Vous êtes sur la page 1sur 11

MALADIES FREQUENTES DES PETITS

RUMINANTS

L2 PA GROUPE 2 :

ANDRIARIMALALA Jeremie n°05

TOLOJANAHARY Tianasoa Lydia n°13

FANDRESENA Ephrem Naftaly n°15

RIVIERE Anéa n°16

RANDRIANANTENAINA Fiononantsoa Didier Ronaldo n°23


INTRODUCTION

Animaux rustique, prolifique et facile à élever, les petits ruminants méritent une politique de
promotion plus suivie dans un contexte de lutte contre la pauvreté en milieu rurale.

Ici, on parle des maladies fréquentes des petits ruminants qui provoque des impacts
considérables sur le rendement et l’économie de l’éleveur. Pour ces maladies, on entend des
maladies infectieuses, virales bactériennes dont l’impact sur les productions animales est
considéré comme des pertes directes ou indirectes par la mortalité, baisse des productions,
prophylaxie ou traitement coûteux, …
MALADIE PARASITAIRE :

Les maladies parasitaires se trouvent souvent dans les zones tropicales dans des facteurs
climatiques qui favorise le développement du parasite et dans des mauvaises gestions
d’élevage.

PARASITE INTERNE :

 Parasite digestif
 Strongyloses gastro-intestinale :

Les strongyloses gastro-intestinales sont des infestations du tube digestif des animaux par
des vers ronds communément appelés strongles, qui ne sont pas contagieuses. Les animaux
sont atteints naturellement et principalement par ingestions des larves infestantes aux
pâturages, par le colostrum, le lait, crottes. Les strongyloses gastro-intestinales sont une
pathologie majeure des ruminants domestiques par le nombre élevé des espèces en cause et
des animaux infestés, le polyparasitisme entraine des mortalités plus ou moins élevé selon
l’âge des animaux.

 Symptômes :
- Une anorexie qui aboutit à un amaigrissement progressif ;
- Une anéxie dans les cas d’infestation, l’animal est alors affaibli essoufflé, les
poils ternes et hérissés ;
- La diarrhée et liquide abondante ;
- Une diminution de la productivité par une croissance retardée
 Prophylaxie : déparasitage périodique
 Traitement : les traitements à effet flash, les trament rémanents ou bien les
traitements longues actions, exemple : praziquantel, le fenbendazole, mais aussi
l’ivermectine orale pour laquelle la rémanence est très courte-deux ou trois jours
maximuim.

 Taeniasis :

C’est une infection parasitaire de l’appareil digestif

Symptome :

Les symptome possible sont :


- Maux de ventre
- Une perte d’apetit
- Une perte de poid
- Une maux d’estomac
- Diarrhee sanguinolente
- Constipation
- Faiblesse generale

Prophylaxie : deparasitage reguliere

Traitement :

Le taeniasis peut être traité au moyen d’une dose unique de praziquantel (10 mg /kg) ou de
niclosamide, albendazole à 400mg pendant trois jours consécutive.

Anti-parasitaire, stéroïde

 Antiparasitaire : tue le parasite


 Stéroïde : réduire l’inflammation

 Parampistomose

Vers adulte dans le rumen, immature dans l’intestin grêle, maladie attaquant surtout les
agneaux et chevreaux. L’infestation se fait par l’eau d’abreuvement surtout à la fin de saison
sèche.

Symptôme :

 Au niveaux intestinal : diarrhée sanguinolente, affaiblissement de l’animal


 Au niveaux gastrique : rumination irrégulière et sauf intense

Traitement : une seule molécule est efficace et disponible : l’oxyclozanide qui doit être
effectué par voie orale

 Helminthose hépatique :

Bilharziose ou Schistosome : c’est un parasite hépatique et circulatoire l’infestation se fait


par la peau
Symptôme :

 Trouble digestif
 Fatigue générale
 Diarrhée striées de sang
 Alternance de diarrhée et constipation
 Elévation de la température

Traitement :

Le praziquantel est efficace contre les schistosomes adultes mais pas contre les
schistosomules en cours de développement qui sont présents au début de l’infection.

PARASITE RESPIRATOIRE :

Oestrose : provoqué par des mousses qui pondent des œufs dans la cavité nasale de petits
ruminants, la rhinite apparait après quelques jours avec éternuement, peut provoquer de
signe nerveuse

Parasite cérébrale : pouvant entrainer la perte de vision

Théforiose oculaire : œdème de la paupière

Traitement :

Le traitement consiste en l’administration de substance actives contre les oestres comme :

- Nitroxinil
- Ivermectine
- Closantel
- Doramectine

PARASITE EXTERNE :

 Poux : provoquant de purit intense, chute de poils


 Tiques : parasite qui provoque des purits et des maladies hématozoaire : anaplasmose
et rickettsiose
 Anaplasmose : transmise par le tique, le mousse piquante, hyperthermie légère,
provoque de l’anémie et amaigrissement progressive
 Rickettsiose : se présente sous plusieurs formes :
-suraiguë : désordre nerveux, mort après 2-3 heures

-Aigue : hyperthermie, signes nerveuses

MALADIE VIRALE

La peste des petits ruminants(PPR)

C’est une maladie virale des caprins et des ovins qui est causée par un virus de type
Morbillivirus apparentée à celui de la peste de bovine

Symptôme :

 Fièvre
 Des lésions buccales
 Diarrhée
 Une pneumonie
 Souvent la mort
 Perte d’appétit
 Graphe de pression
 Ulcère dans la gueule
 Ecoulement de sécrétion nasale limpide

La PPR ne présente aucun risque pour la santé humaine. A mesure que la maladie évolue,
d’autres signes clinique peuvent apparaitre, notamment :

 Un écoulement nasale épais et jaune formant une croute et bouchant les naseaux
 Graves infections oculaires
 Enflure des tissus buccaux
 Ulcères sur la gencive inferieur
 La diarrhée causant une déshydratation et une grave perte de poids
 Les femelles en gestation peuvent avorter : L’animal peut mourir 3 à 8 jours après
l’apparition de fièvre
 Le virus peut se transmettre :
 Par les excréments des animaux infectés, par les sécrétions nasales, par les secrétions
expulsées par la toux, par la larme
 Par le contact étroit entre les animaux
Traitement :

- Il n’existe aucun traitement mais on peut faire quelques gestes :


- Abattre sans cruauté tous les animaux infecté et exposés à la maladie
- Surveiller et retracer les animaux pouvant infectés ou exposés à la maladie
- Imposer une quarantaine et contrôler les déplacements des animaux
- Décontaminer les lieux infectés
- Procéder à un zonage pour délimiter les zones infectées et les zones exemples de la
maladie

Pour le cas de Madagascar, les maladies infectieuses et le maladie parasitaire sont le plus
fréquents.

MALADIE INFECTIEUSE

 Charbon bactéridien

 Symptômes

Le charbon bactéridien se manifeste très rapidement selon un ulcère septicémique, à


évolution rapide de 4 à 5 jours et très grave d’une manière générale.
Forme suraiguë : abattement, hyperthermie, dyspnée, congestion des muqueuses, mort
rapide (6 à 12h) l’animal peut mourir de façon foudroyante avant même l’apparition des
signes cliniques même un animal en bonne santé et bien nourri peut tomber
soudainement.
Forme aigue : c’est une forme qui est la plus fréquente, début brutal, abattement très
prononcés, anorexie, fièvre, tachycardie, dyspnée, œdème des muqueuses et œdème des
zones déclives, des hémorragies apparait dans les orifices naturels, colique, diarrhée
sanguinolente. La mort peut survenir2 à 3 jours s’il n’y a pas de traitement, pouvant
provoquer de l’avortement.
Forme subaiguë : fièvre, inappétence, dépression, prostration, œdème, gastro entérite
aigue, l’animal peut guérir 4 à 10 jours

 Prophylaxie : il faut faire d’un vaccin, désinfection des locaux


 Traitement :
Il faut faire le traitement le plus rapide possible c’est-à-dire dès l’apparition des premiers
signes, avec des antibiotiques
(Sensibles : sulfamide, pénicilline,)

 Charbon symptomatique :
Le charbon symptomatique est une maladie souvent mortelle affectant les jeunes ovins,
elle est naturellement présente dans le tractus intestinal des animaux et sa résistance dans le
milieu extérieur peut atteindre plusieurs années sans s’y multiplier. Elle est provoquée par
une bactérie sporulée ingérée par l’animal en pâture et qui ensuite rejoint la circulation
sanguine de l’animal. Les sujets peuvent être atteint sans présenter des signes cliniques, la
maladie entraînant rapidement la mort des animaux atteints.

 Symptômes :
Abattement profond, fièvre, anorexie, boiterie, tumeur symptomatique : tumeur au début
douloureuse et chaude devient froide ; ballonnement du ventre.
Forme suraiguë : elle débute par l’altération de l’état général (abattement, fièvre 41°C)
mort en quelques heures par toxi-infection, ballonnement du ventre. La mort est rapide, 6 à
12h ; même la tuméfaction n’a pas le temps de se développer. Certains sujets peuvent
mourir sans présenter des symptômes cliniques.
Forme aiguë : apparition plus fréquente ; au début atteinte importante de l’état général,
animal déprimé, fièvre, de l’abattement, anorexie, arrêt de la rumination, la tête baissée ;
au cours du déplacement ; il boite fortement.
Tuméfaction, des lésions du membre atteint, membre antérieur, encolure, épaule.
Présence d’œdème et de l’emphysème sous la peau sèche et craquelée. Une lésion à
l’entrée de la poitrine, au niveau du parenchyme à la base de la langue, au niveau du
myocarde, diaphragme, et des muscles psoas. La mort survient 1 à 3jours après l’apparition
des signes cliniques
Forme bénigne : passe presque inaperçue, l’animal a de la fièvre, inappétence, il guéri tout
seul.

 Traitement :
Lorsque la maladie est détectée à un stade précoce, un traitement à la pénicilline ou un
autre antibiotique à une dose élevée peut se montrer utile.
L’Intervention doit être rapide c’est-à-dire traitement rapide pour être efficace
(Antibiothérapie, Sérothérapie).

 ECTHYMA :
L’ecthyma est une maladie infectieuse et contagieuse, due à un virus dermotrophe.

 Symptômes :
Formation de papules, de vésicopustules sur les lèvres, les muqueuses buccales et la
langue, plus occasionnellement sur la mamelle, les pieds et les organes génitaux.
Elle est généralement plus grave chez les jeunes, notamment dans le cas de complication
septiques, et peut entraîner la mort.
 Traitement :
Il n’existe pas de traitement spécifique contre cette affection virale. Une antibiothérapie ne
sera utilisée que pour prévenir ou traiter les surinfections bactériennes. Les antibiotiques
seront administrés localement (pommades) ou par la voie générale lors d’une infection
grave.

MALADIES PARASITAIRES :

 Verminose :
La bronchite vermineuse est due à « strongle pulmonaire », parasite localisé à l’état
adulte dans le bronche et la tranchée. Il crée d’important dégât dans les poumons et
obstruent les voies respiratoires, entraînant une détresse respiratoire et parfois la mort
de l’animal.

 Symptômes :
Beaucoup d’animaux sont qualifiés de « porteurs latents » ; ils excrètent des larves
mais ne présentent pas de signe clinique.
Chez certain animaux, un petit nombre de vers peut suffire à déclencher un épisode
clinique se traduisant par :
- Une toux d’abord, suivie d’essoufflement, de jetage, sans fièvre ;
- Une baisse de production laitière ;
- Une baisse d’appétit et perte de poids ;
- Les lésions pulmonaires peuvent être surinfectées par des bactéries créant une
infection pulmonaire avec de la fièvre ;
- La mortalité est possible en l’absence de traitement.

 Traitement :
- Verméefuge
- Anti-parasitaire

 Monesiose :
Le monesiose est une maladie due à un parasite de l’intestin, plus communément connu
sous le nom tenia qui se fixe sur la paroi de l’intestin grêle, grâce à des ventouses
situées sur la tête.

 Symptômes :
Les symptômes se manifestent généralement sur les jeunes et sont plus rares chez les
adultes. On peut observer : une perte d’état corporel rapide avec une diarrhée
intermittente, une laine terne chez les ovins, des troubles de rumination (également
visible chez les adultes).

 Ascaridiose :
L’ascaridiose est une parasitose causée par Ascaris lumbricooide, un vers rond.

 Symptômes :
La migration de larve de l’ascaris à travers le poumon peut responsable d’une fièvre d’une
toux, d’une respiration sifflante et parfois, de la présence des sangs dans le crachat.
 Traitement
Anthelminthiques : de nombreux médicaments sont efficaces sur la force intestinale
adultes et immature des ascarides et sont trouvable à Madagascar.
Les différents médicaments anthelminthiques utilisés :
Pipérazine et ses sels (tolérable)
Imidazole et ses dérivés (ex : fenbedasole ; mebendazole, thiabendazole)
Imidazo-thiazol (ex : tetremizole, levamizole)
Ivermectine (tolérance bonne).
CONCLUSION :

En résumé, ces différents types de maladies affectent beaucoup les individus surtout les
petits ruminants. Ces maladies ont des conséquences socio-économiques au revenu des
éleveurs, et menaçant particulièrement les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire
des paysans ruraux les plus vulnérables, notamment des femmes. A Madagascar, ces types
de maladies pourraient avoir de graves impacts sur la productivité des animaux en lait,
force de travail, de viande et aussi la laine.
Il est conseillé d’aller voire une vétérinaire en cas d’apparition des maladies pour assurer le
bien-être des animaux et pour éviter l’utilisation des mauvais médicaments ou les
surdosages.

Vous aimerez peut-être aussi