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♣ POLYTRAUMATISME :

► sur les lieux :


*baliser les lieux.
*alerter le SAMU,pompiers :préciser le lieux ,type et heure de l’accident.
* secourir : immobilisation de l’axe cranio-rachidien,massage cardiaque ,bouche à bouche,
Position latérale de sécurité ,couvertures.
► prise en charge spécialisée :
*libération des voies aériennes sup et mise en place d’une canule de Guédel.
*oxygénation : 8L/minute au masque.
*intubation dans les cas graves et ventilation assistée.
*drainage de pneumo ou hémothorax.
*massage cardiaque externe si arrêt cardiaque.
*mise en place de deux gros cathéters.
*sonde urinaire sauf si traumatisme du bassin ou hématurie.
*remplissage : macromolécules ,SSi 0,9%.
*pansement compressif d’une hémorragie externe ou garrot si amputation.
*score de Glasgow + injury severity score.
*examen clinique complet ( bilan lésionnel) : le ou la mettre à nu.
► examens complémentaires :
*Rx : crâne face+profil.
*Rx : rachis cervical profil dégageant C7-T1.
*Rx : TLT.
*Rx : bassin face.
*Rx : des membres fracturés ou articulations luxées.
*échographie abdominale.
*urétrocystographie si traumatisme de l’arbre urinaire .
*scanner cérébrale si traumatisme crânien.
*scanner hélicoïdal si lésions multiples.
*FNS,groupage ABO et Rhésus.

♣ TRAUMATISMES DE LA FACE :

► radiologie :
*crâne : face +profil.
*exploration du massif facial :
1-blondeau.
2-waters.
*mandibule défilée.
*face basse bouche ouverte : centrée sur la mendibule.
*panoramique dentaire.
*os propre du nez « OPN » :profil.

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▲ selon le siége de la fracture :

1)-fracture dentaire :
► radiologie :

*cliché retro-alvéolaire + panoramique dentaire.


●lésions :
-contusion dentaire.
-luxation alveolodentaire ou dent mobile (complète ou incomplète).
-fracture dentaire : de la couronne avec ou sans exposition pulpaire.
-fracture radiculaire.
-trt : orthopédique (immobilisation de ou des dents par des ligatures sur arc métallique
) ou chirurgical ( implantation, correction…).

2)-traumatisme de l’articulation temporo-mandibulaire :


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► radiologie :
*mandibule défilée.
*face basse bouche ouverte : centrée sur la mendibule.
*panoramique dentaire.
*scanner.
● lésions :
-contusion (Rx standard ).
-lésions discoligamentaire : luxation ou fracture ( artro-scanner).
-luxation temporomendibulaire (panoramique).
-trt : blocage intermaxillaire ,chirurgie.

3)-fracture de la mandibule :
► radiologie :
*mandibule défilée.
*face basse bouche ouverte : centrée sur la mendibule.
*panoramique dentaire.
● lésions :
-soit fracture du condyle ou de la portion dentée de lamandibule « symphyse, corps,angle».
-trt : blocage intermaxillaire pdt 45 jours.

4)-fracture du massif facial :


a- laterofaciale ou zygomatomaxillaire :
►radiologie :
*blondeau.
*crâne profil.
b-fracture centro-faciale :
1-fracture du nez +cloison nasale :
► radiologie :
*OPN.
*blondeau.
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2-fracture du complexe naso-éthmoido-maxillo-fronto-orbitaire « CNEMFO »:
► radiologie :
*crâne face +profil.
*blondeau.
*scanner du crâne facial en coupes coronales et axiales.
► avis : ORL,ophtalmologie,neurologie avec trt ATB en urgence.
3-fractures horizontales ou occlusofaciales :
1) fracture de Lefort I :détachement du plateau palato-dentaire du reste
du massif facial.
► radiologie :
*crâne profil.
*blondeau.
2)fracture de Lefort II :détachement du plateau palato-dentaire et la
pyramide nasale du reste du massif facial (région nasale enfoncée).
► radiologie :
*crâne profil.
*blondeau.
*scanner du crâne facial en coupes coronales et axiales.
3)fracture de Lefort III : disjonction du massif facial ( maxillaire+os
Zygomatique+région nasale) de la base du crâne (enfoncement de la face
Ou faciès lunaire) .
► radiologie :
*crâne profil.
*blondeau.
*scanner du crâne facial en coupes coronales et axiales.
-trt : réduction et trt chirurgicl.

♣ TRAUMATISMES CRANIENS :

► radiologie :
*crâne : face + profil.
*scanner cérébral.
● les lésions :
*traumatisme balistique : OE et OS.
*hématome extradural :perte de connaissance brève,intervalle libre
Hémiplégie et épanchement biconvexe avec effet de masse au
Scanner.
*hématome sous dural aigu : coma rapide,signes de localisation,collection
Hématique à limites floues avec effet de masse au scanner.
*lésions faciales.
*embarrure.
*fracture de la base du crâne avec brèche ostéoméningée.
*contusion cérébrale.

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-trt : chirurgie.
♣ TRAUMATISMES DU RACHIS :

● les incidences radiologiques :


1) le rachis de face permet :
*apprécier l’axe frontal du rachis .
*hauteur des bords latéraux des corps vertébraux .
*alignement vertical médian des apophyses épineuses.
*largeur du corps vertébral :distance entre 2 pédicules de la vertébre ,
si il y’a
Un élargissement = rupture sagittale de la vertèbre.
2) le rachis de profil permet :
*apprécier la courbure des segments rachidiens ( angle de cyphose de
Cyphose traumatique « L ».
*hauteur des corps vertébraux et des disques ,et écart inter épineux.
*l’avancée ou le recul d’un corps vertébral par rapport à la ligne
Qui unit les bords ant ou post des corps vertébraux « antélysthésie
en millimètre .
*place des apophyse articulaires : se recouvrent de haut en bas comme les
tuiles d’un toit au nv cervical et paralléle au nv lombaire.
3) les clichés de trois quart permettent :
*mieux examiner les arcs pst des vertèbres (apophyse articulaire).
4) scanner permet :
*apprécier les murs post.
*apprécier un traumatisme rotatoire.
5) clichés dynamiques : de profil en flexion extension à distance du traumatisme.

6) IRM :
*pour apprécier les lésions discales ou ligamentaires et les atteinte
médullaires.
7) rachis de face +profil avec traction vers le bas de l’épaule :
*dégagement de l’interligne C7-T1.
● lésions :
-sur rachis cervical sup :
a-fracture de l’atlas C1 : élargissement de la vertèbre sur rachis cervical sup
bouche ouverte de face et profil.
b-fracture de l’axis C2 : soit fracture de l’odontoïde (cliché de face bouche
ouvert et cliché de profil) qui est fréquente chez le sujet âgé soit fracture des pédicules de C2 par hyper
extension forcée de la tête « pendaison »
= Hangman-fracture visible sur cliché de profil.
-sur rachis cervical inf : C3-C7 :
a-lésions en compression : accidents de plongeon,réalisant une fracture en
Tear-drop.
b- lésions en flexion extension : coup du lapin : entorse du rachis cervical soit
entorse grave si flexion très importante ou une luxation biarticulaire si le
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mouvement de flexion a été encore plus violent .
c- lésions en routation.
-sur rachis thoraco-lombaire (surtout T11-T12-L1) : chute,accident sportif ou AVP.
-radiologie : rachis thoraco-lombaire en entier face profil,scanner,IRM.
a- type A (compression) :20% de lésions neurologiques : il y’a :
*type A1= tassement ant ,mur post intact.
*type A2=fracture frontale ant,mur post intact.
*type A3=fracture comminutive (brust fracture) avec atteinte du mur post.
b-type B (en distraction) 40% des lésion neurologiques : écart interépineux anormal
subluxation verticale des facettes articulaires ,exagération de l’écart entre mur
post et ant,aspect en Tear-drop,subluxation post du corps vertébral,il y’a :
*type B1=lésion discoligamentaire :augmentation de l’écart interépineux
Avec décrochage articulaire.
*type B2=lésion osseuse :fracture horizontale de la vertèbre.
*type B3=lésion par distraction ant :bâillement du disque intervertébral en avant.
c-type C :52% des lésions neurologiques : décale des épineuses en rotation sur
cliché de face,luxation articulaire unilatérale et fracture articulaire controlatérale,
fractures étagées des apophyses transverses ,luxation ou fracture costales étagées
prés du rachis (ce sont les lésion de la rotation),ily’a :
*type C1= type A + rotation.
*type C2=type B+rotation.
*type C3= lesion par cisaillement rotatoire.
*trt : orthopédique ou chirurgie.

♣ TRAUMATISMES THORACIQUES :

► radiologie : TLT.
► échographie doppler des organes intrathoraciques.
► scanner ou IRM.

● les lésions :
*fractures de cotes ±hémo ou pneumothorax.
*fracture du sternum ± hémopéricarde ou hémothorax,hernie ou lésion cardiaque.
*fracture du rachis thoracique avec lésions médullaire ou plaies du canal thoracique
(chylothorax).
*rupture du diaphragme.
*contusion pulmonaire .
*rupture aortique au nv de l’isthme d’où hémomédiastin.

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*rupture de l’arbre trachéo-branchique d’où pneumomédiastin et emphyséme
sous Cutané.
*rupture des vaisseaux pulmonaires .
*rupture oesophagienne.
-trt : orthopédique ou chirurgical.

♣ TRAUMATISMES DE L’EPAULE :

► radiologie :
*épaule :face après immobilisation dans un écharpe .
*omoplate profil.
*profil axillaire.
* arthro-scanner (avec injection intra capsulaire de produit de contraste iodé) .

● les lésions :
1)- fractures de la clavicule : 80% du 1/3 moyen.
-radiologie :
*clavicule :face.
*TLT.
-trt : *immobilisation par anneaux claviculaires ( en 8) en tissu ou boléro plâtre
pdt 3-6 semaines ( coude au corps).
*chirurgie en cas de déplacement.

2)-fractures de l’extrémité sup de l’humérus :


-radiologie :
*épaule de face en rotation neutre en double obliquité.
*profil de Lamy.
*profil axillaire ou de Garth.
*scanner.
-les lésions :
a- fractures extra-articulaires :
▪ des tuberosités : petite (trochin),grosse (trochiter) ,le trt sera donc :
immobilisation par bandage type Dujarier avec besance ou une
attelle maintenant le bras en abduction à 45° pdt 4-6semaines +
réeducation.
▪ fractures sous tuberositaire ou du col chirurgi le trt sera donc :
immobilisation par bandage type Dujarier pdt 4semaines +
réeducation.
b- fracture articulaire ou céphalotuberositaire :
▪non déplacée : le trt sera orthopédique.
▪ déplacée (risque de nécrose avasculaire de la tête humérale) :
Donc trt chirurgical (prothèse humérale) surtout en cas de
fracture du col anatomique et céphalotuberositair
c- fracture associée à une luxation de l’épaule :
▪ fracture de la grosse tubérosité avec luxation dont le trt sera :

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Bandage Dujarier ou attelle d’abduction pdt 4 semaines.
▪les autres fracture avec luxation : trt est chirugical.
3)- fractures de la scapula :
-radiologie :
*épaule de face en double obliquité.
*profil de Lamy.
*omoplate profil.
*profil axillaire ou de Garth.
*scanner.
-trt : bandage type Dujarier coude au corps pdt 3-6 semaine,chirurgie si déplacement.

4)-luxation gléno-humérale :
a-luxation antéro-int : 95% des cas.
-radiologie :
*épaule face en double obliquité.
*omoplate profil ou de Garth si une abduction est possible.
-NB : -cette lésion est associée dans 90%des cas à une encoche de Malgaigne = fracture postéro-sup de la téte
humerale (visible sur épaule face en rotation int ou sur profil de Garth).
-elle peut etre associée aussi à une fracture du rebord antero-inf de la glène ou une fracture de la grosse
tubérosité ( visibles sur arthroscaneer de l’épaule).
_trt : réducation avec contrôle radiologique ( face avec rotation neutre) + immobilisation en rotation int coude
au corps dans un bandage en Jersey tubulaire de type mago clinic pdt 3 semaines.

a-luxation chronique antéro-int :


-radiologie :
*radiologies comparatives :de face en rotation neutre,int,ext,profil
Glénoidien et glénoidien dépassé.
*arthroscanner.
-les lésions associées :
▪ érosion du rebord antero-inf de la gléne.
▪ découlement capsulo-périosté ant (lésion de Bankart).
-trt ; chirurgical : stabilisation de l’épaule par intervension de Latarj ou de
Bankart.
b- luxation post :
-radiologie :
*épaule de face en double obliquité : tête humérale en rotation int.
*profil d’omoplate de Lamy.
*scanner à la recherche d’une oncoche sur la tête humérale.
-trt :réduction avec contrôle radiologique (face+rotation neutre+
profil d’omoplate) +immobilisation en rotation neutre de l’épaule
pdt 3semaines.

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5)- luxation acromio-claviculaire :fréquente chez les jeunes sportifs.
-radiologie :
*épaule de face.
*profille axillaire.
*cintre acromioclaviculaire de face.
▪ les lésions :
a-entorse : stade I.
b-subluxation : stade II : ligament acromioclaviculaire rompu ,accensions
de la clavicule par rapport à l’acromion (moins de 50%).
c-luxation : stade III :ligament rompu et accensions de plus de 50%.
-trt : pour stade I et II :immobilisation par bandage en jersey tubulaire type Mago
Clinic ou élastoplaste pdt 15 jours.
Pour stade III : ligamentoplastie.

6)- luxation stérno-claviculaire :


-radiologie :
*incidences comparatives de Heining.
*scanner.
-trt : -luxation ant : négligée ou immobilisation par écharpe.
-luxation post : chirurgie

7)- rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs :


-radiologie :
*épaule :face,les 3 rotations (int,ext,neutre).
*profil de lamy et axillaire.
*arthroscanner.
*IRM.
*échographie de la coiffe des rotateurs.
-trt :-sujet jeune : chirurgie.
-sujet âgé : trt médical :infiltration intra-articulaire+rééducation ou chirurgie.

8)- lésion du plexus brachial :


*immobilisation.
*trt médical.
*trt chirurgical.

9)- SCAP lésion : = désinsertion du bourrelet glénoïdien autour de l’insertion de la


langue portion du biceps.
*arthroscanner.
*trt chirurgical.

♣ FRACTURES DE LA DIAPHYSE HUMÉRALE :

► imagerie :
*bras :face + profil.

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*artériographie si atteinte vasculaire.
*électromyogramme au 2°mois si persistance des signes d’atteinte du
nerf Radial.
•les lésions :
1)- fracture à trait simple : transversal,oblique,court ou long,spiroïde,qui peut être
Au nv distal,moyen ou proximal.
2)- fracture complexe : sur un seul tiers diaphysaire soit étagées.
-trt : -bandage thoraco-brachial type Dujarier confectionné avec une attelle plâtrée.
Ou :
-plâtre pendant.
Ou :
-plâtre de Sarmiento.
Ou :
-trt chirurgical : fixation endomédullaire ou ext ou ostéosynthèse par plaques.

♣ FRACTURES DIAPHYSAIRES DES DEUX OS DE L’AVANT BRAS : consolidation


en 3 mois.

► radiologie :
*avant bras : face +profil immobilisé sur attelle .
• lésion particulière chez l’adulte :
* fracture isolée de la diaphyse radiale + luxation radio-ulnaire distale =
= fracture de GALEAZZI.
-trt ; -osthéosynthése chez l’adulte.
-chez l’enfant : plâtre brachio-antébrachiopalmaire sous anésthésie,pdt 2mois.

♣ TRAUMATISMES DU COUDE :

► radiologie :
*coude :face profil ,membre sup immobiliser sur une attelle .
*cliché en traction sous anésthésie dans les formes avec un grand
déplacement.
*IRM.
• lésions :
1- fractures supra condyliennes.
2-fractures sus et inter condylienne (les plus fréquentes).
3- fractures parcellaires articulaires.
-trt : -immobilisation par un platre brachio-palmaire avec immobilisation coude au
corps.
-trt chirurgical ; le plus souvent.
-rééducation + cryothérapie + AINS.
-radiologie de contrôle.
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♣ FRACTURES DE LA TETE RADIALE : extrémité sup du radius.

► radiologie :
*coude face et profil.
*incidence du Capitellum pour dégager la tête radiale.
*radio des deux poignets « syndrome d’Essexlopreti ».
• lésions :
-type I : non déplacée.
-type II : déplacée à 2 fragments.
-type III : multifragmentaire.
-type IV :associée à une autre lésion :luxation du coude (Iva),ou fracture de
l’éxtrémité De l’ulna ( IVb), ou avec ces deux lésions ( IVc).
-trt : -immobilisation antalgique pdt 3 semaines puis rééducation.
- chirurgie :cas compliqués.

♣ FRACTURES DE L’EXTRÉMITÉ SUP DE L’ULNA : cubitus.

► radiologie :
*coude : face+profil.
• lésions : de l’olécrâne le plus souvent :
-type I :fracture de l’olécrâne non déplacée.
-type II : fracture de l’extrémité proximale de l’ulna déplacée,soit de l’olécrâne
(type IIa) ou métaphyso-épiphysaire (IIb).
-type III :fractures et luxations trans olécrâne ant ou post.
-trt : -immobilisation coude fléchi à 90° pdt 45 jours puis rééducation (type I ).
-chirurgie :réduction et ostéosynthése ( type II et III).

♣ LUXATION DU COUDE :

► radiologie :
*coude ;face et profil.
•lésions :
-luxation pures : post,postéro-latérale ( la plus fréquente),ant,postéro-mediane.
-associée à : fracture de la téte radiale et apophyse coronoide chez l’adulte,
epitrochelée chez l’enfant.
-trt :-réduction : pousée postero-ant + lateromediane sur l’epicondyle laterale
de l’hémurus suivie d’une douce ( sous anesthésie) : radiologie de contrôle
-immobilisation par attelle plâtre post pdt 10 jour puis rééducation douce .
-chirurgie ; si fracture ou lésion complexe.

♣ FRACTURES DE L’EXTRÉMITÉ INF DU RADIUS :fracture la plus fréquente chez


Les sujets jeunes.

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► radiologie :
*extrémité inf de l’avant bras : position neutre du poignet :face +profil le membre immobilisé sur une attelle.

• lésions : selon la classification de Gastaing :

1) fracture extra articulaire à déplacement post « pouteau-colles » .

2) fracture de Gerard-Marchant : c’est un pouteau-colles avec arrachement


de la styloïde ulnaire.

3) fractures articulaires :
A- simples :
- à fragment postéro médial.
- cunéenne latérale emportant la styloïde radiale.
-cunéenne médiale .
- marginale postérieure emportant une partie
Postérieure de la surface de l’articulation
post du radius.
-marginale ant emportant une partie ant
de la surface de l’articulation post du radius.
B- complexes : indication de l’arthroscanner.
-trt :
a) Réduction :
– Sous anesthésie générale ou loco-régionale par bloc plexique.
– Elle nécessite une technique précise : (technique pour une fracture à
déplacement postérieur) :
* Traction dans l’axe.
* Flexion.
* Inclinaison cubitale.
– La qualité de la réduction sera contrôlée par amplificateur de brillance.
b) Immobilisation :
– En cas de stabilité de la réduction, qu’il conviendra de tester sous ampli,
une stabilisationpar plâtre est possible.
– Un plâtre brachio-antébrachio-palmaire (BABP) sera confectionné :
* Sans coton avec deux ou trois couches de jersey.
* Coude fléchi à 90°.
* Poignet en position neutre et légère inclinaison cubitale.
* Doigts et pouce doivent être libres et mobiles à partir des articulations
métacarpo-phalangiennes.
– Un contrôle radiographique est indispensable après la confection du plâtre :
poignet face profil à J2,J10,J21,J45.

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* Indications :
a) Fracture de l’enfant, déplacées ou non
– Seule une instabilité majeure après réduction justifie un brochage.
b) Fracture non déplacée de l’adulte
c) Fracture modérément déplacée de l’adulte de plus de 75 ans : à la
demande fonctionnelle peu importante.
– À cet âge, il n’existe pas de corrélation entre le résultat
fonctionnel et l’aspect radiologique.
c) chirurgie : brochage, plaques vissées,fixateurs externes,comblement osseux.
*. Indications :
a) Fractures à déplacement postérieur :
– Extra-articulaires ou articulaires simples .
– Articulaires complexes .
b) Cunéennes.
c) Marginales antérieures.
D)-Traitement des lésions associées :
a) Fracture du scaphoïde :
– Le vissage facilité la rééducation postopératoire, même lorsque le déplacement
est faible.
b) Lésions ligamentaires :
– Scapho-lunaire : le bilan arthroscopique permet de choisir entre un brochage scapholunaireet scapho capital
(capitatum = grand os) seul, d’une part, et ce
brochage associé à une réparation ligamentaire directe, d’autre part.
– Du complexe fibro-cartilagineux triangulaire : c’est l’arthroscopie qui permet de
faire le bilan et parfois de traiter ces lésions.
*surveillance ; clinique et Rx :J2,J10,J21,J45.

♣ TRAUMATISMES DU CARPE : poignet.

● rangée proximale = scaphoïde + semi-lunaire+pyramidal.


● rangé distale = trapèze + trapézoïde +grand os + os crochu.

1) fracture du scaphoide : la plus fréquente consolidation en 4mois :


-radiologie :
*poignet : face +profil.
*3/4 ulnaire et radial (incidence de Schneck).
Ou :
*cliché de face poignet fermé ou incidence de Trojan.
*clichés dynamiques en inclinaison ulnaire.
Ou :
*scanner.
-trt :
-immobilisation du poignet et de la colonne du pouce « manchette dite scaphoïde »
Pdt 3 mois si pas de déplacement.

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-chirurgie : ostéosynthèse par vis si déplacement.
-radiologie de contrôle.

2)luxations périlunariennes :
-radiologie :
*poignet ;face et profil.
*IRM.
• lésions :
-luxation du lunatum ant et post.
-associée à une fracture du scaphoide.
-trt :
-chirurgical + contrôle radiologique.

3) lésions ligamentaires :
A-entorses scapho-lunaires :
Rx : *poignet de face et de profil : distance scapho-lunaire sup à 3mm avec
déformation en fléxion du scaphoide ( pole distal se déplace en haut et en avant)
et une déformation en extension du lunatum ( la face distale bascule vers l’arrière)
l’angle entre les deux os ( normal = 30°-60°) augmente sur cliché de profil.
Ou :
*cliché de face poignet fermé en supination.
*cliché dynamique de face en inclinaison ulnaire et radiale.
*arthroscanner.
*IRM.
-trt : chirurgicale.
B- lésion du complexe fibro-cartilagineux triangulaire (TFCC) :
Rx : *poignet de face et profil.
*cliché de profil en supination (comparatifs).
*arthroscanner.
*IRM.
-trt :immobilisation par un platre brachioantébrachiopalmaire pdt 6 mois.

♣ FRACTURES ET ENTORSES DES DOIGTS :

► radiologie :
*main : face +profil+ les 3/4 .

-trt : en général :
1-fractures métacarpiennes : immobilisation de la main et des doigt en position
« intrinséque plus » sur une attelle avec articulation métacarpo-phalangienne
(MCP) à 90° et articulations interphalangienne proximale (IPP) et distal
(IPD) en extension complète ( pour éviter une raideur).

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2-fractures phalangiennes : réduction par manœuvres externes (s/anesthésié)
Avec contention par un appareil de Thonime = attelle antibrachiale à 20°
d’extension en laissant les articulations metacarpo-phalangiennes libres
et s’arrêtant au pli palmaire distal,puis une attelle post est appliquée
maintenant les articulations metacarpophalangiennes
à 90° de flexion,et lesarticulation interphalangienne distales
et proximales en extension.
-Une syndactylie maintient l’ensemble des doigts longs .
-rééducation.
-trt chirurgical ;si échec ,par des minivis et plaques adaptées.

-les différentes lésions :


I)-lésions carpiennes :

a) fracture de la base du 1°métacarpien (pouce) : Rx de la colonne du pouce face et


profil, incidences de l’articulation trapézo-métacarpienne.

-lésions :
– Fractures de Bennet.
– Fractures extra-articulaires.
– Fractures diaphyso-épiphysaires de
Rolando.
-trt : chirurgie ( consolidation 45jours).

b)fracture du col du 5° métacarpien ( fracture du boxeur) :Rx main face ,de 3/4,profil
strict.

-trt : -réduction par manœuvre de JAHSS + immobilisation sur une attelle palmaire
en position intrinsèque ,MCP à 90° de flexion,IPP et IPD en extension compléte pdt 3 semaines ,puis simple
syndactylie entre 4° et 5° doigts pdt 3 semaine (consolidation en 6 semaine),chirurgie si déplacement.
c) entorse de l’articulation métacarpo-phalangienne du pouce :par hyperabduction.
-radiologie :
*colonne du pouce face.
*Rx dynamique en abduction forcée du pouce.
-trt : si pas de rupture ligamentaire, faire une immobilisation par une attelle
prenant l’articulation metacarpo-phalangienne du pouce sans
prendre le poignet,sinon trt chirurgical en cas de rupture ligamentaire.

d) luxation metacarpo-phalangienne du pouce :pouce en Z par hyperextension.


-radiologie :
*colonne du pouce : face .
-trt :
.réduction : manœuvre de Farabeuf.
.immobilisation du pouce (en flexion) pdt 3 semaines.

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.rééducation.
.chirurgie si incarcération des éléments capsuloligamentaires.

II)- lésions phalangiennes :

1)-luxations et entorses des articulations inter phalangiennes proximales IPP : par


hyperextention (ballon).
-radiologie : main face centrée sur la phalange atteinte.
-trt : .réduction et immobilisation en extension par syndactylie au doigts
adjacent pdt 15 jours.
.chirurgie en cas d’érriductibilité ( incarceration ligamentaire
intra articulaire).

2)- lésion en maillet de la 3° phalange ( P3) ou de Mallet-Finger :


rupture ou arrachement de la bandelette osseux de l’insertion de la bandelette
médiane du tendon extenseur du doigt sur la face dorsale de la base de P3 d’où
impossibilité d’extension active.
-Rx : radiographie du doigt face+profil centrée sur P3.
-trt : -orthopédique : immobilisation en extension complete de l’articulation IPD pdt
2mois par attelle dorsale.
-chirurgie si subluxation palmaire de P3.

♣ TRAUMATISMES DU BASIN OU DE L’ACÉTABULUM : consolidation en générale


en 3 mois.

► imagerie :
*basin :face (hanche gauche et droite en décubitus dorsal).
*hanche concernée : gauche ou droite de face (décubitus dorsal).
*hanche concernée en 3/4 alaire (hanche controlatérale soulevée
de 45° sujet en décubitus dorsal).
*hanche concernée en 3/4 obturateur (hanche atteinte
soulevée de 45° sujet en décubitus dorsal).
*scanner.
*IRM.
• lésions :
-Toutes les classifications de ces fractures tiennent compte des
mécanismes. La plus utilisée est celle de « l’AO » elle décrit trois groupes :

1) Groupe A : il est caractérisé par l’absence d’instabilité postérieure,qu’elle soit


horizontale (rotatoire) ou verticale. Sont regroupées au sein de ces fractures :
* Groupe A1 : tous les arrachements osseux isolés.

-169-
* Groupe A2 : les fractures isolées d’aile iliaque ou
de cadre obturateur,uni- ou bilatérales.

* Groupe A3 : les fractures transversales sacrées non ou peu


déplacées.

2) Groupe B : il comprend toutes les fractures avec instabilité rotatoire


horizontale par rotation d’un ou des deux hémi-bassins autour d’un axe vertical :
* Groupe B1 : rotation externe d’un hémi-bassin.
* Groupe B2 : rotation interne d’un hémi-bassin.
* Groupe B3 : rotation des deux hémi-bassins dans le même sens
ou en sens opposé.

3)Groupe C : il comprend les fractures avec instabilité verticale et horizontale :


* Groupe C1 : instabilité complète d’un hémi-bassin, notamment
verticale.
* Groupe C2 : instabilité complète d’un hémi-bassin et rotatoire (B1
ou B2) de l’hémi-bassin controlatéral.
* Groupe C3 : instabilité complète des deux hémi-bassins.
-trt :
I)-réanimation : remplissage et stabilisation hémodynamique.
II)-trt des lésions osseuses :
* traction transfémorale lourde (10-20kg) : pou réduire l’ascension
d’un hémi-bassin.
*fixateurs externes : pour réduire l’instabilité des lésions ant.
*ostéosynthése : pour les lésions post.
III)-trt des autres lésions associées : vasculaires,urologiques,neurologiques.

-NB : toute luxation de hanche doit etre réduite avant 6h s/anésthésie générale avec repos
au lit pdt 15 jour avec rééducation et indication des thrombolityques dans tout les
cas.

♣ FRACTURES DE L’EXTRÉMITÉ SUP DU FÉMURE :

► imagerie :
*bassin de face.
*scintigraphie osseuse.
*IRM.

• lésions :
I)- fractures transcervicales :
a-Garden I (17%) : transcervicale à travées céphaliques verticales
,cette fracture est dite en Coxa valga.
b-Garden II (5%) : fracture non déplacée.

-170-
c-Garden III (46%) : La tête bascule en varus autour d’une
charnière inf et les travées deviennent
horizontales :
le déplacement est en coxa vara. Il existe de plus
une bascule postérieure relative de la tête : le
fémur est en rotation externe sous la fracture
d-Garde VI (32%) : La tête fémorale est totalement séparée du col. Il n’y a plus de
charnière et donc d’engrènement possible. L’axe des travées peut être conservé, mais celles-ci sont translaté le
déplacement en translation doit être apprécié un grand déplacement s’accompagnant d’un risque plus élevé de
nécrose.

II)- fractures trochantériennes :


a- fracture stable : oblique.
b- fracture instable : trait horizontal.
c- fracture sous trochantérienne : trait sous le petit trochanter .
soit
a- Fracture cervico-trochantérienne ; le trait intéresse la base du col
fémoral et un des deux trochanters.
b- Fracture pertrochantérienne ; le trait intéresse les deux
trochanters qui peuvent être détachés de la métaphyse
dans les fractures comminutives.
c- Fracture intertrochantérienne..
d- sous-trochantériennes.
e- trochantéro-diaphysaires.
-trt :
I) fractures transcérvicales :
*Garden I et II : ostéosynthése pour tout les ages .
*Garden III et VI : ostéotomie et arthroplastie ( prothése cérvico-céphalique
scéllée).
II) fractures trochantériennes : trt chirurgical selon le cas.

* mésures générales :
-prévention de l’ostéoporose : calcium+vit D +exposition au soleil
+activités physiques.
-rééducation.
- soins : ATB + anticoagulants + AVK+bas de contention élastiques
+ régime hypoprotidique.

♣ FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE :

► faire en urgence :
1- prendre deux voie d’abord veineux.
2- remplissage vasculaire par soluté macromoléculaire 1,5/l/20min.
3-transfusion de culots globulaires phénotypé.
4- surveillance stricte : risque d’embolie graisseuse.

-171-
5- immobilisation du membre inf par une attelle.
6- réalisation d’un bloc crural.
► radiologie :
*fémur en entier : face + profil.
* bassin et hanche homolatérale : face.
* TLT à titre opératoire .
• lésions :
I)- groupe A : fracture simple.
II)- groupe B : fracture avec un 3° fragment.
III)- groupe C : fracture bifocale ou comminutive .
-trt : *traction transfémorale puis chirurgie dans les 24h sinon embolie graisseuse : enclouage centromédullaire
verouillé à foyer fermé,fixateurs ext si fracture ouvertes
,aponévrotomie de décharge si ischémie plus de 10h.
*autres mésures : ATB,prévention des complications thromboemboliques,rééducation.

-NB : consolidation :
- 3-4 mois pour les fractures fermées simples.
- 5-6 mois pour les fractures ouvertes complexes.
♣ TRAUMATISMES DU GENOU : extrémité inf du fémur +patella+extrémité sup
du tibia.

I)- fractures de l’extrémité inf du fémur :


► radiologie :
* 1/3 inf du fémur : centré sur l’extrémité inf du fémur face+profil.
* fémur en entier ;face +profil.
* bassin : face.
* Rx des 3/4 ?.
* scanner si indication.
• lésions : classification SOFCOT :
1- fracture supra condylienne ,extra articulaires simples ou complexes .
2- fracture sus et inter condyliennes , articulaires, simples ou complexes.
3- fracture unicondyliennes à trait frontal « fracture de Hoffa » , ou à
trait sagittal « fracture de Trelat »,ou à trait intermédiaire.

-trt : - chirurgical : réduction et ostéosynthése.


-rééducation ( arthromoteur).
-Rx de contrôle.

II)- fractures de la patella (rotule) : consolidation en 6-8 semaines.


► radiologie :
*genou : face+profil.
*incidence femoro-patellaire à 30° de flexion pour les fractures
verticales ou parcellaire.

-172-
*patella baja : rotule basse si suspicion de rupture du droit ant ou
du ligament patellaire.
*patella alta : rotule haute si suspicion de rupture du droit
ant ou du ligament patellaire.
• lésions :
1- fractures respectant l’appareil extenseur :
-fractures ostéo-chondrales.
-fractures verticales.
-fractures en étoile.
2- fractures interrompant l’appareil extenseur :
-fractures transversales.
-fractures-arrachement du droit ant.
- fracture de la pointe patellaire.
-trt :
a- orthopédique : port d’une orthèse du genou pdt 6 semaines après ponction
évacuatrice de l’hémarthrose pour les fractures non déplacées parcellaires
verticales ou transversales en suite rééducation.
b- chirurgie : toute fracture déplacée,cerclage en 8,patellectomie,broches….

III)- fractures de l’extrémité sup du tibia : la plus fréquente.

► radiologie :
*genou : face +profil.
*les 3/4 : droit et gauche.
*scanner hélicoïdal bi ou tridimensionnel pour sujet âgé ou sportif
car risque de fracture de fatigue du plateau tibial d’où IRM et
scintigraphie au technétium 99.
• lésions :
1) fractures unituberositaires :
-fracture séparation enfoncement du plateau tibial (2/3 des cas).
-fracture enfoncement pure.
-fracture séparation pure.
2) fracture spino-tuberositaire : les traits de fracture séparent les deux tubérosités
et épine tibiale du reste du tibia avec des lésions ligamentaires fréquentes.
3) fracture bi-spino-tuberositaire où les traits fractures séparent les deux les
deux tubérosités de la diaphyse sous djacente.
*d’autres lésions :
Les fractures des épines tibiales, parfois associées aux fractures précédentes.
Isolées, elles représentent des lésions du pivot ligamentaire central .

-173-
– Les fractures-avulsions de la tubérosité tibiale : exceptionnelles chez
l’adulte, elles se rencontrent chez l’enfant, et leur traitement dépend de
l’importance du déplacement..

-trt : - mesures générales : serum antitétanique si lésions cutanées+HBPM


relais par AVK surtout ponction évacuatrice d’hémarthrose à visé antalgique.
-trt orthopédique : si aspect radiologique en de marche marche d’escalier
moins de 2 mm et pas de déplacement : immobilisation plâtrée pdt
5-6 semaines+rééducation et appui à 45j à 3 mois.
-trt chirurgical : greffe autologue soit utilisation du phosphate tricalcique
artificiel pour compenser la perte de substance ,réduction et ostéosynthése
rééducation.
-surveillance radiologique et clinique.

♣ FRACTURES DE LA JAMBE :

► faire en urgence :
-remplissage par soluté macromoléculaire
-réduction immédiate.
-immobilisation par attelle.
► imagerie:
*jambe ; face profil incluant les articulations du genou et de la cheville.
*Rx des 3/4 .
*doppler artériel ;si absence de pouls ou signes d’ishémie.
*artériographie ;apprécier l’étendu des lésions .
• lésions : type radiologique :
*selon la localisation et type du trait de fracture :
1- type A :fracture simple transversal ,spiroïde,oblique court.
2- type B :fracture en coin avec un troisième fragment en ail de papillon,
les deux fragments principaux sont en contacte après réduction.
3- type C : fracture complexe,comminutive,plus de 3 fragments,les 2
fragments principaux ne sont pas en contacte après réduction.
*selon le type de déplacement :
1-angulaire = varus-valgus.
2-en translation : en baïonnette.
3-racourcissement .
4-en rotation.
-trt : consolidation en 3 mois favorisée par l’arrêt du tabac.
A)-Orthopédique
1. Méthode : réduction et immobilisation par plâtre cruro-pédieux
* Au bloc opératoire sous anesthésie.
* Contrôle radiographique après réduction et pose première d’une botte plâtrée, puis confection du plâtre
cruro-pédieux.
* Pas d’appui pendant quarante-cinq jours à deux mois selon la consolidation.

-174-
* Une surveillance clinique et radiologique assidue est indispensable avec clichés radiographiques répétés à
J0, J1, J7, J14, J21, J30, J45.
* Le plâtre cruro-pédieux peut être remplacé :
– Par un plâtre de Sarmiento libérant les articulations à la troisième semaine et permettant
l’appui.
– Par une botte avec appui au quarante-cinquième jour.
* Le risque principal est le déplacement secondaire.
2. Indications
*Les indications du traitement orthopédique sont devenues très rares :
a) Fracture non déplacée et stable
b) Fracture du jeune enfant
B)-trt chirurgical à foyer ouvert ou fermé : réduction et ostéosynthése.

NB : *fracture du tibia isolée : trt par botte platrée si pas de déplacement,soit chirurgie
(enclouage centromédullaire) si déplacement.
*fracture de la fibula (péroné) : trt fonctionnel.

♣ FRACTURES DU PILON TIBIAL : extrémité inf de la jambe.

► imagerie :
*cheville :face et profil.
*cliché des 3/4 .
* jambe en entier.
*cliché de l’avant ou de l’arrière pied si indication.
*scanner avec reconstruction bi et tridimensionnelle.
• lésions :
1-groupe A : fractures extra articulaires.
2-groupe B : fractures articulaires partielles.
3-groupe C : fractures articulaires complètes.

-trt : -fracture non déplacée ; platre cruro-pédieux pdt 45 jours puis une botte pdt
45jours.
-trt chirugical pour les autres cas.

♣ FRACTURES MALLEOLAIRES :

► radiologie :
*cliché de la mortaise : de face avec 15°-20°de rotation int.
* extrémité inf de la jambe : de profil.
*jambe en entier :suspicion de fracture de Maisonneuve.
*scanner : si lésion du pilon tibial associer.

-175-
• lésions :
a) Fractures sous-ligamentaires ou sous-tuberculaires : (5 à 10 %)
– Mécanisme par adduction.
– Le trait malléolaire latéral est transversal, sous les ligaments tibio-fibulaires
inférieurs qui sont toujours intacts.
– Il n’y a donc jamais de diastasis intertibio-fibulaire.
– Le trait malléolaire médial est oblique en haut et en dedans, partant de l’angle
médial de la mortaise tibio-fibulaire.
– L’impaction de la partie médiale du dôme talien dans cet angle crée souvent des
Lésions ostéocartilagineuses de la partie médiale du pilon tibial qu’il conviendra
de dépister et de traiter.

b) Fractures interligamentaires ou intertuberculaires : (60 %)


– Mécanisme par rotation externe.
– Le trait malléolaire latéral est spiroïde (ou oblique), entre les ligaments
tibio-fibulaires inférieurs.
– Le trait malléolaire médial est horizontal, sous le niveau du plafond tibial.
– Le ligament tibio-fibulaire inférieur et antérieur est partiellement intact.
– Le ligament tibio-fibulaire inférieur et postérieur est parfois rompu ou arrache son insertion osseuse, réalisant alors
une fracture trimalléolaire.
– Il peut exister un « faux » diastasis ou « diastasis intra-osseux ».
c) Fractures sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires
– Il existe une composante plus ou moins importante d’abduction et de rotationexterne :
* Fractures sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires hautes (15 à 20 %) (Fig. 1).
- La composante d’abduction est pratiquement isolée.
- Le trait malléolaire latéral est transversal, de niveau variable mais au-dessus des
ligaments tibio-fibulaires inférieurs, avec fréquente comminution externe.
- Les ligaments tibio-fibulaires inférieurs antérieur et postérieur sont
presque toujourslésés avec diastasis vrai.
-Le trait malléolaire médial est horizontal, au ras ou sous le plafond de la mortaise, parfois remplacé par une rupture
du ligament collatéral médial.
- Il peut exister des lésions latérales d’enfoncement du pilon tibial.
* Fractures sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires basses : (10 à 15 %) : (Fig. 1)
- La rotation externe est le mécanisme prédominant, mais il existe une
composante d’abduction.
- Le trait malléolaire latéral est spiroïde (ou oblique), au-dessus des ligaments
tibio-fibulaires inférieurs.
- Le ligament tibio-fibulaire inférieur et antérieur est toujours rompu, le
ligament postérieur rompu ou intact, entraînant parfois son insertion
osseuse et réalisant une fracture trimalléolaire.
- Il peut exister un diastasis vrai, souvent moins important que dans les
fractures par abduction pure à trait fibulaire haut situé, du fait de la moindre atteinte
de la membrane interosseuse intertibio-fibulaire.

-176-
- Le trait malléolaire médial est horizontal, au niveau ou sous le plafond de la
mortaise,parfois remplacé par une rupture du ligament collatéral médial.

d) Cas particuliers
– Fracture de Maisonneuve :
* Le trait malléolaire médial est horizontal.
* Le trait sur la fibula est situé au niveau du col de la fibula et doit être systématiquement
recherché cliniquement et radiologiquement.
* Il existe une lésion étendue de la membrane interosseuse.
– Fracture équivalent bimalléolaire.
* Le trait malléolaire médial est remplacé par une rupture du ligament
deltoïdien (ligament collatéral médial).
* L’instabilité est souvent importante.
* Les lésions du ligament collatéral latéral associées aux fractures de la
malléole médiale
sont très rares.

-trt :
I)- Orthopédique :
1. Méthode :
a) Réduction :
– Aux urgences, à l’arrivée du patient, en cas de fracture-luxation avec :
* Ischémie du pied.
* Signes neurologiques.
* Fragment osseux menaçant la peau.
– Sinon, au bloc opératoire, sous anesthésie générale ou loco-régionale.
b) Immobilisation :
– Le premier temps est celui de la confection d’une botte plâtrée en position de
réduction sur deux à trois jerseys tubulaires sans coton pour diminuer le risque de déplacement secondaire lors
de la fonte de l’oedème post-traumatique. La
réduction s’effectue au moment delà dessiccation du plâtre.
– La radiographie de contrôle doit permettre un centrage parfait de l’astragale
par rapport à la pince bimalléolaire (test de Skinner).
– Le plâtre est alors complété en cruro-pédieux pour une durée de six à huit
semaines sans appui, selon la vitesse de consolidation radiologique, à l’issue
de laquelle une botte plâtrée sera confectionnée avec ou sans appui pour encore
quatre semaines.
– Une imperfection autorise une deuxième tentative. En cas de deuxième échec,
il faut opter pour le traitement chirurgical.
2. Indications
*Un certain nombre de conditions sont indispensables :
– Peau en bon état.
– Absence d’enfoncement ostéochondral.

-177-
– Fracture stable : fragment marginal postérieur de faible importance, ligament
Collatéral médial intact.

– Patient susceptible de supporter un plâtre cruro-pédieux sans appui pendant


un minimum de six semaines.
* Tous les types de fractures sont théoriquement accessibles au traitement
orthopédique.
* Certaines fractures isolées sont même accessibles à un traitement fonctionnel
par orthèse amovible avec appui immédiat : fracture isolée non ou peu déplacée
de la malléole latérale.

II)-trt chirurgical : réduction et ostéosynthése à foyer ouvert ou fermé.


III)- rééducation et surveillance radiologique (j2,j7,j14,j21,j45) et clinique.

♣ TRAUMATISMES DU TALUS : astragale.

► imagerie :
* cheville : face et profil.
*cliché des 3/4 .
*arrière pied.
*TDM ou scanner.
• lésions :
I)-fractures parcellaires :
-fractures du dome du talus.
-fractures parcellaires de la tete du talus.
-fractures des processus post.
-fractures de la joue médiale.
-fractures du processus latéral.
II)-fractures totales :
-type1 :fractures du col peu ou pas déplacée.
-type2 :fractures séparation transversal et luxation soustalienne
post ,tete du talus à ça place.
-type3 :énucléation en post du corps du talus par le pilon tibial.
-trt : orthopédique pour les fractures non déplacées,chirurgie pour les
autres cas.

♣ FRACTURES DU CALCANÉUS : la plus grande partie du talon,chute de


plus de 2m.

► imagerie :
* pied :profil.
* cliché retrocalcanien.
*incidence de Broden 1 et 2 : apprécie la surface articulaire
sous-talienne post et le sinus de tarse.
*TDM si doutes.

-178-
• lésions : -classification de Duparc :
-type 1 : fracture séparation à 2 fragments peu déplacés.
-type 2 : fracture séparation avec luxation du fragment postéro-ext.
-type 3 : fracture à 3 fragments.
-type 4 : fracture à 4 fragments.
-type 5 : fracas calcanéin.
-selo Rowe :
-type1 : fractures du tubercule medial de la grosse tuberosité,les fractures du
sustentaculum talienne ,fractures du processus ant.
-type2 : fractures de la grosse tuberosité.
-type3 : fracture oblique moyenne sans atteinte articulaire.
-type4 : fractures de l’articulation sous talienne.
-type5 : fractures complexes .
-trt :
1-trt non chirurgical Le traitement conservateur consiste à maintenir le membre surélevé; des techniques de drainage
et de compression intermittente peuvent être proposées.
Une attelle de repos sera maintenue la nuit, la décharge sera maintenue durant quatre à six
semaines en fonction du type de lésion.
2-trt chirurgical : fractures déplacées.

♣ TRAUMATISMES DU MÉDIO ET AVANT PIED :

I)-traumatisme de l’os naviculaire « scaphoïde tarsien » :


-radiologie :
*cheville : face et profil.
*Rx pied.
• lésions :
1-fracture avulsion : fréquente dans les entorses du médio pied.
2-fracture de la tubérosité du naviculaire.
3-fractures du corps du naviculaire :
-type1 = fracture dans le plan coronal.
-type2 =fracture sagittale.
-type3 =fracture comminutive.
4-fractures de fatigue du naviculaire : sportif,pieds plats valgus(IRM+scinti os)
-trt :immobilisation (6semaines),chirurgie(réduction et arthrodèses).
II)- lesions traumatiques de Lisfranc : luxations tarso-metatarsiennes.

► radiologie :
*Rx du pied.

-179-
• lésions : deux mécanismes :
1)-luxation de la palette latérale (les 4metatarsiens) : hyper flexion plantaire
+pronation.

2)-luxation de la colonne médiale ( premier métatarsien+son cunéiforme) :


hyper flexion +supination.
*classification de Hardcastle :
-type A :fracture luxation compléte du Lisfranc(19%).
-type B1 :fracture luxation columnaire isolée(6%).
-type B2 :fracture luxation spatulaire partielle ou complète(41%).
-type C1 :fracture luxation divergente totale(6%).
-type C2 : // // // partielle (16%).
-trt : réduction,immobilisation platrée pdt 6 semaines sinon chirurgie.

III)-traumatisme de l’avant pied : orteils,métatarsiens, consolidation en 4-6 semaines.


-radiologie : pied :face ,profil + et de 3/4.

-trt :
- Le traitement est orthopédique pour les fractures d’orteils dans la quasi-totalité des
cas, sauf si de fracture ouverte.
- Les fractures de métatarsiens peuvent être traitées par une botte de marche en résine
si le déplacement est réduit (< 3 mm et < 10° de rotation); sinon, un traitement
chirurgical par mini-vis et mini-plaques vissées évitera la constitution d’un cal
vicieux préjudiciable pour la marche.
- La surveillance sera, comme d’habitude, clinique et radiologique afin de
dépister un déplacement secondaire.

♣ SPONDYLODISCITES :

► biologie :
*trois hémocultures.
*ponction biopsie articulaire scannoguidée .
*serologie spécifique (brucella,candida).
*recherche d’Ag dans le LCR (cryptococcose).
*FNS,Vs,CRP.
*IDR à la tuberculine.
► imagerie :
*rachis en entier :face et profil centré sur les zones suspectées .
*scintigraphie,échographie articulaire.
*TDM.
*IRM.

-180-

► trt : *association de deux ATB pdt 3 semaines puis pdt 3 mois + immobilisation par corset thermo moulé sur
mesure amovible.
1)- enfant moins de 5 ans :
1-bristopen : 150mg/kg/j en 3 perf.
2-claforan : 50-200mg/kg/j en 3perf.
2)-enfant plus de 5ans :
1-bristopen : 150mg/kg/j en 3 perf.
2-amikacine:15mg/kg/j en 3perf.
relais per os si CRP est normale :
1-augmentin :50mg/kg/j
2-pyostacine :50mg/kg/j
-arret du trt si Vs est normale (en 3 semaines).
*immobilisation : attelle platrée.
*chirurgie ; drainage chirurgical en cas d’arthrite ou ostéomylite.
*surveillance : radiologique,biologique,clinique.

♣ PANARIS : infection des parties molles du doigt.

1-bristopen : 2g/j/10j.
2-bétadine : 1app x3/j.
*surveillance biologique,radiologique.

♣ PHLEGMON DES GAINES SYNOVIALES :


*radiologie des doigts +trt chirugical.

♣ CONTRACTURE MUSCULAIRE :

1-voltarène 75mg in : 1inj IM/j pdt 2j puis relais per os ou rectale pdt 5-6j.
2-myolastan cp 50mg : 2cp/j/10j.
3-di-antalvic gél : 2gél x3/j.
4- élasto : 1app pdt 2 jours à renouveler si besoin.

♣ TRAITEMENT ANTALGIQUE ANTIINFLAMMATOIRE EN TRAUMATOLOGIE :


- traumatismes bénins :
1-voltarène 75mg inj : 1inj IM/j pdt 4j puis relais per os ou rectal.
2-di-antalvic gél : 2gél x3/j.
3-synthol gel : 1app x2/j.

-181-
-TRAUMATOLOGIE-
page
1-polytraumatisme------------------------------------------------------------155
2-traumatismes de la face---------------------------------------------------155
3-traumatismes crâniens----------------------------------------------------157
4-traumatismes du rachis---------------------------------------------------158
5-traumatismes thoraciques------------------------------------------------159
6-traumatismes de l’épaule-------------------------------------------------160
7-fractures de la diaphyse humérale--------------------------------------162
8-fractures diaphysaire des deux os de l’avant bras------------------163
9-traumatismes du coude---------------------------------------------------163
10-fractures de la tête radiale----------------------------------------------164
11-fractures de l’extrémité sup de l’ulna (cubitus)--------------------164
12-luxations du coude-------------------------------------------------------164
13-fractures de l’extrémité inf du radius--------------------------------164
14-traumatismes du carpe ( poignet)------------------------------------166
15-fractures et entorses des doigts---------------------------------------167
16-traumatismes du bassin ou de l’acétabulum----------------------169
17-fracturess de l’extrémité sup du fémur-----------------------------170
18-fractures de la diaphyse fémorale------------------------------------171
19-traumatismes du genou -----------------------------------------------172
20-fractures de la jambe---------------------------------------------------174
21-fractures du pilon tibial------------------------------------------------175
22-fractures malléolaires--------------------------------------------------175
23-traumatismes du talus ( l’astragale)--------------------------------178
24-fractures du calcanéum-----------------------------------------------178
25-traumatismes du médio et de l’avant pied------------------------179
26-spondylodéscites-------------------------------------------------------180
27-panaris-------------------------------------------------------------------181
28-phlégmon des gaines synoviales------------------------------------181
29-contractures musculaires--------------------------------------------181
30-trt antalgique anti-inflammatoire en traumatologie-----------181

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