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FONDEMENT DE LA
PUBLICITE.
FONDEMENT
DE LA
PUBLICITE.
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FONDEMENTS DE LA PUBLICITE LICENCE PROFESSIONNEL
Contenu
1 – Présentation de la publicité 3
1 – Qu’est-ce que la publicité ? 3
1.1 – Les définitions de la publicité 3
1.2 – Les caractéristiques de la publicité 3
1.3 – Le schéma de base de la communication publicitaire 5
2 – Les professions publicitaires 6
2.1 – Agences et professions publicitaires 6
2.2 – Annonceurs et professions publicitaires 9
2 – L’annonceur publicitaire 10
1 – Définitions 10
2 – Les différents types d’annonceurs 10
2.1 – Les instituions 10
2.2 – Les personnes physiques 11
3 – Les objectifs publicitaires de l’annonceur 11
3.1 – Les objectifs de notoriété 11
3.2 – Les objectifs d’image 11
3.3 – Les objectifs comportementaux 12
4 – L’environnement publicitaire de l’annonceur 12
4.1 – L’environnement interne 12
4.2 – L’environnement externe 12
4.3 – Les stratégies de l’annonceur face à l’évolution de 13
l’environnement
3 – Les communications publicitaires de l’annonceur 14
1 – La publicité institutionnelle 14
1.1 – La publicité institutionnelle de notoriété 14
1.2 – La publicité institutionnelle d’image 16
2 – La publicité produit/marque 17
2.1 – Notions de produit et de marque 17
2.2 – Publicités produit et marque : similarités et différences 18
2.3 Image produit et image de marque 19
3 – La communication globale 19
4 – Les cibles publicitaires 20
1 – Notion de cible 20
2 – Description et analyse d’une cible publicitaire 20
2.1 – La composition de la cible publicitaire 20
2.2 – Les éléments descriptifs d’une cible publicitaire 21
3 – Les stratégies de cibles 21
3.1 – Les précautions à prendre 21
3.2 – Les différents types de cible 21
5 – Les moyens publicitaires 25
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1 – Les médias comme moyens publicitaires 25
1.1 – Notions de média et support 25
1.2 - Les médias classiques de la communication publicitaire 25
1.3 – Les NTIC comme médias publicitaires 27
1.4 – Les critères de choix des supports 28
2 – Les hors médias comme moyens publicitaires 29
2.1 – La promotion de vente 29
2.2 – Les techniques péri-promotionnelles 31
2.3 – La publicité directe 32
2.4 – Les relations publiques 37
2.5 – La publicité par l’évènement 38
2.6 – La publicité par l’objet 39
2.7 - Les foires et salons 40
2.8 – Le lobbying 40
6 – Les effets publicitaires 41
1 – Les effets de notoriété 41
1.1- La notoriété spontanée 41
1.2 – La notoriété assistée 41
1.3 – La notoriété top of mind 41
2 – Les effets d’image 42
3 – Les effets comportementaux 43
3.1 – Le pré-comportemental 43
3.2 – Le comportemental 43
Bibliographie 44
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1 – PRESENTATION DE LA PUBLICITE
On peut également noter que la publicité est une forme de communication dont
le but est de fixer l'attention du consommateur sur un produit et de l'inciter à
adopter un comportement déterminé vis-à-vis de ce dernier.
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Ainsi que nous le notons, l’on pourrait multiplier les définitions de la publicité.
Aussi plutôt que vouloir en retenir une, il faut au contraire dégager à travers ces
différentes définitions les principales caractéristiques de la publicité.
Ainsi que nous le voyons, toutes les études sur l’influence, la persuasion, la
propagande, la manipulation… relèvent de la communication : la publicité, la
politique, la propagande, la vente, etc., sont ainsi des domaines d’investigation
de la communication.
Si l’on ne peut communiquer sans manipuler, il faut alors affirmer que la fin ne
doit pas justifier les moyens. En clair, le souci de l’efficacité, du rendement
1 Manipulation doit être pris dans son sens étymologique latine, manipulus, c’est-à-dire la gerbe, la botte, la "poignée
d'herbes", ce qui, dans le langage des pharmaciens, a donné le verbe "manipuler", c'est-à-dire "mêler certaines substances
chimiques ou pharmaceutiques" qui, par définition, interagissent, ont des effets les unes sur les autres.
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(accroissement du chiffre d’affaires, l’adoption par l’ensemble de la cible d’un
comportement entraînant le bien être individuel et collectif….) ne doit pas
conduire le publicitaire à user d’arguments allant contre la morale, les bonnes
mœurs.
Ces professionnels, travaillant donc pour le compte de leurs clients que sont les
annonceurs, doivent concevoir des campagnes orientées en leur faveur. Il s’agira
alors pour eux de présenter les produits de leurs clients sous leur meilleur jour.
Mais surtout, ils doivent faire acheter/adopter ces produits.
Mais la publicité n’est pas seulement intéressée. Elle ne vise pas uniquement à
augmenter de manière significative le chiffre d’affaires de l’annonceur ou de
servir des intérêts particuliers. Elle est aussi utilitaire ou non-marchand. La
publicité pour les grandes causes nationales ou mondiales (SIDA, port du
préservatif, planning familial, cohésion nationale, etc.) vise à l’adoption de
comportements pour un mieux-être individuel et social.
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1.2.5 – La publicité est directive
La publicité impose une direction : celle voulue par l’annonceur. Elle veut ainsi
amener le public à aller dans le sens voulu par l’annonceur : achat d’un produit,
adoption d’un homme, d’une idée, d’un comportement, etc.
La masse n’est pas organisée. Elle a des intérêts très divers et se compose
d’individus d’origines sociales, de cultures, de sexes et âges, de genre et niveaux
de vie, de professions, de types et lieux d’habitation, différents.
Pour atteindre cette masse, la publicité va utiliser des moyens adéquats. Les plus
classiques sont les médias de masse (presse, affichage, radio, cinéma, télévision)
auxquels l’on ajoutera d’autres outils désignés sous le vocable commun de hors
médias.
2La différence peut aisément entre perçue si l’on prend l’exemple de la foule de spectateurs du match Côte d’Ivoire -
Cameroun au Stade Houphouët Boigny et les téléspectateurs et/ou auditeurs du même match (la masse).
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celle de sa cible. Aussi l’annonceur dooi-il rester continuellement à l’écoute de
sa cible afin de pouvoir anticiper et/ou s’adapter à ses besoins, désirs, etc.
C’est pour cela l’on dit que la communication est un processus interactif
complexe et non un échange du genre ping-pong où chaque n’intervient qu’une
fois que l’autre aura terminé .
La grille à 5 mailles est beaucoup trop linéaire. Elle se contente d’étudier les
effets. Avec Wiener et son modèle de communication qui prend en compte le
feed-back, la communication publicitaire va devenir un système régulé par lui-
même.
Aujourd’hui, le modèle wienerien tend lui aussi à être dépassé pour rendre
compte des phénomènes d’influence et de persuasion. En effet, des chercheurs
en Sciences Infocom (SIC) le qualifient de modèle « ping pong ». Ces chercheurs,
issus de l’école de la nouvelle communication, conçoivent la communication
comme une co-construction au cours de laquelle émetteur et récepteur
s’influencent mutuellement pour aboutir au sens final de la communication ;
l’émetteur n’arrivant à influencer et à persuader le récepteur que s’il réussit à
construire un « sens qui a du sens » pour ce dernier.
Elles ont pour tâche essentielle de concevoir les campagnes publicitaires pour le
compte des annonceurs. Elles rédigent ainsi les messages, aident à la préparation
des budgets, guident dans le choix des canaux (choix des supports et mise en
place des moyens).
Outre cette tâche traditionnelle de conseil, l’agence peut réaliser tout ou partie
de la campagne. Elle va ainsi assurer le suivi de la campagne afin de vérifier que
la campagne se déroule comme prévue : respect du plan de la campagne, respect
des normes (aspect qualitatif et quantitatif) prévues pour les objets et matériels,
respect du calendrier et du budget, etc.
Le service commercial
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Appelé également groupe de gestion de clientèle, le service commercial est
chargé de la conception et du suivi de la campagne. Il gère les budgets
publicitaires c’est-à-dire qu’il assure la liaison entre l’agence et ses divers clients.
Il constitue l’interface entre l’agence et les annonceurs : il est ainsi l’interlocuteur
unique de l’agence vis-à-vis des annonceurs. Il coordonne, comme un chef
d’orchestre, les activités des différents services techniques (services création,
médias, études)
Le service créatif
Le service création (ou groupe de création) a en charge la matérialisation des
messages : création, réalisation et production des messages.
Les rédacteurs sont avant tout des personnes qui savent écrire tandis que les
créatifs sont doués dans le dessin. Ce tandem veille à ce que tous les éléments
visuels (textes, graphisme, illustrations, etc.) s’assemblent correctement depuis le
rough jusqu’au produit fini. Ils sont tout aussi à même d’établir un story-board
(série d’images représentant la partie vidéo du spot publicitaire) et de donner
leur avis sur les techniques cinématographiques utilisées, la musique, les éléments
sonores, les acteurs...
Le service médias
Il se charge de choisir les supports et d’acheter de l’espace pour faire diffuser les
messages publicitaires (le média planning). Les hommes médias doivent avoir
une bonne connaissance des différents supports (ligne éditoriale, ton et attitude
des supports, espaces possibles et disponibles, etc.) et être capables de faire les
meilleures combinaisons possibles pour chaque message et produit. Ils veilleront,
à travers leurs différentes propositions, à ne pas dépasser le budget média.
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2.1.9 - Les cabinets d’études et de recherche
Ces cabinets sont spécialisés dans les études marketing et publicitaires (études de
marché, de produit, de motivation, de notoriété, d’image, etc.). Ils s’occupent
également de la tenue de panels (panels de distributeurs, de consommateurs, de
clients), de sondages d’opinion, etc.
2 – L’ANNONCEUR PUBLICITAIRE
1 – Définitions
L’annonceur est le nom donné à celui qui fait la publicité. Il constitue, en
conséquence, le client des professionnels de la publicité et peut être une
personne morale (une institution) ou physique (un individu).
Tout annonceur propose à un public un produit c’est-à-dire tout ce qui peut être
offert sur un marché en vue de satisfaire un besoin (Kotler et Dubois). Un produit
peut être un bien tangible (un sac, une voiture, un téléphone portable …) mais
aussi :
- un service : la formation, le transport, la banque, l’assurance, etc.
- un individu : un leader politique une star de la chanson, un couturier, un
mannequin,…
- un endroit : la Basilique Notre Dame dela Paix, la Plage de Monogaga, la
Forêt du Banco,…,
- une institution : Unilever, Orange, Télécel, LONACI, LIDHO, MSF, FPI,
PDCI, RDR, …
- une idée : « la refondation », « l’éléphant d’Afrique », « vivreensemble »,
« boutons la polio hors d’Afrique »….
- un comportement : le port du préservatif, la vaccination contre la polio,
l’espacement des naissances, ….
Ainsi que nous le voyons, les annonceurs sont aussi divers que les produits qu’ils
offrent.
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Une institution, quelque soit ses objectifs, ses activités, sa taille, se caractérise par
les aspects essentiels suivants :
- un groupe d’individus : une institution est un ensemble structuré (à la
différence d’une foule ou d’une masse)
- une division du travail : la division du travail se matérialise par une
distribution des rôles et du travail à exécuter. Les rôles et tâches à effectuer
peuvent être formalisés par écrit ou non mais ils doivent être repartis de
manière claire
- un système de coordination et de contrôle : il se caractérise par un système
d’autorité, de contribution-rétribution et un système de communication.
Les OBL se spécialisent dans les principaux secteurs que constituent l’agriculture,
l’industrie, le commerce et/ou les services. L’on distinguera, dans chacun de ces
secteurs, différentes branches d’activités (café, banane, …, chimie, plastique, …,
informatique, automobile, …, banque, télécommunication,…).
Une OBNL peut être de petite, moyenne ou grande taille. Et plus grande sera sa
taille, plus complexes seront son organisation et la répartition des différents rôles
et tâches.
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- informer d’un changement de prix ;
- informer de l’ouverture d’une succursale dans une ville ou un quartier ;
- montrer l’étendue de réseau de distribution d’une OBL ;
- porter à la connaissance de la cible une promotion spéciale (soldes, offres
spéciales, jeux et concours, etc.)
- porter à la connaissance du public les bénéfices qu’il gagne à adopter un
comportement...
L’annonceur ne vit pas en vase clos. Il est intégré dans un environnement dont
les éléments sont en relation avec lui. L’on distingue ainsi les différents
environnements interne et externe.
Parmi ces moyens internes, l’on peut citer les variables du marketing mix et les
variables liées au fonctionnement de l’institution.
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Les capacités financières ont rapport avec le chiffre d’affaires, les marges
bénéficiaires dégagées tandis que les capacités techniques concernent les
différents moyens de production de l’annonceur.
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l’action de l’annonceur (évolution du taux de naissances, pyramides des
âges, niveau d’éducation, mouvement des populations…)
- l’environnement culturel : tout individu évolue au sein d’un univers
culturel et social complexe dont il est important pour l’annonceur de saisir
les principales caractéristiques ; ces caractéristiques pouvant influencer le
comportement de l’acheteur, de l’utilisateur, du consommateur
- l’environnement naturel : la nature tout en étant pourvoyeuse de
ressources (élément important pour un annonceur) doit aussi être
protégée. L’annonceur devra tenir compte de cette dernière donne dans
la conception de l’offre qu’il a à proposer
- l’environnement économique : le pouvoir d’achat (revenus, prix,
épargnes, crédits…) est l’un des éléments fondamentaux de définition d’un
marché tout comme l’est la conjoncture économique
- l’environnement technologique : l’annonceur doit en tenir compte pour
soit proposer des produits en conformité avec le progrès technologique
soit offrir un produit véritablement innovant par rapport à ceux présents
- l’environnement politico légal : il concerne le cadre réglementaire et
administratif dans lequel évoluent les annonceurs (réglementation des
marchés, lois relatives aux produits, aux prix, à la publicité,… les
interventions de l’état…
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L’annonceur reconnaît l’évolution et s’y adapte. Il va alors apporter des
changements à son produit, son mode de distribution, sa communication en
misant par exemple sur les stratégies de suivisme, de lifting, de
repositionnement.
1 – La publicité institutionnelle
Ainsi que nous le voyons, les trois objectifs publicitaires se retrouvent dans les
points précédents :
- le faire connaître : je ne vous connais pas ; je ne connais pas votre société ;
je ne connais pas les produits de votre société ; je ne connais pas les clients
de votre société ; je ne connais pas les résultats de votre société
- le faire aimer : je ne connais pas la philosophie de votre société ; je ne
connais pas la réputation de votre société
- le faire agir : maintenant que vouliez-vous me vendre au juste ?
En clair, l’institution (qu’elle soit une OBL ou une OBNL), parce qu’elle est
connue et jouit d’une image positive, va permettre son adoption par le public.
Ces éléments agiront alors de manière positive sur ses ventes.
L’identité de l’institution
- l’identité de ses dirigeants
- le nom de l’institution
- son logo c’est-à-dire l’ensemble de signes graphiques permettant de
l’identifier
- son objet
- son secteur et sa branche d’activité
- le fondement de sa position sur le marché
- ses objectifs principaux
- son organisation : la répartition des postes (l’organigramme), la
description des tâches (le cahier des charges), les différentes catégories de
travailleurs (agents d’exécution, agents de maîtrise, cadres, etc.)
- sa politique de gestion des ressources humaines : rémunération (salaire de
base, sursalaire), primes et indemnités (les primes de rendement, les
gratifications exceptionnelles, les primes de fin d’année, les indemnités de
déplacement, de départ à la retraite, de licenciement et autres décès, etc.),
les systèmes d’épargne et de crédit (prêts scolaires, crédit immobilier, etc.),
promotion (les différentes possibilités d’évolution à l’intérieur des
catégories et d’une catégorie à une autre, etc.), formation (formation de
perfectionnement, de reconversion, formation générale, etc.), actions
sociales (assurance, soins médicaux, etc.), possibilités d’association
(syndicats, amicales, clubs),
- sa santé financière
- les moyens de production utilisés
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- la gamme longue : elle exploite plusieurs segments de marché et assure
une complémentarité des produits
Le prix
Il faut bien préciser que le prix ne doit pas uniquement se limiter à l’effort
financier consenti par un individu pour l’acquisition d’un bien. Le prix constitue
aussi la contrepartie, le sacrifice physique, l’effort psychologique, voire les dons
matériels à consentir pour l’adoption du produit.
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- l’image désirée : elle représente la manière dont l’institution, le produit,
la marque,…souhaiterait être perçue. Elle correspond au positionnement
de l’institution, du produit, de la marque,…
- l’image réelle : elle constitue l’image objective de l’institution, du produit,
de la marque,…c’est-à-dire ce qu’ils sont dans la réalité
- l’image perçue : appelée également image subjective, elle désigne la
perception que le public a de ladite institution, du produit, de la marque,
….
Ces trois interagissant les unes sur les autres pour donner l’image globale,
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Dans la durée, le cadeau d’entreprise, la participation à des salons, les relatons
avec les écoles, les relations publiques, les actons sociales en faveur de
l’environnement, etc. profiteront à l’image institutionnelle.
2 – La publicité produit/marque
Une marque est, selon Kotler et Dubois, « un nom, un terme, un dessin ou toute
combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou les services d’un
vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les différencier des concurrents ».
2.2.1 – Similitudes
Toute campagne produit ou marque misera sur le produit lui-même ou la
marque en question, son prix et sa distribution..
Le produit
La publicité pourra insister sur :
- son nom
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- son histoire : date et conditions de création (le service à voir inspiré sa
création - service technique, commercial, recherche et développement,
etc. -, réponse à un besoin, création d’un nouveau besoin, riposte à une
concurrence, etc.), besoins auxquels il est censé répondre, protection par
un brevet, fréquence du contrôle de la qualité, amélioration dont il été
l’objet, raisons pour lesquelles ces améliorations ont été portées
- ses caractéristiques physiques : poids, encombrement, forme, composition
de la gamme (nombre de modèles, de coloris, de tailles, etc.)
- son conditionnement et son habillage : la matière, le format, l’aspect, la
valeur d’identification du produit (appel, argumentation, information, la
valeur de préservation du produit, la valeur de réutilisation après
consommation du produit, etc.)
- son utilisation : utilisation principale et accessoires, utilisations possibles,
durée moyenne d’utilisation, fréquence d’utilisation, saisons d’utilisation,
modes d’utilisation et d’entretien, occasions d’utilisation, vendu en l’état
ou transformation avant utilisation, utilisation subordonnée à l’utilisation
d’autres produits, lesquels, coïncidence entre l’usage et les besoins du
public, possibilités d’améliorations en facilité d’emploi, d’entretien, etc.
- les services dont il est entouré : le service avant-vente, le service après
vente, la garantie, le délai de péremption
Le prix
Le prix n’étant pas seulement l’effort financier à fournir pour l’acquisition d’un
produit, la publicité s’attellera à lever tous les freins liés à l’adoption du bien
(freins physiques, moraux, psychologiques, financiers,…).
La distribution
Où peut-on se procurer le produit ?
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Telle est la question à laquelle la distribution a à répondre. Il faut donc porter à
la connaissance du public les différents points de vente du produit.
2.2.2 - Différences
Rares sont aujourd’hui les produits qui sont dépourvus de marque. En effet, dans
un environnement concurrentiel (les différents secteurs commerciaux, politiques,
associatifs notamment) où les producteurs offrent des biens identiques, la
marque servira à donner une identité spécifique aux produits d’un annonceur
donné. La publicité insistera en conséquence sur la marque car elle offre les
avantages suivants :
- elle facilite le référencement
- elle permet à l’entreprise de vendre d’autres produits (dans le cas d’une
gamme)
- un produit de marque est prévendu
- elle est un véhicule de communication
- elle est souvent synonyme, pour le consommateur de garantie et de
réassurance.
Une publicité produit est beaucoup plus utilisé dans un environnement non
concurrentiel (l’annonceur pouvant être le gouvernement, une administration
nationale ou internationale) et pour des campagnes d’intérêt public (l’aspect
utilitaire de la publicité).
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Nous retrouvons en conséquence ici encore les notions clés que sont l’image
réelle, l’image objective et l’image perçue.
3 - La communication globale
La communication globale désigne l’ensemble de toutes les communications
(interne et externe) d’une institution. Dans ce cas, l’annonceur communiquera à
la fois sur lui-même (publicité institutionnelle) et sur sa production (publicité
produit/marque).
1 – Notion de cible
Une cible se définit comme l’ensemble des personnes à atteindre. Elle peut être
décomposée en cœur de cible (les destinataires les plus importants) et en cible
périphérique.
La cible marketing réunit ainsi tous les acheteurs du produit (actuels et/ou
potentiels). Elle peut se décomposer en gros, moyen, petit client.
L’on peut par exemple citer le cas de la publicité des produits pharmaceutiques
qui s’adresse avant tout aux prescripteurs (médecins, pharmaciens notamment)
quand la législation ne leur permet pas de s’adresser directement au grand
public. L’on peut également prendre le cas de maisons d’édition qui, pour des
raisons stratégiques, préfèrent s’adresser à des libraires dans leurs campagnes
publicitaires. Dans les deux cas, la cible de communication, bien que restreinte,
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aura pour tâche de promouvoir le produit auprès d’acheteurs actuels et/ou
potentiels (la cible marketing).
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- les critères de consommation et d’équipements : quels sont les achats
effectués par la cible ? A quels supports publicitaires et promotions a-t-elle
été exposée ?
- les critères psychologiques et les centres d’intérêt : ils permettent de
ressortir les besoins et motivations d’achat
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A contrario, une cible spéculative se compose soit d’influenceurs soit d’individus
délaissés, difficiles voire hostiles.
Utilisant tous ou pour la grande majorité d’entre eux les stratégies conformistes,
les annonceurs vont beaucoup plus miser sur leur budget publicitaire ou sur leur
création plutôt que sur une différenciation sur la cible.
Les stratégies sont particulièrement importantes pour les gros annonceurs car ils
ont des parts de marché plus importantes à défendre notamment sur un marché
où la demande globale se développe très vite.
Les stratégies spéculatives sont le plus souvent utilisées par les annonceurs de
petite taille afin d’absorber les cibles résiduelles ou pour leur proposer des
produits très originaux. Les messages, basés sur un positionnement pointu, seront
alors très spécifiques car s’adressant à des cibles étroites, homogènes et elles
mêmes spécifiques.
Rares sont les annonceurs qui, dans la pratique, adoptent les stratégies
différenciées car:
- elles peuvent créer une cacophonie, laquelle risquerait de perturber la cible
par l’introduction de beaucoup de confusions
- une spécialisation de la communication reviendrait trop cher
Les leaders d’opinion sont des personnes qui ont un statut, une expertise, une
sagesse…reconnu pour que l’on se réfère à eux. Ils peuvent de ce fait agir sur les
comportements des autres consommateurs, sur leurs décisions d’achat, sur les
attitudes qu’ils développent à l’égard des marques.
Les inconvénients :
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- l’identification des leaders n’est pas toujours aisée
- la possibilité de les joindre n’est pas non plus aisée : il faut pouvoir trouver
lv support fréquenté par une forte proportion de leaders d’opinion une
fois l’identification réussie
- l’efficacité de la cible indirecte demeure du domaine de l’hypothétique :
les leaders passeront-ils le message ? Pourront-ils le diffuser comme le
souhaite l’annonceur ? Ne vont-ils pas en altérer le contenu ? etc. ?
De la sorte, l’annonceur pourra opter soit pour les stratégies d’anticipation soit
pour les stratégies d’adaptation.
Le lancement
C’est une étape importante dans la vie du produit. En effet, le produit sera pour
la première fois mis sur le marché et donc révélé au public. La publicité aura ici
un rôle crucial à jouer. Et toute erreur à ce stade sera par la suite très longue et
très coûteuse à rattraper.
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- attaquer les leaders d’opinion : ils auront alors pour tâche d’amplifier le
message auprès du plus grand nombre d’individus qu’ils côtoient
- attaquer les distributeurs : la mise en place du produit chez le distributeur
en phase de lancement est très importante. L’annonceur pourra alors
effectuer une pré-campagne auprès des revendeurs afin de leur présenter
le produit et leur parler du lancement dont il va faire l’objet. Les objectifs
de l’annonceur consisteront à motiver les distributeurs, placer le produit
et leur demander de participer à l’effort de lancement.
Le développement
Appelé également phase de croissance, le développement est la période au cours
de laquelle les ventes du produit commencent à prendre du volume.
L’annonceur continuera d’agir en direction des cibles. Il pourra :
- maintenir l’effort publicitaire sur les cibles choisies pour le lancement
- mesurer l’efficacité de la publicité auprès des cibles : l’objectif poursuivi
ici est de vérifier si la publicité atteint son objectif. Si non, comment
faudra-t-il réagir ? Y a-t-il un effort particulier à faire pour certaines
cibles en corrigeant les insuffisances constatées (faible notoriété par
rapport aux objectifs de départ, amélioration de l’image du produit,
…) ? Faut-il plutôt continuer l’effort publicitaire sur le segment qui
répond bien afin d’accélérer son adoption ?
La maturité
L’annonceur aura pour souci de :
- conserver sa clientèle
- trouver de nouveaux marchés
- prolonger la vie du produit en faisant un effort particulier auprès des
jeunes consommateurs.
Le déclin
Le produit aborde une courbe descendante. L’annonceur peut :
- arrêter tout effort publicitaire
- se concentrer sur les cibles qui continuent d’être rentables
- se préparer au lancement de nouveaux produits : ces produits vont
prendre la relève avant que le déclin ne soit trop brutal et avant que
les acquis publicitaires ne soient entamés par un produit trop vieilli.
Deux moyens principaux sont utilisés par la publicité pour atteindre sa cible :
- les médias :
il s’agit de la publicité au sens strict. Elle utilise les moyens classiques que
sont les médias de masse : la presse, l’affichage, la radio, la télévision et le
cinéma
- les hors médias :
ils prennent en compte des moyens aussi divers que la publicité directe, la
promotion des ventes, la publicité par l’événement, la publicité par
l’objet, etc.
Le média de masse (ou encore mass media), pour sa part, est ainsi un puissant
moyen de diffusion collective grâce auquel un acteur social peut atteindre et agir
sur un public extrêmement nombreux c’est-à-dire la masse. Ainsi la presse,
l’affichage, la radio, la télévision et le cinéma sont considérés comme des médias
de masse.
Le média peut tout aussi être défini comme un ensemble de supports relevant
du même mode de communication. Ainsi en Côte d’Ivoire, La Première, TV2,
…sont considérés comme des supports du média télévision. Il en est de même
avec Fraternité Matin, L’Inter, 24 Heures, Le Nouveau Réveil, Notre Voie, Le
Patriote, Top Visages…considérés comme supports de la presse, etc.
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Le tableau à la page suivante résume les potentialités publicitaires des 5 médias
de masse classiques, leurs différents supports, leurs limites et possibilités
d’utilisation en publicité.
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- audience liée au
déplacement
- bonne répétitivité
Radio - bonne pénétration - absence de - opérations ponctuelles
- utilisation souple visualisation - événementiels
- média de proximité - création limitée - bonne complémentarité avec la télévision
avec feedback nécessite une
téléphonique répétition
- média des ménagères élevée
Télévision - média grand public par - média - campagne de notoriété
excellence encombré d’où - campagne d’image
- média puissant et mémorisation - démonstration visuelle
valorisant peu élevée - parrainage télévisuel
- média à fort effet de - frais techniques - bartering
notoriété importants - leadership
- pénétration rapide des - ticket d’entrée - à utiliser si le budget le permet
foyers élevé
- fort effet démonstratif - possibilité de
zapping
Cinéma - excellence - cible limitée - renforcer une image
mémorisation - coût de
- média valorisant production
élevé
- couverture
faible
Les principales caractéristiques publicitaires des médias de masse
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1.3 – Les NTIC comme médias publicitaires
Les développements récents dans les domaines de l’informatique, des
télécommunications et de l’audiovisuel ont permis l’émergence des nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC).
L’Internet
Le réseau des réseaux présente bien des atouts pour les annonceurs. En plus du
coût d’investissement qui est très faible, l’Internet permet :
- un ciblage très pointu et précis avec des variables comme le sexe, l’âge, la
catégorie socioprofessionnelle (CSP), le niveau d’instruction, les centres
d’intérêt, le taux d’équipement, etc.
- une mesure précise de l’audience
- une mesure de la consultation publicitaire en temps réel
Pour ce qui concerne les possibilités en matière de publicité, l’on peut citer :
- l’e-mail : il fonctionne comme le courrier électronique ordinaire et permet
ainsi à l’annonceur d’échanger avec sa cible ; ce courrier pouvant être
accompagne de photos, de musique et/ou de vidéos
- le bandeau : il représente environ 80% des formes publicitaires sur le Net.
Un simple clic suffit pour accéder à l’adresse HTTP de l’annonceur, lequel
pourra proposer une offre promotionnelle, un site dédié, un jeu,…
- l’infomercial ciblé : un infomercial ciblé consiste pour l’annonceur à
adapter son message publicitaire au prospect de sorte qu’il lui convienne
parfaitement. Pour ce faire, l’annonceur détectera le profil-type du
prospect. Tout ceci est possible notamment grâce aux cookies qui
enregistrent le comportement du visiteur d’un site ou encore lorsque
l’abonné au service proposé remplit une fiche signalétique qui contient
toutes les informations nécessaires le concernant (âge, sexe, CSP, centres
d’intérêt, etc.)
- les moteurs de recherche : Google, Yahoo. MSN, etc. constituent des
passages obligés pour les visiteurs. Ils deviennent ainsi les premiers espaces
publicitaires à exploiter par les annonceurs. En permettant de repérer le
comportement du visiteur, de classer les adresses qu’il visite par rubrique,
les moteurs de recherche se prés Les moteurs de recherche se présentent
comme des opportunités intéressantes pour cerner les motivations et
attentes du consommateur : le bandeau publicitaire devient ainsi plus ciblé
- le parrainage de sites : le propriétaire d’un site peut intégrer dans ses pages
HTML des bandeaux publicitaires pour différentes marques.
- les newsletters : les rubriques sur les newsletters peuvent être sponsorisées
par les annonceurs. Ils pourront de la sorte bénéficier du climat de lecture
positif axé nt ainsi bénéficier
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Le téléphone mobile
Le téléphone mobile possède sensiblement les mêmes atouts publicitaires que
l’Internet ; il met à la disposition des annonceurs des outils comme :
- le SMS (Short Message Service) : il permet à l’annonceur d’envoyer des
messages écrits sur le téléphone mobile de sa cible ; la longueur du message
variant selon l’opérateur et la technologie utilisée
- le MMS (Multimédia Messaging Service) : il permet l’échange de messages
pouvant contenir une photo, de la musique, de la vidéo et du texte.
Chaque support ayant son audience, il faut alors prendre en compte les notions
comme l’audience utile, la duplication d’audience et l’accumulation d’audience
pour analyser les différents supports en présence afin de savoir lequel/lesquels
choisir.
Par exemple, une publicité pour un produit féminin sera insérée dans Top
Visages (magazine féminin) plutôt que dans Fraternité Matin (quotidien
d’informations générales).
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Pour poursuivre avec notre exemple sur la publicité pour le produit féminin,
l’on peut pour accroître l’audience du message décider de faire passer le message
dans 10 numéros successifs de Top Visages.
La puissance du support
La puissance du support est particulièrement utile lorsque l’on a à comparer
plusieurs supports et à retenir le plus puissant d’entre eux. Elle correspond à
l’importance en valeur absolue de l’audience utile d’un support.
La pénétration du support
Elle correspond au pourcentage de la cible qui a fréquenté/fréquente le support.
La pénétration du support est le rapport de l’audience sur la cible.
L’affinité
Avec l’affinité, nous disposons de la proximité entre l’audience d’un support et
la cible de la communication. Elle est égale au rapport de l’audience utile sur
l’audience totale d’un support.
Le contenu du support
Le message publicitaire et le contenu du support doivent être en harmonie. Une
publicité vantant les capacités techniques d’une automobile a sa place dans un
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magazine auto plutôt que dans un autre dédié à l’art de la décoration par
exemple.
L’image du support
La perception que le public a du support peut influencer négativement ou
positivement la perception même du message.
Le contexte publicitaire
Il prend en compte le volume (le nombre de messages à un même endroit ou
dans un même support) et l’environnement publicitaire (la nature des messages,
la notoriété et l’image des produits présentés, le prestige des annonceurs présents
dans le support, leur sérieux…).
Les réponses à ces interrogations sont autant d’éléments qui peuvent présider au
choix d’un support ou au lieu d’insertion du message.
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La promotion des ventes peut aussi avoir pour objectif de :
- faire connaître les caractéristiques d’un produit nouveau (lors d’un
lancement par exemple)
- réduire le risque perçu par l’acheteur : l’on se servira des techniques
comme les échantillons, les essais, les démonstrations.
Le jeu est généralement une loterie qui sélectionne les gagnants par un tirage au
sort. D’autres méthodes faisant intervenir le hasard peuvent être utilisé : le
grattage, les numéros gagnants, etc. Pour participer au jeu, le prospect a souvent
à envoyer ou à déposer un bulletin de participation. Hormis le cas des loteries
payantes autorisées (cas de la LONACI par exemple), l’obligation d’achat pour
participer à un jeu est interdite.
Le concours est une compétition qui fait appel aux qualités d’observation, de
sagacité, d’intelligence, de perspicacité, de créativité…des participants. Il
implique en conséquence beaucoup plus le prospect car en plus de la sollicitation
de ses qualités personnelles, il peut lui être exigé un achat pour participer au
concours. D’autres formes de concours sans obligation d’achat existent
également.
Le winner per store (ou un gagnant par magasin) est un tirage au sort dans un
point de vente. Il permet au client de gagner sans être obligé d’acheter.
2.2.1 - La PLV
La PLV est une combinaison d’éléments qui placés dans un magasin vont créer
les conditions favorables à un achat d’impulsion. Ces différents éléments doivent
attirer l’acheteur vers le produit, l’informer sur les caractéristiques du produit et
porter à sa connaissance les actions promotionnelles en cours.
Par exemple :
Lorsqu’un annonceur décide, pour le lancement de son nouveau produit, de
faire une PLV, il peut :
- motiver les vendeurs en instaurant un concours
- susciter l’intérêt des distributeurs en leur accordant des remises
- informer les prospects grâce à des essais
- attirer les prospects grâce à une réduction renforcée par un jeu
- favoriser la participation du public par une campagne média.
2.2.2 - L’ALV
L’ALV regroupe différentes techniques :
- l’animation proprement dite : elle consiste à vanter les mérites du produit
- la dégustation : elle est particulièrement intéressante en période de
lancement
- la distribution de bons de réduction : elle permet d’augmenter rapidement
les ventes et les quantités de produits achetés
2.2.3 - La stimulation
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Appelée également incentive, la stimulation vise à motiver le personnel d’une
institution à produire davantage. Les techniques de simulation sont nombreuses
et peuvent être liées à des avantages pécuniaires et/ou sociaux. La simulation
est tactique, ponctuelle et événementielle (lancement d’un produit, besoin de
faire passer un message particulier,… ). Le concours du meilleur vendeur
organisé à l’intention de la force de vente d’une OBL est un exemple majeur de
stimulation.
La base de données
Une base de données est un ensemble d’informations homogènes recueillies au
cours de différentes enquêtes (sondages, panels…), d’opérations
promotionnelles ponctuelles (opérations de réductions de prix, jeux et concours,
…), etc.
Cette liste d’informations, loin d’être exhaustive, peut permettre des traitements
informatiques à la carte. L’on peut ainsi :
- déterminer les cibles et les segmentations comportementales
- repérer les choix produits des clients
- analyser les paniers d’achat
- calculer les flux financiers futurs grâce au profil du client, son ancienneté,
etc.
- analyser les interprétations de produits (cannibalisation, substituabilité,
appui, complémentarité des produits de la gamme…)
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- personnaliser les campagnes et éventuellement proposer des produits sur
mesure
- détecter les clients non performants
- habiller les produits de l’entreprise en fonction des segments de clientèles
- constituer un outil d’aide à la décision et à la prospection pour la force de
vente
- extraire des fichiers pour une utilisation sous forme de publicité directe et
mesurer le résultat de telles actions.
Un fichier, extrait d’une base de données, est une liste d’individus constituant
une base de sondage ou une base pour des actions promotionnelles. Le fichier
permet une segmentation ou un ciblage par items (profession, localisation
géographique, centres d’intérêts, etc.). il offre également l’opportunité de
constituer des échantillons témoins pour tester les opérations.
On peut distinguer plusieurs types de fichier : les fichiers internes et externes, les
fichiers horizontaux et verticaux, les fichiers de compilation et les fichiers de
comportement.
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Les fichiers de compilation proviennent d’entreprises spécialisées en location
d’adresses ou d’institutions réputées comme les chambres consulaires et instituts
de statistiques, les annuaires professionnels et téléphoniques… Les fichiers de
compilation sont une liste d’individus ou d’institutions définis par un certain
nombre de caractéristiques (âge, profession,…, secteurs d’activité, taille,
localisation,…) que l’on peut croiser.
L’on peut les classer selon qu’ils sont oraux, écrits ou liés aux NTIC ; ces dernières
ayant permis aujourd’hui de disposer de nouveaux instruments promotionnels
(NIP). .
Le phoning
L’utilisation d’un numéro vert peut inciter le prospect à répondre facilement à
une offre. Les cartes téléphoniques à puce sont tout aussi intéressantes comme
supports de communication de l’image de marque
Les clubs
Les clubs sont aussi un outil à la disposition de l’annonceur pour :
- fidéliser la clientèle
- unifier la clientèle autour de la marque ou du produit
- créer et développer un courant de sympathie autour de la marque
- constituer des prescripteurs qui véhiculeront l’image du produit.
Les imprimés sans adresses (ISA) ou prospectus ou encore junk mail sont ds outils
tout à fait performants. Couplés avec la radio ou l’affichage, l’ISA devient un
média événementiel qui prolonge l’action promotionnelle.
Le mailing
Le mailing, de l’anglais mail qui signifie courrier, est le moyen de publicité directe
le plus utilisé. Il s’agit d’une lettre envoyée au prospect en vue de l’inciter à
répondre favorablement à une offre.
Le mailing non adressé est distribué, de manière sélective ou non, dans les boîtes
aux lettres. Il est beaucoup plus anonyme que le mailing adressé.
Le dépliant
Le dépliant présente le produit et argumente. Il détaille l’offre et utilise des
accélérateurs pour provoquer un achat plus rapide. En outre, le prospect a plus
tendance à le conserver par rapport à la lettre.
La brochure
La brochure est beaucoup plus complète que le dépliant. Elle présente largement
et techniquement les points forts de l’offre mise en avant par le mailing. La
brochure apporte une caution de sérieux et de crédibilité à l’offre, incite le
prospect à conserver l’envoi et à répondre rapidement à l’offre.
Le bon de commande
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Le bon de commande doit conforter le prospect dans sa décision d’achat : il doit
en conséquence être particulièrement soigné car il est finalement le dernier
document à être saisi par le prospect. Le bon de commande peut résumer l’offre,
comporter les principaux accélérateurs d’achat, les garanties, les facilités de
paiement.
L’enveloppe
Toute lettre est envoyée par enveloppe. L’enveloppe se présente ainsi comme
une vitrine qui doit donner l’envie de l’ouvrir et de lire le courrier qu’elle
contient. Elle doit donc être soignée et même porter l’offre car les personnes en
contact avec elle et celles qui vont l’ouvrir constituent également des prospects.
L’annonce presse
Elle peut être une annonce presse à coupon. Généralement placée en début de
magazine en page de droite ou en 4è de couverture (espace très performant
pour les remontées de coupons), elle permet au prospect de remplir le coupon,
de le détacher et de le faire parvenir à l’annonceur.
Une autre variante d’annonce presse, les encarts de 2 ou 4 pages, peut être
brochée de préférence au centre du magazine.
Les NTIC
On peut citer l’Internet, le téléphone mobile, le CD ROM ((voir le chapitre la
section consacrée aux médias pour les deux premiers).
Le cédérom
Le cédérom mixe aisément la démonstration, l’interactivité, la vente et il peut
en outre être facilement encarté. Toutefois, son coût le réserve avant tout à des
actions business to business. Il peut également être utilisé dans le cas d’actions
très grand public cherchant à développer un marketing viral ou un esprit de
collection. De même, le cédérom peut constituer un mode d’accès (cas des
fournisseurs d’accès Internet).
Le mécénat est quant à lui un soutien (matériel, financier, moral) apporté sans
contrepartie à une entité pour l’exercice d’activités ayant un intérêt général.
L’annonceur se profile derrière l’évènement.
Le choix de l’événement
L’événement doit être cohérent avec le produit ou la marque (par exemple une
marque de voiture et un rallye automobile, une marque de chaussures de sport
et un tennis man professionnel,…).
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L’exploitation de l’événement
L’événement doit d’abord être exploité auprès de la force de vente et des
distributeurs afin de susciter et de favoriser leur adhésion.
Par la suite, l’on fera connaître et valorisera l’événement auprès du grand public,
lequel comprend les différentes cibles de l’annonceur (clients, consommateurs,
utilisateurs, influenceurs…). Il faudra alors obligatoirement faire appel aux
médias (par l’achat d’espaces) afin qu’ils parlent de l’événement.
L’analyse de l’action
Elle consistera à mesurer l’efficacité notamment au niveau de la notoriété et du
chiffres. Dans le premier cas, l’on prendra en compte :
- l’audience directe de l’événement : il s’agit du nombre de personnes ayant
physiquement assisté à l’événement et qui ont donc été soumises au nom
de l’annonceur, du produit ou de la marque
- l’audience indirecte : elle concerne les individus qui ont été touchées par
les retombées médiatiques (téléspectateurs, auditeurs, lecteurs,…).
Les foires et salons constituent des lieux de rencontre entre l’offre et la demande.
L’annonceur aura alors pour objectif d’entretenir sa notoriété et son image, de
constituer un fichier à utiliser plus tard, d’augmenter son carnet de commandes,
de découvrir les goûts des clients, de lancer un produit.
2.8 – Le lobbying
De l’anglais lobby qui signifie couloir3, le lobbying est une forme de pression
exercée sur une cible (la haute administration, le parlement, la presse, l’opinion
publique notamment) en vue d’établir ou de modifier un règlement, de voter
loi ou encore de défendre des droits intérêts.
Les lobbies ou groupes de pression se retrouvent dans tous les secteurs d’activité.
Ils peuvent être représentés par des réseaux patronaux, des groupements
d’entreprises, des syndicats, des associations de consommateurs, etc.
S’intéresser aux effets de la publicité revient à s’assurer que les différents objectifs
publicitaires de l’annonceur ont été atteints. Il s’agira alors pour les
professionnels des agences de procéder à la mesure des effets sur le public pour
vérifier si les différents messages ont eu les effets escomptés.
3 L’expression « lobbyiste » a été inventée par Ulysses Grant (président des Etats-Unis de 1868 à 1876) vers 1870. A
l’époque, le président américain, suite à l’incendie de la Maison Blanche, logeait à l’hôtel. D’innombrables solliciteurs,
beaucoup de planteurs de coton et se représentants de l’industrie encombraient le couloir (« lobby » en anglais) pour lui
soumettre leurs requêtes. Excédé par tant de sollicitations, il les traita de « lobbyistes ».
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Avec le tableau suivant , découvrons les effets recherchés par la publicité selon
l’objectif qu’elle vise :
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- parmi les marques suivantes, quelles sont celles dont vous avez déjà
entendu parler ?
- entourez dans la liste qui vous est soumise les ONG que vous connaissez ?
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Exemple de mesure du top of mind :
- si l’on vous demandait de citer les ONG de lutte contre le sida, laquelle
citeriez-vous en premier
- Pouvez-nous citer les marques de bière que vous connaissez ? (dans ce cas,
l’on retiendra la marque citée en premier)
marque reconnue
notoriété assistée
marque inconnue
pas de notoriété
La pyramide de la notoriété
Des tests visant à restituer le souvenir existent. Ils permettent de s’assurer que la
publicité a retenu l’attention du public, lequel en restituant tout ou partie du
message montre qu’elle a eu un impact sur lui. On peut ainsi citer le DAR (Day
After Recall), l’impact IFOP, les scores bruts, les scores prouvés, etc.
2 – La mesure de l’image
Mesurer l’image va consister pour le publicitaire à chercher à savoir s’il existe
une modification dans la perception du public concernant l’institution, le bien,
la marque, l’idée, le comportement….
La tâche consistera alors pour le publicitaire à vérifier s’il n’y a pas d’écarts entre
l’image désirée, l’image réelle et l’image perçue de l’institution, du produit ou
de la marque. .
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L’échelle de Likert est une échelle à 5 points. Par exemple :
Ce riz n’as pas de goût
5 4 3 2 1
efficace inefficace
3.1 – Le pré-comportemental
Il s’agit ici de mesurer les intentions d’adoption de l’institution, d’achat du
produit, de la marque. De tels test permettent de faire des prévisions sur
l’acceptation ou non de l’institution, du produit, de la marque par un public
donné. Grâce à des enquêtes basées sur les questions d’intention
d’adoption/d’achat, il est possible d’obtenir les taux d’acceptation.
Par exemple :
- si vous aviez à acheter un riz, achèteriez-vous un riz local ?
o certainement pas
o absolument
- quelle est parmi les phrases suivants, celles qui correspond le mieux à ce
que vous pensez du riz de marque « Saka » :
o je l’achèterai certainement
o je l’achèterai probablement
o je ne sais pas si je l’achèterai ou non
o je ne l’achèterai probablement pas
o je ne l’achèterai certainement pas
- si l’entreprise Gonékalo Ltd décidait d’adopter le logo suivant,
continuerez-vous de consommer ses produits ?
o oui
o non
3.2 – Le comportemental
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Le publicitaire ne se contentera évidemment pas des taux d’acceptation. Il devra
s’assurer que l’intention a été traduite en acte.
Pour ce qui concerne les publicités à but non marchand, les comportements
désirés mettent très souvent beaucoup de temps pour s’imposer. Le cas du
VIH/SIDA est un exemple parfaitement illustratif : en dépit des sommes
importantes investies dans la publicité, malgré la diversité et la multiplicité des
campagnes, la pandémie continue de gagner du terrain, disloquant et
détruisant le tissu social.
Il faut toutefois souligner que la recherche n’a, jusqu’à présent, pas mis au point
un outil qui permette de déterminer la part de la publicité dans le succès d’un
produit.
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