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MOUKOURI Daniel David Ledoux Mercredi le 15 novembre 2023

Licence 2 Philosophie
Matricule : 22L80187

INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE GENERALE


Travail Personnel de l’Etudiant

Sujet : Quel est l’objectif visé par l’aspect coercitif du fait social ?

L’homme, dans sa nature propre, est fondamentale ce que Aristote appelle un « animal politique » ;
c’est dire qu’il est homme seulement parce qu’il vit ou qu’il est appelé à vivre en communauté avec ses
semblables. Or, le principe veut que toute communauté, et donc toute société, soit codifiée ; elle doit se définir
essentiellement par des règles qui devront être respectées par tous ceux qui la composent spécifiquement.
L’homme ne pourra donc y vivre que s’il reste soumis à celle-ci : tel est donc l’aspect coercitif d’une société.
Ainsi, tout fait social, c’est-à dire toute action posé par la société ou par l’un de ses membres, devra être
conditionné par les codes propres à cette société, ce qui, par ricochet, fait de la société, un organisme coercitif.
Seulement, quel pourrait être l’objectif que vise cet aspect coercitif du fait social ? Nous voulons de ce fait
même essayer de répondre à cette question problématique.

Il nous semble évident que la pluralité des sociétés veuille supposer la pluralité des codes, des règles
ou de lois qui varieront d’une société à une autre, et cela en fonction du temps, comme en fonction de l’espace.
Mais, ce que celles-ci ont en commun, c’est leur aspect coercitif. Lorsqu’on fait donc un sondage afin de
déterminer le but de la coercition, il va s’avérer que l’avis commun ne le verra que comme une entrave à la
liberté individuelle. Pourtant, il existe une raison fondamentale qui justifie le caractère contraignant d’une
société : notamment faire taire le désordre pour faire régner l’ordre.
Disons d’abord que la Nature n’a pas conçu tous les hommes de la même façon. Certains sont dotés
de facultés physiques ou psychologiques qui dépassent celles des autres, ce qui signifie que la liberté semble
plus visible chez ceux-là que chez ceux-ci. Pourtant, on verra que les plus dotés, pour la plus part, sont pleins
d’orgueil et d’égocentrisme, pleins de désirs et de passions qui tendent même à dépasser l’entendement. Ils
chercheront à prendre illégitimement le peu de liberté que possèdent leurs semblables. C’est donc ici que la
société entre en jeu. Elle devra de ce fait régulariser une si grossière injustice, en prônant ainsi l’égalité entre
les hommes, et les contraindre à respecter le droit d’autrui en évitant ainsi que la liberté se transforme en
libertinage. Mais aussi, il faudra qu’elle essaie de moderniser, selon ses desseins, l’environnement qui est
sien. On verra que la Nature, sous tous les aspects de sa création, est restée monotone. Or, la société
grandissante, veut davantage se particulariser. Et pour cela, elle aura besoin que tous ses membres s’activent
à cette fin, même s’il est vrai que certaines résistances se feront sentir à un moment ou à un autre. Là encore,
interviendra sa coercition ; elle devra donc, par nécessité, obliger les plus téméraires à se plier aux ordres car
il est évident que le but visé par un fait social n’est que le bonheur de tous et de chacun.

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