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02
ENTREPRENARIAT ET ANALYSE
01 FINANCIÈRE DES PROJETS
Partie II: Analyse financière de Projet
Année Universitaire
2022-2023
Plan général
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➢ remarque:
Les taux usuels préconisés par l’administration fiscale sont:
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➢ Plan d’amortissement
Immobilisation: Coût d’acquisition (VO) Durée:
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➢ Exercices:
Exercice 1 :
Une entreprise a acquis le 01/01/2015 un mobilier de bureau pour 20 000 DH. Ce bien est
amortissable selon le système constant sur une durée de 5ans.
Travail à faire :
1. Calculer le taux d’amortissement
2. Établissez le tableau d’amortissement constant de ce bien
Exercice 2 :
Le 02/05/2019, acquisition d’un matériel de transport (voiture de tourisme) pour 240 000 Dh
TTC, TVA est de 20%. Ce bien est amortissable selon le système constant sur une durée de 5
ans.
Travail à faire
1. Établissez le tableau d’amortissement constant de ce bien 10
❑ La comptabilisation de l’amortissement
31/12/ 2018
6193 X
D.E.A des immobilisations corporelles
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❑ L’incidence de l’amortissement sur le bilan
➢ Exemple:
Extrait du bilan au 31/12/ 2018
Actif Exercice 2018 N-1
Exercice 2018
Brut Amortissement Net Net
VE et provision (CA) (VNA= VE- CA
Immobilisation corporelles 120 000 24 000 96 000 ---------
Installations techniques, matériel et outillage
Remarque:
La dotation aux amortissement réduit le résultat, mais n’a aucune influence
sur la trésorerie de l’entreprise
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❑ La cession d’une immobilisation
❖ Principe:
14
❑ La cession d’une immobilisation
❖ Étape 1: constatation de la cession
Date de la cession
5141 ou X
Banque
3481
Créances sur cession d’immob
Remarque:
La cession d’un bien mobilier d’investissement est imposable à la TVA lorsqu’il a fait
l’objet d’une déduction au moment de son acquisition. Dans le cas contraire, la cession est
exonérée de TVA (cession d’un véhicule de tourisme).
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❑ La cession d’une immobilisation
Date
6193 X
D.E.A des immobilisations corporelles
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❑ La cession d’une immobilisation
Date de sortie
28332 X
Amortissement du matériel et outillage
6513 Y
VNA des immob corporelles cédées
2332
Matériel et outillage Z
▪ X = le cumul d’amortissement: CA
▪ Y = la valeur net d’amortissement : VNA
▪ Z= la valeur d’origine VE 17
❑ Résultat de cession d’immobilisation
CH2. ✓ Mais quel que soit l’objectif recherché, un investissement ne peut être
Nature et
typologie des retenu que s’il est rentable.
investissement
▪ Toute décision de dépense qui conduit à l'acquisition d'un actif en vue de l'obtention d'un
flux de liquidités ultérieur et ayant pour but d'accroître la richesse des propriétaires de
l'entreprise, constitue un investissement.
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2. Les caractéristiques de l’investissement
Le capital investi
Les flux nets de trésoreries générées
L’ensemble des dépenses directes ou indirectes
nécessaires à la réalisation du projet doit être évalué : par le projet
➢ Prix d’acquisition des biens incorporels et financiers, ➢ L’entreprise attend d’un projet
d’investissement des rentrées nettes d’argent
➢ Frais accessoires d’achat, de transport, de douane, de (recettes - dépenses) désignées par le terme
manutention, d’installation... cash-flow (flux nets de trésorerie.)
➢ Augmentation des besoins de financement
d’exploitation (BFE).
La valeur résiduelle
➢ A la fin de la durée de vie, les biens ont une
La durée de vie valeur résiduelle. Cette valeur est à prendre en
➢ Afin d’évaluer les gains attendus, il est nécessaire de compte pour le choix des projets.
connaître la durée d’exploitation du projet, cette
dernière étant difficile à prévoir, on retient ➢ Elle est égale à la valeur vénale nette des
généralement la durée d’amortissement impôts sur les plus values. Elle doit être
ajoutée au cash flow de la dernière année du
projet
❑ Cash-flow = Les flux nets de trésoreries générées par le projet
▪ Les cash-flows sont le résultat de prévisions de chiffres d’affaires, des différents coûts
d’exploitation et des impôts. Ils sont dégagés de façon continue tout au long d’un
exercice.
▪ Afin de simplifier les calculs, on considérera qu’ils sont dégagés en fin d’exercice. Ils
sont aussi calculés en tenant compte de la fiscalité (IS, TVA...)
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➢ Exemple:
▪ Soit un projet d’investissement comportant des matériels pour 160 000 DHS (HT)
amortissables linéairement sur 5 ans. La TVA est totalement récupérée. Les prévisions
d’exploitation relatives à ce projet sont les suivants (en milliers de DHS) :
Années 1 2 3 4 5
Chiffre d’affaires 210 240 267 216 189
Charges variables 100 120 130 110 94
▪ Les charges fixes, hors amortissements sont évaluées à 44000 et sont supposées rester
à ce niveau pendant les 5 années. L’impôt sur les sociétés est au taux de 30 %.
➢ Calculer les cash-flows de ce projet.
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Années 1 2 3 …. n-1 n
+ Recettes du projet (CA) :
+ Recettes d’exploitation
+ Recettes financières
-… etc.
- Dépenses d’exploitation :
- Charges variables
- Charges fixes
- Charges financières
- Charges d’amortissement des équipements
- ….etc.
= résultat avant impôt (RAVI)
- Impôt sur les sociétés
= résultat après impôt (RAPI)
+ Charges d’amortissement des équipements
= Flux nets de trésorerie :(Cash flow nets : CF)
= Flux nets de trésorerie actualisés :(Cash flow actualité : CF)
3. Les critères de choix d’investissement
▪ Ces méthodes considèrent que le cadre de décision est reconnu et que l’avenir est
prévisible. Elles comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les années à
venir. Mais cette comparaison doit se faire à la même date, en général, la date 0.
▪ Plusieurs critères d’évaluation, peuvent être retenus pour évaluer la rentabilité d’un
investissement :
➢ La valeur net (VN)
➢ La valeur actuelle nette (VAN)
➢ L’indice de profitabilité (IP)
➢ Le taux interne de rentabilité(TIR)
➢ La durée de récupération du capital (DRC)
3.1 La valeur net: V.N
▪ Le cas général d’un investissement se compose d’un décaissement initial (prix d’achat)
suivi d’encaissements (revenus générés).
▪ Par convention, les décaissements apparaîtront en valeurs négatives, alors que les
encaissements figureront en valeurs positives.
➢ Exemple:
▪ une machine d’une valeur de 250 000 va rapporter 70 000 par an pendant cinq ans.
L’échéancier des flux de fonds se présente comme suit :
Années 1 2 3 4 5
-250 +70 +70 +70 +70 +70
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3.2 La valeur actuelle net: VAN
▪ La valeur actuelle nette mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement. Elle dépend donc de l’importance du capital investi dans le projet. Elle
constitue :
➢ Un critère de rejet pour tout projet dont elle est négative ;
➢ Un critère de sélection entre deux projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus forte.
▪ Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l’investissement et le montant du capital.
▪ flux est divisé par le terme 𝟏 + 𝒕 𝒏 dans lequel t représente le taux d’actualisation et n la
distance temporelle qui sépare les flux.
▪ Le taux d’actualisation est mathématiquement compris entre zéro et l’infini.
VAN= cash-flows actualisés – Investissement initial
𝒏
𝑪𝑭
VAN= -I0+ 𝒊 = -I0 + CF 𝟏 + 𝒕 −𝟏 + CF 𝟏 + 𝒕 −𝟐 + ⋯ . . +CF 𝟏 + 𝒕 −𝒏
𝒊=𝟏 𝟏+𝒕
❑ Le taux d’actualisation « t »:
▪ Le taux d’actualisation permet de déterminer la valeur actuelle des flux futurs générés par
le projet d’investissement pour pouvoir les comparer avec le capital investi et apprécier la
rentabilité du projet.
▪ Le taux d’actualisation est conçu comme le taux qui permet la rémunération du temps et du
risque supporté par l’investisseur, et au-delà duquel le projet crée de la valeur.
▪ Le taux d’actualisation peut être considérer comme étant le taux d’intérêt augmenté d’une
rémunération du risque. Celle-ci est d’autant plus élevée que le niveau du risque est
important.
Taux d’actualisation = taux d’intérêt + rémunération du risque
3.2 La valeur actuelle net: VAN
▪ Remarques:
✓ Lorsque le taux d’actualisation vaut zéro, la VAN se confond avec la VN car les flux
restent identiques : 70/(1 + 0)5 = 70.
✓ Lorsque le taux vaut l’infini, les flux futurs tendent vers 0 et la VAN correspond au
décaissement initial (– 250).
✓ Un projet dont la VAN est négative doit impérativement être rejeté.
✓ Entre deux projets, on doit choisir celui qui génère la VAN la plus élevée.
➢ Application:
▪ Un investissement de 250 000 DHS procure des recettes nettes de 70 000 DHS par an
avec une durée de 5 ans et un taux d’actualisation de 15%. Cet investissement est-il
rentable ?
Années 1 2 3 4 5
-250 +70 +70 +70 +70 +70
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➢ Remarque:
▪ La VAN du projet étant positive, le projet est donc rentable et doit être réalisé. Cela
signifie que le projet a permis de rembourser les fonds investis, en tenant compte d’un
taux de rémunération de 12% et qu’il a généré un surplus. Ce surplus représente la
valeur créée par le projet.
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3.3 L’indice de profitabilité : IP
▪ L’indice de profitabilité (IP): est le rapport entre la valeur actualisée des cash-flows (VA)
▪ Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont l’indice est inférieur à 1.
▪ Pour deux ou plusieurs projets, sera celui dont l’indice de profitabilité est le plus élevé.
3.4 Le taux de rentabilité interne: TIR = TRI
Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle.
Autrement dit, c’est le taux qui pour lequel il y a équivalence entre le capital investi et la
somme des cash-flows actualisés.
c’est le taux d’actualisation r qui correspond à une VAN nulle ou à un IP égale à 1.
TIR = r tel que VAN = 0 ou VA = DI
➢ Cette équation n’admet pas de solution mathématique unique. Cependant pour calculer le
taux d’actualisation on procède par tâtonnement, en partant du principe selon laquelle
l’augmentation du taux d’actualisation se traduit par la diminution de la VAN.
➢ il faut donc procéder par interpolation linéaire pour avoir la valeur approximatif du TRI
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➢ Exemple:
Un investissement de 150 (M) DHS procure des recettes nettes de 50 (M) de DHS par an
avec une durée de 5 ans et un taux d’actualisation de 15%.
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➢ Solution VAN = 0
VAN= -I0 + CF 𝟏 + 𝒕 −𝟏
+ CF 𝟏 + 𝒕 −𝟐
+ CF 𝟏 + 𝒕 −𝟑
+ CF 𝟏 + 𝒕 −𝟒
+ CF 𝟏 + 𝒕 −𝟓
0= -150 + 50 𝟏 + 𝒕 −𝟏
+ 50 𝟏 + 𝒕 −𝟐
+ 50 𝟏 + 𝒕 −𝟑
+ 50 𝟏 + 𝒕 −𝟒
+ 50 𝟏 + 𝒕 −𝟓
❖ interprétation 39
3.5 Le délai de récupération du capital investi (DRC)
▪ Le délai de récupération (DR) représente le temps qui est nécessaire pour récupérer
un investissement, c’est-à-dire le nombre d’années ou de mois qui égalise le montant
investi avec le montant des flux qui seront générés.
▪ Le projet à retenir est celui dont le DR est le plus faible, c’est-à-dire celui qui permet de
récupérer le plus rapidement son investissement.
▪ Ce critère de choix d’investissement présente l’avantage d’être simple à calculer et de tenir
compte de la rapidité à récupérer la mise de fonds initiale, ce qui est important dans les
PME.
➢ Exemple: Années CF actualisés Cumul
N 1703,11 1703,11
N+1 2132,79 3835,9
C = 8700 N+2 1498,25 5334,15
N+3 2451,88 7786,03
N+4 3713?92 11499,95
▪ Le capital investi de (8700) n’est récupéré qu’au cours de la cinquième année (N+4). Donc on
peut déterminer le de récupération exact:
▪ À la fin de N+3 l’investissement aura récupéré le montant de: 7786,03
▪ Il reste à récupérer: 8700 - 7786,03 = 913,97 ce montant sera récupérer au début de N+4
▪ Pour calculer le délai complémentaire (d), il suffit d’appliquer la règle de trois:
▪ 3713,92-----------→ 360j
41
▪ 913,97------------→ d d = 88 jours
➢ Exercice 1:
Une entreprise a le choix entre deux investissements de même nature. Les flux nets de
trésorerie procurés par chaque investissement pendant les 4 années d’exploitation s’élèvent :
1 2 3 4
Investissement I 26 540 26 670 26 230 25 960
Investissement II 56650 56 720 55 940 55 920
▪ Les fond propres représentent la source de financement à log terme la plus sûre. Ils
permettent à l’entreprise de faire face à ses risques, d’améliorer l’autonomie financière de
l’entreprise et aussi une garantie pour les créanciers.
▪ Leur origine est soit interne (autofinancement) soit externe (augmentation du capital),
mais ils peuvent également prévenir d’opérations de désinvestissement.
➢ La notion de l’autofinancement
▪ Il constitue le surplus monétaire conservé par l’entreprise après la distribution des dividendes.
L’autofinancement présente aussi la partie non distribuée du résultat.
▪ Il présente l’avantage d’être une ressource disponible. Étant de l’argent généré par l’activité de
l’entreprise, il n’exige aucune formalité administrative ou juridique pour son obtention.
▪ L’autofinancement se caractérise aussi par la flexibilité. L’entreprise est libre d’utiliser les
ressources qu’elle génère dans les projets.
▪ Il permet à l’entreprise de renforcer ses fonds propres ce qui lui confère une autonomie
financière supplémentaire et augmenter sa capacité d’endettement.
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B. Le financement externe: l’augmentation du capital
➢ L’apport en nature
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2. Le financement par l’endettement à log terme
▪ Les modalités de l'endettement se caractérisent par leur grande diversité. Les dettes
peuvent être obtenues auprès des banques et des établissements financiers (crédits
bancaires à moyen et long terme) ou directement sur le marché (emprunts obligataires).
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2. Le financement par l’endettement à log terme
➢ Les formes de l’endettement
A. L’emprunt bancaire
D. Le crédit bail
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2. Le financement par l’endettement à log terme
➢ A. L’emprunt bancaire
3. Remboursement in fine.
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2. Le financement par l’endettement à log terme
➢ Remboursement par amortissements constants
▪ Exemple:
Soit un emprunt de 1.000 DH remboursable sur 4 ans, avec un taux d’intérêt de 10%.
Présenter le tableau d’amortissement d’emprunt correspondant à chacune des
modalités.
i
A= C0 *
1 − (1+i) −n
✓ A: annuité constante
✓ C0: le montant de l’emprunt
✓ i: taux d’intérêt
✓ n: la durée de l’emprunt
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➢ Remboursement par annuités constantes
▪ A= 1000 x 0,315471 = 315,47
▪ i= 1000 x 10% = 100
▪ 1000 – 215,47 = 784,53
Années Capital au début Amortissement Intérêt Annuité
de période 10%
1 1000 215,47 1000 *10% = 100 315,47
2 784,53 237,02 784,53* 10% = 78,45 315,47
3 547,51 260,72 547,51* 10% = 54,75 315,47
4 286,79 286,79 256,79 * 10% = 25,67 315,47
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2. Le financement par l’endettement à log terme
➢ B. L’emprunt obligataire
▪ L’emprunt obligataire est une technique de financement réserver aux grande entreprise
(les sociétés de capitaux).
▪ Les obligations constituent des titres de créances au porteur souscrits par les prêteurs en
contrepartie d’un intérêt appelé « coupon », et pour une durée déterminée dite « maturité
de l’emprunt ».
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2. Le financement par l’endettement à log terme
▪ Cette solution, qui se caractérise par sa grande souplesse, est préférée à endettement bancaire
parce qu'elle permet d'éviter les conditions et les garanties liées à ce mode de financement. 61
2. Le financement par l’endettement à log terme
▪ Le crédit bail est une opération de location de biens mobiliers ou immobiliers assortie
d’une promesse de vente consentie par le bailleur au preneur.
▪ Filiales des banques conventionnelles, les banques participatives autorisées au Maroc depuis
2017, proposent des instruments alternatifs de financement. Ces instruments répondent aux
même besoin de financement que les instruments conventionnels, mais il reposent sur des
mécanismes financiers différents ayant pour dénominateur commun l’interdiction de la
rémunération sous forme d’intérêts.
▪ La mourabaha est un contrat par lequel la banque vend un bien qui lui appartient à son client
moyennant le paiement du coût d’acquisition du bien augmenté d’une marge bénéficiaire
convenue d’avance avec l’acheteur.
B. Le contrat Ijara
▪ Le contrat Ijara est une modalité de financement qui s’apparente au crédit-bail. La banque
acquiert l’actif désigné par le client et le met à sa disposition pour une durée déterminée en
contrepartie d’une rémunération qui prend la forme de loyers.
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C. La moucharaka
▪ La moucharaka est le contrat par lequel la banque participative finance le projet d’un
entrepreneur à travers la participation à son capital.
▪ La banque partage les risques liés au projet avec porteur. Elle supporte les pertes qui
peuvent en résulter à hauteur de sa participation, et en partage les bénéfices selon les
modalités fixes par le contrat.
C. La moudaraba