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CAS 1 :

 Définissez les impôts suivants : Qui est le redevable, quel budget alimentent-ils, quel est leur fonctionnement et
quelles sont les différences avec les impôts tunisiens ?

-TVA : C’est l’impôt qui rapporte le plus à l’État.

 Redevable : le consommateur final. Est assujetti à la TVA la personne qui effectue de manière indépendante une
activité économique.
 Budget alimenté : L’État ( TVA représente 50 % du budget de l’État ) .
 Fonctionnement : Seul le consommateur final paye la TVA car il n’a pas de TVA déductible sur achat, contrairement
aux intermédiaires tels que les Eses qui ne sont pas assujettis à la TVA.
 Différence avec les impôts tunisiens : c’est à peu près le même fonctionnement, seulement en France, on a la notion
d’impôt européen.

-Taxe foncière : un impôt local dû tous les ans par le propriétaire ou l'usufruitier d'un bien immobilier.
 Redevable : les propriétaires fonciers.
 Budget alimenté : Alimente le budget des collectivités locales

-IFI : Impôt sur fortune immobilière


 Redevable : toute personne dont la valeur nette de son patrimoine immobilier excède 1,3 million d'euros.

-IR : impôt sur le revenu : L’impôt sur le revenu un impôt direct sur l'ensemble des revenus (salaires, revenus financiers...)
perçus par les personnes physiques.
 Redevable : les personnes ayant leur foyer fiscal en France, ou les personnes domiciliées fiscalement à l’étranger
mais touchant des revenus de source française.

 Budget alimenté : l’État

 Barème de l’IR : progressif

 En France : de 0 % au Taux moyen de 67 %

 En Tunisie : taux inférieur à la France

-Droit d’enregistrement : concerne les mutations de capital ( changement de propriété )


 Taux = 5% de la valeur du bien
 Mutation de titres : de 0% à 3%
 Droits de succession : les héritiers sont soumis aux droits d’enregistrement : En France, de 0 % à 45 % quand on
hérite des parents et 60 % quand y’a pas de lien de parenté

-IS : Impôt sur les sociétés


 Redevable : les entreprises

 Budget alimenté : l’État

 Taux de 25 %

-Contribution économique territoriale :


 Redevable : taxe payée par les personnes (physiques et morales) qui exercent une activité professionnelle non
salariée et qui ne bénéficient pas d'exonération.

 Budget alimenté : les collectivités territoriales

 Combien y a-t-il d’impôts et taxes en France ?


En France : 180 impôts et taxes différents  représentent 47% du PIB
En Tunisie  35% du PIB

 En cas de rectification ( contrôle fiscal ➔ pénalités ) , quelle est la différence entre la bonne foi, le
manquement délibéré, la manœuvre frauduleuse ?
 Bonne foi : 10 % de plus d’impôts ( montant dû 1000, je paie 1100 )
 Manquement délibéré ( mauvaise foi = répétition de l’acte ) : 40 % de plus d’impôts ( montant dû 1000, je paie
1400 )
 Manœuvres frauduleuses ( non déclaration comme faire payer les clients en espèce/ évasion fiscale ) : 80% de plus
d’impôt

 Quel est l’objet des conventions fiscales internationales ?


 L'objet essentiel des conventions fiscales internationales est l'élimination de la double imposition entre deux
Etats : Etat source des revenus, Etat de la résidence du contribuable. Exemple : Une boutique tunisienne qui
ouvre en France : convention mise en place pour déterminer comment répartir l’impôt entre les deux pays

 Notion de réciprocité

 2 fonctions :
· Assistance administrative : les États s’échangent des informations ( soupçon d’un individu qui ne paie pas l’impôt
par exemple )

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· Assistance en recouvrement : si j’ai pleins de dettes en France , et je pars en Tunisie, la France peut demander à
la Tunisie un prélèvement sur les comptes pour régler ce qui est dû

 France : 130 conventions


 Tunisie : 51 conventions

 Quels sont les États avec lesquels la France n’a pas de convention fiscale ?
-Corée du nord
-Palestine
-Yémen
-Les Paradis Fiscaux
 Quels sont les États avec lesquels la Tunisie n’a pas de convention fiscale ?
-Israël
-Corée du Nord

 Qu’est-ce que les BEPS ?

 BEPS ( Base erosion profit shifting) : C’est L'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices
 C’est la répartition du profit c’est à dire l'exploitation, par des entreprises multinationales, des écarts et des
inadéquations entre les systèmes fiscaux des différents pays. Exemple GAFAM qui font leurs bénéfices dans les
paradis fiscaux comme l’Irlande ( 12,5% d’impôt seulement donc 2 fois moins qu’en France ) , les Caraïbes en
payant moins de 5% d’impôt

 Pour lutter contre cela, les États visent à éviter l’érosion de la base à travers une série de mesures afin de rétablir une
certaine justice fiscale

 133 sur 197 États ont signé l’accord. Ceux qui n’ont pas signé : L’Irlande par exemple.

 Qu’est-ce que l’instrument multilatéral dans le cadre du BEPS ?


 L’OCDE a créé un instrument multilatéral : un ensemble unique de règles fiscales internationales qui a pour objectif
l'enrayement du BEPS. Ces règles fiscales sont des lois qui ont été insérées au niveau des conventions fiscales
existantes.

 Qu’est-ce que Pillar One, Pillar two ?

 Concernent les Eses qui font 20 milliards de CA : 18 Eses sont touchées dans le monde.

 Pillar One : réaffectation à l’État de consommation d’une partie du bénéfice ➔ vise toute l’économie numérique.
Autrement dit, on réalloue une partie du bénéfice mondial aux États de consommation. Exemple : Google a tant de
clients en France donc il faut réallouer un pourcentage du bénéfice en France.

 Pillar Two : taux d’imposition minimal de 15% : retenue à la source pour ramener le taux à 15% au lieu de 12,5% en
Irlande ( quelques manipulations des chiffres au niveau global )

 Qu’est-ce que la directive ATAD : Anti Tax avoidance Directive


 Une directive européenne visant à éliminer l‘érosion fiscale. Cette directive s’applique aux contribuables
soumis à l’impôt des sociétés dans un Etat membre (y compris les filiales européennes de
sociétés de pays tiers).

 Quels sont les impôts, droits et taxes visés par les directives européennes ?

 TVA

 Quelle est la force hiérarchique du droit national, du droit conventionnel, du droit européen ?
 Du plus fort au plus faible
1) droit européen
2) droit conventionnel
3) droit national

 Quelle est la difficulté en matière de prix de transfert ?


 Les prix de transfert = commerce entre 2 filiales = sont les prix pratiqués au titre des échanges internationaux entre
entreprises d’un même groupe situées dans des pays différents. Exemple : le prix auquel l’entreprise A située en
France vend un bien à sa filiale B située au Brésil.

Exemple : Groupe Américain qui a deux filiales : une en Tunisie et une en France
Le produit est fabriqué en Tunisie par la filiale tunisienne : prix de revient 100 : Tunisie fabrique le produit pour 100
Le produit est vendu par la filiale française sur le marché français à 500 : France vend en France pour 500

· Si l’entreprise Américaine veut faire le bénéfice en Tunisie :


La filiale tunisienne va vendre à la filiale Française au prix de 490 par exemple :
Bénéfice Tunisie : 390 ( elle fabrique pour 100 et vend pour 490 donc bénéfice en Tunisie = 490 – 100 = 390 )
Bénéfice France : 10 ( La France le vend pour 500 or elle achète de la tunisie à 490 donc bénéfice = 500 – 490 )

· Si l’entreprise Américaine veut faire le bénéfice en France :


La filiale tunisienne va vendre à la filiale Française au prix de 110 par exemple :

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Bénéfice Tunisie = 10 ( elle fabrique pour 100 et le vend pour 110 donc bénéfice Tunisie = 110 – 100 = 10 )
Bénéfice France = 390 ( elle vend pour 500 et elle achète pour 110 donc bénéfice France = 500 – 110 = 390 )
➔Prix de transfert : commerce entre deux filiales : le Groupe Américain doit choisir le pays avec l’impôt le moins cher pour
générer + de bénéfice

 Comment se définit l’abus de droit en matière fiscale et quelles sont les pénalités y attachées ?
L'abus de droit est utilisée pour sanctionner des montages juridiques licites mais ayant pour seule motivation de contourner la
législation fiscale en éludant ou en atténuant la charge fiscal tels :

 Fraude à la loi : aller à l’encontre de l’esprit du législateur ( interprétation différente du législateur )


 Fictivité de l’acte

➔ But fiscal : 80% de pénalités qui peut être ramené à 40% si le bénéficiaire n’a pas pris part à l’élaboration du schéma

 Les opérations suivantes sont-elles constitutives d’un abus de droit ?

 Vente d’une maison à un neveu : le prix de vente est très faible et le neveu n’a pas les moyens financiers pour
acquérir la maison – le vendeur (qui n’a pas d’héritier direct) accorde un crédit au neveu sans lui demander de
garantie.

Valeur de la maison : 1 000 000


Prix de vente convenu dans l’acte de vente = 500 000 €
Prix de vente payé par le neveu = 200 000 €
TAUX DONATION = 55 %

 Crédit sans aucune garantie donnée par le neveu = 300 000 €


 Hypothèse : droit de donation = 55%

 Libéralité ( combien j’ai donné à mon neveu sans déclarer ) : La valeur de la maison – prix payé = 800 000 ( ok y’a un
crédit mais y’a pas de garantie dessus ) : je lui ai transmis une maison en ne déclarant que 200 000 ( cadeau de 800 000 sur
lesquels y’a un droit de donation )
 Droits de donation ( désignent l'impôt dont le bénéficiaire d'une donation doit s'acquitter ) = LIBERALITE x Taux de
donation = 800 000 x 55 % = 440 000

 Pénalités = Droit de donation x taux de pénalité = 440 000 X 80 % ( fraude car écart entre 1 M et 200 000 est trop
important ) = 352 000

 Total impôt payé = 792 000 ( IMPOTS PAYES = DROIT DE DONATION + PENALITES )
1) Calcul de la libéralité
2) droit de donation = appliquer le taux des droits de donation sur la libéralité
3) Appliquer les pénalités sur les droits de donation
4) Impot tot payé = droit de donation + pénalité

 Un contribuable sous évalue très notoirement (environ 70% de sous-évaluation) pour sa déclaration d’IFI ( impôt sur
la fortune ) , un appartement situé dans un beau quartier parisien, qu’il possède et qu’il habite

Supposons valeur réelle = 3 M€ et le contribuable le déclare 900 K€


Taux de l’IFI : 1,5%
 Redressement : 3 M – 900 000 = 2 100 000
 IFI : 2 100 000 x 1,5% = 31 500
 Pénalité : 31 500 x 40 % ( car y’a pas de fraude) = 12 600.
 + intérêt de retard (0,2% par mois de retard)

1) Calcul redressement ( libéralité )


2) IFI = appliquer le taux de IFI sur la libéralité
3) Calcul de la pénalité sur le IFI
4) Ajouter les intérêts de retard ( 0,2% par mois de retard )

 Une société verse une rémunération manifestement très excessive au regard du travail fourni, à la fille du dirigeant
seul actionnaire de la société ( utiliser les biens de la société pour les besoins personnels )

Supposons que la société verse une rémunération de 4 000 € par mois alors que la fille peu qualifiée travaille ½
journée par semaine.
 Il faut déterminer la rémunération « normale » de la fille pour ½ journée par semaine :
Supposons qu’elle mérite un salaire horaire un peu supérieur au SMIC : 15 € de l’heure : 4 heures par semaine : 4,3
semaines par mois  soit par mois = 258 € arrondi à 260 €
 Redressement de la société = 4000 – 260 = 3740
 IS = 3740 x 25 % = 935. Taux IS = 25 %
 Pénalité ( 80 % ) = 748
 + intérêts de retard
1) Redressement
2) IS = redressement x 25%
3) Pénalité sur IS
4) Intérêts de retard

 Rémi prête de l’argent à Clara (ils établissent un contrat de prêt) et lui remet deux mois plus tard un reçu de
remboursement alors que Clara ne lui a rien versé.

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Supposons que Rémi ait prêté 200 K à Clara (pas de lien de parenté) : taux des droits de donation sans lien de parenté :
60%

 Redressement : 200 K x 60 % = 120 000


 pénalité abus de droit : 120 000 x 80% = 96 000
 + intérêts de retard

 Une société française crée dans un pays à fiscalité privilégiée (par exemple aux Bermudes), une société de droit des
Bermudes ( paradis fiscal ) . Cette société située aux Bermudes facture aux clients de la société française des
prestations de service (prestations de conseil). La société aux Bermudes n’emploie aucun salarié.

➔ offshore : on cherche à minorer l’impôt et l’annuler


La société des Bermudes n’a aucune substance ( car 0 salariés donc les prestations sont fictives ) : 80 % de pénalités

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CAS 2 : CHAMP D’APPLICATION de la TVA

Principe : sont dans le champ d’application de la TVA , les livraisons de biens et les prestations de services effectuées
à titre onéreux par un assujetti agissant en tant que tel + opérations soumises en vertu d’une disposition expresse +
opérations soumises sur option

Exception : Ne sont pas soumises à la TVA, les opérations hors champ et les opérations exonérées en vertu d’une
disposition
expresse de la loi

 On vous demande de dire si les affirmations ci-dessous sont justes ou non

Pour déterminer si une opération est ou non soumise à la TVA, il faut se référer :

- A son régime d’imposition (IS ou non) : FAUX

- Au chiffre d’affaires de l’entreprise : VRAI ça peut

- A la nature de l’opération : VRAI ( opération Hors champ ou pas )

- A la nature du client (entreprise, particulier, association) : FAUX : ne dépend pas du client

- A la territorialité de l’opération : VRAI

- Au lieu où est basée l’entreprise : ça dépend

 Pour déterminer si une opération est soumise à la TVA, il faut se référer à :


 CA de l’entreprise ( > 34 000 euros imposable sinon non )
 La nature de l’opération ( hors champ, exonéré etc.. )
 A la territorialité de l’option
 Au lieu où est basée l’entreprise

 Voici différentes activités et opérations. Sont-elles soumises à la TVA et comment ?

1. Une société de fabrication de pièces détachées pour voitures : ➔ OUI

2. Un particulier qui fait du coaching : ➔ OUI ( sauf s’il est en dessous du CA de 34 400 euros de service )

3. Une bibliothèque : ➔ ça dépend : NON si c’est associatif ( exonérés ) , OUI si privé ( lucratif )

4. La revente par une société commerciale d’un matériel industriel qui a servi à l’exploitation : ➔ OUI si la TVA
était déduite lors de l’acquisition, elle doit être soumise quand elle est revendue

5. La revente par un particulier d’un IPad : ➔ NON : car La TVA a déjà été collectée par la société

6. Les intérêts perçus par une banque sur les prêts à la consommation consentis aux clients : ➔ NON

7. La location par une société de locaux nus à usage d’habitation : ➔ NON : quand c’est nu = non meublé :
exonéré

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 Opérations soumises ou pas à TVA :

-Particulier dont le CA > 34 000 euros : TVA

-Si associatif : pas de TVA / si c’est lucratif : TVA

-Revente de la part d’un particulier : PAS DE TVA non.

-Revente de la part d’un professionnel : redevable de la TVA sur cette vente

-La TVA n'est pas appliqué sur les intérêts bancaires

- Locaux nus : exonérés : pas de TVA

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CAS 3 Exigibilité de la TVA

Taux de TVA français : 20 % taux normal, 10% taux intermédiaire, 5,5% taux réduit, 2,1% taux super réduit

Principe : le vendeur collecte la TVA pour le compte de l’Etat.

A quelle date ?
Biens : à la livraison Services : au paiement Option : pour la TVA sur les débits

 La société MORTINER (française) vend des ordinateurs et effectue des réparations informatiques, de la
maintenance de logiciels et du développement. Calculer le montant de la TVA collectée par cette société au
titre de chaque mois.

1. Vente d’ordinateurs à une société française : 300.000 € HT


commande le 20 septembre
livraison le 3 octobre
paiement prévu le 20 novembre.

 TVA collectée = 20% x 300 000 le 3 octobre

2. Réparation effectuée et facturée le 12 septembre pour un particulier tunisien de passage à Paris : HT 1.000 €.
Paiement par le client le 4 octobre

 TVA collectée = 1000 x 20 % : le 4 octobre ( lieu de consommation en France )

3. Réception le 10 octobre d’un acompte de 5.000 € (montant figurant sur le ch èque) pour une commande
d’ordinateurs d’un client français. Le matériel sera livré en novembre. Prix total : 10.000 € HT

 TVA collectée en Novembre ( livraison ) = 10 000 x 20 % Et 0 en octobre car pas de livraison

4. La société MORTINER ( fr ) a reçu le 2 octobre un virement de la part de la société russe de 40.000 € correspondant
au paiement de 40% du montant HT (le montant HT est de 100 000 €) d’un acompte sur développement d’un logiciel
pour la succursale en France d’une société russe. Le virement a été effectué par la société russe. Le solde sera
versé lorsque le logiciel sera installé en novembre : (service car c’est sur mesure )
Donc:
Société russe a une succursale russe en France

 En octobre, TVA collectée = 40 000 / 1,2 x 20 % = 6667 : on divise par 1,2 car on paye TTC donc même si le client a oublié
on doit les prendre en compte après en novembre

 En Novembre, TVA collectée = ( 120 000 – 40 000 ) / 1,2 x 20% = 13 333 ( on ajoute la TVA pour rendre TTC )

 Au total TVA COLLECTEE PAR MORTINER : 6667 + 13 333 = 20 000

En Tunisie, c’est 19% de TVA donc 119 000 / 1,19 = HT = 100 000

Pour ressortir la TVA du montant TTC :

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TTC = HT + 20%HT
TTC = 1,2HT

En cas de vente de la société Française à un client : la vente est en TTC


Donc si on nous donne Montant HT = 100 000 : on doit toujours supposer que la vente est en
TTV
Donc pour calculer il faut faire :
TTC = 100 000 x 1,2 ( 100 000 + 20%x100 000 ) = 120 000
Et donc la TVA c’est (120 000 / 1,2 ) x 20% = 20 000

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CAS 4 : DEDUCTION

Principe : l’acquéreur, s’il utilise les biens ou les services pour les besoins de son activité soumise à la TVA, déduit (en
principe de la TVA collectée) la TVA qui lui est facturée
On se place du point de vue de l’acheteur.
L’acquéreur peut déduire la TVA lorsqu’elle est exigible chez le vendeur.
J’achète des biens, je peux déduire à la livraison.
Lorsque le vendeur a opté pour la TVA d’après les débits, je peux déduire dès la facture sans attendre la livraison.

 La société CORSE a procédé aux opérations suivantes. Déterminez le montant de la TVA déductible au mois
d’octobre sur les opérations suivantes et selon quelles modalités :

1. Achat de marchandises à un fournisseur français : HT 100.000 €


Commande le 21 septembre
livraison le 4 octobre
Paiement le 21 novembre
 TVA déductible = 100 000 x 20 % le 4 oct : A LA LIVRAISON

2. Réception le 13 octobre de la facture datée du 23 septembre de la société de publicité qui a préparé une campagne. La
prestation a été effectuée en aout : HT 18.000 €. Paiement le 4 novembre
 TVA déductible = 18 000 x 20 % le 4 novembre : AU PAIEMENT

3. Paiement ( donc là c’est TTC ) en octobre de la facture datée du 12 septembre pour la réfection de la plomberie d’une
maison donnée en location nue à usage d’habitation : 5 000 €

➔ location nue : donc activité non soumise à la TVA


➔ 0 TVA déductible car sert à une activité exonérée

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Cas 5 : TERRITORIALITE

1. Biens
1. HORS UE

· Exportation HT – document douanier à l’appui (DAU)  à la douane le pays importateur reverse la TVA à son
pays ( TVA du pays importateur )

· Danone (France) vend 100HT à Carrefour (en France) 20 de TVA collectée pour Danone.

· Danone (France) exporte 100HT à Migros (en Suisse= RDM). A la douane française, les douaniers visent les
documents d’exportation au montant HT qui prouvent que la marchandise sort du territoire français. Les douaniers
suisses se font payer la TVA suisse (8%) sur les produits qui rentrent sur le territoire suisse Danone facture
donc 108TTC à Migros (qui reverse 8 de TVA à la douane suisse).

· Nestlé (Suisse) exporte à Carrefour (France) pour 100HT. Les documents douaniers justifient la sortie du territoire
suisse. La douane française récupère la TVA française sur l’exportation de Nestlé (=20) et Nestlé facture
120TTC à Carrefour (ainsi, Carrefour reverse 20 de TVA).

· Importation :

o TVA acquittée à la douane

o la TVA grevant les importations réalisées par les redevables titulaires d’un agrément de la
procédure de domiciliation unique, peut, sur option, être autoliquidée par l’acquéreur sur la
déclaration de TVA du redevable : le pays qui exporte collecte et déduit la TVA

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I. EN UE ➔ libre circulation en Europe : pas de TVA entre les pays mais TVA doit être payée

· Livraison intracommunautaire ( fr et italien par ex ) entre assujettis : HT – DEB : pas de douane

Exemple : si Ese Française en Italie , l’italien va payer TVA italienne mais jeu d’écritures à somme nulle car Ese
française va collecter montant TVA italienne )

Livraisons intracommunautaires : Elles sont exonérées de TVA pour le vendeur, à condition que le destinataire assujetti s’acquitte
de la TVA à l’arrivée.

➔Rq : si particulier : il paie TTC : l’italien paie la TVA italienne

 Acquisition intracommunautaire entre assujettis : Autoliquidation de la TVA– DEB

Acquisition intracommunautaire :La TVA du pays est exigible lorsque le lieu de livraison du bien se situe sur le territoire de
ce pays. Cette TVA doit être acquittée par l’acquéreur du bien.
 Une entreprise établie en France et achetant des marchandises à une entreprise établie dans un autre Etat membre de l'Union
européenne (acquisition intracommunautaire) est redevable de la TVA française si le lieu de la livraison est situé en France.

 Une acquisition intracommunautaire est un achat de marchandise effectué par une entreprise assujettie établie

en France auprès d'une entreprise assujettie établie dans un autre Etat membre de l'Union européenne.

 La TVA française est exigible dès que le lieu de livraison du bien est réputé se situer en France et doit être acquittée

par l'acquéreur du bien.

 La TVA est payée par l’acquéreur intracommunautaire qui auto-liquide (collecte et déduit) la TVA de son pays

 Livraison intracommunautaire à un non assujetti ( un particulier ) : TTC – DEB

Amazon (France) vend à des non assujettis en Italie. Vente de 100HT, TVA à 22% en Italie Amazon vend 122 TTC. Pour
cela, Amazon doit faire une déclaration de TVA italienne et verser 22 de TVA collectée au Trésor italien.

Exceptions

2. Services
 Opération B to B : HT (sauf cas particuliers) – autoliquidation par le preneur – DES :
 tout se fait HT et le preneur (celui qui achète la prestation de service)auto-liquide la TVA de son
pays : application de la TVA du preneur
 Opération B to C : TTC (sauf certaines prestations au profit de preneur non établi dans l’UE)

Autoliquidation : Le vendeur facture en HT et c’est le client qui paie la TVA aux


impots.
Concerne les entreprises en France qui :
1) Achètent un service à une entreprise hors de France
2) Achètent un bien situé en France auprès d’une Ese Hors de France
3) Réalisent une LASM


 L’entreprise cliente est redevable à la TVA : paye la TVA aux trésors
Vous indiquerez si les opérations suivantes réalisées par des sociétés françaises sont soumises à la TVA et
publics
si oui comment ?

1.Vente de marchandises en France :

 TVA française ( opération interne )

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2.Vente de marchandises françaises en Tunisie : (exportation )

 Le français vend HT et le tunisien va déduire la TVA Tunisienne ( au taux du pays importateur ) : car c’est une
exportation

3.Vente de marchandises à une société tunisienne mais la marchandise reste en France dans un entrepôt :
 vente TTC
 TVA française car reste en France donc comme si c’est une op commerciale établie en France

4.Vente de marchandises à une société commerciale italienne : ( livraison intracommunautaire )

 vendeur facture HT ( livraison intracommunautaire ) et l’acquéreur italien autoliquide la TVA italienne ➔ TVA
collectée sur acquisition intracommunautaire = HT x 21 % ET TVA déductible sur acquisition intracommunautaire = HT
x 21 %

5.Vente de marchandises françaises à un particulier marocain ( exportation à un particulier : TTC )

 On vend en France ou au Maroc :


-Si en France, TVA française
- Si au Maroc , TVA marocaine ( droit de douane ) Application de TVA du pays de depart

6.Vente de marchandises à un particulier français :

 TVA française

7.Vente de marchandises à un particulier autrichien : ( livraison intra à un particulier : TTC )

 Vente TTC : TVA autrichienne : en Autriche

8.Vente de marchandises à une société tunisienne mais la marchandise est expédiée en Italie où la société tunisienne a une
usine : ( exportation )

 Je lui vends HT et la société tunisienne en Italie doit liquider la TVA italienne ( la société tunisienne est basée en
Italie)

9.Achat et réception de marchandises auprès d’un fournisseur danois : ( acquisition intra )

 Le fournisseur danois nous facture HT

 Le client français autoliquide la TVA française ( tva du pays qui achète ) ( pas de flux : TVA coll /TVA ded )

10.Achat et réception de marchandises auprès d’un fournisseur tunisien ( importation )

 Le fournisseur tunisien facture HT : c une exportation pour la tunisie

- Le client français autoliquide la TVA française au passage à la douane ( s’agit d’une Ese )

11.Achat et réception de marchandises auprès d’un fournisseur tunisien mais la marchandise reste en Tunisie :

 Fournisseur tunisien facture TTC : TVA Tunisienne ( marchandise ne quitte pas le territoire )

12.Traduction réalisée pour une société tunisienne : ( B2B ) : traduction réalisée en fr mais consommée en tunisie

 B TO B : HT

 Ensuite tunisien fait autoliquidation de la TVA tunisienne

13.Concession à une entreprise américaine par un sportif français du droit d’utiliser son nom ( B2B ) :

C’est un service : B TO B : le sportif facture HT

14.Acquisition d’une prestation de publicité auprès d’une entreprise établie en Tunisie ( B2B )

➔ Le prestataire tunisien facture HT

➔ L’acquéreur français auto liquide la TVA française

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CAS N°6 : DIFFERENCE SUCCURSALE/ FILIALE

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Succursale fr en Tunisie par exemple : pas de personnalité juridique distincte  dépendante

· Comptablement et juridiquement tout est pris en compte au niveau du siège en France

⇨ Si société en faillite, le siège est responsable

⇨ Bénéfices vont au siège

· Fiscalement : y’a paiement d’impôt

o Si territorialité de l’IS ( comme Tunisie et France ) : les bénéfices ou les pertes à l’étranger ne
font pas partie du résultat fiscal

o Si mondialité de l’IS ( comme les US ) : les bénéfices ou les pertes à l’étranger font partie du
résultat fiscal

➔ Conclusion :
si société tunisienne et succursale en France : bénéfice de la succursale va à la société tunisienne mais si c’est une
filiale, le résultat n’est pas compris dans le résultat de la mère ( seulement si y’a dividendes )

Avec la mondialité : comme les USA :

-Société américane : bénéfice US ( tout compris. ) = 400 / Corporate taxe 30% = 120 / Credit tax = 25 /
Impot à payer = 120 - 25

-succursale en France : bénéfice 100 / IS = 25 / Net = 75

La territorialité : Seuls sont imposables les bénéfices des entreprises exploitées en France et ceux dont l’imposition est
attribuée à la France par une convention internationale.

Les filiales ont une personnalité juridique propre, il ne faut pas les prendre en compte.

Mais l’IS est territorial : une entrepris n’est taxé que sur les bénéfices faits en France. Seuls sont imposables les bénéfices
des entreprises exploitées en France et ceux dont l’imposition est attribuée à la France par une convention internationale.

Filiale = personne morale distincte


Succursale = pas de personnalité morale distincte

Société française ayant une succursale à l’étranger ex : au Maroc. Du point de vue du droit, il n’y a que la société française qui
existe (pas de personnalité morale pour la succursale) donc tout est intégrée juridiquement au niveau de la société française.
La comptabilité est donc tenue en France, le bénéfice comptable est déterminé en France pour l’ensemble des entités du
groupe, y compris pour la succursale au Maroc=> 1 seule comptabilité
Bénéfice comptable de l’entité = 1000.

Les Marocains réclament un impôt sur les bénéfices car la succursale est établie sur leur territoire : toute entreprise sur son
territoire doit payer des impôts comme si elles étaient des entreprises indépendantes. Ce qui suppose l’élaboration d’une
comptabilité locale qui n’a aucune valeur juridique mais seulement fiscale pour déterminer l’IS.
On détermine un bénéfice de 200 pour la succursale au Maroc et un IS marocain de 40. Le résultat net comptable de la
succursale est de 160.

Quel est le résultat fiscal en France ?


Résultat comptable avant impôt = 1000
Résultat fiscal = 1000 – 160 = 840 (base de l’IS à régler au Trésor). On retraite le résultat comptable en enlevant les
bénéfices réalisés à l’étranger car l’IS est territorial. Le produit réalisé à l’étranger est non imposable donc il est déduit du
résultat comptable pour obtenir le résultat fiscal.
IS = 840 x 33,33% = 280 (IS acquitté en France)
Le résultat net comptable = 1000 – 280 = 720

1) On a le bénéfice comptable global de la francaise = 1000

2) On a le benefice net marocain ( apres impot ) = 200 – IS marocain = 40  160

3) Determiner resultat fiscal mere = benefice – benefice net marocain

4) On determine IS societe fr mere = Resultat fiscal x 33,33% = 280

5) Resultat net comptable = benefice global – IS fr = 1000 ( y compris benefice maroc ) – 280 = 720

Si bénéfice comptable de la mere 200 et perte de 700 de la succursale.


Succursale au Maroc : IS marocain = 0 car perte de 700.
Pour que le bénéfice comptable avant impôt de la société soit de 200, il faut qu’elle ait réalisé un résultat de 900 en France car
le bénéfice comptable = 900-700 =200 comprend la perte au Maroc.

9
Résultat fiscal = 200 – (-700) = 900 car réintégration de la perte marocaine (base de l’IS à régler au Trésor)
IS = 900 x 33,33% =300
résultat net comptable = 200 – 300 = -100

Filiale : entité juridique distincte détenue totalement ou partiellement par la société m ère : juridiquement la mère a
le rôle de l’associé  indépendante
· Comptablement :

o les bénéfices ou les pertes n’appartiennent pas à la société mère mais à la filiale

o si la filiale distribue un dividende : produit financier

o si la valeur des titres détenus par la société mère est inférieure à leur valeur au bilan :
dépréciation au niveau de la filiale également

 Fiscalement : y’a paiement d’impôt sur les dividendes mais pas sur le bénéfice : au comptant dividende = 20
et en fisca on va neutraliser avec 95%

o Dividendes payés par la société filiale à la société mère française bénéficie du régime fiscal des
sociétés mères : exonération de 95% du dividende

Dépréciation des titres de participation : non déductible fiscalement

 Dividendes de titres de placement : régime de droit commun, pas de régime particulier


 Dividendes de titres de participation : régime mère fille. Une société mère détient 100% d’une filiale qui détient elle aussi
100% de la seconde filiale.

Bénéfice = 1000 et comprend les dividendes de titres de participation (= 797)


Résultat fiscal = 1000 – 797 + 5% x 797 = 243
Société mère
IS = 243 x 33,33 % = 243
Résultat Net comptable = 1000 – 54,81 = 946,19

Bénéfice =1100et comprend les dividendes de titres de participation (= 200)
Le régime « mère-fille » permet d’exonérer les dividendes de filiales. Les dividendes versés par
la filiale sont exonérés d’impôts mais une quote-part pour frais et charges égale à 5% du dividende
Filiale brut doit être réintégrée.
Résultat fiscal = 1100 – 200 (déjà supportés l’impôt) + 5% x 200 (quote-part fixée par la loi) = 910
IS = 303
Net = 1100 – 303 = 797

Bénéfice 300. Pas de dividende
Filiale IS = 300 x 33,33 % = 100
Net 200

Le régime mère-fille permet d’exonérer les dividendes de filiale :


 régime très utilisé dans les opérations de restructuration des holding (à la base de la fiscalité des groupes sinon impôt
en cascade)

Conditions d’application du régime mère-fille :


- la mère doit détenir au moins 5% du capital de la fille,
- la mère doit être française (mais la fille peut être étrangère),

 Une société française veut faire des affaires en Tunisie. Quelles sont ses différentes possibilités ? Il y en a au
moins 3

Filiale : comptabilité nationale, on paiera les impôts


 Succursale : pas de paiement mais déclaration pour des raisons fiscales en Tunisie
 Vente : déplacement professionnel, agent commercial qui va me représenter, mais je ne déclare rien en Tunisie sauf
formalités douanières

 La société française (une SA) au capital de 100.000 € clôture ses comptes au 31 décembre. Avant d’effectuer le
bilan définitif, elle souhaiterait connaître le sort fiscal des opérations suivantes et vous demande comment sont
traitées fiscalement les opérations ci-dessous. En supposant que le résultat comptable provisoirement
déterminé de l’entreprise soit de 1.000.000 € ( bénéfice global ) avant les corrections fiscales que vous ferez,
déterminer le résultat comptable correct et le résultat fiscal. Vous justifierez vos propos.
Dans la comptabilité, vous trouvez :

1. Perte réalisée par une succursale néerlandaise : 22.000 €

 Comptablement : société mère intègre la perte => à déduire du résultat comptable = 22 000 €
 Fiscalement : principe de territorialité : rien à faire au niveau du résultat fiscal

2. Perte réalisée par une succursale à Nantes : 40.000 €


 Comptablement : Figure en comptabilité : charge déduite

10
 Fiscalement : rien à faire

3. Dividendes de titres de placement français (titres DANONE cotés en bourse) : 20.000 €


Pour que ce soit des titres de participation, il faut détenir au moins 5% du capital social
Comptablement : dividendes imposables, pris en compte en comptabilité
Fiscalement : rien à faire ( car les dividendes ne représentent pas 5 % )

4. Dividendes d’une filiale française : 100.000 €


 Ce n’est pas imposable car on est en régime mère filiale, exonéré à hauteur de 95%, donc on déduit fiscalement extra
comptablement 95 000€

5. Dividendes d’une filiale tunisienne détenue à hauteur de 10% : 300.000 €


10% > 5%, donc exonéré à hauteur de 95% , donc déduire 95% * 300 000 = 285 000€

6. Bénéfice d’une succursale italienne : 260.000 €


Comptablement : c’est dans le résultat français
 Fiscalement : territorialité, la succursale va payer son impôt en Italie et pour le résultat fiscal français, on déduit (de la base
imposable) extra comptablement 260 000

7. Bénéfice d’une succursale tunisienne : 621.000 €


Comptablement : c’est dans le résultat français
Fiscalement : territorialité, la succursale va payer son impôt en Tunisie et pour le résultat fiscal français, on déduit extra
comptablement 621 000

 Par ailleurs, cette société ne sait pas comment traiter les opérations suivantes qu’elle n’a pas encore enregistrées en
comptabilité :

1. Perte réalisée par une filiale en Autriche : 10.000 €


En comptabilité et en fiscalité : rien car c’est une filiale

2. Perte réalisée par une filiale à Marseille : 50.000€


En comptabilité et en fiscalité : rien car c’est une filiale

3. Bénéfice d’une filiale grecque : 90.000 €


En comptabilité et en fiscalité : rien car c’est une filiale

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CAS N7 : Frais généraux

Principe : retraitement du résultat comptable pour parvenir au résultat fiscal qui sert de base au calcul de l’impôt

-Acte de gestion normal : pas trop onéreux et dans l’intérêt de l’entreprise


-Différence immobilisation/charges  Immo : non déductible / charge déductible et non déductible

-Quelques règles spécifiques plus ou moins dictées par des préoccupations politiques et de neutralité fiscale

-Remarque : les amendes sont des charges non déductibles

 Considérez vous que les dépenses suivantes constituent des charges déductibles ?

1. La réfection de la peinture de toute l’usine : 100 000 €


 Charge = déductible

2. L’achat d’un fonds de commerce : 400 000 €


 Immobilisation = non déductible

3. La location d’un jet privé pour un voyage d’affaires du dirigeant d’une société : 50 000 €
 Charge = déductible si non excessive (tout dépend de la taille de la société et de la fréquence de la location)

4. Le paiement de la contravention pour excès de vitesse du dirigeant : 1 200 €


Charge = non déductible car amende pénale et aucune amende n’est déductible

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CAS N°8 : Les plus-values

Principe : dans les sociétés soumises à l’IS, toutes les plus ou moins-values constituent un produit ou une charge de
droit commun, sauf les titres de participation, les brevets.

Titres de participation :
Plus-value à CT (mois de 2 ans de détention) : droit commun
Plus-value à LT (2 ans ou plus de détention) : exonérée à hauteur de 88% du montant de la plus-value

Moins-value à CT (mois de 2 ans de détention) : droit commun


Moins-value à LT (2 ans ou plus de détention) : non déductible

11
Fiscalité sur la plus-value

Terrain 25 %

Constructions 25 %

Fonds de commerce 25 %

Brevets Taux réduit (10%)

Titres de placement 25 %

Titres de participation exonéré à hauteur de 88% de la plus-value si c’est une plus


value à long terme (2 ans min)
taxable = 12%
IS = 25%*12% = 3%, c’est le taux effectif

 La société HEXAGONE soumise à l’IS a réalisé au cours de l’exercice qui coïncide avec l’année civile les
opérations suivantes qui ont été passées en comptabilité. Vous indiquerez quel est le traitement fiscal de ces
opérations :

1) Produits des cessions d’éléments d’actif : 50.000 €. Il s’agit de la cession le 2 janvier N d’un terrain que la
société avait acquis le 3 janvier N-10. La valeur nette comptable du terrain est : 20.000 €. Sur ce terrain, figure
une construction. Elle est vendue et enregistrée en produits des cessions d’éléments d’actif pour 500.000 €. Il
s’agit d’un bâtiment dont le coût de la construction a été 300.000 €, amorti à hauteur de 170 000 €, ayant donc
une VNC de 130 000 €.

Plus-value sur terrain = 50 000 - 20 000 = 30 000€


// sur constructions = 500 000 - 130 000 = 370 000€
 Total plus-values = 400 000€
 Impôts = 400 000 * 25%

2) Produits de la cession d’un fonds de commerce créé par la société, il y a 20 ans : prix de cession : 1 M€
 Plus-value = 1 000 000 et impôts *25%

3) Cession le 5 mai N au prix de 5 M€ de titres de participation acquis 2 M€ le 6 juillet N-4


Plus-value = 3 000 000 exonéré à hauteur de 88%.
 Imposable = 3 000 000 * 12% = 360 000€
 IS = 360 000 * 25% = 90 000€

4) Cession le 14 avril N au prix de 10 M€ de titres de participation acquis 17 M€ le 9 septembre N- 7


 Moins-value = elle n’est pas déductible
 Pas d’impôt

Cas N°9 : intérêts de la holding  titre de participation

LBO : «Leverage Buy-Out », est le rachat d'entreprise par effet de levier ( « leverage »), c'est-à-dire par recours à un fort
endettement Le régime mère-fille exonère 95% des produits de participation reçus de ses filiales. Pour bénéficier de ce
dispositif, la société-mère doit détenir au moins 5 % du capital social des filiales et ce, pendant une durée minimum de deux ans
; toutes les sociétés doivent également être soumises à l’IS.

Je veux racheter une société qui vaut 1 million, RCAI = 200 000 €. J’ai 100 000€, donc j’emprunte 900 000€ à 4% et (= 36
000€) je vais rembourser avec mes bénéfices

Impôts = 50 000 € ( 200 000 x 25 % )


Net = 150 000 € ( 200 000 - 50 000 )
 150 000 = dividendes
je paie des impôts sur le revenu = Flat tax = 30% => 45 000€
Net = 150 000 - 45 000 ( 150 000 x 0,3 ) = 105 000€
Je vais devoir payer mes intérêts = 36 000€ ( 900 000 x 4% )
Donc reste pour remboursement : 105 000 - 36 000 = 69 000€
900 000 / 69 000 = 13 ans
=> Le banquier ne finance pas, parce que ça dépasse 8 ans.

Je vais créer une holding pour pouvoir financer. Elle va acheter la société. Quel est le bilan de ma holding?
Au bilan :
Actif : titres de participation = 1 000 000€
Passif : capital = 100 000€
Emprunts = 900 000€

Compté de résultat :
charges d’intérêts = 36 000€
dividendes = 150 000€

12
RCAI = 114 000€ ( 150 000 – 36 000 )
Résultat fiscal = 114 000 - (95% * 150 000)
= - 28 500
Résultat négatif, donc IS = 0 je ne paie pas d’impôts
=> Reste = 114 000€
Mais 900 000 / 114 000 = 7,8 ans
=> Le banquier va accepter de me financer

 Un particulier personne physique résidente en France veut acheter les actions d’une société française
soumise à l’impôt sur les sociétés pour un prix de 4 M€. Il dispose de 500 K et doit donc emprunter 3,5 M€ au
taux de 2% par an.

Cette société dégage un bénéfice comptable avant impôt de 1 000 000 €. Le résultat fiscal que vous supposerez
correctement déterminé est de 1 200 000 €. Quel est le résultat comptable après impôt (taux de l’IS = 25%) ?

IS = 1 200 000 * 25% = 300 000€


 Résultat net comptable = 1 000 000 - 300 000 = 700 000€

Combien la société peut-elle distribuer (à supposer qu’elle dispose de la tré sorerie nécessaire) ?
 700 000€

En prenant comme hypothèse que le taux d’impôt sur le revenu (celui que paient les personnes physiques) sur les
dividendes est de 30% (prél èvements sociaux inclus - flat tax), combien reste-t-il au particulier qui ach ète les titres
pour payer les intérêts et rembourser l’emprunt ?

 Flat tax = 700 000 * 30% = 210 000€


 Net après impôt = 700 000 – 210 000 = 490 000€

Combien lui reste-t-il après avoir payé les intérêts ?


 Intérêts : 70 000€ ( = 3,5 M x 2 % )
 Il lui reste 490 000 - 70 000 = 420 000€

Très approximativement sur combien d’années, dans ces hypothèses, le prêt peut-il être remboursé ?
 3 500 000 / 420 000 = 8,333 ans

Avant holding :
1)Calculer l’IS sur la base du revenu imposable ( 25 % )
2) Calculer le résultat net comptable
3) Le solde = les dividendes
4) Calculer l’IR ( flat tax => 30 % )
5) Resultat net d’impot = solde dividends – flat tax
6) Calculer l’interet = montant emprunt x taux d’imposition
7) Calculer montant restant apres paiement interet = resultat net dimpot – charges financieres
8) Années restantes = montant de l’emprunt / montant restant apres paiement interet

Si la personne physique réalisait cette acquisition via une société holding de rachat, quels seraient le bilan et le
compte de résultat de la société holding de rachat ?

Bilan de la holding

Actif Passif

Titres de participation 4 000 000 capital 500 000

Compte courant d’associé

emprunt 3 500 000

Compte de résultat de la holding

charges Produits

Intérêt 70 000 dividendes 700 000

Bénéfice 630 000 = 700 000 – 70 000

Quel serait le résultat fiscal de la société holding de rachat ?


 Résultat fiscal = 630 000 - 95% * 700 000 = - 35 000
IS = 0

13
Quel serait le net disponible pour rembourser l’emprunt ?
 630 000€

Toujours approximativement sur combien de temps, la holding pourrait-elle rembourser l’emprunt ?


 3 500 000 / 630 000 = 5,55 années

Quel est le bilan de la holding dans 5 ans à situation constante ?

Actif Passif

Titres de participation 4 000 000 capital 500 000

RAN ou réserve 3 500 000

Compte courant d’associé

emprunt 0

Dans 8 ans, la holding revend les titres au prix de 9 M. Quel sera le montant de la plus-value ?
 PLUS VALUE = 9 000 000 - 4 000 000 = 5 000 000

Quelle sera la fiscalité liée à cette cession à supposer que la holding n’a ni autre charge, ni autre produit ?
 12% taxable à IS 25%
 12% * 5 000 000 % 25% = 150 000€ ( 3 % le taux effectif )

Quel sera le bilan de la holding après la vente ?

Bilan

Actif Passif

Titres 0 capital 500 000

RAN 3 500 000

résultat 4 850 000 = 5 000 000 - 150


000

Banque 8 850 000 cca

Total 8 850 000 total 8 850 000

Après holding :
1) Calcul du résultat fiscal = resultat net d’impot – 95% x montant dividendes
2) Calcul montant net pour rembourser l’impot
3) Calcul années restantes = montant de l’emprut / montant net pour rembourser l’emprunt

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Cas N°10 : DEFICIT

Principe : Dans les sociétés soumises à l’IS : les déficits sont reportables en avant de manière illimitée dans le temps.

 si perte on ne paie pas d’impot mais à reporter les pertes au bénéfice de l’exercice suivant
Exemple :
2021 : perte = 100 000 ET 2022 Benefice = 300 000  Resultat imposable = 300 000 -100 000
Total en France ne paie pas d’impôt car elle est en perte fiscale sur le raffinage mais TOTAL gagne de l’argent en
extractant du pétrole : succursale ( territorialité ) donc les bénéfices sont inclus dans le résultat comptable mais pas
dans le résultat fiscal

 Le déficit reportable constitue une charge de l’exercice d’imputation dans la limite de 1 M€ + 50% du bénéfice
d’imputation qui excède 1 M€.
Les déficits peuvent également être imputés en arrière dans la limite de 1 M€ sur le bénéfice non distribué du dernier
exercice et n’ayant pas donné lieu à un impôt payé en crédit d’impôt.

 L’idée c’est le carry-back : l’État restitue les pertes des années précédentes qui ont été reporté et à partir de là la société
comptabilise l’impôt sur chaque année  améliorer le bilan

• Pour les entreprises soumises à l’IS, les déficits sont reportables indéfiniment. Le plafond d’imputation du déficit
imputable est 1 M€ + 50% du bénéfice imposable excédant 1 M€.

Ex : Déficit reportable : 500K€


Bénéfice fiscal 2014 : 800K€
Bénéfice fiscal après imputation des déficits : 800K – 500K = 300K
IS = 100K et le déficit reportable est désormais de 0.

14
Ex : Plafond d’imputation
Déficit reportable : 4M
Bénéfice fiscal 2014 : 2,5M
Déficit imputable = 1M + 50% x (2,5 – 1) = 1,75
Bénéfice imposable = 2,5 – 1,75 = 0,75. IS = 0,75 x 33%
Déficit restant à reporter = 4 – 1,75 = 2,25

Application :

N-1 : bénéfice non distribué de 3M IS = 1M

N : déficit 5M
- Carry back : le déficit est reporté en arrière, 1M (car limite)
Créance d’IS de 1M x 33% = 333K

- Déficit reportable en avant = 5M – 1M= 4M

N+1 : bénéfice 3,8M


Déficit imputable : 1M + 50% (3,8M – 1M) = 2,4M
Bénéfice imposable = 3,8M – 2,4M = 1,4M IS = 0,466M

A ce moment là, on doit 0,466M au Trésor qui nous doit 0,333M imputation de la créance.
IS à payer = 466 – 333 = 133K

Il reste :
- Créance de carry back = 0
- Déficit restant à reporter en avant : 4M – 2,4M = 1,6M

 La société SEPT dont l’exercice coïncide avec l’année civile est soumise à l’IS. Elle a constaté les résultats
fiscaux suivants (correctement déterminés) :
2018 Bénéfice fiscal : 1 280.000 € dont 230.000 € distribués
2019 Déficit fiscal : 2 650.000 €
2020 Bénéfice fiscal : 120.000 €
2021 Bénéfice fiscal : 1 710.000 €
On vous demande comment doit être gérer le résultat fiscal depuis 2019. Pour simplifier vous supposerez que le taux
d’IS en France a toujours été 25%

EN 2019 : on commence par un carry-back : 1 000 000 imputé sur le bénéfice de 2018 et l’Ese a une créance d’impôt =
250 000 = 1 000 000 x 25% ET déficit reportable en avant = 1 650 000  Je dois à l’État 250 000

EN 2020 : bénéfice imposable = on va imputer 120 000 sur déficit de 2019 reportable
Donc Bénéfice imposable = 0 et déficit reportable en avant = 1 650 000 – 120 000 = 1 530 000

En 2021 : bénéfice imposable = 1 710 000 – 1 530 000 = 180 000 DONC IS = 180 000 x 25% = 45 000  L’État me doit
45 000

 L’État me doit 250 000 et je lui dois 45 000 d’où :


On impute les 45 000 d’impôt dûs sur la créance d’impôt
: IS A PAYER =. Reste créance d’impôt = 250 000 - 45 000 = 205 000

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Test NOVEMBRE 2021
1. Constitue un abus de droit, un acte

-contraire à l'intérêt des actionnaires


-contraire à l'intérêt de l'Etat
-à but exclusivement fiscal
-à but principalement fiscal
-fictif
2. Vente de matériel par une société française immatriculée à la TVA HT :100 000 à une entreprise allemande im -
matriculée à la TVA : Cette opération

constitue pour la société française une acquisition intracommunautaire


constitue pour la société française une livraison intracommunautaire
Est facturée HT par la société française
Est facturée HT par la société allemande
Est facturée TTC par la société allemande
Est facturée TTC par la société française
Entraine une TVA collectée = 20 000 € : ( TVA collectée en Allemagne au taux de 19% )
Les marchandises sont dédouanées à la sortie de France : ( car y’a plus de douanes en Europe )

3. Achat de marchandises par une société française auprès d’une société allemande pour 200 000 € HT. Cette
opération

constitue pour la société française une acquisition intracommunautaire


constitue pour la société française une livraison intracommunautaire
Est facturée HT par la société française
Est facturée HT par la société allemande
Est facturée TTC par la société allemande
Est facturée TTC par la société française

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Entraine une TVA collectée = 40 000 € : ( car la Société fr autoliquide la TVA )
Les marchandises sont dédouanées à la sortie de France
Un DAU doit être souscrit
Une DEB doit être souscrite

4. Vente de marchandises 200 000 € HT par une société française immatriculée à une société italienne immatri -
culée : les marchandises sont livrées dans l’entrepôt en France de la société italienne. Cette opération

constitue pour la société française une acquisition intracommunautaire


constitue pour la société française une livraison intracommunautaire
Est facturée HT par la société française
Est facturée HT par la société italienne
Est facturée TTC par la société italienne
Est facturée TTC par la société française. : la marchandise reste en France
Entraine une TVA collectée = 40 000 €
Les marchandises sont dédouanées à la sortie de France
Un DAU doit être souscrit
Une DEB doit être souscrite

5. Vente et livraison de marchandises par une société française immatriculée en France à une entreprise établie
en Tunisie : 20 000 HT

La société française facture HT la société établie en Tunisie et fait une DEB


La société française facture TTC TVA française la société établie en Tunisie
La société française facture TTC TVA tunisienne la société établie en Tunisie
La société française facture HT la société établie en Tunisie et la TVA tunisienne est acquittée à la douane tunisienne

6. Achat par une société française soumise à la TVA de marchandises auprès d’une société établie en Tunisie :
100 000 € HT.

Cette opération constitue pour la société française une acquisition intracommunautaire


Cette opération constitue pour la société française une livraison intracommunautaire
Cette opération constitue pour la société française une importation
Cette opération constitue pour la société française une exportation
La TVA tunisienne doit être acquittée à la douane tunisienne
La TVA française doit être acquittée à la douane française ou autoliquidée par la société française
La société tunisienne facture HT
La société tunisienne déduit la TVA payée à la douane
La société française déduit la TVA payée à la douane

7. Vente d’une prestation de conseil à une entreprise établie en Italie : 20 000 € : B TO B ( on facture HT et auto -
liquidation après )

Le prestataire facture avec TVA italienne et doit s’immatriculer auprès du guichet unique
Le prestataire facture avec TVA française
Le prestataire facture avec TVA italienne
La TVA italienne est payée à la douane
Le prestataire facture HT et l’entreprise établie en Italie autoliquide la TVA française
Le prestataire facture HT et l’entreprise établie en Italie autoliquide la TVA italienne

8. Si vous faites des affaires depuis la Tunisie (où vous avez votre siège social) avec des bureaux en France,
au Maroc, en Allemagne. Pour savoir où vous devez payer de l’impôt sur les bénéfices, vous devez regar -
der :
a) La convention fiscale entre la France et le Maroc

b) La convention fiscale entre la France et l’Allemagne

c) La convention fiscale entre l’Allemagne et le Maroc

d) La convention fiscale entre la Tunisie et le Maroc

e) La convention fiscale entre la Tunisie et l’Allemagne

f) La convention fiscale entre la Tunisie et la France

10. Quel le taux des pénalités en France en cas de manœuvres frauduleuses

a) 10% b) 20% c) 40% d) 60% e) 80% f) 100%

11. Une société française et une société américaine créent chacune une succursale en Tunisie. La société fran -
çaise comme la société américaine font un bénéfice comptable correctement établi de 1 000. La succursale
tunisienne fait une perte de 2 000 (vous ne vous occuperez pas des différentes monnaies)
En prenant un taux d’impôt sur les sociétés à 25%, quel que soit le pays (France ou USA) quel est le montant de
l’impôt payé ? (vous choisirez le bon montant) et vous indiquerez ensuite le résultat net comptable ?

Explication :

FR : bénéfice 1000 ( en tenant compte de la perte de 2000 )  succursale Tunisie : perte de 2000 => résultat
fiscal : 1000 + 2000 = 3000 ( territorialité : je m’en fous de ce qui se passe dehors ) donc IS = 3000 x 25% = 750 donc résultat
net comptable = 1000-750 = 250

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USA : bénéfice 1000  succursale Tunisie : perte 2000  résultat fiscal = 1000 ( mondialité ) et IS = 250 donc
résultat net = 750

En France :
a) 250 et résultat net comptable ? =
b) 750 et résultat net comptable ? = 250 ( 1000 – 750 )
c) 0 et résultat net comptable ? =

Aux Etats Unis


a) 250 et résultat net comptable ? = 750
b) 750 et résultat net comptable ? =
c) 0 et résultat net comptable ? =

12. On suppose que vous résidez en France et que vous vouliez acheter une société : prix des titres à acheter =
2M

Vous avez 400K et il faut que vous empruntiez :1 600 K à un taux : 5%


Cette société que vous voulez acheter fait un bénéfice annuel avant impôt de 480 K et vous comptez sur la
distribution des bénéfices de cette société pour rembourser l’emprunt, sachant qu’un banquier raisonnable vous
prêtera sur 5 à 7 ans (7 ans étant un grand maximum).
On prendra un taux d’IS de 25% (taux qui devrait s’appliquer en France en 2022) –
Est-ce faisable, sachant que vous envisagez de réaliser ce rachat via une société holding de rachat ? Pour ce
faire vous mettrez en face de chaque libellé les éléments manquants pour dire ce qu’il est possible de faire. En
d’autres termes, vous boucherez les trous de ce cas que nous avons vu en cours

1. La société que vous souhaitez racheter paie un IS = 480 K x 25 % = 120 K

2. bénéfice net de la société que vous voulez racheter = 480 – 120 = 360 K

3. La société que vous souhaitez acheter va distribuer ce bénéfice sous forme de dividendes = 360 K

4. Le capital de la société holding de rachat = 400 K

5. La société holding de rachat va emprunter = 1 600 K

Le compte de résultat de la holding de rachat =

6. Charges de la holding de rachat = intérêts…= 5% x 1 600 K = 80 K

7. Produits de la holding de rachat ( c’est le dividende ) = 360 K

8. Résultat comptable de la holding de rachat = 360 – 80 = 280 K

9. Résultat fiscal de la holding de rachat = 280 – 95% x 360 ( régime fille-mère ) = 280 – 342 = -62 k

10. IS de la holding de rachat : 0 ( perte )

11. Résultat net comptable de la holding de rachat = 280 K

12. la holding de rachat dispose de 280 K pour rembourser 1 600 K

13. le remboursement de l’emprunt pourra s’effectuer sur environ 1 600 K / 280 …………. = ……5,7 ….ans…….

14. le banquier devrait …accepter/refuser… …. le crédit

Si vous aviez fait le rachat sans interposition d’une société holding auriez-vous pu financer cette opération ?
Pour répondre vous mettrez en face de chaque libellé les éléments manquants
La personne physique paie l’impôt sur le revenu sur les dividendes
On avait un dividende de 360 K
15. En France : flat tax = …30 % x 360 K = 108 ………….….

16. Net après impôt = ………360 – 108 = 252 ……………..

17. Avec les ………252…………, il faut payer ……les intérêts ….=. 80 000 .

18. Donc il reste pour rembourser l’emprunt = ……252 K – 80 K = 172 K ………….

19. On en a pour ………172 pour rembourser 1600 ….…… => …1600 / 172 = 9 ans……………..: le banquier va …ac-
cepter/refuser …le crédit

13. Qu’est-ce que Pilar One prévu par l’OCDE (Entourez la bonne réponse)

Attribution d’une partie des bénéfices réalisés par les grands groupes multinationaux à l’Etat du consommateur

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Attribution de tous les bénéfices réalisés par les grands groupes multinationaux à l’Etat du siège
Ventilation de tous les bénéfices des grands groupes multinationaux à chacun des Etats d’implantation en fonction du nombre
de salariés employés dans chaque Etat
Ventilation de tous les bénéfices des grands groupes multinationaux à chacun des Etats d’implantation en fonction de la valeur
ajoutée produite dans chaque Etat

14. Qu’est-ce que Pilar Two prévu par l’OCDE (Entourez la bonne réponse)

Appliquer dans chaque Etat un taux minimum d’imposition de 25%


Appliquer dans chaque Etat un taux minimum d’imposition de 30%
Appliquer dans chaque Etat un taux minimum d’imposition de 15%
Appliquer dans chaque Etat un taux minimum d’imposition de 20%
Appliquer dans chaque Etat un taux minimum d’imposition de 10%

En tant que futur cadre travaillant sur des opérations internationales, quelles sont les règles et principes fiscaux qu’il est
impératif que vous connaissiez :

1) Si vous dirigez la filiale d’un groupe international ( la mère détermine le bénéfice ailleurs : décide des prix de
transfert de la filiale )

- A une personnalité juridique dans le pays d’implantation : on y dépose des comptes et on y paie son impôt
- Ce qui remonte à la mère : les dividendes et voir le régime fiscal des dividendes
- Connaître un peu la fiscalité et le cadre juridique du pays d’implantation ( corporate )
- Problématique prix de transfert

2) Si vous dirigez la succursale en Tunisie d’une société établie en France


-Territorialité
-Déposer des comptes uniquement à l’administration fiscale locale
-Problématique prix de transfert
-Les résultats de la succursale seront compris dans les résultats du siège

3) Si vous faites du commerce international : achat de biens dans un pays et revente des biens dans un autre
pays

Vous n’existez pas sur place

Reste les questions douanières et TVA

4) Vous constaterez qu’en France notamment mais également aux Etats Unis et dans beaucoup de pays,
l’organigramme des groupes comprend le plus souvent une société holding qui détient les filiales réparties
tant en France (ou ailleurs) que dans le monde. Pourquoi (notamment en mati ère fiscale) ? Vous expliquerez
au moyen d’exemples chiffrés, les avantages de cette organisation.

H : Holding : encaisse les dividendes : 95 % exonérés / pas d’impôt


---------------------------------------------------------------------------- I------------------------------------------------------------------------------------------
Filiale F F F F F

 Avantage : régime mère-fille : dès qu’une filiale fait des bénéfices, y’a distribution de dividendes dans la Holding MAIS si elle
fait faillite on s’en fout car on a déjà eu des bénéfices sous forme de dividendes avant

 La holding prête l’argent aux filiales mais le tout est stocké dans la Holding sans impôt ( ps de fiscalité ) alors que si c’était
une personne physique ça aurait été taxé

 Séparer les activités ( vendre une filiale, acheter une autre, fusionner deux filiales )

 coût de faire une Holding : 1 feuille de papier

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