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Il y aura : une radiographie thoracique, un ECG, un bulletin d’analyse (hémato et/ou néphro)
+ le diagnostic clinique et para-clinique d’une des maladies suivantes :
Pneumonie bactérienne
Une pneumonie aiguë est une infection aiguë des voies aériennes inférieures caractérisée par une atteinte
inflammatoire (voire purulente) du parenchyme pulmonaire (bronchioles, alvéoles pulmonaires et interstitium
pulmonaire).
La pneumonie bactérienne est majoritairement causée par Streptococcus pneumoniae et par Staphylococcus
aureus.
Pneumonie à pneumocoques
Ø Tableau clinique :
• Début de la maladie :
o En pleine santé
o Frisson unique, intense, prolongé (30 à 40 minutes)
o Fièvre élevée (39 à 40°C)
o Douleur thoracique « en coup de couteau » :
ü Siège : foyer pneumonique
ü Majorée par la toux et l'inspiration
o Toux sèche
o Dyspnée → polypnée superficielle
o Tachycardie
o Herpès aux lèvres et au nez (10% des cas)
o Rougeur de la joue du côté malade (signe de Jaccoud)
• Phase d'état :
• Évolution :
Ø Diagnostic Sémiologique :
• Anamnèse → voir TC
• Examen physique pulmonaire :
o Syndrome de condensation pulmonaire non rétractile
Ø Diagnostic Paraclinique :
• Biologie Examen du sang :
o Globules rouges, vitesse de sédimentation des hématies, PCR → syndrome inflammatoire
o Urée, créatinine → insuffisance rénale aiguë pré-rénale, NG, NTI
o Bilirubine, transaminase
o Gaz sanguins → hypoxémie, hypocapnie (rarement)
• Bactériologie :
o Examen cytobactériologique du sang → l'hémoculture est positive dans 20 à 30% des cas
o ECBC
• Radiologie :
• Début de la maladie :
• Phase d'état
• Évolution :
o Mortalité (15%)
Ø Diagnostic Sémiologique :
• Anamnèse → voir TC
• Examen physique du thorax : en discordance avec la sévérité des signes généraux
o Zones de submatité aux 2 champs pulmonaires
o Râles crépitants
o Râles sous-crépitants bilatéraux
o Signes d'épanchement pleural
Ø Diagnostic Paraclinique :
• Biologie Examen du sang :
o Globules rouges, vitesse de sédimentation des hématies, PCR → syndrome inflammatoire
o Urée, créatinine
o Ionogramme
o Gaz sanguins → hypoxémie, hypocapnie (rarement)
o Bilan hépatique (bilirubine, transaminase)
• Bactériologie :
o Examen cytobactériologique du sang → l'hémoculture est
positive dans 50% des cas
o ECBC
o
Asthme bronchique
• L'asthme bronchique
• La bronchite chronique
• L'emphysème pulmonaire
Ø Caractéristiques :
On distingue :
• >40ans
• Secondaire à des infections respiratoires (pneumonie, broncho-pneumonie ...)
Ø Tableau clinique
• Éternuements
• Rhinorrhée
• Céphalée
• Anxiété
• Éructations
• Douleur épigastrique
• Toux productive
• Expectoration muqueuse, blanche, gélatineuse avec petites particules opalescentes (« crachats perlés
de Laennec »)
• Disparition brusque de la dyspnée ou après l'administration d'un bronchodilatateur
• État grave
• La dyspnée s'intensifie de façon progressive jusqu'à une asphyxie permanente
• La crise dure quelques jours
• Décès sans traitement
• Causes :
• Examen sémiologique :
o AEG grave
o Dyspnée avec orthopnée
o Cyanose
o Turgescence jugulaire
o Hépatomégalie de stase
o Silence respiratoire
Ø Diagnostic Sémiologique :
• Anamnèse → voir TC
• Examen physique :
a) Examen pulmonaire :
ü Inspection :
Ø Diagnostic Paraclinique :
• Bactériologie : • ECBC
o Éosinophilie augmenté
o Moules bronchiolaires
o Spirales de Curschmann, cristaux de Charcot-Leyden, corps de Creola = (amas de cellules
épithéliales)
• Radiologie thoracique :
o Volumes pulmonaires :
ü Normaux
ü Le volume résiduel augmente lors de l'emphysème pulmonaire
o Débits pulmonaires :
ü VEMS↓
ü Indice de Tiffeneau (VEMS / CV) ↓
ü Ventilation maximale par minute (VMM) ↓
Cancer broncho-pulmonaire
• Cancer le + fréquent du monde
• 2 types de cancer :
• Cancer à grandes cellules :
• Tumeurs épidermoides (45%)
• Adénocarcinomes (20%)
• Cancers non différenciées à grandes cellules (15%)
• Cancer à petites cellules (haut potentiel métablastique, envahissement médiastinal
précoce, grave)
Ø Tableau clinique :
• Symptômes généraux :
o AEG (amaigrissement, perte d’appétit)
o Fièvre
• Symptômes paranéoplasiques :
o Peuvent précéder les symptômes d'organes
o Souvent négligés
o Permettent de faire le diagnostic à un stade précoce (curable)
o Rémission après l'exérèse de la tumeur
o Fréquent et variés dans le CBP
o Sécrétion des substances avec action hormone-like par les cellules néoplasiques
• Manifestations paranéoplasiques dans le CBP :
Osseuses • Doigts hippocratiques
• Ostéo-arthropathie hypertrophiques
Endocriniennes • Gynécomastie
• Diabète insipide
• Hypercalcémie
• Syndrome carcinoide
• Syndrome de Cushing
• Hypoglycémie
Tégumentaires • Acanthosis nigricans
• Dermatomyosite
Neurologiques • Neuropathie périphérique
• Polymyosite
• Dégénérescence cérébelleuse subaiguë
Hématologiques • Purpura thrombocytopénique
• Polycytémie
• Anémie
• Thrombophlébite migratoire
Rénales • Syndrome néphrotique
Métaboliques • Fièvre
• Anorexie
• Cachexie
Ø Diagnostic
• Sémiologique :
o Examen physique :
• Paraclinique :
o Bactériologie :
ü ECBC → cellules néoplasiques
o Radiologie pulmonaire :
ü Images directes → opacité non-systématisée
ü Images indirectes → atélectasie, pneumonie, pleurésie
o Bronchoscopie
ü Pose le diagnostic de certitude (biopsie et cytologie)
ü Diagnostic précoce
Ø Etiologie :
• Infectieuses
Ø Tableau clinique :
• Fièvre (40°C)
• Délire
• AEG
• Toux avec expectoration visqueuse (hémoptoique parfois)
• Dyspnée (parfois polypnée superficielle avec battement des ailes du nez) → symptôme dominant
• Tachycardie
• Hypotension
Ø Diagnostic :
• Sémiologique :
o Anamnèse → voir TC
o Examen physique pulmonaire :
ü Submatité ou matité
ü Râles crépitants et sous-crépitants, ronflants et sibilants
ü Souffle tubaire pathologique
• Paraclinique :
o Biologie examen du sang :
ü Leucocytose avec neutrophilie
ü VSH accélérée
ü Ionogramme
ü Bilan rénal
ü Bilan hépatique
ü Gaz sanguin
o Bactériologie :
ü Examen cytobactériologique du sang (hémoculture)
ü ECBC
La pleurésie est due, le plus souvent, à une inflammation de la plèvre. Une pleurésie nnécessite presque
toujours une ponction.
Ø Étiologie :
Ø Symptômes :
Ø Diagnostic :
Ø Examens complémentaires
• Radiographie thoracique Elle est prescrite par le médecin après l’examen clinique dès qu’il soupçonne
une pleurésie.
• Tomodensitométrie thoracique (TDM) Elle est réalisée en seconde intention, habituellement après la
ponction. C/ Ponction pleurale : confirmation du diagnostic Elle est presque toujours nécessaire
devant une pleurésie. Elle permet de :
• Vider la plèvre, voir l’aspect du liquide, analyser le liquide, soulager le malade.
Pneumothorax
Présence d’air dans la cavité pleurale, d’origine spontanée, traumatique ou iatrogène, due à une brèche
des espaces alvéolaires ou de la paroi thoracique.
Ø Étiologie :
• Pneumothorax traumatique : pneumothorax accidentel (causé par une blessure, par exemple
un couteau), ou pneumothorax iatrogène (consécutif à une ponction médicale ou un geste chirurgical).
Ø Symptômes :
• une toux.
Ø Signes :
Ø Diagnostic :
Pneumothorax complet : hyperclarté entre la paroi et le parenchyme rétracté au hile ; élargissement des
espaces intercostaux ;
Pneumothorax partiel : hyperclarté prédominant au
sommet. Si non détectable lors du premier cliché, faire un
cliché en expiration forcée.
- éventuelle bride
Ø Evolution :
o OAP a vacuo
o Récidive +++
Risque plus important de récidive dans les deux ans en fonction du nombre de pneumothorax
L'infarctus du myocarde (IDM) est une nécrose ischémique du myocarde dont l'étendue dépasse 2 cm2.
Ø Étiologie :
Il correspond généralement à une thrombose occlusive brutale d'une artère coronaire.
Ø Symptômes :
Une sensation d’oppression ou une douleur dans le centre de la poitrine qui dure plus de quelques minutes.
Certains signes et symptômes d'un infarctus chez les femmes peuvent être additionnels à ceux présentés ci-
dessus, ou différents, tels que :
Ø Diagnostic :
LE DIAGNOSTIC POSITIF, facile dans 80% des cas est une urgence thérapeutique absolue ; Il repose sur
l'anamnèse et un ECG immédiat.
Circonstance de survenue : Soit infarctus inaugural (50%
des cas) soit existence d’antécédents coronariens.
Présence de douleur rétrosternal ? apparition spontannée
après un effort ou une exposition au foid.
Examen clinique à la recherche de complications : B4,
souffle de régurgitation, TA élévée.
Antérieur : antéroseptal ( signe direct en V1 V2 V3), Apical (V4 V5 et D2 D3 VF), antérolatéral (V5 V6 D1 VL)
septal profond (D2 D3 VF V1 V2 V3). Antérieur étendu (le plus redutable V1 à V6 et D1 VL).
Ces infarctus correspondent à une thrombose aigue le plus souvent de l’artère interventriculaire
antérieure.
Ø Evolution :
Risque de récidive ischémique
Risque d’évolution vers l’insuffisance cardiaque gauche
Risque de mort subite secondaire
L'angine de poitrine est la manifestation clinique sous forme de syndrome douloureux thoracique
d'un déséquilibre entre apports et besoins myocardiques en oxygène responsable d'ischémie myocardique.
Ce déséquilibre est le plus souvent dû à une atteinte athéromateuse oblitérante des artères coronaires.
Ø Étiologie :
Généralement (95% des cas) à des sténoses athéromateuses coronariennes serrées, réduisant l'adaptation
du débit à l'effort.(se traduisant alors par un angor d'effort).
Parfois à une réduction "primaire" du débit coronaire par un spasme coronaire, rarement isolé, plutôt
surimposé à une sténose athéromateuse (Angor de repos, angor de Prinzmetal).
Plus rarement à une augmentation des besoins en oxygène du myocarde (insuffisance coronarienne
"fonctionnelle" du rétrécissement aortique de l'anémie, de l'hyperthyroïdie, de certains troubles du
rythme comme la fibrillation auriculaire à réponse ventriculaire rapide). Le plus souvent ces facteurs extra
coronariens ne déclenchent un angor qu'en présence de sténoses coronaires associées.
Exceptionnellement : "angor à coronaires saines", entité peu précise, mais de bon pronostic.
Ø Symptômes :
• La douleur angineuse : le plus souvent elle est typique et rend le diagnostique de l’angine de
poitrine aisé.
Ø Diagnostic :
• Douleur pariéto-thoracique réveillée par le mouvement mais pas réellement par l'effort.
• Douleur d'origine digestive, hernie hiatale, colite de l'angle gauche, ulcère gastro-duodénal,
• Spasme oesophagien déclenché par les déglutitions rapides ou les déglutitions de liquide glacé,
• Précordiales neurotoniques,
➢ Examen :
L'examen somatique du patient examiné en dehors des crises est souvent pauvre.
On doit rechercher :
• Electrocardiogramme
o Entre 2 crises :
ü Lorsqu'il est pathologique, les anomalies observées peuvent être les suivantes:
• TEST d’effort :
L'épreuve est conduite de manière à obtenir une élévation de la fréquence cardiaque qui tient compte de l'âge
du sujet (on cherche à atteindre une fréquence de 85% de la maximale théorique pour l'âge déterminée selon
la formule 220 - l'âge).
Surveillance monitorée de l'E.C.G., dérivations frontales et périphériques, contrôle de la tension artérielle
pendant toute la durée de l'épreuve,
Epreuve effectuée en présence d'un médecin familiarisé à la technique, disposant d'un matériel de
réanimation et d'un défibrillateur, en milieu hospitalier.
Coronarographie : précise le nombre, la topographie et l’intensité des sténoses artérielles, précise la présence
d’un réseau collatéral ainsi que la fraction déjection du ventricule gauche qui permet de déterminer sa aleur
contractile.
Ø Evolution :
• Le risque essentiel de l’évolution de l’angine de poitrine stable est l’infarctus du myocarde voire une
mort subite, (souvent précédé d’un tableau clinique d’angor accéléré).
Fibrillation atriale
La fibrillation atriale est l’état au cours duquel toute activité organisée de l’oreillette a disparu. Activité
électrique cardiaque rapide, et irrégulière (fréquence + amplitude). La transmission de l’influx des atriums vers
les ventricules est aléatoire.
Ø Étiologie :
• valvulopathies
• cardiopathie ischémique
• thyrotoxicose
• cardiopathie hypertensive
• péricardite constrictive
• DSA
• hypothermie
• maladie du NSA
Ø Symptômes :
• palpitations
• dyspnée
• asthme cardiaque
• angine de poitrine
• embolie artérielle
Ø Signes :
• déficit de pouls
Ø Diagnostic :
Ø Evolution :
• angine de poitrine
• embolie artérielle
Ø Étiologie :
• IdM
• RAA
• CPC
• cathétérisme cardiaque
• cardiomyopathies idiopathiques
• thyrotoxicose
Ø Mécanisme :
• réentrée d’une extrasystole supraventriculaire à travers un circuit supplémentaire entre les atriums et
les ventricules.
Ø Diagnostic :
o PR raccourcis <0.12sec
o QRS larges
o ST et T en opposition
Ø Symptômes :
• début brusque
• palpitations
• dyspnée
Ø Investigations du cœur :
• FC 130-250 bpm
• hTA
• ECG pendant (130-250 bpm, pas d’onde P, QRS irreg et étroits) / hors crise
• Holter
• cathétérisme cardiaque
Ø Diagnostic différentiel
Ø Évolution :
Insuffisance mitrale
Retour de sang du ventricule gauche vers l’oreillette gauche pendant la systole à cause d’une mauvaise
fermeture de la valve.
➢ Étiologie:
o RAA
o athérosclerose
➢ Conséquences :
➢ Symptômes :
• -asthme cardiaque
• -OAP (rare)
• -fatigue
• -dyspnée d’effort
• -dysphonie, dysphagie
• -anasarque
• -oedème déclive
• -thromboses profondes, EP
• -infections resp
• -fièvre
➢ Examen objectif :
• jugulaires turgescentes
• hépatomégalie
• oedème déclive
• hydrothorax droit
• anasarque
➢ Examen du coeur
• thrill
• souffle systolique
• B3 (galop protodiastolique)
➢ Investigations :
• DOPPLER : régurgitation
➢ Diagnostic différentiel :
➢ Évolution :
• OAP (rare)
• fA
• endocardite bacterienne
• thromboses profondes
• décès
Sténose mitrale
Diminution de la surface de l’orifice mitral par fusion des commissures de la valve atrio-ventriculaire. La valve
mitrale s’ouvre insuffisamment en diastole
➢ Etiologie :
• RAA
• congénital
• myxome auriculaire
➢ Symptômes :
• douleur précordiale
• anasarque
• ischémies periph et viscérales
• infections resp
➢ Examen objectif :
• dyspnée paroxystique ou permanente avec orthopnée puis sans orthopnée après IVD
• cyanose centrale
• jugulaires turgescentes
• hépathomégalie
• oedèmes déclives
• anasarque
➢ Examen du coeur
• pouls réduit
➢ Investigations :
• radio THO : convexité de l’arc moyen gauche, contour cardiaque rectiligne, calcifications mitrales,
stase pulmo, OAP, épanchement pleural droit
o ondes R amples
o axe droit
o ESA
o fA
• cathétérisme cardiaque : gradient de pression diastolique AG-VG, aire de l’orifice mitral, pression dans
les artères pulmonaires
➢ Diagnostic différentiel
• maladie mitrale
➢ Évolution :
• Insuf card droite : œdème déclive, cirrhose cardiaque, anasarque, thromboses veineuses, EP, décès
• OAP
• hémoptysie
• infections resp
• fA
• ESA
• endocardite bactérienne
Insuffisance aortique
C’est la fermeture incomplète de l’orifice aortique, donc le sang de l’aorte retourne vers de VG pendant la
diastole ventriculaire.
➢ Etiologies :
• L’IA chronique
o Le RAA
o La syphilis (IA de type Hodgson, début après 40 ans, incidènce en diminution
sécondaire à l’antibiothérapie)
o les syndromes malformatifs
o les dilatations dégénératives de l’anneau aortique
o l’anévrysme disséquant de l’aorte
o les maladies du tissu conjonctif (syndrome de Marfan et d’Ehlers-Danlos)
o Les traumatismes, les cardiomyopathies, la spondylite ankylosante, l’aortite à cellules
géantes etc
➢ Symptômes :
• Pour l’IA aigue :
Dans l’IA aigüe la symptomatologie est importante et sévère parce que le retour d’un volume du sang dans un
ventricule normal, nondilaté, produit une augmentation rapide et importante de la pression diastolique qui
entraine l’élévation de la pression dans l’AG → stase pulmonaire →OAP
o OAP
o Embolies systémiques cérébrales, coronariennes, périphériques ( l’EBA → IA aigüe )
• Pour l’IA chronique
o Dans l’IA chronique les symptômes apparaissent après presque 10 ans d’évolution
o Les palpitations
• d’apparition surtout en position de clinostatisme, en decubitus latéral gauche
• les patients “écoutent leur coeur” (le VG se contracte très fort)
• dûes aussi à l’apparition d’EV favorisées par l’HVG
o L’augmentation de la TA systolique
• avec le baisse de la TA diastolique → TA divergente
• céphalée pulsatile
• vertige, des attaques ischémiques cérébrales transitoires
• douleurs au niveau du cou bilateral →sécondaires à la distension systolique
rapide des arthères carotides
• douleurs abdominales → pulsatilité exagérée de l’aorte
o Les douleurs thoraciques
▪ chez 30-50% des hommes ayant une IA sévère
▪ les douleurs s’installent en repos ou pendant la nuit, associant des
transpirations
▪ peuvent être rélationées à l’hypertrophie cardiaque
▪ la présence des lésions coronariennes associées
▪ insuffisance coronarienne “rélative”
• Paleur du visage
• Hyper pulsatilité des artères périphériques :
o pulsation forte des carotides et une bascule rythmique de la tête avec le pouls → signe de
Musset
o Pulsations de la luette → le signe de Müller
o Le pouls de la langue → signe de Minervini
o Alternance du myosis en systole et de la mydriase en diastole -> signe de Landolfi
o Pulsations du foie -> signe de Rosenbach
o Pulsations de la rate -> signe de Gerhardt
o Pouls de Quinck
• Son double de Traube : double bruit au niveau des grosses artères
➢ Examen cardiaque
• Inspection :
o choc apexien puissant
o chez les enfants le bombement de la région précordiale (la dilatation du VG)
• La palpation:
o choc apexien d’intensité augmenté (“choc en dôme”)
o choc apexien étalé (“choc en masse”)
o choc apexien déplacé en bas et en dehors (6-e EIC)
• L’ascultation du coeur dans l‘IA:
o B1 et B2 d’intensité normale ou diminués (IA grave)
o Souffle diastolique decrescendo qui débute après le B2 et s’entend pendant toute la diastole
o Souffle systolique au foyer aortique
o Souffle sytolique dans le foyer mitral
o Souffle diastolique dans le foyer mitral
➢ Evolution :
• IC globale
• OAP
• AP
• Embolies
• decès
Sténose aortique
La sténose aortique est l’existence d’un obstacle à l’évacuation du ventricule gauche, ce qui produit
l’obstruction de l’éjection du sang du VG vers l’aorte. C’est la valvulopathie la plus fréquente.
L’obstacle peut être :
➢ Étiologie
• Athérosclérotique (dégénérative)
• La calcification au niveau des valves bicuspides congénitales est le mécanisme d’apparition le plus
fréquent chez l’adulte (40% des patients)
➢ Symptomes :
Les symptômes cliniques dans la SA apparaissent de façon tardive, après 10-20 ans d’évolution
asymptomatique
Le diagnostic dans le stade précoce se fait seulement avec l’aide de l’examen physique: la présence du
souffle systolique dans le foyer aortique
L’apparition des symptômes traduit un stade avancé de maladie et impose la corréction chirurgicale
• Dyspnée d’effort
• Syncope à l’effort
• Lypothimie
• Mort subite
➢ Examen clinique
• TA normale ou basse
➢ Examen cardiaque :
• La palpation:
• L’Ascultation :
o B1 et B2 diminués
o Click d’éjection proto-systolique: chez 40% des cas, si les valves sont mobiles, noncalcifiées;
l’espace III ic droit
✓ De type crescendo-descrescendo
➢ Investigations paracliniques :
• Radiographie thoracique
• ECG
o Le 2ème et 3ème degré BA, le BBG et le BBD dans 5-14% des cas
• Echocardiographie
➢ Evolutions / Complications :
• Mort subite
• OAP
• Fibrillation auriculaire
• Embolie systémique
• Syncope
La péricardite
La péricardite est l’affection du péricarde. Elle a des causes multiples.
On distingue 3 péricardites :
Ø Péricardite aigue
Ø Péricardite chronique
Péricardite aigue
➢ L’étiologie :
Péricardite aigue sèche : inflammation des feuillets péricardiques sans accumulation de liquide.
➢ Symptômes :
• Fièvre
➢ Examen objectif :
➢ Examen du cœur :
• Frottement péricardique ( superficiel, grave, variable avec la position et le temps, sans irradiation, à 3
temps, persiste en apnée, apparaît pendant la systole + une partie de la diastiole)
➢ Investigations para-cliniques :
➢ Symptômes :
• Douleur précordiale
➢ Examen objectif :
➢ Investigations paracliniques :
• Radio tho
o augmentation de taille de la silhouette cardiaque
• ECG
o le complexe QRS micro-volté, aspect normal
• Echo
o la plus utile méthode de diagnostic
o kynétique cardiaque
✓ épigastrique (Marfan)
➢ Évolution / Complications :
• Guérison sans séquelles
• Décès
• Péricardite chronique
• Insuffisance cardiaque hypodiastolique
• Compression des organes du médiastin
La péricardite chronique
Sont des affections péricardiques plus rares et se divisent en :
• Péricardite constrictive
➢ Symptomes :
• Dyspnée d’effort
➢ Examen objectif :
• B1 B2 diminués ou abolis
• Fibrillation auriculaire
• Jugulaires turgescentes
• Oedèmes
• Hydrothorax
➢ Autres signes :
• Pouls paradoxal
• TA diminuée
• Cyanose
➢ Investigations paracliniques
• Radio tho
• ECG
• Echocardiographie
• Cathétérisme cardiaque
Ø Diagnostic clinique :
• Le début est souvent brutal, souvent nocturne, précédé de grésillement laryngé et de toux irritative.
Rapidement, un tableau de polypnée s'installe contraignant le malade à s'asseoir (orthopnée).
• La dyspnée est très intense, angoissante. Elle s'accompagne d'une toux quinteuse incessante,
improductive au début de l'évolution puis ramenant en quelques minutes à quelques dizaines de
minutes une expectoration mousseuse abondante, blanche comme du blanc d'oeuf battu, parfois
teintée de sang (expectoration saumonée).
• A l'inpection, la polypnée est intense avec mise en jeu de tous les muscles respiratoires accessoires,
battement des ailes du nez. La cyanose est inconstante, il existe des sueurs abondantes.
• L'interrogatoire du patient ou de son entourage permet de recueillir la notion de circonstances
anamnestiques ayant conduit à l'oedème pulmonaire (antécédents de cardiopathie connue ou
inconnue), installation progressive d'une dyspnée d'effort parfois de repos dans les jours ou les
semaines qui ont précédé la survenue de l'oedème pulmonaire.
Ø Examen physique
• La tension artérielle est normale ou basse. Elle est parfois très élevée lorsque l'oedème
pulmonaire survient chez un patient hypertendu à la faveur d'une poussée hypertensive.
• L'auscultation cardiaque est généralement difficile et gênée par les râles crépitants et la
dyspnée. Il est généralement impossible de percevoir les anomalies auscultatoires en relation
avec la cardiopathie causale de la même façon qu'il est impossible de percevoir le bruit de
galop. Elle permettra, la plupart du temps, seulement de préciser la fréquence cardiaque et le
caractère régulier ou irrégulier du coeur.
• L'examen clinique s'attachera à mettre en évidence des signes de cardiopathie associée.
• De la même façon il s'attachera à recueillir les signes de mauvais pronostic en particulier
signes de bas débit avec refroidissement des extrémités, marbrures et lividités des membres,
hypotension artérielle pouvant s'intégrer dans un tableau de choc cardiogénique dans lequel
le débit cardiaque est très réduit.
Ø Examens complémentaires :
• Gazométrie sanguine :
Elle a un intérêt pronostique.
o Les formes simples montrent une hypoxie accompagnée d'une hypocapnie et alcalose (dues à
l'hyperventilation).
o Parfois, il existe une hypercapnie traduisant soit une bronchopneumopathie chronique
associée soit une forme asphyxique d'oedème pulmonaire.
o Enfin, en cas de bas débit profond ou de choc cardiogénique en cours d'installation, une
acidose métabolique peut s'observer.
• L'électrocardiogramme :
Il est systématique. Il ne permet en aucune façon le diagnostic ni d'insuffisance ventriculaire gauche ni
d'oedème pulmonaire mais peut montrer des arguments importants en faveur de l'étiologie:
• L'échocardiogramme Doppler est rarement possible en phase aiguë. Il sera de toute façon de
mauvaise qualité compte tenu de la mauvaise tolérance et de l'impossibilité du patient de maintenir
un décubitus dorsal ou latéral. Sauf cas particulier tenant à un doute diagnostique sur la nature de
l'oedème pulmonaire, il ne doit pas être réalisé en phase aiguë. L'échocardiographie ne sera mise en
oeuvre qu'après correction des phénomènes aigus.
• L'exploration hémodynamique :
Elle est inutile à la phase initiale d'un oedème pulmonaire cardiogénique. De la même façon que
l'échocardiographie, elle peut s'avérer nécessaire lorsqu'un doute persiste sur la nature cardiogénique
ou lésionnelle de l'oedème pulmonaire.
Lorsqu'il est réalisé en cas d'oedème pulmonaire cardiogénique, le cathétérisme droit (cathéter de
Swan Ganz) montre :
Ø Évolution :
• Mort
L'embolie pulmonaire
C’est la conséquence de l’obstruction des artères pulmonaires ou de leur branches par un thrombus. Dans 70%
des cas, l’EP est secondaire à une TVP ( Thrombose Veineuse Profonde).
Ø Symptômes :
Ø Signes :
• Tachycardie
• Pâleur
• Transpiration
• hTA
• signes d’ICd
Ø Investigations paracliniques:
• Radio thoracique: anormale mais aspécifique: atélectasie en bande, épanchement pleural,
élévation de la coupole diaphragmatique.
• ECG: normal ou tachycardie sinusale, signes de souffrance du VD: déviation axiale droite, BBD
complet ou incomplet
NB: Les signes et les examens sont insuffisants pour confirmer ou exclure une EP mais ils précisent au moins le
degré de suspicion.
C’est l’obstruction thrombotique d’un tronc veineux profond localisé le plus souvent dans les membres
inférieurs.
Ø Symptômes:
• Locaux:
o Douleur: augmentée par la position déclive, toux, compression et diminuée par l’élévation
du membre affecté
Ø Signes:
• signes inflammatoires
Ø Investigations paracliniques:
• IRM veineuse
• Scintigraphie
Cancer de l’œsophage
9e cause de décès mondial
Ø Symptômes :
Lorsque le cancer est en stade précoce il est asymptomatique ou présentant +/- une anémie ferriprive
Ø Signes:
• Hépatomégalie tumorale
• Cachéxie
Ø Investigations paracliniques:
• Radio avec Baryté: met en évidence les sténoses, pseudo achalasie, fistules oeso-trachéale.
Symptômes causéa par la remontée du contenu gastrique vers l’oesophage, le plus souvent acide.
Ø Classification:
Ø Symptômes:
• Pyrosis: brûlure retrosternale avec irradiation vers le cou, gout aigre, régurgitations acides,
hypersalivation réflexe
• Causés par les complications: dysphagie IIaire à la sténose peptique/ Hématémèse, méléna/
douleur thoracique intense.
• Extra digestif: laryngite chronique/ Carries dentaires précoces, halitose (mauvaise haleine)/ toux
nocturne, asthme, pneumonies d’aspiration
Ø Investigations paracliniques:
• Radio baryté: pour mettre en évidence la cause: hernie hiatale, trouble de motilité
Achalasie du cardia
= Mega oesophage ou cardiospasme. Trb moteur oesophagien par perte de la relaxation du SOI. Conduit a
l’abolition du péristaltisme oesophagien. Incidence + chez adulte.
➢ Etiologie : inconnue
➢ Symptomes :
• Pyrosis (par accumulation d’acide lactique), regurgitations (aussi nocturnes), hoquet (stimulation du
X par la dilatation de l’oesophage)
➢ Signes :
• PAS d’adenopathies/hepatomegalie/anemie
➢ Investigations paracliniques :
• transit baryté oeso gastrique : normal dans les stades précoces, bien rétrécissement symétrique en
bec d’oiseau
• rx tho : condensation pulm, abs de la poche a air gastrique, élargissement médiastin
➢ Diagnostique différentiel :
• Autres trb de motilité : spasme diffus oesophagien, oesophage casse noisette, achalasie vigoureuse
➢ Evolution/complications :
• cachexie
Lesions gastrique dépassant la musculaire mucosae, produite par augmentation des agressions (HCl / H.pylori)
ou diminution défense (mucus, retrodiffusion ions H+, Pg).
➢ Symptomes :
• Epigastralgies sans irradiations a type de crampe ou brulures, intensité variable, rythme periodique,
amelioré par les repas et IPP, durée 30min - 2h, nocturnes chez UD, faim douloureuse
• St dus aux complication : HDH (hematemese ou melena), perte de poids, sténo pylorique
• ulcere compliquè :
o ulcère perforé avec péritonite : abdomen de bois, defense, abolition bruits hydro auriques
et matte hépatique, hTA, tachycardie
• bilan sanguin dans l’ulcère compliqué : NFS, uree, creat, iono, RA, pH
➢ Diagnostique différentiel :
➢ Evolutions/complications :
• HDH +++
Maladie cœliaque
Enteropathie chronique auto immune, intolérance au gluten (gliadine), prédispositions génétiques, femmes ++,
atrophies villositaire totale ou subtotale
➢ symptômes :
• ballonnement abdominal
• nausees
• dl abdo recidivantes
• fatigue chronique
• irritabilité
• dl osseuses
➢ signes :
• osteodensitometrie osseuse
➢ Evolution/complications :
• normalisation quasi totale de tous les paramètres si régime sans gluten suivi scrupuleusement
• déminéralisation osseuse
Ø Symptomes :
• Diarrhée : 4-20 selles par jour, peu abondantes, diurnes et nocturnes. Pas influencée par un régime.
• Rectorragie
• Tenesmes rectaux (Un ténesme est une tension douloureuse, avec sensation de brûlure et envie
constante d'aller à la selle ou d'uriner.)
• Douleur abdominale au niveau du cadran gauche inférieur (fosse iliaque gauche je suppose)
Ø Signes :
• Normaux
• Hippocratisme digital
• Pâleur
• Dénutrition
• Fièvre
• Tachycardie
Ø Signes :
• La coproculture, la toxine pour Clostridium dificile → excluent la colite infectieuse ou l’association MII
et surinfection
Ø Complications :
• Le mégacôlon toxique
• Hémorragie massive
• Thromboses profondes
• Complications extra-digestives
Ø Dg differentiel :
Maladie de Crohn
Fait partit des MICI. Diarrhée accompagnée par des douleurs abdominales → peut etre confondue pendant une
longue période de temps avec le syndrôme de l’intestin irritable. La plus souvent localisation est l’iléon terminal.
Ø Signes/symtpomes :
Ø Diagnostique :
• Endoscopie avec biopsie de la lesion (souvent neg car inflammation profonde) : lesion typique =
granulome epithelioide de type sarcoide
• EDH
Ø Complications :
• Abcès
• Lésions périanales
• Cancer de côlon
• Thromboses
Cancer colorectal
Populations a risque : +50 ans, ATCD familiaux de K, ATCD perso de CCR, PAF, MICI, HNPCC. Grande campagne
de prevention pour le depistage precoce (polype adenomateux = lesion pre neoplasique.. L’exerese des lesions
precancereuses (polypectomie) se realise sous endo a l’aide d’une anse bitherme.
Reco pour le Dg precoce (des 50 ans) : colo totale tous les 10 ans, ou sigmoidoscopie flexible tous les 5 ans, ou
RSOS (recherche de sqng occulte dans les selles) tous les ans. Les strategies sont differentes pour les pop a
risque, et definies selon les criteres d’Amsterdam
Ø Symptomes :
• De l’organe
• Non spe
- Anemie ferriprive : par hemorragies occultes, origine colon D, HO dans les selles
• Syndrome paraneoplasique
- Perte d’appetit
- Perte de poids
Ø Signes :
• ECO normal
• Paleur
• Masse palpable
• Hepatomegalie, ascite
• TR ++++++
Ø Examens paracliniques :
• COLO TOTALE
Ø Dg differentiel :
• Hemorroides
• Fissures anales
• Polypes
• MICI
• Colite specifique
• Angyodisplasie
• Diverticulose
• Colite ischemique
Ascite
Une ascite est un épanchement liquidien intra-péritonéal serofibrineux. Il est le plus souvent la
conséquence d'une hypertension portale et de la rétention hydro-sodée qui résulte d'une insuffisance
hépatique. Detectable a partir de 2,5L
L'ascite peut aussi se rencontrer en dehors des maladies du foie : elle résulte alors d'une inflammation du
péritoine, d'origine infectieuse (péritonite tuberculeuse) ou néoplasique (cancer de l'ovaire en particulier)
Ø Etiologies :
• Cirrhose ++
• IC globqle
• TBC
• Pancreatite chronique
Ø Examen clinique :
- Abdomen distendu
- Déplissement de l’ombilic
• Pour le dg des complications : hernie ? T° ? exam pulm, signe de sepsis, circulation collaterale
Ø Examens paraclinique :
• Echo ou TDM
Ø Diagostique differentiel :
• hemoperitoine, peritonite
• Globe vesical
• Kyste ovarien
• Fibrome uterin
• Kyste du mesentere
Ø Complications :
Ictère
L’ictère est caractérisé par une coloration jaune à bronze, généralisée, des téguments et muqueuses due à une
augmentation de la bilirubinémie.
• Bilirubinémie normale < 20 μmol/L.
• Bilirubinémie comprise entre 20 et 40 μmol/L à anormalement élevée mais cette élévation est
indétectable par l’inspection du patient.
• Bilirubinémie > 40 μmol/L è Ictère.
• Chez le sujet normal, la bilirubine totale plasmatique est presque exclusivement représentée par la
bilirubine non conjuguée.
• Examen physique :
A la recherche d’une hépatomégalie, splénomégalie, ascite, angiomes stellaires, vésicule
palpable…
Ø Examens paracliniques :
• Biologie :
o NFS,
o Taux de prothrombine,
o Enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, GGT, PA..),
o AgHBs, IgM antiHBc, Ac antiVHC, IgM antiVHA,
o Bilirubinémie totale, libre et conjuguée
– Ictère à bilirubine conjuguée ou non conjuguée : selon que la bilirubinémie conjuguée est
proportionnellement plus élevée que la bilirubine non conjuguée ou l’inverse.
–
Ictère hémolytique : augmentation de la bilirubinémie non conjuguée et des réticulocytes
(avec ou sans anémie), diminution de l’haptoglobine (en l’absence d’insuffisance hépatique).
L’aspect des hématies sur le frottis sanguin donne des informations précieuses sur le
mécanisme de l’hyperhémolyse.
–
Syndrome de Gilbert : la bilirubinémie non conjuguée est inférieure à 80 μmol/L. La
bilirubinémie conjuguée, les phosphatases alcalines, la GGT et les transaminases sont
normales. Il n’y a ni anémie, ni augmentation des réticulocytes.
– Ictère cholestatique : les phosphatases alcalines et la GGT sont augmentées. L’augmentation
des transaminases, quelle que soit son intensité, est toujours difficile à interpréter (cause ou
conséquence) dans le contexte d’un ictère à bilirubine conjuguée.
–
Cirrhose biliaire primitive : l’ictère est cholestatique et les anticorps antimitochondries sont
détectables (titre > 1/40).
• Imagerie :
o Echographie abdominale :
Ø Etiologies de l’ictère :
1) Ictères à bilirubine non conjuguée (indirecte)
Une augmentation prédominante de la bilirubinémie non conjuguée peut provenir d’une destruction
augmentée de l’hémoglobine, ou d’une captation ou d’une conjugaison insuffisante de la bilirubine par
l’hépatocyte. (Les urines sont claires et les selles normales, paleur, splénomégalie)
à s'il s'agit d'un ictère à bilirubine conjuguée, il faut déterminer s'il résulte d'une
o Cirrhose hépatique
Ø Situations d’urgence :
• Encéphalopathie bilirubinique : chez le NNé (Synd Crigler-Najjar)
Ø Examens paracliniques:
• En fonction du contexte clinique:
o Marqueurs viraux: AgHBs,AcHBc, AcHVD, AcHCV
o Cholestérol, triglycérides, glycémie, acide urique
o Autoanticorps: ANA, ASMA, LKM
o Céruloplasmine,
o Fer, ferritine, capacité de saturation de la transferrine
o IgM → (Cirrhose biliaire primitive)
o Alcool, médicaments, produits toxiques
Marqueurs sanguins de l’alcool : macrocytose, GGT, IgA
§ Sauf si HC alcoolique.
• Bilirubine : normale
• Electrophorèse : normale
• Tests de cholestase : peuvent être modifiés (GGT,PA)
• NFS : normale
• Exception Leuco-thrombopénie si c’est un mécanisme auto-immun
Ø Investigations supplémentaires :
• Echographie abdominale:
Ø Évolution / Complications :
• Évolution vers la cirrhose hépatique →en décennies → en fonction de l’étiologie
• Cancer hépatique → peut se produire dans une HC, en particulier si l’étiologie est VHB ou VHC
• Rupture des varices œsophagiennes
• Complications extradigestives: arthrite, thyroïdite, poly neuropathies, myosite (VHB, VHC, hépatite
auto-immune), lymphome (VHC, VHB), pan-artérite noueuse (VHB)
• Potentiellement réversible avec le traitement.
+1 +2 +3
Survie à 1 et 2ans
• Les varices œsophagiennes peuvent se produire dans les premiers stades de la maladie :
Complications →Hémorragie Digestive Haute
Ø Symptômes:
• asthénie
• syndrome dyspeptique biliaire: nausées, vomissements, douleurs abdominales
• augmentation du volume l’abdomen, oedèmes déclives
• ictère
• Symptômes de complications:
o hématémèse et méléna →HDH varices
o Symptômes neuro-psychiques →encéphalopathie hépatique
o douleurs de l’étage abdominal supérieur, fiѐvre →néoplasme hépatique
Ø Examen objectif- tableau clinique :
• Ictère scléral, tégumentaire
• Télangiectasies des joues, hypertrophie des parotides (bilatérale)
• Tissu sous-cutané diminué, cachexie →le poids peut être normal (ascite) →l’homme “araignée” Laenec
• Angiomes stellaires →typique présternale
• Erythème palmaire
• Contracture Dupuytrene
• Leuconychie, hippocratisme digital
• Gynécomastie
• Absence de pilosité
• Atrophie des gonades
• Circulation collatérale abdominale
• Matité sur les flancs →ascite
• Hépatomégalie foie dur, aux rebords irréguliers
• Splénomégalie
• Oedémes déclives→ conséquence d’une ascite
Ø Bilan sanguin:
• Syndrome hépatoprive:
o Hypo albuminémie
o INR
o Fibrinogène
o Cholestérol, triglycérides diminuent → exception : Cirrhose Biliaire Primitive ,
Cirrhose avec cholestase
• Augmentation de la bilirubine
• Hyperréactivité mésenchymateuse : augmentation des gamma globulines (électrophorèse)
• Cytolyse hépatique → GOT >GPT, GOT/GPT>1
o Aminotransférase normale ou basse
o Fer sérique → élevé →signe de cytolyse hépatique
• NFS
o Leuco thrombopénie →hypersplénisme
o Anémie →microcytaire et hypochrome, normochrome, ou macrocytaire
Ø Imagerie
• Echographie du foie
• Endoscopie Digestive Haute
Ø Ponction hépatique pour cas particuliers
Ø Évolution /Complications
• Evolution irréversible
• Décès
Cirrhose – complications
(Les 3 premières sont les plus fréquentes et peuvent être présentes même au stade de cirrhose compensée)
Ø Hémorragie Digestive Haute par rupture des varices
Ø Infections:
Ø Pancytopénie
Ø Thrombose portale
Ø Syndrome hépato-pulmonaire
Ø Dénutrition
Pancréatite aiguë
Maladie inflammatoire du pancréas
Il existe deux formes de pancréatite aiguë : la pancréatite aiguë bénigne, dite œdémateuse, et la pancréatite
aiguë nécrosante, potentiellement grave.
à Le processus inflammatoire entraine une autodigestion du pancréas et péri pancréatique.
Ø Symptomes :
o Facteurs améliorants : flexion du tronc sur les genoux (position chien de fusil)
Ø Signes :
• Dans les formes sévères : encéphalopathie pancréatique, hypotension, pouls filiforme, polypnée,
oligo/anurie
Ø Situations particuliaires
Ø Bilan Sanguin :
• Lipase sérique : 2 à 3 x N
• Amylase pancréatique : 3 x N = valeur diagnostic
o Attention la valeur de l’amylasémie n’est pas en corrélation avec la sévérité de la maladie.
Score RANSON :
Ø Diagnostic Differentiel
Ø Imagerie :
Ø Complications :
Pancréatite chronique
Maladie inflammatoire chronique du pancréas avec épisodes aigus
à changements permanents dans la structure du pancréas qui conduit à un dysfonctionnement exocrine et
endocrine.
Ø Tableau clinique :
• Douleurs abdominales:
o Siège : épigastre, hypochondre G,
o Irradiation : en barre, en arrière
o Durée : récurrentes ou persistantes
o Début : consommation d’alcool, postprandiale
o Soulagée en position penchée en avant, chien de fusil
• Insuffisance pancréatique exocrine : après 10 à 20 ans de PC
o Perte de poids
o Malabsorption chronique vit A D E K
o Stéatorrhée
• Insuffisance pancréatique endocrine : diabète sucré
Ø Etiologies :
Ø Examen objectif :
Ø Examen paraclinique :
• Tests biologiques :
o Amylase et lipase sérique ↑
o Trypsinogène sérique ↓
o Polypeptide pancréatique ↓
o Tolérance au glucose ↓
o Test Schilling + : malabsorption de vitamine B 12
o Phosphatase alcaline ↑
o Bilirubine sérique ↑
• Imagerie :
Ø Complications :
Lithiase biliaire
Pathologie bénigne de la VB
Type de calculs : cholestérol, bilirubinate, mixte
Touche plus souvent les femmes
Ø Clinique :
• Asymptomatique
• Symptômes évocateurs mais non caractéristiques
• Colique biliaire:
o Siège: HD
o Irradiation: dorsale, épaule droite
o Intensité: grande
o Caractère: colique
o Symptômes associés: nausées, vomissements , goût amer
o Conditions d’apparition: aliments cholécystocinétiques
• Signes associés :
o Murphy positif
o Xanthélasma
o Pâleur
o Splénomégalie
Ø Paraclinique :
• Hypercholestérolémie, hyper tryglicéridémie
• Hyper bilirubinémie
• A l’échographie la lithiase est vu comme une image hyperéchogène avec un cône d’ombre postérieur,
unique ou multiple, mobile.
Ø Complications :
• Inflammatoires :
o Cholecystite : Inflammation septique ou aseptique de la paroi de la vésicule.
• Obstructives :
o Obstruction du canal cystique
ü Hydrops de la vésicule
ü Pyocholecyste
o Obstructions des voies biliaires
ü Pancréatite aiguë
ü Ictère obstructif +/- angiocholite
Ø Evolution :
Cancer du pancréas
Ø Facteurs de risque
• 80% : 60 à 80 ans
• Sexe : plus fréquent chez les hommes
• Pancréatite chronique: hyperplasie→dysplasie→carcinome
• Diabète sucré→ 60-80% des patients avec CP
• Alimentation hyperprotéique
• Fumeurs→30% des CP
• Facteurs génétiques→ l’inactivations des génes suppresseurs des tumeurs (p16, p53, DPC 4)
Ø Tableau clinique :
• Douleur abdominale :
o Localisation: épigastre
o Irradiation: hypocondre gauche, hypocondre droit, postérieur
o Caractère: progressive, quasi permanente
o Facteurs aggravants: décubitus dorsal, postprandiale
o Facteurs améliorants: penché en avant, assis, position genou pectorale, décubitus latéral.
• Perte de poids :
o 90-100% des patients: > 10% du poids
o Anorexie: aversion pour la viande
o Malabsorption des graisses (stéatorrhée) et des protéines (oedèmes)
o nausées, vomissements (invasion de l’estomac, duodénum, métastases péritonéales)
Ø Examen objectif :
• Déficit pondéral
• Prurit + lésions cutanées de grattage
• Ictère scléro-tégumentaire (sauf le CP caudal)
• Hépatomégalie
• signe Courvoisier-Terrier
• Splénomégalie
• Ascite
• Masse tumorale abdominale palpable
• Douleur abdominale (sauf pour le CP céphalique)
• Thrombophlébite migratoire (sauf pour le CP céphalique)
• Diabète sucrée (si le CP entraine une insuff pancréatique endocrine
Ø Examen paraclinique :
• Bilan sanguin
o Syndrome anémique
o VSH ↑
o Glycémie ↑
o Bilirubine ↑
o FA, GGT ↑
o Amylase, lipase sérique ↑
o Test à la sécrétine-CCK: diminution du débit enzymatique
o Marqueurs tumoraux: CA 19-9
• Imagerie
o Echographie abdominale : tumeur pancréatique visible si > 2cm
o Tomodensitométrie
o Résonance magnétique nucléaire
o CPRE
o Echoendoscopie à plus performante méthode de Dx
Ø Métastases :