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PROJET DE SOCIOLOGIE  

: MICHEL
CROZIER :
Nom prénom : Amine Lachgar
Hibat-Alah jmal
Abdlkader Laoudj
El Mehdi Hammoudi
Hassan kallat
Groupe : 4
Professeur : monsieur Mohamed Makkaoui

BIOGRAPHIE DE MICHEL CROZIER  :

 Né en 1922 à Sainte-Menehould (Marne), Michel Crozier mène des


études de droit et obtient une habilitation à diriger des recherches
en sociologie en 1963, puis devient directeur de recherches au
C.N.R.S., professeur de sociologie à Nanterre, et professeur à
l'Institut d'études politiques de Paris en 1975. Il a également
enseigné à Harvard. Il s'est surtout intéressé au monde des
employés et des fonctionnaires et a contribué à la diffusion d'une
vision sociologique de la bureaucratie.
 Il est le principal concepteur de l'analyse stratégique et de l'action
collective en sociologie des organisations.
 Après un diplôme HEC Paris et une licence en droit en 1949,
Michel Crozier part sur le terrain aux États-Unis pour étudier les
syndicats. Quatorze mois d'études lui donnent le goût de l'enquête
et du travail sur le terrain.
 Revenu en France, il publie les résultats de son enquête, passe un
doctorat en droit et entre au Centre national de la recherche
scientifique (CNRS) avec pour projet d'étudier « pourquoi les
employés n'ont pas la conscience de classe que leur suppose la
théorie marxiste ? »
 Il travaille au sein de l'ISST (Institut des Sciences Sociales et du
Travail) qui se fonde à cette époque avec des financements de l'aide
Marshall. Les résultats de sa première recherche empirique sur les
Chèques Postaux, publiés au CNRS sous le titre Petits
fonctionnaires au travail, le font connaitre des sociologues du
travail réunis autour de Georges Friedmann.

 Entre 1955 et 1959, les enquêtes se succèdent : recherche-action


dans une grande banque, recherche extensive dans six compagnies
d'assurances, enquête dans les manufactures de tabac du SEITA.
 En 1959, il est invité par la Fondation Ford à Palo Alto en
Californie, ce qui le conduit à publier en anglais, puis en français sa
thèse d'État : Le Phénomène bureaucratique (1964). Comme
l'indique le sous-titre de l'ouvrage (Essai sur les tendances
bureaucratiques des systèmes d'organisation modernes et sur leurs
relations en France avec le système social et culturel.), Crozier
explique que le système bureaucratique français ne correspond pas
au modèle d'organisation rationnelle décrit dans Économie et
société, l'ouvrage de référence de Max Weber. Et ce, pour deux
raisons principales : d'une part, Crozier met en évidence l'existence
en France d'un modèle culturel national de bureaucratie, d'autre
part, il met en exergue le rôle des stratégies des acteurs dans les
dysfonctionnements organisationnels. Cet ouvrage contient les
bases de ce qui deviendra plus tard son « Analyse stratégique des
Organisations ».
 En 1959 toujours, il crée avec quatre autres sociologues (Jean-
Daniel Reynaud, Alain Touraine, Jean-René Tréanton) la revue
Sociologie du travail.
 À partir de 1999, il est membre de l'Académie des sciences morales
et politiques (élu au fauteuil de François Lhermitte).
L’appartenance à quelle Ecole :
 Michel Crozier est l’un des rares sociologues français dont
l’audience a dépassé les frontières de l’Hexagone. Fondateur du
Centre de sociologie des organisations, membre de l’Académie des
sciences morales et politiques, il a enseigné dans plusieurs
universités américaines, notamment Harvard et l’Université de
Californie. Il est le père de l’« analyse stratégique », terme qui
désigne à la fois une approche sociologique spécifique et une
méthode d’analyse des organisations. Son œuvre peut se décliner en
plusieurs étapes.
 Ses premières enquêtes de terrain cherchent à rendre compte du
fonctionnement (et des dysfonctionnements) des systèmes
bureaucratiques : dans Le Phénomène bureaucratique (Seuil, 1963),
il met au jour les rouages organisationnels cachés de deux
organisations publiques, l’Agence parisienne des chèques postaux
et la Seita. Les relations de pouvoir y apparaissent comme le
principal élément structurant de l’organisation. Mais, loin de
reproduire l’organigramme, elles reposent sur des données
implicites, notamment la maîtrise des « zones d’incertitude ». C’est
ainsi qu’à la Seita, le conflit récurrent entre ouvriers de production
et ouvriers d’entretien s’enracine dans la maîtrise de la zone
d’incertitude que constituent les pannes de machine. M. Crozier
montre également comment la centralisation et la multiplication des
règles aboutissent à la constitution de « cercles vicieux
bureaucratiques », qui rigidifient l’organisation et bloquent toute
capacité à évoluer et à s’adapter. Selon lui, ce modèle est le reflet
de certaines valeurs typiquement françaises.

 Dans L’Acteur et le Système, coécrit avec Erhard Friedberg, il va


donner une assise théorique à ces premières analyses et fonder le
courant de l’analyse stratégique, qui étudie les relations de pouvoir
et les effets des stratégies des acteurs dans l’organisation. Elle est
devenue une méthode de diagnostic organisationnel et
d’accompagnement du changement de plus en plus usitée, par des
sociologues, mais aussi par des professionnels du management.
 M. Crozier a également cherché à transposer ses interprétations à
l’analyse de la société française, dans une perspective réformatrice :
toute une série d’ouvrages s’inscrit dans ce projet. Il y a selon lui
un modèle bureaucratique à la française (centralisateur, rigide,
cloisonné) qui imprègne l’ensemble des organisations et empêche
tout changement social. La crise de mai 1968 est interprétée comme
un signe révélateur de ce blocage (La Société bloquée, Seuil, 1970).
 Dans des essais suivants, M. Crozier va préciser sa cible : ce n’est
pas tant la société française qui est bloquée que l’État français qui,
par son conservatisme, son bureaucratisme et son omnipotence,
freine l’innovation et les adaptations dynamiques (État moderne,
État modeste, Seuil, 1987). Dans La Crise de l’intelligence,
(Interéditions, 1995), il dénonce le rôle de la technocratie et des
élites, qui gêneraient les transformations que la société civile est
encline à accepter.

Grande réalisations:
 -Fondation du CSO au début des années soixante.
 Le principal concepteur de l'analyse stratégique et de l'action
collective en sociologie des organisations.
 Publication de son livre sur l'enquête de la société américaine après
son retour en France.
 Participation à l'ISST dès sa fondation.
 Les résultats de l’étude, publiés aux Éditions du CNRS sous le titre
Petits Fonctionnaires au travail, le font connaître du milieu des
sociologues du travail réunis autour de Georges Friedmann et, dès
lors, les enquêtes s’enchaînent les unes aux autres.
 Publication de son livre Le Monde des employés en 1965.
 Publication de son livre Le Phénomène bureaucratique en 1964
rédigé en anglais puis en français.
 Publication du livre l'Acteur et le Système en 1977 en collaboration
avec Erhard Friedberg qui connaît un grand retentissement, bien au-
delà du seul milieu sociologique. Il a largement contribué à la
réhabilitation et au renouvellement d’une sociologie de l’action en
France.
 Publication d'une série de livres (La Société bloquée publié en
1970, On ne change pas la société par décret en 1979, État modeste,
État moderne en 1987)..
 Michel Crozier a dernièrement publié ses mémoires en deux v
tomes : Ma Belle époque (2002) et A Contre-courant (2004), chez
Fayard, Paris.

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