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Certaines charges ont une partie fixe et une partie variable. Expliquez pourquoi en
vous basant sur l’exemple de l’électricité ou des frais de transport.
L’entreprise vend actuellement 960 poufs au prix unitaire de 125 €. Mme Anvic a commencé
à décomposer, dans un compte de résultat différentiel, les éléments entrant dans le calcul du
résultat.
Analyse :
Actuellement, l’entreprise est bénéficiaire. Le résultat est de 2,15 € par pouf.
Cependant, la répartition des charges fixes et variables est forfaitaire, ce qui rend le calcul
approximatif.
Si M. Daumier décide de baisser les prix de 15 % pour augmenter les ventes de 10 % :
Éléments de calcul Montant total Montant unitaire
Chiffres d’affaires 112 200,00 106,25
Charges variables 73 476,48 69,58
Marge sur coû t variable 38 723,52 36,67
Charges fixes 51 142,00 48,43
Résultat – 12 418,48 – 11,76
Conclusion :
Le résultat obtenu est négatif.
Baisser les prix de 15 % ne serait pas rentable, même si les ventes augmentent de 10 %.
Formule :
Déterminez la quantité de poufs qu’il faudrait vendre pour supporter une baisse du
prix de vente de 15 % sans perte comptable.
a) Calculez le seuil de rentabilité en valeur et en quantité de poufs vendus.
SR en valeur : 51 142 / 34,51 % = 148 194,73 €
SR en quantité : 148 194,73 / 106,25= 1 394,77 soit 1 395 poufs
b) Expliquez en une phrase les résultats obtenus.
Pour être bénéficiaire avec des poufs vendus 106,25 € l’unité, l’entreprise doit réaliser un CA supérieur à
148 195 €, soit vendre plus de 1 395 poufs. En dessous, elle serait en perte.
c) Exprimez en pourcentage la hausse des ventes nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité.
Comparez avec les 10 % réalisables. Confirmez-vous votre précédente conclusion ?
Il faudrait vendre : [(1 395 – 1 056)/1 056] × 100 = 32 % de poufs en plus.
Ce pourcentage est très au-dessus des 10 % de hausse possible. La généralisation d’une baisse des prix
de 15 % à tous les clients n’est pas envisageable.