Les plus-values et moins-value

Régime favorable sur les P-V long-terme (because of inflation) sur les immoblisations pour
les entreprises soumises à l’IR

Plus-value LONG TERME

IR IS
Régime favorable (12,8% + prélèvements Régime de droit commun
sociaux = 30%)
Sauf exceptions :
- Cession de titre de participation
détenu sur dans une filiale > 2 ans
- Produits de propriété industrielle
(13,3%)
- Cession de titres de société
immobilière (19,62%)

Définition immobilisation : valeur économique identifiable pour laquelle une entreprise espère des
avantages économiques futurs

 En pratique, les immobilisations sont les biens qui se situent à l’actif de l’entreprise pour l’exercice
de son activité (immeubles, équipement et machines, titres de participation dans les filiales, biens
incorporels…)

Cas particulier : inscription au bilan d’un contrat de licence (2 critères)

- Critère 1 : la patrimonialité  possibilité de le céder (licence, brevet, DPI)

- Critère 2 : la pérennité  source régulière de profit, jouissance exclusive

Quand taxer la plus-value ? quand elle sort de l’actif

La réévaluation (comptable) par l’entreprise de ses actifs

 Régime de réévaluation libre

Avantage : renforcer leurs fonds propres

Inconvénient : déclenche automatiquement une imposition de la plus-value ; l’ensemble du bilan
doit être réévalué  l’entreprise ne choisit pas les actifs qu’elle réévalue.

Le produit de la réévaluation est inscrit dans un compte spécial, le compte de réévaluation libre, qui
constitue une réserve non-distribuable.

 Existence d’un régime de réévaluation libre avec imposition différée (art. 238 bis JB CGI)

 Les modalités de calcul de la plus-value

Valeur d’origine (prix de revient) : nette si amortissable / brut si non-amortissable

Quid si le bien a été provisionné ? Dans cette hypothèse, on ne tient pas compte de la provision dans
le calcul de la plus-value. Toutefois, séparément, on va réintégrer la provision qui a été ôtée.

Pour la valeur de sortie :

- Sans contrepartie : Si l’entreprise ne reçoit pas de contrepartie, il n’y a pas de prix perçu par
l’entreprise. Dans un tel cas, on retient la valeur vénale dudit bien. On va donc fictivement
taxer une plus- value alors que le bien est sorti sans contrepartie

- Avec contrepartie : On retient cette contrepartie dès lors qu’elle correspond à un prix normal
de marché. En effet, si la cession a été faite à une valeur trop faible, l’entreprise s’expose à un
redressement sur la base de l’acte anormal de gestion

Quid des frais généraux (avocats, conseils, etc) ? Ces frais sont-ils des frais de cession qui viennent
s’imputer sur la plus-value, c'est-à-dire qui vont la faire diminuer en constituant des charges ? En
règle générale, oui.

Le régime d’imposition des plus et moins-values

Les entreprises qui relèvent de l’IR Les entreprises qui relèvent de l’IS
PV/MV LT PV/MV CT
> 2 ans < 2 ans