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REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie
Peace-Work-Fatherland
LABORATOIRE NATIONAL DE
NATIONAL CIVIL ENGINEERING
GENIE CIVIL (LABOGENIE)
LABORATORY (LABOGENIE)
COMITE NATIONAL DES
GEOTECHNICIENS DU CAMEROUN CAMEROUN NATIONAL COMMITTEE
(C.N.G.C) FOR GEOTECHNICALS ENGINEERS
(C.N.C.G.E)
DU CAMEROUN
SIEGE (C.N.G.C)
SOCIAL : YAOUNDE
HEADQUARTER : YAOUNDE
B.P : 349
PO BOX : 349
Tél : 222-203-006 Fax : 222-302-455
Tél : 222-203-006 Fax : 222-302-
455
THEME :
Rédigé par :
WOUSSANJU FONHGOUO Pasma
Matricule : MOD41747
Sous l’encadrement de :
Sous la supervision
M. DJEUTCHA Salomon
Directeur de la Recherche, des Essais
Géotechnicien et Analyses
Diplômé de l’ENSTP de YAOUNDE Pr. KANA Etienne Marcelin
Ingénieur Général de Génie Civil
Géotechnicien
ANNEE : 2017-2018
FORMULATION DU BETON HYDRAULIQUE
DEDICACE
A ma maman chérie
REMERCIEMENT
S
Je remercie également mes amis Friendship forever pour leur soutien inconditionnel
En fin, Je remercie tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de ce
mémoire.
RESUME
Dans ce travail nous avons utilisé une méthode de formulation du béton selon Dreux-
Gorisse : L’ensemble des résultats des essais réalisés en laboratoire sur les matériaux nous a
permis de conclure qu’ils sont de caractéristique géotechnique satisfaisante.
Pour cela, nous avons réalisé un cas pratique en laboratoire ou six éprouvettes
cylindriques 16×32 cm ont été confectionnées.
Les résultats obtenus montrent que le béton réalisé par la formulation donne une
résistance à la compression à 28 jours : de 27,189 Mpa :
ABSTRACT
The formulation of a hydraulic concrete consists in defining the optimal mixture of the
various components available in order to achieve a concrete whose mechanical characteristics
can be used for the realization of a resistant structure with increased durability.
In this work we used the Dreux-Gorisse concrete formulation method. All the results
of the tests carried out in the laboratory on the materials allowed us to conclude that they are
of significantly satisfactory geotechnical characteristic.
For this, we carried out a practical case in laboratory where six 16 × 32 cm cylindrical
specimens were made.
The results obtained show that the concrete produced by this formulation gives a
compressive strength of 27.189 Mpa at 28 days
% : pourcentage ;
∆0 : Densité théorique
∅ : Diamètre
∆ : Densité réel
°c : degré celsus ;
cm : : centimètre ;
E. S : équivalent de sable ;
E.P.I.C :
g : gramme ;
h : heure ;
kg : kilogramme ;
l : litre ;
m : mètre
M.f : de finesse ;
m3 mètre cube ;
min : minute ;
ml : millilitre ;
mm : millimètre ;
P : propreté superficielle ;
Rc : résistance de compression.
S : surface de l’éprouvette
δ contrainte à la compression
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iii
ABSTRACT .............................................................................................................................. iv
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ...................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... viii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. ix
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE ........................................................ 2
I. HISTORIQUE ................................................................................................................. 2
II. ORGANISATION ........................................................................................................... 3
III. MISSIONS................................................................................................................... 6
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ................................................. 8
1. GRANULATS ................................................................................................................. 8
II. CIMENT........................................................................................................................ 19
e) EAU DE GACHAGE .................................................................................................... 32
f) LES ADJUVANTS ....................................................................................................... 32
CHAPITRE III : ETUDE DE FORMATION DU BETON HYDRAULIQUE SELON
DREUX-GLORISSE ................................................................................................................ 33
I. Méthodologie ................................................................................................................ 33
CHAPITRE IV: CAS PRATIQUE .......................................................................................... 39
CHAPITRE V : INFLUENCE DE CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DES
MATERIAUX SUR UNE ETUDE DE FORMULATION DE BETON HYDRAULIQUE ... 51
.................................................................................................................................................. 51
CONCLUSION ........................................................................................................................ 52
RECOMMANDATIONS ......................................................................................................... 52
BIOGRAPHIE .......................................................................................................................... 52
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 52
INTRODUCTION
Avec une consommation mondiale annuelle d’un mètre cube par personne, le béton est le
matériau le plus utilisé sur la planète. Il est composé essentiellement de granulats, ciment et d’eau.
Avec l’apparition des nouveaux matériaux et l’exigence des chantiers sur la qualité des ouvrages en
génie civil, l’ingénieur est soumis à une pression croissante en termes de délais et de coûts.
Pour formuler un béton, c’est-à-dire la mise au point de la composition qui se fait de façon
scientifique en se basant sur les études physique et mécanique des constituants, la méthode utilisée au
LABOGENIE est celle dite de Dreux-Gorisse. Il existe d’autres méthodes telles Faury, Bolomey,
Joisel… l’ensemble de ces méthodes est basé sur la recherche d’une compacité maximale du
mélange.
L’objectif de ce travail consiste à faire une formulation de béton hydraulique par la méthode de
DREUX Gorisse
Le deuxième(II), porte sur les caractéristiques des matériaux utilisés dans la confection des bétons
hydrauliques ;
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
LA STRUCTURE
I. HISTORIQUE
Après la deuxième guerre mondiale (www.labogenie.cm ), les pays européens sont confrontés
aux problèmes de reconstruction de leurs pays entièrement détruits. C’est ainsi qu’ils mettent en
place des organismes publics chargés de la conduite de la recherche et des expérimentations en vue
d’une reconstruction optimale des infrastructures ainsi détruites. Dans ces circonstances, le C.R. R
(Centre de Recherches Routières) sera créé en 1947 en Belgique et en 1949 en France, ce sera le
L.C.P.C (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées). Dans le but de permettre l’évacuation rapide
des matières premières nécessaires à cette reconstruction, les colons ont besoin des réseaux de
transport adaptés, qui sont généralement orientés de l’intérieur vers la côte.
Ainsi, le Bureau Central d’études pour les Équipements d’Outre-mer (BCEOM) est créé en
France avec pour mission l’étude générale des types de routes économiques dans les colonies. Il est
accompagné par le CEBTP (Centre des Études du Bâtiment et des Travaux Publics) spécialisé en
géotechnique qui appuie le LTPC (Laboratoire des Travaux Publics du Cameroun), créé en 1953, en
lui fournissant l’essentiel de ses cadres.
Dès 1975, le LTPC devient le CRETP (Centre de Recherches et d’Études des Travaux
Publics) et est rattaché à l’Office National de Recherche Scientifique et Technique. Le 10 Juillet
1980, suite au décret N° 80/251, du CRETP prend la forme d’un établissement public à caractère
industriel et commercial (EPIC) et devient le LABOGENIE (Laboratoire National de Génie Civil),
placé sous la tutelle du ministère en charge du BTP.
Ainsi, il est transformé en société à capital public, pour un montant de 3 500 000 000 FCFA
ayant l’État comme actionnaire unique suivant le décret N˚2007/299 du 12 Novembre 2007.Depuis
1953, plusieurs directeurs généraux se sont succédé à la tête de cette structure. Trois étrangers et six
nationaux.
– M. Gérard LIAUTAUD ;
– M. GARCIA ;
– M. E. BERARD ;
Les nationaux sont :
II. ORGANISATION
– Des laboratoires mobiles des cellules d’études ou de contrôles géotechniques sur chantiers.
Il est géré administrativement par :
– Une Assemblée Générale
– Un Conseil d’Administration
– Une Direction Générale (Directeur Général, M. MOUFO Jean)
Service du Budget
Suivi du Budget
Bureau de suivi
Caisse principale
Bureau comptabilité
Financière
Administratives et
Affaires
Direction des
analytique Service de la
Comptabilité
Bureau de la
Fiscalité
Bureau du Personnel
Service de gestion du
personnel et affaires
Bureau Affaires Juridiques Division des
Juridiques
Ressources Humaines,
Attachés de Direction
Attachés de Direction
Documentation et de
Bureau des Marchés de la logistique et des
L’Informatique
affaires Juridiques
Service de le
Bureau des
Approvisionnements
Service du Matériel
et Marchés
Bureau du
Magasin Central
Espace Sols
Esp Matériaux et
structures Chargé d'Etude n°1
Espace Routes et
trans Central des Essais et
analyses
Esp Chimie et
Industrie Chargé d'Etude n°2
Esp Eau et
des
DREA
Environnement
Division de
02 Ingénieur Espace de
Bur de la laRecherche et du
d'étude chargé Recherchecoopérati développement
Formation
de la recherche on/Formation
Conseillés Techniques
Adjoint
Directeur Général
Directeur Général
d'Administration
Conseil
02 Ingénieur Espace
d'études MétrologieNormalisation
Espace de Routes
Ingénieur chef de etInfrastructures de
Projet transport Division de la
production
Ingénieur chef de Espace des
Matériaux,
structures et
Ingénieur chef de
de Gestion
Interne et du Contrôle
Division de l'Audit
Projet
Espace Eau et
Bureau Marketing
Espace Marketing
Bureau Relations,
Division
commerciale
Bureau Facturation
Espace de Gestion
des Clients
Bureau Suivi
Clientèle
Bureau Finance
Audit Interne
Contrôle de Gestion
Contrôle de Qualité
Service administratif
Bureau Personnel
et Financier
Délégations
Bureau Matériel régionales
Service technique
III. MISSIONS
– D’apporter au ministère chargé des travaux publics, un appui pour les contrôles périodiques
auprès des laboratoires privés de génie civil agréés, en vue du respect des prescriptions
techniques ;
– De mener, en liaison avec les ministères et organismes concernés, les études géotechniques des
sites, dans le cadre de la prévention des sinistres catastrophes ou calamités naturelles, en vue de
la détermination de leur niveau de risque ;
– De réaliser, en relation avec les structures techniques concernées, tous les travaux de recherche
dans le domaine des matériaux et techniques de construction ;
– De conduire pour les ministères et organismes concernés, les études et les recherches en vue de
l’adaptation des infrastructures aux écosystèmes locaux ;
– De mener toutes études normatives en matière d’infrastructures de génie civil ;
– De contribuer en liaison avec les ministères et organismes concernés, à l’élaboration et la
fixation des normes en matière de construction d’infrastructures de génie civil ;
– De contribuer à l’élaboration et à la fixation des normes et prescriptions techniques en matière
d’assainissement et de drainage, en relation avec le ministère chargé de l’urbanisme et des
collectivités territoriales décentralisées ;
– De mener, pour les ministères et organismes concernés, toutes actions relatives au respect de
l’application des normes et prescriptions techniques en matière de construction et d’entretien des
ouvrages ;
– De définir, programmer et réguler les prestations géotechniques de tous les travaux
d’infrastructures publiques, en relation avec les ministères et organismes concernés ;
– De certifier et agréer la qualité et la conformité de la mise en œuvre des matériaux de
construction, la qualité des équipements et des ouvrages de génie civil ;
– D’assurer la formation continue en géotechnique du personnel en charge des constructions
publiques, en liaison avec les ministères et les organismes concernés ;
– D’émettre, à la demande de l’administration concernée, un avis sur toutes études ou mesures
relatives au développement technologique des matériaux de construction ou produits
manufacturés utilisables dans les travaux publics et la construction, et d’assurer régulièrement le
contrôle de leur mise en œuvre ;
– De mener les expertises géotechniques ou géophysiques des assises des ouvrages de génie
civil, ainsi que la caractérisation et l’optimisation qualitative des matériaux de construction et de
leur mise en œuvre ;
– De procéder aux activités de recherche et de captage des nappes hydrauliques souterraines
– Et plus généralement, de procéder à toutes opérations d’études et de recherche se rattachant
Directement ou indirectement à son objet social, ou encore susceptibles d’en faciliter la
réalisation ou le développement.
CHAPITRE II :
CARACTERISTIQUES DES
MATERIAUX
L’objectif de ce chapitre est l’identification des matériaux utilisés dans la formulation des
bétons hydrauliques sur la base des résultats des essais réalisés avec leurs interprétations.
1. GRANULATS
Les granulats c’est l’ensemble des grains minéraux appelés, fines, sables, gravillons ou
cailloux, suivant leur dimension comprise entre 0 et 80 mm. Ils peuvent être d’origine naturelle (des
roche basaltique, métamorphique, magmatique), artificielle (argile expansée) ou issue du recyclage
de déchets de l’industrie (laitier de haut fourneaux). Ils constituent le squelette du béton (70% en
poids) et ont pour but d’améliorer la résistance du béton. Les performances mécaniques des granulats
vont donc conditionner la résistance mécanique du béton et leurs caractéristiques géométriques
(classe granulaire, granularité). Les choix des caractéristiques des granulats (roulés ou concassés,
dimensions, teintes) sont déterminés, par les contraintes mécaniques, physico-chimiques et
esthétiques du projet à réaliser et la mise en œuvre du béton (critère de maniabilité, enrobage. La
terminologie des granulats selon leurs dimensions :
Les granulats pour la formulation des bétons peuvent être définis comme état des matériaux
de dimension (classe granulaire) variable et inertes ; 0/5, 5/15, 15/25, 8/16, 16/25 etc.
Essais préalables à une étude de formulation du béton hydraulique sur les granulats
a) But
Permet une évaluation de la propreté d'un sable en rendant compte de la quantité et la qualité des
éléments fins contenus dans ce sable.
b) Principe
L’essai consiste à faire floculer les éléments fins d’un sable mis en suspension dans une
solution lavante puis, après un temps de mise en repos (20 mins), à mesurer la hauteur des éléments
sédimentés. Il est effectué sur la fraction du sable passant au tamis à mailles carrées de 4 mm
Calculer l’équivalent de sable (ES) comme le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la partie
sableuse sédimentée (propre), à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse sédimentée.
c) Appareillage
d) Mode opératoire
L’échantillon est préalablement séché à l’étuve à 105 °C pendant 24h puis échantillonner ;
Remplir l'éprouvette cylindrique jusqu'au trait de jauge inférieur en utilisant le tube laveur
relié au flacon contenant la solution lavante ;
Tamiser le sable sur un tamis de diamètre 4mm et prendre les passants de ce tamis et prélever
120 g pour la prise d’essai ;
À l’aide de la main écope, prélever le matériau, l’introduire dans le moule et araser ;
La valeur réelle d’équivalent de sable (SE) à considérer est donc, la moyenne des valeurs
obtenues des SE au piston des deux éprouvettes
𝐻1 𝐻2
SEV=𝐻0 𝑋100 ; SEP=𝐻0 𝑋100 . Avec SEV (équivalent de sable visuel) et SEP (équivalent de sable
au piston).
Si SE ˂ 60, le sable est argileux. Il y’a risque de retrait et gonflement ; à rejeter pour le béton.
Si 60 ≤ SE ˂ 70, le sable est légèrement argileux. Admissible pour les bétons de qualité, quand on ne
craint pas particulièrement les retraits.
Si 70 ≤ SE ˂ 80, le sable est propre. Faible pourcentage de fines argileuses, convenant parfaitement
pour les bétons de haute qualité.
Si SE ˃ 80, le sable est très propre. L’absence presque totale de fin risque d’entrainer un défaut de
plasticité du béton qu’il faudra rattraper par une augmentation du dosage en eau.
Pour les bétons de qualité : ES est compris entre 70 et 80 ; en dessous, il faut rejeter le sable.
Module de finesse : 1/100 somme des refus (en pourcentages ramenés à l’unité) sur les tamis de
module 23, 26, 29, 32, 35,38 et il est souhaitable d’avoir une comprise entre 2,2 et 2,8
bonbonne
trépied
éprouvette
.
a) But
Déterminer la masse volumique d’un matériau (granulat) en incluant les vides qu’il contient.
b) Principe
Remplir un moule de volume 1000 𝑐𝑚3 pour un sable, de 3000𝑐𝑚3 ou 5000 𝑐𝑚3 pour les graves et
déterminer la masse du contenu. Le volume est obtenu par calcul et la masse par pesées.
c) Appareillage :
d) Mode opératoire
Prendre la moyenne des quatre valeurs, diviser par le volume du moule considéré et consigner
les résultats sur une fiche.
𝑀𝑂𝑌𝐸𝑁𝑁𝐸 𝐷𝐸𝑆 𝑀𝐸𝑆𝑈𝑅𝐸𝑆
Densité Apparente= 𝑉𝑂𝐿𝑈𝑀𝐸 𝐷𝑈 𝑀𝑂𝑈𝐿𝐸
a) But
Déterminer le pourcentage pondéral de particules inférieures à 0,5mm (ou 1,6 mm pour les
ballasts) mélangées ou adhérentes à la surface des granulats supérieurs à 2mm.
b) Principe
Les éléments fins contenus dans le granulat à tester sont séparés par lavage sur un tamis
d’ouverture 0,5 mm. Leur pourcentage est déterminé pesé après séchage du refus.
c) Appareillage :
d) Mode opératoire
Préparer deux échantillons à partir de l’échantillon pour laboratoire : l’un de masse 𝑀1ℎ pour
déterminer la masse sèche de l’échantillon pour essai, l’autre de masse 𝑀ℎ pour déterminer la
masse des éléments inférieurs à 0,5mm ou 1,6 mm pour le ballast ;
Peser les deux échantillons 𝑀1ℎ et 𝑀ℎ ;
Sécher l’échantillon 𝑀1ℎ à l’étuve à (105±5) ºC jusqu’à masse constante ;
Le peser, soit 𝑀1𝑠 sa masse sèche ; la masse sèche 𝑀𝑆 de l’échantillon pour essai de propreté
𝑀
est : 𝑀𝑆 =𝑀1𝑆 𝑥𝑀ℎ ;
1ℎ
Spécifications
a) But
b) Principe
Effectuer un double tamisage. Tout d’abord, au moyen des tamis d’essai, l’échantillon est
fractionné en différents granulats élémentaires𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 . Chacun des granulats élémentaires 𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 est
ensuite tamisé au moyen de grilles à fentes parallèles d’une largeur d’écartement𝐷𝑖 ⁄2.
Le coefficient d’aplatissement global (A) est calculé en tant que masse totale des particules passant
au travers des grilles à fentes, exprimé en pourcentage du total de la masse sèche des particules
faisant l’objet de l’essai.
c) Appareillage
d) Mode opératoire
Prélever et sécher à l’étuve à (105±5) ºC l’échantillon pour essai. Le laisser refroidir, le peser et
enregistrer la masse comme étant 𝑴𝟎 .
Faire passer l’échantillon sur la colonne de tamis spécifiés, suivant la classe granulaire peser et
éliminer tous les éléments passant au tamis 4 mm et refusés sur le tamis 80 mm. Peser et retenir
séparément tous les grains de chaque granulat élémentaire 𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 compris entre 4mm et
80mm.Tamiser chaque granulat élémentaire 𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 sur la grille à fentes correspondantes et peser tous
les passants à travers la grille à fentes correspondantes.
Soit 𝑀1 la somme des masses des granulats élémentaires𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 et 𝑀2 la somme des masses des
grains de chaque granulat élémentaire𝑑𝑖 ⁄𝐷𝑖 passant à travers une grille à fentes correspondantes,
d’écartement𝐷𝑖 ⁄2.,
𝑀
Le coefficient d’aplatissement (A) est donné par la relation : A=𝑀2 𝑋100
1
a) But
b) Principe
c) Appareillage
d) Mode opératoire
d×400 ≤ M ≤ D×600 en grammes (g) où d est le diamètre de la plus petite particule, D celui de la
plus grosse particule, exprimée en mm et M est la masse. En fonction de la classe du granulat et par
expérience, au niveau de l’espace matériau et structure, les masses usuelles sont : 1000g pour le
sable ; 5000g pour le gravier 5/15 et 10000g pour le 15/25.
Le matériau est préalablement séché à l’étuve à une température de 1050C pendant 24h ;
Echantillonner le matériau afin de l’homogénéiser et avoir un échantillon représentatif avant
de démarrer l’essai ;
Monter la colonne de tamis en ajoutant le couvercle et le fond. En fonction de la classe
granulaire 0/5, 5/15 et 15/25 on utilise respectivement les séries de tamis suivants (0.063 ;
0.250 ; 0.315 ; 0.630 ; 1.25 ; 2.5 ; 5 ; 6.3), (2 ; 2.5 ; 5, 6.3 ; 8 ; 10 ; 12.5 ; 16 ; 20) et (2 ; 2.5 ; 5,
6.3 ; 8 ; 10 ; 12.5 ; 16 ; 20 ; 25 ; 31.5) ;
Peser la quantité de matériau nécessaire et verser le matériau dans la colonne de tamis ;
Agiter manuellement la colonne de tamis, ensuite agiter individuellement chaque tamis ;
Le tamisât de chaque tamis est versé dans le tamis immédiatement inférieur ;
Peser le refus𝑅𝑖 de chaque tamis en le cumulant au refus du tamis précédent ;
Remplir ainsi les données sur la fiche d’essai et tracer la courbe.
Les masses des différents refus cumulés𝑅𝑖 , sont rapportés à la masse totale sèche M de
l’échantillon pour essai et les pourcentages des refus cumulés ainsi obtenus inscrits sur la fiche
𝑅 𝑅
d’essai : 𝑀𝑖 𝑋100 ; Les pourcentages de tamisats correspondants sont égaux à 100-( 𝑀𝑖 𝑋100)
Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisats cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
La courbe granulométrique quant à elle, doit être tracée de manière continue et peut ne pas passer
rigoureusement par tous les points.
Le module de finesse d’un sable est égal au centième de la somme des refus exprimés en
pourcentage pondéral sur les différents tamis de la série sauf le tamis (0,08).
Mf=1,88
a) But
b) Principe
c) Appareillage
- Pycnomètres ;
- Balance de précision ;
- Pompe aspirante ;
- Thermomètre ;
- Chronomètre ;
- Cloche à vide ;
- Eau distillée ;
- Une tige en verre ;
- Main écope à fond rond ;
- Gamelles ;
- Pissette ;
- Gamelles ;
- Entonnoir.
d) Mode opératoire
Cet essai consiste à déterminer la masse volumique réelle d’un matériau, c’est-à-dire après
élimination des vides interstitiels et externes. La valeur que l’on obtient, conditionne la formulation
du béton qui devra être faite, ainsi que la quantité de granulat qui doit intervenir.
pynometre
Le ciment est le liant hydraulique utile pour la confection des bétons. Il est obtenu par
broyage et cuisson du calcaire, argile et clinker à une température d’environ 1450°C. Il existe
plusieurs marques de ciment au Cameroun tel que CIMENCAM, CIMAF, DANGOTE avec des
classes différentes ; CPJ 32,5, 42,5R…etc
a) Objet
Cet essai nous permet de déterminer la quantité optimale d'eau nécessaire (eau de gâchage) pour un
essai de prise.
b) Principe
Il consiste à mesurer l'enfoncement d'une tige cylindrique sous l’effet d’une charge constante de
300g dans une pâte (ciment + eau).
Remarque : l'enfoncement est d'autant plus important que la pâte est fluide.
c) Appareillage
d) Mode opératoire
Placer l'ensemble sur le socle de l'appareil de Vicat ; immédiatement, amener la sonde au centre de la
surface supérieure de la pâte puis l'immobiliser et lâcher la sonde sans vitesse initiale. Jusqu'à ce que
celle-ci s'enfonce et se stabilise ;
Remarque : cette distance caractérise la consistance normale si elle est de (6±1) mm dans le cas
contraire, l'essai sera recommencé avec les autres pesées prévues à cet effet jusqu'à l'obtention de la
bonne distance.
a) Objet
Cet essai permet de déterminer le temps de maniabilité de mise en œuvre d’un béton ou un
mortier. C’est à dire le temps dont on dispose pour fabriquer, transporter et mettre en œuvre un
mortier ou un béton bref c’est l’intervalle de temps d’utilisation d’un mortier après gâchage.
b) Appareillage
c) Mode opératoire
C’est le temps mesuré depuis l’instant zéro jusqu’au moment où la distance entre l’aiguille et
la plaque de base est de (4±1) mm, comme étant le temps de début de prise de ciment à 5 minuits
près, ce qui renseigne le client sur le temps d’utilisation du béton ou du mortier.
Mode opératoire ; cette fois ci, retourner le moule rempli et procéder selon le mode opératoire
décrite au-dessus.
C’est le temps de durcissement d’un ciment (le temps mesuré depuis l’instant zéro jusqu’au
moment où l’aiguille ne pénètre pour la première fois, qu’à seulement 0,5 mm dans l’éprouvette,
comme étant le temps de fin de prise du ciment, à 15 minuits près.
Figure 6 : Prisomètre
a) But de l´essai
Il s’agit de mesurer la masse volumique absolue du ciment anhydre qui varie en fonction de la
composition du ciment, tout en restant entre 3,0 et 3,2 g/cm3
b) Principe de l’essai
On opère en comparant la masse 𝑚𝑐, d’un volume connu de ciment 𝑣𝑐 à la masse 𝑚𝑡 d’un
même volume de liquide dont la masse volumique 𝜌𝑡 est connue.
c) Appareillage
d) Mode opératoire
f) Précision de la mesure
Soit 𝛥𝑚 la précision de la balance utilisée pour les pesées, la masse volumique de l’eau
distillée est indiquée dans le tableau ci-dessous en fonction des températures.
T°C 14 16 18 20 22 24 26 28 30
a) But
Cet permet de vérifier si le ciment est bien moulu en déterminant la surface en cm2 d´un
gramme de ciment
b) Principe
Il consiste à calculer le temps mis par un volume constant, sous une pression déterminée et à
une température connue à traverser une couche de ciment tassé dans des conditions définies. Le liant
doit être homogène á la température de la salle, la surface est d´autant plus grande que les grains sont
petits et la vitesse d´écoulement de l´air à travers les grains de ciment est d´autant plus faible que les
grains sont fins
c) Appareillage
Un perméabilimètre manuel ;
Une cellule muni d´un corps, une grille et un piston ;
Une salle climatisée de ±20°C ;
Une balance de précision (0,0001g) ;
Une mesurette ;
Un papier filtre de diametre12mm.
d) Mode opératoire
Il s´agit d´un essai qui suit le poids spécifique du ciment donc ce poids est déjà connu.
L´essai se déroule entre le 2eme et le 3eme trait repère de l´appareil, lorsque le liquide
contenu dans l´appareil atteint le 2ème traiton, on met le chronomètre en marche et on arrête lorsqu´il
atteint le 3ème trait puis on note le temps
e) Calcul
𝐾√𝑒 3 ∗ 𝑡
𝑆=
ρ(1 − e)√𝑅
a) Objet
b) Appareillage
c) Mode opératoire
A l'aide d'une raclette, égaliser les hauteurs en mortier des 3 compartiments ensuite, mettre l'appareil
à choc en marche qui imprimera une série de 60 chocs en 60 secondes ;
Introduire les trois fractions restantes dans le moule à la même hauteur et le soumettre à une
série de 60 chocs en 60 secondes ;
Retirer l'ensemble de l'appareil à choc et déposer sur la plaque de marbre ;
Enlever la rehausse ;
Araser à la règle ;
Couvrir le moule avec une plaque de verre préalablement lubrifiée dans le but
de protéger le mortier pendant 24 h à la température de (20±2) °C ;
Noter les références des éprouvettes fabriquées (nom du ciment utilisé et le numéro du sac).
Moule prismatique
4×4×16
Démouler les éprouvettes prismatiques, faire un mixage de chaque moule, mettre des références
(date) par série et peser toutes les éprouvettes dans l'ordre :
L'essai consiste à étudier la résistance à la traction par flexion et à la compression des éprouvettes
prismatiques de mortier normal. Dans un tel mortier, la seule variable est la nature du liant
hydraulique. La résistance du mortier est alors considérée comme significative de la résistance et la
classe du ciment.
Après 2 jours, on prend trois séries d'éprouvettes de même âge dans l'armoire humide et on laisse
sécher.
a) But
Cet essai permet de déterminer si un ciment est gonflant dans les différentes conditions de
température ou pas.
b) Principe de la mesure
La pâte pure ou á consistance normale de ciment placé á l´intérieur d´un petit cylindre en
laiton fendu suivant une génératrice, en gonflant, écarte les bords du cylindre de part et d´autre
duquel sont soudés deux tiges en laiton. La raison de ces tiges est de rendre commode les mesures en
la multiplication par 10, l´augmentation en millimètre de l´écartement des extrémités des deux
aiguilles mesure l´expansion qui doit être <10mm pour la pâte pure (<3mm si l´essai est effectué sur
mortier normal).
c) Appareillage
Un malaxeur automatique ;
Des gamelles ;
Des spatules ;
Une pellette ;
Des éprouvettes ;
Une balance sensible ;
Un bain marie ;
Les cellules de forme cylindrique de 30mm de diamètre et 30mm de hauteur prolongée de
deux aiguilles de 150mm de longueur sondée de chaque côté de la fente ;
Un réglet mesurant 1/2mm ;
Un dispositif de chauffage permettant de porter 20°C á ébullition en un temps compris entre
15m et 30m d´eau qu´il contient ;
Les plaques de marbre.
Au 7éme jours, on sort trois cellules et on mesure á nouveau l´écartement des poutres des aiguilles
(ef)
Toujours au 7ème jours, on sort les trois autres cellules et on les immerge dans le bain marie á
ébullition porté á 130°C pendant 3heures. Au terme de ce temps, on les sort et on mesure la valeur de
l´expansion á chaud et on note ef
Prendre la valeur médiane des gonflements des éprouvettes et ce gonflement ne doit tant á
froid qu´á chaud être <3mm pour le mortier normal et <10mm pour la pâte normale Bain chaud.
a) But
Il s’agit de mesurer la masse volumique du ciment anhydre rapporté au volume total (ciment+
vide) qui varie en fonction de la composition du ciment.
b) Appareillage
c) Principe
d) Mode opératoire
Pour éviter la perte du ciment au cours de la manipulation, on met au point un matériel évitant
de verser le ciment á l´aide des mains. Pour cela, on utilise un entonnoir porté par un trépied muni
d´une passoire de 2mm d´ouverture et d´un opercule mobile
Le ciment en vrac est relativement léger sa densité apparente est environ 1kg/dm³
Pour les sables et granulats sec, la densité apparente est de l´ordre de 1,5kg/dm³
a) But
b) Principe
L’essai consiste à déterminer la masse du refus du ciment à étudier sur un tamis de diamètre
80 micron et 45 micron et le rapporter à la masse totale du ciment initialement mesuré.
c) Appareillage
d) Mode opératoire
Prélever 100g (M1) de ciment ; Par la suite il est tamisé au tamis de 80 et de 45 microns avec
beaucoup de patience et de précautions, en évitant toute perte de ciment jusqu’à refus total. Le refus
obtenu est pesé, on obtient une masse (M2). Le pourcentage des impuretés au tamis de 80 microns et
de 45 microns est obtenu en exprimant M2 en pourcentage
e) EAU DE GACHAGE
Les eaux qui conviennent à la fabrication du béton, ne doivent pas contenir de sel
nocif pouvant attaquer chimiquement le béton. Elles ne doivent pas avoir des particules en
suspension dont la quantité pourrait modifier les qualités du béton originelles.
f) LES ADJUVANTS
On entend par adjuvant un produit qui, ajouté au béton en faible quantité permet d’améliorer
certaines propriétés ou qualités souhaitées.
On distingue :
Conclusion :
Une étude de formulation de béton ne peut être satisfaisante que si les constituants ont été
rigoureusement sélectionnés, répondant aux caractéristiques normalisées.
Lorsqu’on mélange du ciment, des granulats et de l’eau, on obtient du béton. Mais on peut
obtenir une infinité de bétons, en faisant varier les proportions des constituants. Les caractéristiques
mécaniques des bétons dépendent de leur utilisation.
I. Méthodologie
suivante :
𝐶
δ’28 = G𝛿𝑐 (𝐸-0 ,5)
Les valeurs de coefficient granulaire G sont illustrées dans le tableau ci-après en fonction de
qualité des granulats et leur dimension D des granulats :
𝐶
L’abaque ci -dessous permet d’évaluer le dosage en ciment en fonction de et de l’ouvrabilité
𝐸
désirée.
I. 4. Dosage en eau
L’abaque donne le dosage en eau en fonction de la dimension maximale D des granulats si D≠25 mm
(voir tableau et abaque ci-après).
Tableau 3 : Correction en pourcentage (%) sur le dosage en eau (si D˃25 et D˂25)
Nota1 : correction en plus ou en moins sur la masse du sable 𝐾𝑠 = 6Mf – 15 si le sable est
grossier.
Nota2 : correction en plus sur la masse du sable 𝐾𝑝 = +5 à 10 Si c’est un béton de pompage
ayant le maximum de plasticité.
On trace les lignes de partage entre chacun des granulats en joignant le point 95% de la
courbe granulaire du premier, au point 5% de la courbe du granulat suivant et ainsi de suite.
Le coefficient de compacité noté ꙋ est le rapport des volumes absolus des matières solides
(ciment et granulats) réellement contenus dans 1 𝑚3 de béton frais en œuvre.
Le volume total du béton frais V= 1000𝛾-𝐶1
𝐶1 est le volume absolu des grains de ciment
𝐶1 = C/3,1
C est le dosage en ciment
Où la valeur convenable du coefficient de compacité ꙋ est choisie en fonction de D, dela
consistance et de l’efficacité du serrage comme indiqué dans le tableau ci-dessous ;
La courbe granulaire de référence O, A, B doit être tracée sur le même graphique que les
courbes granulométriques des granulats composants. On trace alors les lignes de partage entre chacun
des granulats en joignant le point à 95% de la courbe granulaire du premier, au point de 5% de la
courbe des granulats suivants, et ainsi de suite.
Connaissant le pourcentage de chaque granulat, leur volume et leur poids spécifique, on peut
déterminer le poids des différents granulats comme ci-après :
𝑣1 =𝑔1 V
𝑣2 =𝑔2 V
𝑣3 =𝑔3 V
Si les poids spécifiques 𝛾1,𝛾2et 𝛾3de chacun de ces granulats sont connus, les masses de chacun
d’eux seront
𝑝1=𝑣1 𝛾1
𝑝2 =𝑣2 𝛾2
𝑝3 =𝑣3 𝛾3
V = 1000𝛾 - 𝑉𝑐
𝐺+𝐶+𝐸
Et à la fin on calcule la densité théorique ∆0 = en Kg.
1𝑂𝑂𝑂
Conclusion
Béton binaire qui est un mélange de deux classes granulaires, eau et ciment ;
Béton ternaire quand t’a lui est un mélange de trois classes granulaires, eau et ciment.
Gravillo 1,04 1,43 3,41 10,73 25,82 50,49 88,91 99,55 100 100 1,45 2,83 11 0,84
n 8/16
Gravillo 0,61 0,85 1,54 13,79 56,55 97,2 100 1,48 2,84 8 0,3
n 16/25
Il s’agit en fait de gravillons de classe granulaire 8/16 et 16/25. Ils sont propres (P˂3%),
et leur forme est satisfaisante (CA˂30%). La courbe granulométrique de ces gravillons
est illustrée sur la figure 3 (courbe granulaire de Dreux -Gorisse)
Il s’agit d’un sable 0/5 propre (ES = 92%), avec des fines ( Mf = 1 ,88)
Ce sable n’est pas propre pour une formulation de béton hydraulique. Il conviendra alors de
corriger la caractéristique géotechnique (module de finesse) ;
Pour se faire, un mélange avec un sable présentant un meilleur module de finesse
Alors, on pourra utiliser la règle d’Abrams
On dispose d’un sable fin 𝑆2 de module de finesse𝑀𝑓2 1,88, et qu’on désire y ajouter un
sable𝑆1de module de finesse𝑀𝑓1 2,66afin d’obtenir un mélange dont le module de finesse serait 𝑀𝑓 :
les proportions des deux sables composants devront être les suivantes :
𝑀𝑓−𝑀𝑓2
Proportion du sable 𝑆1=𝑀
𝑓1 −𝑀𝑓2
𝑀𝑓1−𝑀𝑓
Proportion du sable 𝑆2 =𝑀
𝑓1 −𝑀𝑓2
Alors ;
2,5−1,88
Proportion de sable 𝑆1=2,66−1,88=79%
2,66−2,5
Proportion de sable 𝑆2 =2,66−1,88=21%
Avec ces pourcentages on fait encore une nouvelle prise d’essai du sable on et effectue tous les
essais.
Sable 0, 2,9 11,3 44,8 84,3 96,1 98,4 98,9 2,6 1,49 2,69 98 96
mélange 5 0 0 6 7 1 2
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0,1 1 10 100
La classe vraie de ce ciment est déterminée pas des essais de compression sur mortier
normal à 28 jours ; ce pendant cette résistance est de 42,5 Mpa à 28 jours. La
résistance satisfait à l’exigence normative (𝑅𝐶 ≥42,5 Mpa).
Résistance en compression simple à 28 jours d’âge (𝑓28 ): 25 Mpa ;
Classe vraie du ciment à 28 jours (𝑓′𝑐 ) :42,5 Mpa ;
Maniabilité : A= 6 cm
350
E =1,85
𝑽𝑪 =112,90
𝑽𝟏𝟔/𝟐𝟓 =239,394l
′ 577,85
𝑉8/16 = 1,45
′ 679,88
𝑉16/25 = 1,48
′
𝑉0/5 = 504,16 l
′
𝑉8/16 =398,52l
′
𝑉16/25 = 459,38 l
o Densité théorique du béton ∆0
∑𝑷𝒊
∆0 = 𝑉
E = 189,19 l/𝑚3 C = 350 kg/𝑚3
∆0 = 2,497kg/𝑚3
Suite à la confection du béton ci-dessus étudié, la vérification de sa densité sera faite au moyen de N
moules à béton de dimension 16× 32 cm.
Volume de l’éprouvette :
3,1416×(16×10−2 )²×32×10−2 −3
Véprouvette = = 6,434. 10 𝑚3
4
577,851×6,434×6
𝑃8/16 = =22,30 Kg
1000
679,88×6,434×6
𝑃16/25 = =26,25 Kg
1000
E=1,22×6 =7,32 l
C=2,25×6=13,5 Kg
Le choix du mode de mise en place du béton dépend de la consistance du béton mesurée par l’essai
d’affaissement au cône d’Abrams.
Cône
d'Abrams
Lorsque l’affaissement mesuré est de 6cm comme dans ce cas, nous avons procédé à la mise en place
du béton dans le moule cylindrique 16×32 cm en deux couches d’égale importance par l’aiguille
vibrante. Enfin, nous procédons à l’arasement de la surface supérieure de l’éprouvette à l’aide d’une
règle d’arasement
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑎𝑖𝑠
Densité du béton frais ∆=
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒
La balance
frais f
∆
D’après les résultats, on peut constater que notre densité réelle n’est pas égale à la densité théorique
alors on doit apporter une correction ;
Puisque (∆ -∆0 )˃0, la correction à ajouter car la formule proposée fait moins du mètre cube.
x = 1000 (∆ -∆0 ) en kg
sur la masse de chacun des granulats dont les masses 𝑝0/5, 𝑝8/16, 𝑝16/25.
𝑥𝑝0/5 25×700,79
= =9 Kg
𝐺 1958,52
𝑥𝑝8/16 25×577,85
= = 7 Kg
𝐺 1958,52
𝑥𝑝16/25 25×679,88
= =9 Kg
𝐺 1958,52
La nouvelle masse de chaque granulat pour un mètre cube sont comme suit ;
La masse totale des composants pour un mètre cube =709,79+584,85+688,88+189,19+350= 2522 ,71
Kg
584,85×6,434×6
𝑃8/16 = =22,57Kg
1000
688,88×6,434×6
𝑃16/25 = =26,59, Kg
1000
L’arasement terminé, les éprouvettes sont conservées, sans être déplacées pendant 24 heures, au sein
de notre laboratoire à la température d’environ 20°C±2°C et chacune d’entre elle est numérotée.
Le démoulage des éprouvettes s’est effectué avec le plus grand soin pour ne pas épaufrer les arrêtes.
Après démoulage, les éprouvettes ont été conservées à la même température, sous l’eau jusqu’à
maturation pour nous permettre de comparer la différence entre la résistance à la compression à 7
jours, 14 jours, et à 28 jours.
La résistance à la compression
C’est la caractéristique mécanique de notre béton. Elle s’évalue par application d’une force sur la
section de l’éprouvette.
Mode opératoire
Après avoir sorti les éprouvettes du bac d’eau, laisser égoutter pour quelques minutes
Il a pour but de rendre la surface des éprouvettes planes.il devient plus résistant que le béton
lorsqu´il durcit et acquiert la résistance rapidement. Pour cela, on utilise le souffle que l´on chauffe à
feu doux jusqu´à 60°C dans une marmite appropriée sur une plaque à gaz.
Lorsque cette température est atteinte, lubrifier le fond de l´appareil de surfaçage, verser une louche
de souffle liquéfié dans la coupelle (épaisseur de la couche 2 à 4mm). Descendre l´éprouvette
verticalement suivant les guides sur ce dernier, maintenir l´éprouvette quelques instants ensuite
surfacer la 2eme face de la même manière et attendre 30 mn pour réaliser l´essai de compression.
L’éprouvette est placée et centré dans la machine à press Le contact de l’éprouvette au plateau
supérieur comportant la rotule doit être uniforme. La machine de compression doit subir une charge
de manière continue et uniforme sans choc de sorte que l’on provoque un accroissement uniforme de
contrainte jusqu’à la rupture de l’éprouvette.
La contrainte de la rupture est donnée directement par la machine d’essai avec une précision de 0,5
Mpa.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons montré l’Exemple d’un cas pratique suivant la méthode de
Dreux-Gorisse, les étapes de la confection du béton jusqu’à l’écrasement des éprouvettes pour enfin
obtenir la résistance mécanique du béton.
CHAPITRE V : INFLUENCE DE
CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DES
MATERIAUX SUR UNE ETUDE DE
FORMULATION DE BETON HYDRAULIQUE
Le béton étant le matériau de construction le plus utilisé dans le monde, il est composé des
granulats fins (sable) et de gros granulats (gravier), d’eau, ciment et adjuvants. Dans le cadre d’une
formulation de béton hydraulique, les caractéristiques du béton obtenu /visé dépendent en majorité
des propriétés géotechniques des granulats mis en œuvre. L’influence de ces dernières sera
développée dans la suite de ce rapport.
Lorsque le ciment contient les impuretés il y a risque d’expansion, plus un ciment au module
élevé plus la prise est rapide et aussi une faciliter d’absorber humidité et former les cru maux qui
n’est pas bon pour béton.
La forme des gravillons
Le coefficient d’aplatissement caractérise la forme du granulat à partir de sa plus grande
dimension et de son épaisseur. Noureddine (1996) a montré qu’un granulat comportant une forte
proportion des particules plats et allongées se compacte difficilement
Un mélange ayant un indice de vides élevé donnera un béton moins économique, moins
maniable ou nécessitant une plus grande quantité de matières cimentaires pour satisfaire les
exigences de performance (maniabilité, propriétés mécanique, perméabilité, durabilité)
La granulométrie et la taille maximale des granulats :
La granulométrie et la taille maximale des granulats influent sur les proportions relatives des
granulats, les quantités de liant et d’eau nécessaires, la maniabilité, la pompabilité, la porosité, le
retrait et la durabilité du béton. Toute variation de granulométrie influence sérieusement l’uniformité
du béton d’une gâchée à l’autre. Les sables très fins sont souvent peu économiques, tandis que les
sables et gravillon très grossiers peuvent produire des mélanges raides et peu maniables.
CONCLUSION
Le béton est un matériau de construction par excellence depuis presque un siècle. Constitué à
l’origine seulement de quatre composants (gravillons, sable, ciment et eau), leurs méthodes de
formulation ont évolué d’un savoir-faire empirique vers les sciences des matériaux.
Dans ce travail, il était question de faire une formulation de béton hydraulique. La méthode
utilisée est celle de Dreux Gorisse. Elle permet de définir de façon simple et rapide une formule de
composition à peu près adaptée au béton étudié mais que, seules quelques gâchées d’essais et la
confection des éprouvettes permettront d’ajuster au mieux la composition à adopter définitivement en
fonction des qualités souhaitées et des matériaux effectivement utilisés.
D’après les résultats présentés dans ce travail, nous pouvons dire que les matériaux utilisés pour la
composition de ce béton ont des caractéristiques géotechniques satisfaisantes. De même, nous avons
confectionné un mètre cube de béton à partir des éprouvettes cylindriques 16*32, le résultat, obtenir
après écrasement, des éprouvettes présentant une résistance à la compression de 27,189 Mpa à 28
jours. On peut dire que cette résistance est acceptable du fait que la résistance souhaitée est de 25
Mpa.
RECOMMANDATIONS
BIOGRAPHIE
Ouvrages
Jean FESTA, Geoges DREUX : Nouveau guide du béton et de ses constituants. Huitième édition
R Edition CASTEILLA. LANCHON : Cours de laboratoires (granulats, béton, sol) Les essais de
laboratoire de génie civil (https //essai-laboratoire.blogspot.com)
Noureddine (1996)
Références normatives
DEDICACE ............................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. ii
................................................................................................................................................................ ii
RESUME .............................................................................................................................................. iii
ABSTRACT .......................................................................................................................................... iv
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ................................................................................. v
SOMMAIRE ........................................................................................................................................ vii
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................... viii
LISTE DES FIGURES.......................................................................................................................... ix
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE .................................................................... 2
I. HISTORIQUE ............................................................................................................................. 2
II. ORGANISATION ...................................................................................................................... 3
III. MISSIONS .............................................................................................................................. 6
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ............................................................. 8
1. GRANULATS ............................................................................................................................ 8
I.1 Essai d’équivalent de sable (NF EN 933-8) .............................................................................. 8
a) But ........................................................................................................................................... 8
b) Principe ................................................................................................................................... 9
c) Appareillage ............................................................................................................................ 9
d) Mode opératoire ...................................................................................................................... 9
e) Expressions des résultats....................................................................................................... 10
I.2. Essai de densité apparente des granulats (NF P 94-053)........................................................ 11
a) But ......................................................................................................................................... 11
b) Principe ................................................................................................................................. 11
c) Appareillage : ........................................................................................................................ 11
d) Mode opératoire .................................................................................................................... 12
e) Expression des résultats ........................................................................................................ 12