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Introduction
Les antagonistes microbiens sont largement utilisés en médecine humaine et animale (les
antibiotiques) en agroalimentaire (conservation des aliments par les bactériocines) et en
agriculture (lutte biologique contre les microorganismes phytopathogènes).
Beaucoup de recherches ont été entreprises dans le monde entier, elles fournissent des
informations importantes sur la production d’antibactériens et d’antifongiques. Plusieurs
écosystèmes telluriques aquatiques ou autres ont fait l’objet de ces études. Les techniques
sont toujours employées afin de trouver des molécules nouvelles.
Cette méthode proposée par Barefoot et Klaenhammer (1983) consiste à inoculer la gélose
fondue et refroidie à 45°C avec une préculture de la souche indicatrice. Après solidification,
des puits sont creusés à l’aide d’un emporte-pièce ou un embout, puis remplis avec le
surnageant préalablement stérilisé par filtration sur membrane de la culture à tester. Une
pré-diffusion à 4°C durant 4H est réalisée suivie d’une incubation de 24H à 48H avant
examen des zones d’inhibition. Une modification de cette méthode consiste à remplir les
puits par une gélose contenant la souche à tester.
Dans cette méthode, un tapis de la souche indicatrice est réalisé sur la surface d’un milieu
solide, ensuite des disques stériles de papier Whatman imbibés de surnageant de la culture à
tester sont déposés sur ce tapis. Après incubation, les boites sont examinées pour la
présence des zones d’inhibition.
Dans cette méthode la gélose est inoculée par 1ml de la souche à tester et incubée pendant
24H. Des plaques sont découpées de cette gélose puis placées sur une autre gélose inoculée
de 0.5ml de la souche indicatrice. Après incubation, les boites sont examinées pour visualiser
les zones d’inhibition
Cette méthode consiste à placer 25µl du surnageant de la souche à tester dans les cupules
d’une microplaque, ensuite chaque cupule reçoit un volume de 175µl de bouillon approprié
inoculé par 1% (v/v) d’une préculture de la souche indicatrice. Après incubation à la
température optimale de cette dernière durant 20H, la croissance est examinée en mesurant
la densité optique à 650nm.
2. Manipulation
A. Matériel utilisé
1- Milieux de culture
Gélose nutritive
BHI bouillon
Agar-agar
2- Appareillage :
Autoclave
Etuve bactériologique
Vortex
Balance de précision
Bain marie
Plaque chauffante agitante
Micropipette 0.5 à 10µl
3- Matériel biologique : Escherichia coli ;Bacillus subtilis ;Enterococcus faecalis
B. Méthodologie
La sélection des souches de bactéries telluriques ayant une activité antibactérienne sera
réalisée par le procédé d’antagonisme différé en utilisant la méthode des spots dite sur tapis
cellulaire.
Les échantillons du sol dilués (10-1 à 10-6) dans l’eau physiologique (9%о NaCl) sont
ensemencés par étalement sur gélose PCA et ensuite incubés à 37° pendant 24H à 48H. (TP
n=1)
Les colonies isolées sur gélose de PCA sont testées pour leur activité antagoniste vis-à-vis de
trois souches de référence.
Les boîtes présentant des colonies bien isolées sont recouvertes de 10 ml d'une gélose molle
de BHI (0.75% d’agar) préalablement préparée de la façon suivante : la gélose fondue est
refroidie à 45 C puis ensemencée de 20 µl d’une culture pure de la souche de
référence dans un bouillon BHI.
Après solidification, les boîtes de Pétri sont incubées pendant 24 h à 37C.
C. Résultats
Test Résultats attendus Exploitation des résultats
d’antagonisme
différé
1. Isolement des bactéries à partir d’un échantillon du sol (colonies utilisées pour TP2)
2. Recherche d’un antibiotique et d’un antifongique par les méthodes de puits et de spots et
de disque (direct ou différenciée)
3. Analyse des résultats en TP2)
CR1
TP 2: Caractérisation phénotypique des souches isolées :
- Souches d'intérêt pour la production des substances antibactériennes
1- Introduction
ESPECE BACTERIENNE
SOUCHE BACTERIENNE
Une souche est une population d’organismes descendant d’un organisme unique ou d’un
isolat de culture pure. Au sein d’une même espèce les souches peuvent présenter des
différences légères entre elles qui pourront être caractérisées sur la base :
- de leurs propriétés biochimiques ou physiologiques pour les biovars
- de leurs propriétés antigéniques pour les sérovars
- de leur facteur de virulence pour les pathovars
RANGS TAXONOMIQUE
- règne : Procaryotae
- domaine : Bacteria
- phylum : Proteobacteria
- classe : Gammaproteobacteria
- ordre : Enterobacteriales
- famille : Enterobacteriaceae
- genre : Escherichia
- espèce : Escherichia coli
3- Identification phénotypique
N.B : Il est faut garder à l’esprit que ces caractères peuvent être absents notamment chez
les germes mutants. Ex : existence de souches d’ E.coli lactose -.
Une liste (non exhaustive) des caractères phénotypiques couramment employées est détaillée
dans le tableau suivant.
3. Manipulation
A. Coloration de Gram :
Test KoH : (solution 3%KOH) : permet aussi la distinction des GRAM- et GRAM+ :
Ce test permet la lyse des cellules gram-, et la libération de l’ADN qui est visqueux, par
contre les gram+ restes intacts :
Détection rapide des gram- : Observation d’un filament visqueux (après addition d’une
goutte de KOH et des cellules gram-
B. Identification biochimique :
L'identification biochimique est un examen qui permet d'identifier une bactérie en
s'appuyant sur ces caractères biochimiques.
Le milieu Kligler-Hajna est utilisé pour l’identification des entérobactéries en se basant sur
l’utilisation de deux sucres (fermentation de glucose, oxydation du lactose) avec citrate
ferrique comme indicateur de détection du sulfure d’hydrogène (H2S).
L’ensemencement d’un tube du milieu Kligler–Hajna par E. coli donne après incubation à
37°C trois résultats:
1) Fermentation du glucose (culot) et du lactose (pente): couleur jaune
2) Production de gaz: bulle d’air pouvant fragmenter la gélose ou la décoller
3) Pas de production de H2S (absence de précipité noir de sulfure de fer à la limite de la
pente et du culot).
Kligler Hajna
1- lecture de la production d’H2 S 2- lecture de la production de gaz
Pas de précipité
Précipité noir
noir Présence de bulles Pas de bulle dans
de sulfure ferrique
bactéries ! dans la gélose la gélose
Production H2S-
d’H2S par Les bactéries
bactéries !
produisent du GAZ -
les bactéries gaz (H2 ou
! H2S+
CO2) au cours
de leur
fermentation :
GAZ +
La présence d’une faible teneur d’agar (gélose semi-molle) rend possible le déplacement des
bactéries mobiles autour de la piqûre centrale.
La lecture de l’utilisation du mannitol est possible grâce à la présence d’un indicateur de pH,
le rouge de phénol. L’utilisation du mannitol acidifie le milieu qui peut ainsi être révélé par le
virage de l’indicateur de pH à sa teinte acide (jaune). La présence de nitrate de potassium
permet la recherche de la nitrate réductase.
Technique d’ensemencement : Par piqûre centrale à l’aide d’une pipette Pasteur fermée.
Incuber 24 heures à 37°C.
Milieu urée-indole :
La lecture des résultats se fait après 24h d’incubation à 37°C du milieu Urée-Indole
abondement ensemencé à partir d’une culture pure de l’isolat prélevé sur milieu gélosé
BHIA (Annexe). Dans le cas des E. coli on note une absence de virage après 24h (absence
d’uréase) et une coloration rouge suite à l’addition de réactif de Kovacs (production
d’indole).
- Recherche de la TryptophaneDésaminase:
TDA TD
Tryptophane + H2O Acide Indole pyruvique
A
Quelques gouttes
de chlorure de Fer
III
Urée
Indole
Si précipité marron: la bactérie a dégradé la tryptophane
avec la tryptophane désaminase TDA +
Absence de précipité : La bactérie n'a pas dégradé la
tryptophane avec la TDA TDA-
C. Etude de la sensibilité aux antibiotiques : Antibiogramme
Principe
Cette technique utilise des disques de papier buvard imprégnés d'une concentration donnée
d'antibiotique déposé à la surface d'une gélose spécifique (Muller Hinton) coulée en boîte de
pétri uniformément ensemencée d'une suspension de la bactérie étudiée.
Après incubation il s'établit un gradient de concentration de l'antibiotique. L'interaction
entre la bactérie et l'antibiotique s'exprime par une zone d'inhibition dont le diamètre est
une ex pression indirecte de la CMI. La souche bactérienne testée est classée en fonction du
diamètre d'inhibition dans la catégorie S (sensible), R (résistante) ou I (intermédiare).
Méthodologie
1. Quelques colonies (deux à trois) d’une culture jeune de 24h sur milieu BHIA sont
suspendues dans 5 ml d’eau physiologique afin d’obtenir une suspension bactérienne de 0,5
Mac Ferland (≈108 UFC/ml).
2. Les disques d’antibiotiques sont appliqués à la surface de la gélose MH inoculée à partir
de cette suspension par inondation.
3. La lecture est réalisée après 16 à 18h d’incubation à 37°C par la mesure des diamètres
d’inhibition observés.
.
Travail effectué par les étudiants : (TP2) : travail par trinôme
CR2
TP 3: Caractérisation moléculaire des souches isolées :
- Souches d'intérêt pour la production des substances antibactériennes
Introduction
L’identification bactérienne se fait traditionnellement à partir des caractères phénotypiques
de la bactérie : coloration (de Gram par exemple), morphologie, aptitude à croitre sur
certains milieux de culture, caractères biochimiques détectés par diverses techniques
commerciales (galeries API, systèmes Vitek, Phoenix, Biolog…). Toutefois certaines bactéries
sont mal identifiées phénotypiquement pour diverses raisons. En effet, certaines bactéries
expriment peu de caractères phénotypiques. Pour d’autres espèces, une situation de stress
peut avoir altéré les caractères phénotypiques. Une identification basée exclusivement sur
des caractères phénotypiques peut donc mener à un résultat erroné. Enfin, pour certaines
bactéries à croissance difficile les caractères phénotypiques sont difficiles à déceler ; la
biologie moléculaire simplifie dans ce cas l’identification. Dans ces situations les outils
moléculaires ont démontré leur efficacité pour l’identification bactérienne. Il s’agit de
méthodes universelles, précises et objectives, dont la variabilité est limitée par rapport aux
techniques conventionnelles
1. Définition
La PCR ou Polymerase Chain Reaction (la réaction en chaîne par polymérase) est une
technique qui permet d’amplifier l’ADN ou l’ARN in vitro. Elle a été développée par Kary
Bank Mullis (prix Nobel de chimie en 1993).
2. Identification moléculaire par amplification de l’ADNr 16S
la PCR universelle ADNr 16s, ayant pour cible une séquence d'ADN commune à toutes les
bactéries, le gène codant pour l'ARNr 16s, permet l'identification de n'importe qu'elle
espèce bactérienne. Ces gènes sont présents en plusieurs copies au sein de chaque
organisme. Certaines bactéries ne sont connues que par la séquence de leur gène 16S.
3. Amplification des régions spécifiques
Certains gènes de structure sont considérés comme des marqueurs génétiques
caractéristiques d’une espèce bactérienne donnée. Ils sont utilisés comme outils
d’identification moléculaire. Le gène de structure de la β-glucuronidase (uidA) est un
marqueur génétique caractéristique de l’espèce E.coli. L’amplification de ce gène avec le
couple d’amorce uidA-F (5’-ATCACCGTGGTGACGCATGTCGC-3’) et uidA-R (5’-
CACCACGATGCCATGTTCATCTGC-3’) permet la confirmation de l’identification biochimique
des isolats E.coli .
2. Principe de la réaction PCR
La PCR se base sur le principe suivant :
• Connaître d’abord les fragments (20 nucléotides) qui encadrent la séquence d’ADN à
amplifier.
• Synthèse de séquences complémentaires à ces fragments : ce sont les amorces
oligonucléotidiques.
• L’ADN polymérase commence la synthèse des brins complémentaires grâce aux amorces et
le nombre de copies de la séquence d’ADN est doublé pour chaque réplication.
3. Le mélange réactionnel
La réaction de polymérisation en chaîne est réalisée dans un mélange réactionnel qui
comprend Les éléments nécessaires à cette réplication, à savoir :
L’extrait d’ADN (ADN matriciel)
l’enzyme Taq polymérase : c’est une polymérase thermostable, extraite d’une
bactérie (Thermus aquaticus) des sources chaudes (80-90°C).
les nucléotides triphosphates : Au départ on utilisait des concentrations qui allaient
jusqu’à 1,5 mM. Mais cette concentration cause des amplifications parasites dues
aux erreurs de réplication. Les concentrations de 0.1 à 0.2 mΜ sont de plus en plus
utilisées.
les amorces : ces oligonucléotides initient le travail de la Taq polymérase. Leur Tm
est de 5°C de moins que la température d’hybridation. Généralement, ce sont les
valeurs comprises entre 55 et 70°C qui donnent de bons résultats avec de
concentrations de 0,1 à 0,5μM.
les ions magnésium : A des concentrations de 0,5 à 2,5 mM, ils servent de
stabilisateurs pour les nucléotides et activent l’enzyme.
Les tubes contenant le mélange réactionnel sont soumis à des cycles de température
réitérés plusieurs dizaines de fois dans le bloc chauffant d’un thermocycleur (appareil qui
comporte une enceinte où l’on dépose les tubes échantillons et dans laquelle la température
peut varier, très rapidement et précisément, de 0 à 100°C par effet Peltier). L’appareil
permet la programmation de la durée et de la succession des cycles de paliers de
température. Chaque cycle comprend trois périodes de quelques dizaines de secondes.
Couvercle
Enceinte
Thermocycleur
4. Cycles de température et réalisation de la PCR
L’hybridation : 40 – 70°C
La deuxième période s’effectue à une température généralement comprise entre 40 et 70°C,
dite température d’hybridation des amorces. La diminution de la température permet aux
liaisons hydrogène de se reformer et donc aux brins complémentaires de s’hybrider. Les
amorces, courtes séquences monocaténaires complémentaires de régions qui flanquent
l’ADN à amplifier, s’hybrident plus facilement que les longs brins d’ADN matriciel. Plus la
température d’hybridation est élevée, plus l’hybridation est sélective, plus elle est
spécifique.
L’élongation : 72°C
La troisième période s’effectue à une température de 72°C, dite température d’élongation. À
72°C, la Taq polymérase se lie aux ADN monocaténaires amorcés et catalyse la réplication en
utilisant les désoxyribonucléosides triphosphates présents dans le mélange réactionnel. Les
régions de l’ADN matriciel en aval des amorces sont ainsi sélectivement synthétisées. Au
cycle suivant, les fragments synthétisés au cycle précédent servent à leur tour de matrice et
au bout de quelques cycles, l’espèce prédominante correspond à la séquence d’ADN
comprise entre les régions où les amorces s’hybrident. Il faut compter 20 à 40 cycles pour
synthétiser une quantité analysable d’ADN (environ 0,1 microgramme). Chaque cycle voit
théoriquement doubler la quantité d’ADN présente au cours du cycle précédent.
Souches analysées :
I. Termes et définitions
Nettoyage :
Opération qui a pour but de rendre physiquement propre les surfaces en les débarrassant de
leurs souillures visibles (physiques ou chimiques ). Une surface ainsi nettoyée est alors
qualifiée de physiquement propre. Dans le cas d'une surface alimentaire, le nettoyage a pour
but de la rendre apte à être facilement désinfectée.
Le nettoyage, dans l’industrie pharmaceutique, peut être considéré comme l’action de séparer
et d’éliminer des souillures généralement visibles d’une surface. Ainsi, l’objectif premier du
nettoyage mis en œuvre dans les industries pharmaceutiques est d’éliminer les contaminants
présents sur les différents équipements du procédé de fabrication afin de réduire les risques de
contamination croisée du produit (F.Sliwinski, 1995).
L’enjeu du nettoyage dans l’industrie pharmaceutique est d’une importance capitale. Tout
produit fini contaminé et délivré par une entreprise cosmétique ou pharmaceutique peut avoir
une incidence majeure sur la sécurité de l’utilisateur.
C’est à partir de ces 10 principes que peuvent souvent être identifiées les problématiques de
nettoyage sur un site pharmaceutique.
Désinfection : Opération au résultat momentané permettant d'éliminer ou de tuer les micro-
organismes et/ou d'inactiver les virus indésirables sur les milieux inertes contaminés, en
fonction des objectifs fixés.
Contaminations
Un produit fabriqué, peut être soumis à des risques de contaminations par des souillures tout
le long de son procédé de fabrication et de conditionnement. Ces souillures peuvent donc être
responsables du phénomène de contamination croisée. La contamination croisée peut être
définie comme la contamination d’un produit sain par des poussières, gaz, vapeurs, aérosols,
ou organismes issus d’autres produits, de matériel du procédé, d’opérateurs, de vêtements ou
encore des locaux (Baricault, 2014.). il existe deux types :
Les détergents sont des agents chimiques permettant le nettoyage des sols ou des surfaces. Ils
contiennent des agents de surface, aussi appelés "tensio-actifs" qui ont pour but de détacher
les salissures de leur support, de les maintenir en suspension afin de les disperser dans la
phase liquide. Une mousse plus ou moins compacte sera ainsi créée.
Un détergent a quatre caractéristiques: (pouvoir mouillant ; pouvoir émulsifiant ; pouvoir
dispersant ; et pouvoir moussant).
On retrouve ce produit sous différentes formes : liquide concentré, poudre, capsules ou
granulés. Il est efficace si, lors de son utilisation, le principe du TACT est respecté :
Température, Action mécanique (frottement des surfaces, brossage...), Concentration (action
entre le produit et la salissure) et Temps d'application (durée de contact). Les facteurs qui
interviennent dans le nettoyage sont regroupés dans un cercle appelé « cercle de Sinner » ou
TACT (Température, Action mécanique, Chimie, Temps).
Cercle de Sinner/TACT
Surface plane :
La surface de 100 cm2 est prélevée par un écouvillon imbibé avec le solvant.
Le solvant utilisé est l’eau purifiée.
1 : l’écouvillon sert à balayer la surface dans le sens horizontale avec le coté recto.
2 : l’écouvillon est retourné côté verso et le prélèvement se fait dans le sens vertical.
Principe de la méthode de prélèvement par écouvillonnage.
Surface incurvée :
Si la surface est incurvée, elle est prélevée en utilisant un écouvillon imbibé dans
l’eau purifiée. Deux mouvements sont réalisés : le premier mouvement d’essuyage
en spirale avec le côté recto, et le deuxième mouvement se fait de la même façon que
le premier prélèvement mais dans le sens inverse.
2.3. Méthodes par imprégnation de gélose : Elles consistent en l'application sur une surface
donnée d'une gélose spécifique des germes recherchés. Après incubation, la lecture se fait
directement sur le milieu gélosé. Trois modes de prélèvement existent:
• la boîte de contact: c'est une boîte plastique contenant une gélose nutritive coulée de
manière à former un ménisque convexe de 1 à 2 mm d'épaisseur.
• le Pétrifilm : il est composé de deux feuillets perméables et contient, sous forme
déshydratée, le milieu de culture associé à un agent gélifiant. La quantité de milieu disponible
pour la croissance bactérienne est faible dans le cas du Pétrifilm et ne s'applique pas sur les
surfaces non planes de même que la boîte de contact.
• les lames de surfaces: (LIOFILCHEM) elles sont constituées d'une lame de plastique biface
recouverte d'une gélose nutritive. Elles existent actuellement pour la recherche de la flore
totale, des coliformes, des levures-moisissures. Pour certaines (lames HygicultNO), les deux
faces de la lame sont équivalentes alors que pour d'autres (lames HumeauNO), elles
contiennent des milieux différents. Le principe d'utilisation et les réserves sont les mêmes que
pour la boîte de contact.
Diagramme de nettoyage et de désinfection
MANIPULATION
1. Méthode d'échantillonnage
Par écouvillonnage
2.2. Dilution
L'écouvillon est ensuite transféré dans 5 ml d'eau peptonée tamponnée stérile. Les germes
sont dispersés par un agitateur. 1ml de ce liquide est ensuite ensemencé dans une boîte de
Pétri coulée avec un milieu de culture.
• Dénombrement des coliformes fécaux à 44°C: Nous effectuerons la même chose que le
dénombrement de la flore totale mais ici, les boîtes sont incubées à 44°C pendant 24 h ± 2 h.
Les colonies apparaissent rouge foncé avec un diamètre supérieur à 0,5 mm. Le milieu
spécifique est le VRBL.