Vous êtes sur la page 1sur 4

Quelles sont les mécanismes de la demande d’arbitrage 

??

1- La formulation de la demande ou remplissage d’un formulaire de demande : tel que les


formulaires proposés par la CCI, la LCIA, CNUDCI
2- PV-demande d’arbitrage : PV réalisé devant le tribunal d’arbitrage constatant l’existence
d’une convention d’arbitrage

La nomination des arbitres

L’étape qui suit l’introduction de la demande d’arbitrage et que celle-ci a été accepté , les parties
sont invité a désigné un ou plusieurs arbitre, en effet selon l’intensité de l’affaire ainsi que la volonté
des parties , il peuvent nommé un arbitre unique qui sera chargé par la suite de tous les éléments
procéduraux du procès jusqu’au prononcement de la sentence , sinon deux arbitres seront nommés
par les parties vont procéder a l’élection d’un président puisque le collège arbitrale doit
impérativement être composé d’un nombre impaires d’arbitres .

Quelles sont les critères de nomination des arbitres ??

L’honorabilité des arbitres :

Pour qu’une personne puisse être désignée comme arbitre du Tribunal arbitral, il faut qu’elle
remplisse certaines conditions. 1 Les conditions sont reprises à l’article 6 de l’Acte uniforme relatif à
l’arbitrage qui dispose que l’arbitre doit être une personne physique, qui doit avoir le plein exercice
de ses droits civils 2 et demeurer indépendant et impartial vis-à-vis des parties. 

La question de l’indépendance et de l’impartialité du ou des arbitre(s) est importante étant donné,


qu’en principe, ce sont les parties qui désignent le ou les arbitres. En effet, un arbitre est imposé aux
parties que lorsque celles-ci ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la désignation de l’arbitre
ou entre les arbitres choisis par elles.  

L’indépendance de l’arbitre peut être définie comme étant l’essence de sa fonction


juridictionnelle. Ainsi, l’arbitre pour lequel il est établi qu’il y a un lien matériel ou intellectuel de
dépendance doit être considéré comme n’étant pas indépendant. Il en va ainsi également lorsqu’on
constate que l’arbitre n’est pas indépendant dans sa liberté de jugement ou d’esprit.  

Par exemple, ne sont pas considérés comme indépendants, les arbitres qui, durant l’instance
arbitrale, poursuivent une mission personnelle et sont rémunérés en tant que conseil par une des
parties à l’arbitrage. Ceci vaut également pour un arbitre qui a été embauché par l’une des parties
dès le lendemain du prononcé de la sentence arbitrale.  

En ce qui concerne la notion d’impartialité du ou des arbitres, elle peut être définie comme
étant «  un état d’esprit par nature subjectif  ». 

Compétence professionnelle :

Conformément au principe bien reconnu de la liberté de choix, les parties peuvent s'entendre sur la
personne qui arbitrera leur différend, ce qui signifie que la plupart des adultes sains d'esprit peuvent
théoriquement servir d'arbitres. En pratique, toutefois, les arbitres sont souvent des avocats, juges à
la retraite, ou professionnels experts dans un domaine particulier. de plus, même si les parties sont
libres de s'entendre sur les arbitres, Les États et les instituts internationaux imposent généralement
des restrictions ou des exigences aux individus pour agir en tant qu'arbitres.

Selon la CIRDI par exemple :

1
(1) Les personnes désignées pour siéger aux groupes spéciaux seront des personnes de
haute moralité et possédant une compétence reconnue dans les domaines du droit.,
Commerce, industrie ou finance, qui peut être invoqué pour exercer un jugement
indépendant. La compétence dans le domaine du droit revêt une importance particulière
dans le cas des personnes faisant partie du panel d'arbitres.
(2) Le président, en désignant des personnes pour siéger aux panels, doit en outre tenir
dûment compte de l'importance d'assurer une représentation au sein des groupes spéciaux
des principaux systèmes juridiques du monde et des principales formes d'activité
économique.
L’acceptabilité des préférences relatives a la nationalité, l’ethnie, la culture et la religion des
arbitres :

En effets certains arrières pensés sont devant le choix d’un arbitre ou l’autre tel que la nationalité et
l’ethnie qui sont des critères proprement subjectifs, ainsi que l’idéologie culturelle et religieuse de
l’arbitre, cette notion trouve ses origines dans la culture musulmane, le choix des arbitres se fait à
l’époque par rapport aux connaissances religieuses et la crainte de dieu du Qadi.

Quelles sont les mécanismes de nomination des arbitres ??

La nomination peut être fait :

Dans la convention d’arbitrage : dans ce cas la désignation des arbitres est comprise dans la clause
compromissoires ou le compromis d’arbitrage ou même lors de la demande d’arbitrage ; ceci peut
constituer un problème vis-à-vis de la solidité de la convention d’arbitrage puisque si l’arbitre ou les
arbitres désormais être nommé dans la convention, le refus de l’arbitre entrainera la nullité de la
convention d’arbitrage.

Par un acte postérieur : pour justement mettre la convention d’arbitrage a l’abri de toute nullité
causée par le refus des arbitres nommé, la nomination des arbitres peut être faite par un acte
indépendant postérieur à la requête d’arbitrage.

Le rôle de la cour arbitrale : chaque cour arbitrale dispose d’une liste des arbitres qu’elle peut
proposer à ses clients, certains d’entre elles peut en vertu d’un règlement d’arbitrage consenti par
les parties imposé des critères et conditions relatives à la nomination des arbitres.

Quelle est le mécanisme de nomination des arbitres par une partie composée de plusieurs
personnes ?

De prime abord le procès arbitrale est bipartie ce qui veut dire que quoiqu’elle soit le nombre des
personne apposées lors du procès , ces personnes doivent être organisées en deux partie , et chaque
partie désigne le ou les arbitres dont elle ont droit de nommer , cela se fait par le biais d’élection tout
en respectant les conditions de vote , a défaut d’un accord , le tribunal arbitrale intervient pour
mettre fin au désaccord et accompagne les partie dans la nomination de leurs arbitres selon le
règlement d’arbitrage ou la loi de l’Etat ou se trouve le siège du tribunal arbitral le cas échéant.

Si ni la convention ni le règlement ne prévoit aucun mécanisme de résolution du désaccord


concernant l’élection de l’arbitre, l’intervention en dernier ressort revient à la juridiction Etatique.

L’élection du président :

2
Généralement le collège arbitral comprend trois coarbitre, chaque coarbitre est nommé par une
partie, et les deux coarbitre nomme conjointement un 3 eme coarbitre qui assurera par la suite les
fonctions du président du collège.

A défaut d’accord le tribunal d’arbitrage nomme le président ; art 38 du règlement de la CIRDI :

«  Les parties peuvent à tout moment solliciter l’assistance du Secrétaire général dans le cadre d’une
nomination, qu’il s’agisse de la nomination d’un arbitre unique, du président du tribunal ou de tous
les membres du tribunal.

Lorsqu’il est amené à intervenir, le Secrétaire général peut agir conformément à l’accord des parties
sur le mode de constitution du tribunal (par exemple, les parties conviennent que le président doit
être nommé par le Secrétaire général), ou adapter son intervention aux circonstances lorsque les
parties ne parviennent pas à s’entendre. Ainsi, si les parties sont censées nommer le président du
tribunal conjointement, mais qu’elles ne réussissent pas à s’entendre sur la personne à nommer, elles
ont la faculté de demander au Secrétaire général de les aider  »

Quelles sont les règles applicables au procès arbitrale ??

La convention d’arbitrage constitue l’une des sources directes prévoyant les règles applicables au
déroulement de l’arbitrage, des règles aussi bien de fond que de la forme, et elle s’assoit rapidement
au sommet de la hiérarchie desdites sources, en effet les parties peuvent convenir dans leurs
convention toutes les règles relatives au procès arbitrale, comme ils peuvent tout simplement faire
référence au règlement de la cour arbitrale qui prévoit les règles procédurales applicable au procès.

Cependant cette liberté n’est pas sans limites les juridictions étatiques interviennent pour contrôler
la validité des règles de fond et de forme adopté aussi bien durant le procès si l’une des parties
conteste un vice de procédure ou l’atteinte a ces droits que lors de l’exécution de la sentence
arbitrale par la juridiction compétente c’est-à-dire lors de l’ordonnance d’exequatur.

Cette intervention s’explique par la protection des droits de défense ainsi que le respect de l’ordre
public national et international, en effet les juridictions étatiques compétente d’accorder la force
exécutoire a la sentence arbitrale peut le refuser pour motif de vice procédurale ou de l’atteinte a
l’ordre public.

L’acte de mission

L’acte de mission est une caractéristique de l’arbitrage de la CCI et de certaines autres institutions
d’arbitrage. Conformément au règlement d’arbitrage de la CCI, l’acte de mission est préparé par
le tribunal arbitral et comprend au minimum : les noms et adresses des parties et des arbitres, un
exposé sommaire des prétentions respectives des parties, les principales règles applicables à la
procédure, le lieu de l’arbitrage et, si approprié, une liste des points litigieux à résoudre. Il est signé
par les parties à moins que l’une d’entre elles ne refuse de le signer, auquel cas, il est soumis pour
approbation par la Cour d’Arbitrage Internationale de la CCI. L’objectif principal de l’acte de mission
est de définir clairement le litige, de manière à ce que les parties ne présentent pas de nouvelle
demande en dehors des limites établies par l’acte de mission sans l’autorisation des arbitres ;

L’acte de mission est en principe un acte unilatérale de volonté qui résulta de sa nature en tant
qu’opération d’exécution d’une convention valablement conclu

A partir de cette définition on peut dire que l’acte de mission peut revêtir deux formes :

1- Acte de mission formalisé en un document distinct :

3
Qui peut être soit un acte matériellement et juridiquement séparé ou même un acte conditionné
juridiquement par les actes précédents tel que la demande ou la convention et qui a pour objet la
détermination de l’étendu et des caractères de la mission des arbitres.

2- L’acte de mission comme étant un acte hégémonique :

L’acte de mission peut constituer la concrétisation intégrale d’un compromis d’arbitrage c’est-à-dire
que lors de la naissance d’un litige entre deux parties et que celles-ci n’ont pas prévu l’arbitrage
avant ils peuvent rédiger un acte de mission constatant l’existence d’un compromis d’arbitrage, dans
ce cas la l’acte de mission va devenir un acte synallagmatique qui impose un accord de volonté.

Quelle est le contenu de l’acte de mission ??

L’acte de mission prévoit :

1- Le régime de la preuve : l’acte de mission établit les limites de la liberté de preuve ainsi dans
les règles de procédure civile, les moyens de preuves sont en nombre de 5 (l’aveu, l’écrit, la
preuve testimoniale, la préemption et le serment ou le refus de le prêter) dans presque la
majorité des régimes juridiques 
2- L’organisation requise pour le déroulement du procès : l’acte de mission régit tout les
question relatives a l’organisation du procès a savoir les pouvoirs propres aux président et le
secrétaire du tribunal arbitral surtout en ce qui concerne l’accompagnement dans la
nomination des arbitres , ainsi que les éléments procéduraux purs a savoir la
représentations des parties (les avocats), les communication des documents ainsi que les
délais qui doivent être respecté pour chaque opération ou communication (délai de
production des documents de preuve, délai relative a la nomination des arbitres…)
3- La localité : l’acte de mission prévoit également les questions relatives au siège de l’arbitrage,
aux localité nécessaires pour les besoins d’expertise de témoignage de perquisition etc…)
4- Les frais de l’arbitrage : lorsqu’on parle de frais d’arbitrage cela fait allusion a la
rémunération des arbitres, au montant versé a la cour arbitrale ainsi que tous les frais
nécessaires au bon déroulement du procès.

Vous aimerez peut-être aussi