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Droit d’enregistrement : impôt assis sur un acte juridique (notarié) lié à la perception d’une
taxe / impôt.
I. Le champ d’application
A) L’enregistrement
L’enregistrement est une formalité par laquelle est inscrit sur un registre un acte public.
Cette inscription constitue le fait générateur de l’impôt.
Des actes sont obligatoirement soumis à l’enregistrement auprès du service des impôts. On
retient les transmissions de propriété ou d’usufruit d’immeubles, de fonds de commerce ou
de droit au bail, les cessions de droit sociaux …
L’enregistrement a lieu dans le mois qui suit la date des actes ou la réalisation de l’opération.
B) Formalités d’enregistrement
Formalité effectuée au centre des impôts, d’après l’article 650 du code des impôts, sur une
vente, une donation, une procuration, …
Les « frais de notaires » sont un terme inadapté. Le notaire perçoit des honoraires et non
des frais. Il rédige l’acte de vente et exige des honoraires à l’acheteur, il verse le reste au
Trésor sous forme de taxe.
Exemple :
100 000 euros -> versement d’une taxe de 8% = 8000 euros d’honoraires.
Le notaire perçoit 1000 euros et verse le reste sous forme de taxe au Trésor. L’acheteur paye
108 000 euros dont 8 000 euros de frais de notaires. Les droits sont exigibles dès l’exécution
de la formalité d’enregistrement.
Ces taxes / impôts (droits) sont à la charge du bénéficiaire (débiteur). En cas de donation, si
elle est effectuée lors de son vivant, ce n’est pas le bénéficiaire mais le donataire qui paye.
L’impôt est calculé à partir d’une assiette. Le service des impôts est en droit de contrôler
tous les aspects des droits d’enregistrements (le montant).
Les droits sont calculés soit à la valeur ou au prix déclaré par les parties selon l’article 666 du
code des impôts.
Les formalités d’enregistrement sont des formalités juridiques produisant des effets non
négligeables.
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Dans certains cas l’enregistrement constitue un préalable obligatoire à l’accomplissement
d’une formalité de publicité. L’enregistrement de l’acte peut constituer une condition de
validité.
1) Cession d’immeubles
Le taux de droit commun pour les immeubles à usage industriel, commercial ou d’habitation
est de 5,80%.
Exceptionnellement, la cession de fonds agricoles est soumise à un droit fixe qui est de 125€.
Exemple :
Un médecin cède un droit de présentation de clientèle pour 100.000€ le 5 janvier 2019.
Quel est le montant des droits d’enregistrements à payer ?
Sur les premiers 23.000, taux 0%, donc droits à payer 0€.
Ensuite, 100.000 – 23.000 = 77.000 x 3% = 2310€.
Donc 2310€ de droits d’enregistrements à payer.
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b- Les cessions d’actions
Le taux des droits d’enregistrement est de 0,1% pour les cessions d’actions de sociétés
(cotées et non cotées).
a- Définition
Les critères de domiciliation sont les mêmes que pour l’IR. Si le défunt était domicilié en
France, tous les biens meubles et immeubles lui appartenant (en France et à l’étranger) sont
imposables.
De même, la loi a prévu des exonérations sur la transmission du capital assurance-vie, sur les
monuments historiques et dans certains cas sur la transmission d’entreprises car il y peut y
avoir un abattement de 75%.
Les droits de succession sont calculés sur le montant de l’actif brut, déductions faites du
passif successoral. Autrement dit, il s’agit de l’actif net, celui qui est taxable. Il arrive qu’il y
ait plus de dettes que de biens. Dans ce cas, les héritiers refusent la succession.
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- 100 000 pour chacun des ascendants et enfants (si c’est 500 000, on fait 500 000 –
100 000)
- 159 325 pour les personnes handicapées
- 15 932 pour chacun des frères et sœurs à condition qu’ils ne vivent pas sous le même
toit.
Les taux :
- 0 à 8072 à 5%
- 8072 à 12 919 c’est 10%
- 12 109 à 15932 c’est 15%
- 15 932 à 552 324 c’est 20%
- 552 324 à 902 838 c’est du 30%
- 902 838 à 1 805 667 c’est du 40%
- > c’est 45%
a- L’assiette
b- La liquidation
Il existe un abattement de 20% sur la résidence principale qui n’est pas applicable.
Pour les conjoints et les partenaires, ils bénéficient d’un abattement de 80 724€.
Un abattement de 31 865€ a été créé pour les donations des grands-parents aux
petits enfants.
Un abattement de 5 310€ a été créé pour les donations en faveur des arrières petits-
enfants.