Vous êtes sur la page 1sur 3

TD : Bilan fonctionnel cas français Professeur : Y.

CHAINANE

Chapitre : Analyse financière.


Partie 2 : Analyse du bilan fonctionnel et analyse de la
rentabilité.
Étude de cas : Cas NALIB.
La société NALIB vous communique son dernier bilan (montants en k€) ainsi que des
informations complémentaires :

1
TD : Bilan fonctionnel cas français Professeur : Y.CHAINANE

Informations complémentaires :

 Dans le poste « Prêts », des intérêts courus sont inclus pour un montant de 10.
 Les écarts de conversion-actif concernent le poste « Clients ».
 Les concours bancaires courants sont de 270 à la fin de l'exercice.
 Les « Emprunts et dettes financières divers » comprennent des intérêts courus pour un
montant de 220.
 Fin N-1, un contrat de crédit-bail a été signé pour un matériel ; valeur brute : 1 000 ; durée
du contrat et d'amortissement : 4 ans.
 Effets escomptés non échus : 50.
 Les produits et charges constatés d'avance relèvent de l'exploitation.

TAF :

1. Expliquer le retraitement du crédit-bail pour N-1 et pour N.

2
TD : Bilan fonctionnel cas français Professeur : Y.CHAINANE

2. Présenter le bilan fonctionnel en se limitant aux grandes rubriques (emplois stables, ACE,
ACHE . . .), compte tenu du retraitement du crédit-bail et des effets escomptés et non échus.
3. Calculer :
- le FRNG (de deux façons différentes) ;
- le BFR, le BFRE et le BFRHE ;
- la trésorerie nette.
4. Commenter la situation.

Complément du cours sur les retraitements concernant le bilan fonctionnel français :

a. Les concours bancaires et soldes créditeurs de banque :

Dans le bilan comptable, les concours bancaires et les soldes créditeurs des comptes bancaires
apparaissent dans les dettes auprès des établissements de crédit car ils correspondent à des
avances de trésorerie. Dans le bilan fonctionnel, ils sont considérés comme des ressources et ils
sont retraités en passif de trésorerie.

b. Les effets escomptés non échus :

Les effets escomptés non échus n’apparaissent pas dans le bilan de la comptabilité générale mais
dans l’annexe 1. Ils correspondent aux créances payables à une certaine échéance (lettre de
change, billet à ordre, traite, etc.) dont l’entreprise a négocié, avant l’échéance, le paiement
immédiat auprès de sa banque. La banque se substitue aux clients moyennant une commission
bancaire. Si, à l’échéance, le client est insolvable, la banque qui veut être payée a le droit de se
retourner auprès de l’entreprise qui reste solidaire de son client. La banque débitera le compte de
l’entreprise du montant de l’effet non honoré. L’entreprise supporte donc le risque de défaillance
de son client. Les effets escomptés non échus ne sont pas des cessions de créances mais une dette.

Dans le bilan fonctionnel, ces sommes sont donc considérées comme des créances d’exploitation
mais également comme une dette envers la banque. À l’actif, il est d’usage d’augmenter les
créances d’exploitation et au passif d’accroître le passif de trésorerie.

c. Les intérêts courus :

Les intérêts courus peuvent concerner les immobilisations financières et/ou les dettes financières.
Dans le bilan fonctionnel, les intérêts courus sont des éléments hors exploitation. En
conséquence, les intérêts courus :

 Sur les immobilisations financières sont à retrancher des immobilisations financières et à


ajouter dans l’actif circulant hors exploitation.
 Sur les dettes financières sont à retrancher des dettes financières et à ajouter dans les
dettes hors exploitation.

Vous aimerez peut-être aussi