais le plus en amont possible (sur
les puits)
Nous traiterons de ces produits dans le cours « La Séparation » car ils sont plus liés au
traitement qu’est la séparation qu’à l’équipement en lui-même.
6.3. EXERCICES
53. L’arrêt d’un séparateur est-il critique pour le bon fonctionnement de l’installation ?
Oui
Non
7. LES AUXILIAIRES
Sur un séparateur, divers
éléments sont nécessaire à son
bon fonctionnement.
Niveau à glace
Régulateur de pression
Transmetteurs de pression
Soupapes de sécurité
Manomètres
Figure 74 : Manomètre
Figure 75 : Thermomètre
Figure 76 : Capteur et
transmetteur de température
7.4. VANNES
7.5. DEBITMETRES
7.6. EXERCICES
8. PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT
L’exploitation d’un séparateur consiste à lui faire assurer le plus longtemps possible un
fonctionnement aux paramètres désirés.
La pression
La pression de séparation a été fixée par le procédé. Elle doit être maintenue
constante (il ne s’agit pas d’une variable opératoire).
La température
Le niveau
Avec un séparateur en service normal les contrôles suivants devraient être faits.
Les niveaux à vue devront être drainés et nettoyés de temps en temps pour les
lectures fausses. (vannes à billes testées, non bouchage des piquages)
Entrée fluide
Sortie huile
Sortie eau
Sortie huile
Sortie eau
Tous les équipements sont en service, les by-pass manuels sont fermés.
Figure 81 : Vue d’un séparateur horizontal triphasique avec ses éléments de sécurité
Deux niveaux de protection sont assurés par des capteurs différents (1 capteur
sur la régulation, 1 autre sur la sécurité)
Les capteurs et vannes assurant une fonction sécurité sont distincts des organes
de contrôle du procédé
Les soupapes ne sont pas isolables sauf par vannes couplées (type interlock) ou
par vanne cadenassée en position ouverte
Entrée fluide
Sortie huile
Sortie eau
La BDV est :
Sortie huile
Sortie eau
Tous les équipements sont en service, les by-pass manuels sont fermés.
Les séparateurs sont conçus pour séparer un certain débit de fluide par jour. A ce débit
nominal, le traitement de la séparation se fera correctement.
Cependant ces séparateurs sont aussi conçus pour recevoir des débits maxi ou mini, mais
à ces débits la séparation se fera de moins bonnes manières. Il sera ainsi plus difficile de
réaliser les spécifications commerciales.
Toute la difficulté réside bien dans l’étude de l’évolution du champ (débit journalier,
évolution du fluide : GOR, BSW,…).
8.4. EXERCICES
57. En marche normale les SDV sont fermées et la BDV est ouverte :
Vrai
Faux
58. Les capteurs et vannes assurant une fonction sécurité sont distincts des organes
de contrôle du procédé
Vrai
Faux
Vrai
Faux
60. Les soupapes ne sont pas isolables sauf par vannes couplées (type interlock) ou
par vanne cadenassée en position ouverte.
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Toutes les sociétés ont des procédures d’exploitation légèrement différentes, mais les
bases sont communes à toutes ces sociétés.
Vérifier que les lignes d’évacuation du gaz et des liquides soient correctement
disposées.
Si le ballon est vide, fermer une vanne d’isolement sur chaque sortie liquide du
séparateur. Cela empêchera le gaz de passer par les fuites de vannes de contrôle
de niveau liquides
Si les sécurités de niveau bas sont déclenchées, elles devront être inhibées (sur
demande du Superintendant) jusqu’à ce qu’elles se désactivent. Attention : lors de
cette opération la surveillance devra être accrue, il faudra notamment enlever
l’inhibition dès que possible.
AVERTISSEMENT : Ouvrez toujours les vannes lentement. Cela empêchera les coups de
bélier et les bouchons de liquides qui peuvent endommager l’équipement et créer un
danger pour le personnel et son installation.
Quand les pressions et les niveaux liquides rentrent dans les échelles des contrôleurs de
niveau, mettre les contrôleurs de niveau en service et en automatique et ouvrir les vannes
qui avaient été isolées
En ce qui concerne l’arrêt d’un séparateur, l’opérateur devra contrôler la bonne position
des vannes selon le niveau d’arrêt.
Pour la mise à disposition d’un séparateur, il faudra réaliser les étapes suivantes.
Détournez le flux sur une autre partie de l’installation si possibilité de by-pass dans
une autre capacité de traitement.
Ajustez les contrôleurs de niveau pour que les vannes de contrôle de niveau
restent ouvertes jusqu’à ce que les sécurités de niveau de bas (LSL) déclenchent.
Inhiber les sécurités de niveau de bas (LSL), sur accord superintendant. A partir
de ce moment l’opérateur devra s’assurer de la présence de liquide en surveillant
les niveaux à vue lors de la vidange du séparateur. Avant cette opération, il aura
bien sûr fallu s’assurer du bon fonctionnement des niveaux à vue.
Avant qu’il n’y ait plus de niveau liquide dans le séparateur, baisser la pression du
ballon que l’on vidange à une delta P d’environ + 2 bars (Delta P à régler selon
expérience sur site) avec le ballon dans lequel l’on purge. Ceci afin de s’assurer
de ne pas avoir d’à-coup de pression dans le ballon de réception de la vidange.
Fermer les vannes d’isolement sur les sorties liquides à la fin du drainage.
Si le séparateur ne doit pas être vidé, fermer les vannes d’isolement sur les sorties
liquides afin d’empêcher le passage du gaz par les vannes de contrôle de niveau,
qui même fermée à 100% ne sont pas étanches.
Si le ballon doit être dépressurisé fermer une vanne d’isolement sur la ligne
d’échappement du gaz.
Si possible laisser une petite pression positive dans la capacité pour empêcher
l’air d’entrer dans le séparateur. Il ne sera alors pas nécessaire de balayer le
ballon avec du gaz inerte avant le démarrage suivant.
Ce relevé de paramètre devra être comparé avec les paramètres retransmis en salle de
contrôle, ceci afin de vérifier leur bon fonctionnement.
Il devra par exemple contrôler si les manomètres de pression ne sont pas hors échelle et
si leur valeur correspond bien à celle retransmise en salle de contrôle.
De même, il devra contrôler les différents niveaux (huile, eau) en s’assurant de la propreté
des niveaux à vue. (Si besoin les nettoyer en respectant les consignes)
Il devra aussi s’assurer de la bonne disposition des soupapes (plomb bien en place,
soupape bien disposée, fuite soupape...) fuite presse étoupe vanne.
10. TROUBLESHOOTING
La cause d’un problème d’exploitation est trouvée par un processus d’élimination des
défauts.
Chaque événement qui peut occasionner le problème est vérifié jusqu’à ce que la cause
soit trouvée. Quelque soit la cause, la meilleure séquence pour trouver cette cause est
d’éliminer les plus faciles en premier.
Ces dernières sont les problèmes d’instrumentation (des manomètres, contrôlent des
positions de vanne, des contrôleurs de pressions, fiabilité du niveau à vue, des
débitmètres, etc…).
En effectuant ces contrôles, il faudra donc s’assurer que les instruments travaillent
correctement et ne donnent pas de lecture fausse.
Une fois que les causes faciles sont vérifiées et éliminées, les causes plus difficiles seront
vérifiées.
Une autre partie importante du diagnostic de pannes est d’avoir une vision complète de
l’ensemble du processus de séparation et pas seulement de l’équipement.
High inlet gas flow rate Check gas flow rate and cut back to design rate.
Liquid density is less than design because the Check liquid density. If it is less than design, gas
difference between the gas and liquid densities is rate will have to be cut in proportion to reduction
smaller. in density
Table 3: Diagnostique des pannes dans le cas d'entraînement de liquide vers la sortie
liquide
11. GLOSSAIRE
Anhydres
Les anhydres sont des composés qui ne contiennent pas d'eau libre mais gardant une
fraction d'eau de constitution, contrairement aux hydrates.
Argile colloïdale
Argile dont les particules sont de dimension et de nature telles que, mélangée à un liquide
approprié, elle reste en suspension colloïdale stable.
Asphaltènes
Les asphaltènes sont des matières aromatiques complexes d'un poids moléculaire >2000
Dalton. Elles sont composées principalement de carbone et d'hydrogène, mais elles
contiennent aussi du soufre, de l'oxygène et de l'azote. Les molécules d'asphaltène sont
solides et présentent une couleur marron
Aube
Pièce métallique qui canalise un fluide, dans un compresseur ou une turbine.
Chacune des pièces métalliques incurvées disposées sur les stators et rotors des
compresseurs et des turbines, servant à modifier le sens de l'écoulement de l'air pendant
la rotation.
Ballast
Le ballast est un lest permettant de gérer la stabilité et/ou l'assiette d'une embarcation,
d'un navire. Il s'agit le plus couramment de plusieurs capacités pouvant être remplies
d'eau de mer ou vidées au gré des nécessités, ce par un circuit de ballastage et à l'aide de
pompe(s).
BDV
Blowdown Valve – Vanne de décompression rapide
By-passage
Voie de contournement pratiquée sur le trajet d'un fluide, de façon à le faire de son cours
normal.
On installe habituellement une dérivation pour permettre le passage du liquide dans un
tuyau alors qu'on effectue des ajustements ou les réparations nécessaires au contrôle
ainsi éliminé.
Coalescence
Action conduisant les particules liquides en suspension à s'unir en particules plus
volumineuses.
Colloïdale
Matériaux dont les grains sont inférieurs à 0,2 micromètre. On remarquera que cette
définition, retenue en géotechnique, ne fait intervenir aucune considération chimique ou
minéralogique.
Condensats
Les condensats sont un type de pétrole léger : il s'agit des hydrocarbures qui, gazeux
dans le gisement, se condensent une fois refroidis par la détente en tête de puits.
Déflecteur
Dispositif servant à changer la direction d’un fluide (gazeux ou liquide)
Durée de rétention
La durée qu’un liquide reste dans un ballon
Énergie cinétique
L'énergie cinétique est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement.
L’énergie cinétique d’un corps est égale au travail nécessaire pour faire passer le dit corps
du repos à son mouvement de translation et de rotation actuel. C'est Guillaume d'Ockham
qui a introduit, en 1323, la différence entre ce qu'on appelle le mouvement dynamique
(que nous engendrons) et le mouvement cinétique (engendré par des interactions).
Évent
Orifice de dégazage placé au point haut d’un réservoir, d’une tour, d’une tuyauterie pour
permettre l’évacuation d’une atmosphère gazeuse
LCV
Level Control Valve – Vanne de régulation de niveau
Manifold
Ensemble de conduites et de vannes dirigeant l'effluent ou la production dans des
installations.
Miscibles
La miscibilité désigne la capacité de divers liquides de se mélanger. Le mélange obtenu
est homogène et les liquides sont qualifiés de miscibles. Inversement, les substances sont
dites non miscibles si elles ne peuvent pas se mélanger. C'est le cas de l'huile et de l'eau
qui forment une émulsion.
Non miscibles
La miscibilité désigne la capacité de divers liquides de se mélanger. Le mélange obtenu
est homogène et les liquides sont qualifiés de miscibles. inversement, les substances sont
dites non miscibles si elle ne peuvent pas se mélanger. C'est le cas de l'huile et de l'eau
qui forment une émulsion.
PCV
Pressure Control Valve – Vanne de régulation de pression
Piquages
Orifice de sortie sur tuyauterie ou ballon.
Scrubbers
Appareil qui sert à épurer un liquide, un gaz
SDV
Shutdown Valve – Vanne de sectionnement
Skid
Plateforme sur lequel on peut manœuvrer et mettre en place un équipement lourd
Stripping
Élimination des composants légers d’un produit pétrolier par injection de gaz ou de vapeur
Surfactant
Composé chimique qui, dissous ou dispersé dans un liquide, est préférentiellement
absorbé à une interface, ce qui détermine un ensemble de propriétés physico-chimiques
ou chimiques d'intérêt pratique.
Tangentiel
Droite tangente à un cercle.
Tubes crépinés
Tubage perforé qui, dans un puits en production, laisse passer le pétrole et retient le sable
ou d'autres particules solides.
Tubulure
Composant, rectiligne ou courbé, constitué d'un ou de plusieurs éléments tels que tube,
bride, fixé sur une tuyauterie, un composant de tuyauterie, un appareil de robinetterie, un
réservoir, pour réaliser un raccordement ou un orifice d'accès ou de visite.
1. Quels sont les trois éléments de l’effluent (sans parler des sédiments) qu’un
séparateur triphasique dissocie ?
; Vrai
; Faux
4. Donner deux raisons techniques pour lesquelles l’on doit traiter l’effluent ?
Produits mesurables (c’est à dire qu’on peut le compter, sans eau, sans
sédiments, sans gaz afin de connaître exactement les quantités vendues)
Produits non incrustants (c’est à dire que ces produits n’ont pas la
propriété de recouvrir les corps, les tuyaux les citernes d’une couche
minérale par exemple dépôts de sulfates carbonates etc…)
5. Donner une raison commerciale pour laquelle l’on doit traiter l’effluent ?
6. Donner une raison environnementale pour laquelle l’on doit traiter l’effluent ?
Pour rejeter dans le milieu environnant, sans pollution, les constituants sans
valeur commerciale (eaux de production)
; Vrai
; Faux
10. Sur des gisements éruptifs et dont la pression de tête de puits est supérieure à la
pression atmosphérique, quel est le moyen le plus simple que l’on utilise pour
stabiliser un brut ?
; Au début
13. Quels sont les deux types principaux de séparateur qui existent ?
Horizontaux - Verticaux
PF
Pb
100 %
Vapeur
PT
0%
PD
PC
0 T
7 et 10 psi.
0,1 % vol
40 - 60 mg/l NaCl
21. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur horizontal.
22. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur vertical.
23. Sur le schéma suivant, indiquer, par des lettres (A-B-C-D), les sections principales
d’un séparateur sphérique.
; 5 minutes
25. L’avantage principal du séparateur vertical est qu’il peut accepter des bouchons
liquides plus importants sans entraînement excessif dans le gaz.
; Vrai
26. Les ballons d’aspiration des compresseurs (scrubber) sont des exemples de
ballons verticaux
; Vrai
28. Le déflecteur est situé à la sortie liquide du séparateur et sert à collecter ces
mêmes liquides.
; Faux
Le gaz entrant dans le séparateur est dévié vers le bas par un déflecteur
placé sur la ligne d’entrée du ballon.
29. Compléter le schéma suivant, représentant les internes d’un séparateur vertical
diphasique huile/gaz :
; Vrai
31. L’extracteur de brouillard empêche les liquides de sortir par la sortie gaz.
; Vrai
32. Compléter le schéma suivant, représentant les éléments externes d’un scrubber :
33. Compléter le schéma suivant, représentant les éléments internes d’un séparateur
horizontal :
Section de
tranquilisation Extracteur de brouillard
Chambre Chambre
primaire secondaire
Diffuseur
Entrée gaz
+ liquides
Purge
Chassis
Chambre de
décantation Cloison de Anti Vortex
séparation Cloisons
antivague
; Vrai
; Faux
; Sand Jet
; Vrai
38. Le séparateur horizontal, deux tubes, permet une meilleure séparation de l’effluent
lorsque celui-ci comporte beaucoup de bouchons liquides.
; Vrai
39. Les séparateurs sphériques sont réservés au puits à GOR très élevé.
; Vrai
; Faux
41. La notion de wash tank est attachée au principe qui consiste à faire barboter la
production dans de l’eau maintenue en fond de bac.
; Vrai
42. Les temps de séjours dans les wash tank sont faibles.
; Faux
43. Le séparateur vertical à effet cyclonique est surtout utilisé sur les systèmes de
traitement de gaz.
; Vrai
; Vrai
45. Pour le séparateur à effet Vortex le fluide entre tangentiellement dans l’appareil.
; Faux
; En amont
C'est une installation qui sert de tampon en sortie de ligne ; son rôle est
d'absorber les les « bouchons de liquide » qui se forment dans les pipes di
ou triphasiques.
47. Le rôle du slug Catcher est d'absorber les différences de débit entrant, de manière
à fournir un fluide à débit régulier aux installations en aval de ce dernier
; Vrai
48. Parmi les trois types principaux de séparateurs (horizontaux, verticaux, sphérique),
quel est celui qui a la capacité la meilleure à diamètre égal ?
; Le séparateur horizontal
51. Le temps minimum de décantation est le temps nécessaire pour qu’une bulle de
gaz traverse la couche liquide dans le cas d’une séparation diphasique.
; Vrai
52. Le temps de décantation est le temps nécessaire pour que les gouttelettes d’huile
ou d’eau traversent les couches d’eau et d’huile dans le cas d’une séparation
triphasique.
; Vrai
53. L’arrêt d’un séparateur est-il critique pour le bon fonctionnement de l’installation ?
; Oui
Niveau à Glace
Transmetteur de Pression
Soupape de sécurité
Vanne manuelle
Débitmètre à orifice
La pression
La température
Le niveau
Les niveaux à vue devront être drainés et nettoyés de temps en temps pour
les lectures fausses. (vannes à billes testées, non bouchage des piquages)
57. En marche normale les SDV sont fermées et la BDV est ouverte :
; Faux
58. Les capteurs et vannes assurant une fonction sécurité sont distincts des organes
de contrôle du procédé
; Vrai
; Faux
Soupapes
60. Les soupapes ne sont pas isolables sauf par vannes couplées (type interlock) ou
par vanne cadenassée en position ouverte.
; Vrai
; Vrai