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Hématologie 2022
Service d’Hématologie Oncologie Pédiatrique
Hôpital 20 Aout 1953
Dr LABIAD RIM
INTRODUCTION
OBSERVATION MÉDICALE
PRINCIPAUX SYNDROMES
HÉMOGRAMME ET CAT
CAS CLINIQUES
1.Date d’apparition
2.Nature du symptôme, son type, sévérité, retentissement
3.Mode de début
4.Facteurs déclenchants/ aggravants
5.Localisation, irradiations
6.Aspects temporels
7.Autres symptômes associés
8. Contexte d’évolution : AEG ou CEG
EXAMEN PHYSIQUE
Général
-Etat de conscience
- Stabilité hémodynamique : PA, FC, SPO2, FR
- Température
- PS
- IMC ou SC
- Diurèse ( quantité, coloration)
- Pâleur cutanéo-muqueuse, Ictère
- Gc, BU
- Orienté par le principal symptôme
- Cutanéo-muqueux et des phanères (bulles hémorragique endobucalles …)
- Aires ganglionnaires +++ : territoire, taille, localisation…
- Abdominal (SPM, HPM)
- Cardiovasculaire
- Pleuropulmonaire
- neurologique si signes d’appel
- ORL (angine ulcéro-nécrotique) et stomatologique
- Gynécologie
- Endocrinologique
- Ostéoarticulaire
Conclusion clinique
3 diagnostics principaux
CAT diagnostique
CAT thérapeutique
SYNDROMES
CLINIQUES
Syndrome anémique
A. Signes fonctionnels :
± bruyants selon : rapidité d’installation, degré, état
cardio-vasculaire
- cardiovasculaires : dyspnée d’effort, palpitations, angor
d’effort, signes d’insuffisance cardiaque
- neuro sensoriels : acouphènes, scotomes, agitation,
sensation de malaise, coma, irritabilité, vertiges
- digestifs : anorexie, dyspepsie, nausées et
vomissements
- génito-urinaires : aménorrhée, perte de la libido
B. Signes généraux
Asthénie à l’effort puis au repos
C. Signes physiques
- signes directs : pâleur cutanéo-muqueuse
- signes indirects évocateurs : souffle systolique de pointe,
cheveux secs, ongles cassants, ulcère de jambe,
glossite
• Syndrome hémorragique
A.Cutané : PURPURA
- extravasation du sang, spontanée, indolore, ne s’effaçant pas à
la vitro pression, éphémère
- pétéchies, ecchymoses, vibices, bulles hémorragiques et
nécrotiques
- limité ou généralisé
- zones déclives ou périorbitaires, voile et face interne des joues
- éliminer ce qui n’est pas un purpura : piqures de puce,
ecchymoses post traumatiques …
A. Signes fonctionnels :
Parfois fièvre isolée
ORL (Rhinite, sinusite)
Digestive (diarrhée, vomissements)
Urinaire (brulures mictionnelles)
Bronchique ou pulmonaire (toux, crachats, dyspnée)
B. Signes physiques :
Examen clinique minutieux : peau et muqueuses,
Organe par organe
(infection à candida=> Muguet, Staphylococcie maligne de la face, aspergillose pulmonaire)
Cytoponction Echographie
biopsie exérèse Doppler
TDM abdominale
Biologie
Dg à évoquer devant ADP
A. ADP généralisées
B. ADP localisées :
Etiologie infectieuse dans le territoire de drainage
Syndrome de compression médiastinale
• Sd cave supérieur
• Si ADP ou masse médiastinale compressive
• Associe :
- télangiectasies basi-thoraciques
- Oedème cérébral (céphalées)
- CVC thoracique
- Turgescence jugulaire
- Oedème de la face et du cou
- Cyanose
- Dyspnée ou dysphagie
A. Population Erythrocytaire
C. Population thrombocytaire
Plaquettes : taux normal 150 000 à 400 000
thrombopénie <150 000, si ISOLEE vérifier si vraie
thrombocytose > 500 000
3) Myélogramme
4) Aplasie médullaire.
5) Habitudes toxiques ou médicamenteuses. Interrogatoire policier +++
Cas clinique 2
3) Maladie d’Hodgkin devant l’âge, la présentation clinique (ADP cervicale basse douloureuse, prurit,
signes généraux, syndrome inflammatoire, cellules de Reed-Sternberg).
Biopsie exérèse chirurgicale de l’ADP cervicale + immuno-marquage.
4) Bilan d’extension :
- Interrogatoire : atteinte viscérale (douleur osseuse, toux chronique, dyspnée)
- Clinique : Sphère ORL, HMG
- Paraclinique : Biologie : PAL, LDH, B2globuline, BOM
TDM cTAP, Petscan
5) Bilan préthérapeutique : sérologies virales, Echocoeur, BHE
6) Classification Ann Arbor + évolutivité clinique
PATHOLOGIES LES PLUS
FREQUENTES
Aplasie médullaire
Début aigu ou subaigu
Sd d’insuffisance médullaire clinique
Pancytopénie à la NFS avec ANN arégénérative.
Myélogramme : Moelle pauvre
BOM +++ indispensable, moelle pauvre avec logettes médullaires vides remplacées par des
adipocytes. M 0
Etiologies :
A) Acquises ou Secondaire :
- agents physiques ou toxiques : radiations ionisantes, solvants, insecticides
- Prise de médicaments :
- agents infectieux : Hépatite, tuberculose des OHP, VIH, PB19 chez ID, EBV
- maladies auto-immunes : PR, Connectivite
B) Constitutionnelles : Maladie de Fanconi
C) Primitives idiopathiques (60 à 70%)
Pronostic : Réti <20 000, neutropénie <500, Plq <20 000
Traitement :
Symptomatique +++ : Transfusion CG PF, UP, Si fièvre URG ttt, ATB IV large spectre, antifongiques IV
Curatif : Allogreffe +++, immunosuppresseurs, greffe de cellules souches
Leucémie myéloïde chronique
Syndrome myéloprolifératif, maturation normale mais production en excès
Début insidieux
Clinique : Asthénie, anorexie, fébricule <38, SPM dans 90% des cas, HPM modérée
NFS : Hb Normale ou Anémie modérée (10,11), hyperleucocytose majeure >50000-100 000,
polynucléose, hyperéosinophilie, hyperbasophilie +++, thombrocytose, myélémie
Complications : Priapisme, Infarctus splénique ou hématome sous capsulaire, crise de goutte
Diagnostic : Myélogramme : moelle riche avec hyperplasie de la lignée granuleuse 70-80% de
cellules
Caryotype : translocation (9;22) +++
Evolution : 3 phases
- chronique : lente, bénigne, bon état général, bien contrôlée par le traitement
- accélération : 18 mois, AEG progressive, SMG,
- transformation aiguë : TALMC mauvais Pc, AEG, douleurs osseuses, Sd tumoral, Sd
d’insuffisance médullaire
- myélémie et blastose
Traitement : ITK Imatinib
AlloGreffe de cellules souches
Leucémies Aiguës
Accumulation de blastes dans la moelle, le sang et d’autres organes avec risque de lyse
tumorale