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Baudelaire : La beauté

Dans cet extrait de La beauté, Baudelaire célèbre poète français fait parler la beauté grâce à un
sonnet, une forme classique en poésie
Ainsi nous pouvons nous interroger : Quel visage Baudelaire donne à la beauté dans ce poème
Le premier mouvement constitue une muse cruelle
Le second mouvement expose une beauté énigmatique
Enfin le dernier mouvement montre les poètes réduits en esclavage

Mouvement 1 : Une muse cruelle


Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
- La beauté s’exprime grâce au pronom personnel « je »
- Une comparaison « rêve de pierre » relève un oxymore, c’est-à-dire que d’un côté le rêve est
censée être doux et de l’autre la pierre représente la dureté
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
- Mise en valeur du « sein » en début de vers : partie du corps qui suggère le lieu du réconfort
attendu et espéré.
Mise en valeur du « sein » en début de vers : partie du corps qui suggère le lieu du réconfort
attendu et espéré.
- Le vers 3 indique que la beauté est une source d’inspiration pour le poète. Elle est donc une muse
Éternel et muet ainsi que la matière.
- Le dernier vers de ce mouvement relève des adjectif « éternel et muet » , d’un côté « éternel » qui
traduit un temps illimité ou le poète sera soumis à son amours et de l’autre « muet » qui traduit
l’amour du poète qui le laisse sans voix

Mouvement 2 : Une beauté énigmatique


Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
- Ici on retrouve une comparaison « comme un sphinx incompris » qui monte que la beauté se
compare à une créature donc un mélange d’un animal et d’une femme
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
- Il y’a deux métaphore, la première étant « cœur de neige » elle indique que le cœur de la beauté se
définit par le froid, et la deuxième étant « la blancheur des cygnes » montre l’innocence et la
délicatesse de la beauté
Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
- On distingue des phrases négatives, auquel la conjonction de coordination « et » s’ajoute à chaque
phrase
Mouvement 3 : Une beauté énigmatique
Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
- Les deux vers développe la même idée, « mes grande attitudes » et « l’air d’emprunter aux plus
fiers monument » indique que la beauté se met en scène
Consumeront leurs jours en d'austères études ;
- le verbe « consumeront » est au futur de l’indicatif
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants
- Il y’a un connecteur logique « car » indique que la beauté est sur le point de révéler le secret
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés
éternelles !
- Le dernier vers relève le secret

Conclusion :

Pour conclure, on peut dire que la beauté apparaît au travers de ce discours comme une femme mais
aussi comme une muse cruelle et énigmatique et qu’elle mène les poètes à être esclaves d’elle.

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