Vous êtes sur la page 1sur 3

EVALUATION DU MODULE “Droit social et du travail ”

Par Sephora NAKPASSE

DEVOIR DE DROIT SOCIAL

CAS PRATIQUE

1- La nature du contrat ayant lié la société SOTRA S. A. S. U à monsieur Benoît est un


Contrat de travail à durée indéterminée (CDI).
Pourquoi disons-nous cela ?
Ce contrat ne s’apparente à aucun autre type de contrat définit ( exemple : article 44, 48
et 49 du code de travail). Il s'agit bien d'un emploi lié à l’activité normale de l’entreprise
m, l’entretien des locaux. Il ne s’agit pas d’une tâche temporaire.
Nous pouvons définir un CDI comme un contrat de travail dont la terminaison n’est pas
connue d’avance comme dans notre cas pratique, il ne prévoit pas la date à laquelle il
prend fin. Considérons aussi ces trois éléments qui sont constitutifs du CDI :la
prestation de travail, la rémunération, la subordination juridique : exécution du travail
sous l’autorité de l’employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives,
d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements. Tous ces éléments étant
bien réunis dans notre cas.

2- les obligations de la société à l’égard de Monsieur Benoît.


Le contrat individuel de travail qu’il soit verbal ou écrit comporte des droits et
obligations. Monsieur Benoît étant un employé permanent de la société, voici les
obligations à son égard :
● Payement d’un salaire pour le travail accompli en conformité avec les articles
154,158 et 159 du code de travail au Togo, 2021.
● Ses heures de travail ne peut excéder 40h/semaine

● Vu l’article 198 du code de travail, le repos hebdomadaire est obligatoire,


minimum 24h consécutifs par semaine
● Vu l'article 200, 201 du code de travail au Togo, droit à un congé payé après 1an.

● Travailler ou immatriculé monsieur Benoît au près de la CNSS

● Fournir le travail convenu ( lieu de travail, rendre ce lieu accessible, fournir les
outils)
● Protéger la santé et garantir la sécurité sécurité de monsieur Benoît au vu de
l'article 223 du code de travail
● Protéger la dignité de monsieur Benoît au vu de l'article 40 du code de travail

3- Le Tribunal de première instance de tsévié n'est pas compétent pour connaître des
réclamations formulées par Monsieur Benoît.
La juridiction compétente est, l'audience public : le tribunal du travail de Lomé car Les
tribunaux du travail sont régis par l’article 128 du code de travail. Ces tribunaux du
travail connaissent des litiges individuels pouvant s’élever à l’occasion de l’exécution du
contrat de travail entre les travailleurs et leurs employeurs. Il s’agit du litige qui oppose,
en cours d’emploi ou à l’occasion de la rupture du contrat un travailleur à son
employeur. Ces tribunaux sont également compétents pour se prononcer sur tous les
litiges individuels relatifs aux conventions collectives ou aux arrêtés en tenant lieu.

4- Monsieur Benoît n'est pas totalement fondé en ses demandes. Néanmoins il a le plein
droit de saisir la justice s'il estime être l'objet d'injustice de la part de son employeur. Il
a le droit de contester une mise en demeure de la part de son employeur et aussi lorsque
les exigences de celui-ci ne lui semblent pas judicieux.

Les arguments juridiques qui jouent en sa faveur:


-Il remplit parfaitement la mission pour laquelle il est embauché. Exécution de
l'obligation d'embauche de monsieur Benoît, se dernier s'est engagé principalement à
tondre le gazon une fois dans le mois, de l’arroser chaque jour pendant une heure de
temps et de désinfecter le jardin une fois toutes les cinq (05) semaines et il le respecte.
- Vu l'article 8 du code de travail 2021, il y'a une forme d'exploitation de mains d'œuvre
qui porte préjudice à monsieur Benoît.
5- les arguments de la société:
La société à traité monsieur Benoît dans le respect tout en remplissant ses obligations
envers lui depuis que le contrat fut établi. Le contrat qui li Mr Benoît à la société étant
un CDI dont l'un des éléments est la subordination judiciaire qui demande l'exécution
du travail sous l'autorité de l'employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des
directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquement. C'est dans ce
sens que Mr Benoît à été interpellé pour le respect des horaires de travail fixés par
l'entreprise au moyen d'une lettre sous peine de sanctions en cas de non respect au vu de
l'article 81 du code de travail. Vu l'article 77, la société est bien en droit de licencier
monsieur Benoît pour absence prolongées ou répétées tel prévu par l'article 65 du code
du travail. Mais une lettre de mise en demeure à été adressée à Mr Benoît, lui
expliquant ce qui lui était reproché de façon formelle et précise le rappellant tout
simplement à l'ordre. Il s'agit là d'une action aimable et une preuve de bonne foi. Vu
l'article 118 du code du travail au Togo 2021, ayant constaté clairement une
Insuffisance professionnelle de la part de monsieur Benoît, la société est en droit
d'appliquer une sanction disciplinaire.

Promotion : Business & XX School 2021-2023

Vous aimerez peut-être aussi