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1
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ....................................................................................................................................3
CHAPITRE I. NOTIONS SUR LES INSTRUMENTS ET SERVICES FINANCIERS .........................4
Section 1. : LES INSTRUMENTS ET SERVICES FINANCIERS .....................................................4
§1. Les instruments (produits) financiers .........................................................................................4
§2. Services financiers ......................................................................................................................4
§3. L’appréciation des instruments et services financiers par l’OMC..............................................5
§4. Les instruments et services financiers selon la loi congolaise....................................................5
Section II. LA TYPOLOGIES DES INSTRUMENTS FINANCIERS ...............................................6
§1. Les produits financiers sur le marché monétaire ........................................................................6
§2. Les Produits financiers sur le marché des capitaux ....................................................................6
§3. Les produits financiers dérivés ...................................................................................................7
CHAPITRE II. LES PRODUITS ET SERVICES FINANCIERS EN RDC............................................8
Section I. LES PRODUITS FINANCIERS OFFERTS PAR LES BANQUES ...................................8
§1. Les produits et services financiers offerts par la RAWBANK ...................................................8
§2. Les produits et services offerts par la PROCREDIT BANK ................................................... 11
§3. Les produits et services financiers offerts par la BCDC.......................................................... 11
§.4 Les produits et services offerts par de FNBANK .................................................................... 13
§.5. Les produits et services financiers offerts par la TMB ........................................................... 14
§6. Les produits et services offerts par BIAC ............................................................................... 16
Section II. SITUATION GENERALE DE L’UTILISATION DES INSTRUMENTS ET SERVICES
FINANCIERS EN RDC .................................................................................................................... 16
§1. La situation de crédit ............................................................................................................... 16
§2. La situation de dépôt des fonds ............................................................................................... 18
§3. Considération sociale sur les produits et services financiers ................................................... 21
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 23
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 25
TABLE DES MATIERES........................................................................................................................2
2
INTRODUCTION
3
CHAPITRE I. NOTIONS SUR LES INSTRUMENTS ET SERVICES FINANCIERS
Un instrument financier, dans sa forme la plus simple, est une somme d’argent, le droit
de percevoir un montant d’argent, ou l’obligation d’en verser un. La plupart des éléments
monétaires, tels les montants à recevoir ou à payer, constituent des instruments financiers. Un
instrument financier est aussi un contrat qui est à la fois la source d’un actif financier pour une
partie, et la source d’un passif financier ou instrument de capitaux propres (constaté ou non)
pour une autre partie.
A partir de ces définitions, on peut illustrer un instrument financier par des comptes
où un débit est comptabilisé dans une entité, et un crédit correspondant dans une autre entité.
Un instrument financier implique donc trois composantes possibles qui se répartissent en débits
et crédits. Si on exclut la composante des capitaux propres, un instrument financier est
relativement simple puisqu’il représente, à peu de choses près, des liquidités, une promesse
d’échanger des liquidités, ou le droit contractuel d’échanger des instruments financiers1.
Il est à noter préalablement que le secteur des services financiers englobe les métiers
de la banque, de l'assurance et du titre. Ainsi, la notion de services financiers fait référence à
deux groupes d'éléments qu'on a tendance à confondre : les prestations financières et les
produits financiers :
Les prestations financières recouvrent des actes proposés à la clientèle et exécutés sur
son initiative et/ou pour son compte par un intermédiaire financier. L'information
occupe souvent une place centrale dans la tâche alors que les capitaux ne représentent
que le support tangible. C'est le cas, par exemple, du conseil, de l'ingénierie financière,
de l'envoie de relevé de comptes, etc.
Les produits financiers quant à eux désignent des opérations et/ou des actifs financiers,
dont sont l'objet des capitaux, et qui sont réalisés à l'initiative et/ou pour le compte de
1
B. MICHEL, Comptabilité des instruments financiers, UQAH, C.CP. 1250, succ.B, Hul, QC, J8X
3X7, 1997.
4
la clientèle par un intermédiaire financier. On peut citer à titre d'exemple les dépôts, les
crédits, l'assurance vie, les plans d'épargne, les parts et actions d'OPCVM, les produits
dérivés, etc.
En effet, à la différence de l'offre des biens, les services financiers présentent certaines
particularités :
ils sont immatériels et non stockables,
ils sont immédiats dans le sens où la fourniture et la consommation se font fréquemment
de façon simultanée,
ils sont souvent joints et proposer sous forme de pack (paquets),
ils ne sont pas protégés par des brevets ce qui les rend assez uniformes.
Dans un souci d’harmonisation du commerce et des échanges internationaux de services
financiers, les pays par le canal de l’AGCS ont défini les opérations principales financières.
En RDC la loi cadre pour le commerce est celle déterminée par l’Ohada notamment
l’acte uniforme sur les entreprises commerciales et groupements d’intérêt économique.
Toutefois, le secteur financier demeure règlementé par le droit positif interne des Etats.
D’où, les activités financières sont régies par la loi n° 003/2002 du 02 février 2002 relative à
l’activité et au contrôle des Etablissements de Crédit.
2
https ://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00178172 , submitted on 10 Oct 2007
5
Section II. LA TYPOLOGIES DES INSTRUMENTS FINANCIERS
Généralement on distingue trois types des instruments financiers, à savoir : les produits
financiers sur le marché monétaire, les produits sur le marché des capitaux, et les produits
financiers dérivés.
Les principaux produits financiers sur le marché monétaire sont : les comptes d’épargne, les
comptes à terme, les bons de trésor et le repos.
• Un compte d'épargne : est un produit financier qui permet aux clients d'une banque
d'épargner et de recevoir en échange une indemnité sous la forme d'un intérêt pour les
sommes qui sont bloquées pendant 12 mois.
• Un compte à terme ou dépôt à terme : est un produit financier qui permet aux clients
d'une banque d'épargner pendant une durée déterminée et ce à un taux d'intérêt
déterminé.
• Un bon du Trésor : est une obligation à court terme (maximum un an) qui est émise
par le Trésor en financement de la dette publique. Les adjudications ont lieu toutes les
deux semaines et portent en principe sur des bons d'une durée de 3, 6 ou 12 mois.
Les principaux produits financiers sur le marché des capitaux sont : les obligations, les
actions, les certificats immobiliers et l’OPC.
• Une obligation : une obligation est un titre sous la forme d'un titre de dette. Par
l'émission d'une obligation, l'organisme émetteur peut attirer des capitaux étrangers, par
exemple, pour des investissements.
• Une action : l’action est un titre sous la forme d'un certificat de participation dans les
capitaux propres d'une entreprise. Un actionnaire est dès lors copropriétaire de
l'entreprise pour le pourcentage d'actions qu'il détient.
• Les contrats à terme : les contrats à terme sont des conventions conférant le droit ferme
ou facultatif - optionnel d’obtenir à l’échéance du terme, une quantité donnée d’actifs
6
(titres, devises, marchandises) ou des conditions de taux d’intérêt déterminées lors de la
conclusion du contrat. Les contrats à terme se distinguent des valeurs mobilières et des
titres de créances négociables dont la négociabilité est une caractéristique. Dans les
contrats à terme, les droits et obligations ne sont pas incorporés dans un titre et ne sont
transmissibles que selon les formes de la cession de créance3.
Pour définir de la manière la plus simple possible un produit ou instrument dérivé on dira
qu'il s'agit d'un instrument dont la valorisation dépend (dérive) de la valeur d'un autre instrument
qu'on appelle alors le « sous-jacent ». Dans leur Utilisation, il faut dire que tous les instruments
dérivés peuvent être utilisés dans l'un des trois contextes suivants : couverture, spéculation et
arbitrage.
3
A. KITOPI KIMPINDE, Questions approfondies du droit financier, notes de cours DEA UNILU,
2016-2017, inédit.
7
CHAPITRE II. LES PRODUITS ET SERVICES FINANCIERS EN RDC
Les produits offerts par la Rwabank sont le compte à vue, le compte Academia, le
compte d’épargne, le crédit.
A. Les comptes épargnes
On distingue à ce niveau :
• Le compte à vue : Le client a la faculté de retirer sur son compte de l’argent pendant
les heures d’ouverture de la banque ou aux différents moyens de paiements
électroniques.
• Le compte Academia : il est destiné à toutes les personnes âgées de moins de 28 ans et
le frais annuel de la carte s’élève à 15 USD. Il n’existe pas de solde minimum, ni de
frais de tenue de compte, ni non plus de frais de retrait.
• Le compte d’épargne Fidélité : l’argent du client est disponible à tout moment et le
montant épargné non utilisé rapporte des intérêts à 2% et 5% l’an respectivement pour
le compte en dollars et en francs congolais. La tenue de compte est gratuite mais le frais
annuel de la carte est de 25 USD.
• Le compte épargne Fidélité Vclub : il est réservé aux membres et supporteurs de l’AS
V-CLUB et dont une partie des intérêts créditeurs est reversée au club et l’autre partie
au supporteur titulaire dudit compte.
8
• Le compte épargne Fidélité Kimbanguiste : est un compte dédié aux fidèles de
l’église Kimbaguiste et dont une partie des intérêts créditeurs est reversée à l’église et
l’autre partie au fidèle titulaire dudit compte.
• Le compte Renaissance : les taux varient en fonction de temps, plus la durée d’épargne
est longue plus le taux est élevé.
• Compte à terme : Le compte à terme, ou dépôt à terme (DAT), est un dépôt bancaire
qui ne peut être retiré qu’à l’échéance d’une certaine période de temps moyennant un
intérêt.
Capitaux permanents 871 993 047 667 327 172 605 516 240 480 626 904 348 450 204
Dépôts 634 634 523 511 554 734 448 571 827 367 242 839 272 136 473
Crédits à 310 23 944 266 141 935 207 909 408 141 143 791 88 450 665
décaissement
Produit net bancaire 73 332 596 58 281 213 53 590 363 38 838 533 288 888 649
Charges générales 52 055 473 37 857 798 31 605 585 26 050 741 20 759 890
d’exploitation
Dotations aux 10 004 781 10 199 894 8 948 780 3 295 036 2 358 532
amortissements et
provisions
4
Rapport –annuel- 2014 –RAWBANK-innteractif-BR.pdf
9
Résultat net 5 381 916 5 164 384 7 391 700 6 253 394 5 182 810
Cours indicatif de 920 920 905 900 905
change CDF/USD au
31 décembre
Cours indicatif de 1 093 1 238 1 175 1 141 1 174
change CDF/EUR au
31 décembre
Source : traitement des rapports annuels de la RAWBANK
10
§2. Les produits et services offerts par la PROCREDIT BANK
La ProCredit Bank Congo a été fondée en août 2004 par une alliance d'investisseurs
internationaux orientés vers le développement, elle organise les produits et services financiers
suivants :
11
• Les dépôts à terme : ils permettent aux clients de rentabiliser l’argent qu’ils décident
de bloquer pour une période déterminée.
• Les comptes d’épargne de la BCDC : le compte épargne ELEFANTO permet
d’effectuer des versements et les retraits par virement depuis le compte courant
gratuitement.
• Les crédits : la BCDC propose une large gamme de crédits pour les grandes
entreprises, les Petites et Moyennes Entreprises (des PME), des professionnels et
des particuliers.
• Divers services : la banque propose un accompagnement par des conseils et des
solutions financières sur mesure adaptées aux besoins bien identifiés des groupes
congolais et des grandes entreprises internationales actives en RDC.
5
http ://www.bcdc.cd/index/cms/page/private-banking-center/lang/fr (consulté le 13 avril 2017)
12
§. 4 Les produits et services offerts par de FNBANK6
La FBNBank DRC est une filiale de la First Bank of Nigeria Limited, le premier
groupe bancaire en Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud).
La FBNBankDRC offre les produits et services suivants aux particuliers et entreprises : les
crédits, les comptes courants, les comptes épargnes, le dépôt à terme, les comptes diaspora, les
transferts des fonds et autres services (le E-banking, la Monétique, la Location de coffre-fort,
le dépôt à terme et le SMS-Banking).
• Le Compte épargne : ici Le dépôt minimum est de 20 USD (ou équivalent en CDF ou
en EUR) pour les personnes physiques et de 100 USD (ou équivalent en CDF ou en
EUR) pour les personnes morales. Il n’y a pas de frais de tenue de compte.
• Le Compte courant : le dépôt minimum est de 20 USD (ou équivalent en CDF ou en
EUR) pour les personnes physiques et de 500 USD (ou équivalent en CDF ou en EUR)
pour les personnes morales. Le client supporte de tenue de compte et de retrait de fonds.
• Le dépôt à terme (DAT) : le client accepte de bloquer ses fonds pour une durée choisie
par lui-même allant de 3 à 12 mois. En échange, la Banque lui garantit une rémunération.
A l’issue du dépôt, il retire sans frais son capital et les intérêts acquis (calculés
mensuellement). Le dépôt minimum exigé s’élève à 500 USD (ou équivalent en CDF
ou en EUR) pour les personnes physiques et à 5000 USD (ou équivalent en CDF ou en
EUR) pour les personnes morales.
• Les crédits : la FBNbank offre des possibilités d’emprunt à ses clients (dès 3 mois
d’adhésion à la banque).
• La souscription des billets de trésorerie (BTR) : grâce au partenariat avec la Banque
Centrale, la FBNBank donne la possibilité au client qui le désire de placer son épargne
en Billets de Trésorerie (BTR) pour une durée variant de 7 jours à 1 mois.
• Divers services : ces divers services comprennent : le e-banking , la monétique,
l’import / export, la location de coffres forts, le convoyage de fonds, le paiement des
6
http ://www.fbnbankrdc.com/fbnbank/index.php/2014-12-22-20-06-31/a-propos-de-fbnbank-21
13
taxes, la souscription des licences, transferts et le change7.
La Trust Merchant Bank (TMB), dont le siège social se situe à Lubumbashi, a ouvert
ses portes en 2004. Depuis son ouverture, la banque n’a cessé de s’étendre et elle est aujourd’hui
devenue l’une des banques les plus importantes en République Démocratique du Congo.
La banque met à la disposition des clients selon leurs catégories des produits ci-après : pour les
particuliers : les comptes à vue, les comptes d’épargne, les comptes de dépôt à terme, les
transferts, et pour les entreprises et les indépendants : les crédits et les comptes salaires en plus
des produits ci-dessus réservés aux particuliers.
• Comptes à vue : ce compte donne la possibilité au client d’effectuer sur son avoir en
compte : des retraits à volonté et gratuitement, d’exécuter des transferts nationaux et
internationaux, d’effectuer des paiements auprès des diverses régies financières, de
payer par chèque ou grâce à une gamme variée de cartes bancaires dans tout le pays ou
à l’étranger.
• Comptes d’épargne : l’argent dans ce compte reste disponible et rapporte des intérêts
significatifs sur la somme non utilisée. L’épargne peut se faire dans l’une des monnaies
ci-après : CDF, USD ou EUR.
• Dépôts à terme : les taux d’intérêts très attractifs proposés pour les dépôts à terme vont
jusqu’à 6% l’an selon l’importance des montants bloqués. Le client choisit le montant
et la durée de placement qui convient à son profil et ses besoins.
• Les crédits : la TMB offre différents produits de crédit pour satisfaire les besoins de
financement de ses clients salariés, indépendants ou entreprises.
• Crédits aux entreprises : afin de satisfaire vos besoins de financement, la TMB offre
différents produits de crédit simples et sur mesure.
• Comptes salaires : par ce service, l’employeur externalise la paie de ses travailleurs
avec comme avantages la sécurisation des transactions et optimisation du temps.
• Divers services : les divers services de la TMB englobent : le Netbank, Cartes
Bancaires, Terminal de Paiement Electronique (TPE), service corporate et les transferts
7
http ://www.fbnbankrdc.com/fbnbank/index.php/2014-12-21-23-04-27/services (consulté le 13 avril
2017).
14
nationaux et internationaux.
Tableau 3 : Situation financière de la TMB en milliers de CDF8
8
Rapport annuel 2015 de TMB S.A.R.L
15
§6S. Les produits et services offerts par BIAC
La BIAC est active en République Démocratique du Congo depuis 1970. D’abord sous
l’appellation BIAC, ensuite BIAZ quand le pays est devenu Zaïre, avant de redevenir BIAC à
l’avènement de la 3ème République.
• Produits et services : en tant que banque universelle, la BIAC a comme défi permanent
de répondre de la façon la plus appropriée à des besoins toujours davantage
diversifiés notamment : les comptes courants, les comptes épargne, Crédit
documentaire / Financement du commerce extérieur, Financement import et export,
Crédit à l’investissement, Compte EKONZO, Compte ELIKYA, le compte ISLAMYA.
Il y a aussi les cartes de paiement qui comprennent plusieurs gammes de cartes sont
proposées par BIAC : la gamme RAKA RAKA, Porte-monnaie, Carte EKONZO, Carte,
Carte Privilège, les cartes de débit et de crédit internationales : Visa, Maestro et
MasterCard
• Autres services : ce paquet comprend : la perception et le reversement des fonds au
profit du Trésor Public, les transferts de fonds au niveau national et international dans
le circuit bancaire et la messagerie financière (Western Union).
Rubriques 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Bon de 461 1 444 2 396 3 512 5 049 3 957 3 447 1 689 862
BCC
Source : Rapport annuel 2015 de la BCC
Tableaux 5 : Evolution du crédit aux entreprises et aux particuliers (en milliards de CDF)
Crédits à décaissement 490 480 646 963 1 341 1 666 1 820 1 990
16
Crédits d’engagement 108 66 168 255 321 428 420 337
A. Court Terme 598 546 815 1 218 1 662 2 094 2 240 2 327
1. Agriculture 15 69 43 19 34 26 10 22
2. Industrie 30 36 31 78 95 173 51 41
4. Transport 34 37 66 96 128 82 53 69
2. Prêts spéciaux 9 - - - - - 25 73
1. Crédos à l’export 0 0 0 0 15 5 4 0
17
TOTAL 108 65 168 254 321 428 420 337
Tableau 10 : Encours des dépôts par catégorie des déposants (en milliards de CDF)
18
Organismes publics à caractère 6 223 10 35 97
administratif
19
Tableau 13 : Taux d’intérêts appliqués par le système bancaire
Rubriques 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
20
§3. Considération sociale sur les produits et services financiers
BAS- EQUA KASAI KASAI KATAN KINSHA MANIE ORIENTA SUD- TOTAL
CONG TEUR OCC OR GA SA MA LE KIVU
BANDUNDU
O
Commentaire :
Les niveaux les plus bas de revenus sont enregistrés dans les provinces 10 pour les
micro-entrepreneurs, il s’agit plutôt du chiffre d’affaire.
21
Tableau 15 : Population titulaire et non-titulaire d’un compte en termes de pourcentage
BAS- EQUAT KASAI KASAI KATAN KINSH MANIEM ORIENT SUD- TOTAL
BANDUNDU CONGO EUR OCC OR GA ASA A ALE KIVU
Nom 19,5 11, 91,1 49,1 31,3 16,9 6,4 35,2 4,2 0,2 12,7
titulaire
Banque 11,5 13,7 8,2 49,1 51,6 42,8 47,9 29,5 66,3 42,8 39,9
IMF 40 44,8 0,0 0,0 9,4 45,8 37,4 19,3 31,6 41,4 33,0
COOPEC 69,0 41,5 0,0 1,8 12,5 10,8 20,3 39,8 45,3 49,4 31,4
Effectif 174 183 61 55 64 166 890 88 95 423 2199
Source : Rapport Banque Centrale du Congo 2013
Commentaire :
Dans le Bandundu, 69,0 % des comptes sont ouverts auprès des COOPEC. Au Sud-
Kivu, les comptes sont très concentrés dans le secteur de la micro-finance : 41,4 % auprès des
IMF et 49,4 % auprès des COOPEC. Dans le Bas-Congo, les comptes sont aussi ouverts pour
44,8 % des comptes auprès des IMF et pour 41.5 % auprès des COOPEC.
La distribution des comptes capturés par l’échantillon auprès des institutions financières est
relativement conforme à la cartographie des institutions financières dans le pays.
Je n’ai pas besoin, je préfère garder mon argent avec (proche) moi 57,0%
Je n’ai pas suffisamment de revenus 56,6%
J’avais un compte avant mais je l’ai clôturé 44,1%
Les produits et services proposés ne correspondent pas à mes besoins 39,0%
Les institutions financières chargent des frais, commissions ou taux trop 26,5%
élevés
L’institution financière est loin de mon habitation et/ou lieu de travail 11,0%
Autre 11,4%
Source : Rapport Banque Centrale du Congo 2013.
Commentaire : Comme l’indique le tableau ci-après, les critères de sélection des institutions
financières sont multiples mais les plus importants sont la sécurité, la fiabilité et la confiance
suivis par la qualité des services et la proximité.
22
CONCLUSION
Le système financier de la RDC a été durement touché par les effets de la guerre,
l’instabilité politique, et la politique monétaire peu prévisible. Le niveau d’intermédiation
financière est faible, le crédit est essentiellement informel, et le crédit bancaire formel au secteur
privé représentant moins de 3 % du PIB. Les services bancaires aux particuliers sont en général
peu développés, car la population ayant bénéficié le crédit représente sur la période de 2011 à
2015 un taux qui va de 1,6% à 4,8% de la population adulte.
L’accès aux services bancaires, tant pour les entrepreneurs que pour les particuliers,
est très limité : les grandes opérations sont effectuées par les nantis, mais avec la bancarisation
de paie les moins nantis (fonctionnaires, enseignants) ont aussi accès aux produits et services
financiers. A cela s’ajoute aussi le problème relatif aux risques de change qui, souvent est
généralement associé à l’activité des entrepreneurs9.
Mais au-delà de ces maux, il faut avouer que le secteur financier de la République
Démocratique du Congo (RDC) a connu des progrès notables durant ces 10 dernières années.
Grâce aux réformes lancées par le Gouvernement pour redresser le cadre macroéconomique, le
secteur financier congolais est actuellement constitué de 18 banques commerciales, d’une
banque de développement (SOFIDE), d’une institution spécialisée dans le financement de
l’industrie (FPI), de trois sociétés financières, d’une Société d’Assurance (SONAS) et de
l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), de 149 institutions financières de proximité (qui
incluent 126 coopératives d’épargne et de crédit et 23 institutions de microfinance, de 43
messagères financières, et de 16 bureaux de change.
Ensuite, faut-il noter que l’enquête menée par la BCC en Novembre 2013 auprès des
consommateurs a révélé que l’épargne est l’un des produits financiers les plus fréquemment
utilisés (73 % des enquêtés). En dépit de la stabilité du franc congolais depuis plus de 3 ans, la
9
Olivier Hassid, La gestion des risques, 2ème éd., Dunod, Paris, 2008, p.138.
23
préférence continue de la population pour le dollar américain reste de mise. Cela s’explique, en
grande partie, par le fait que le pays a connu durant la décennie 1990, des épisodes de très forte
inflation (avec un taux d’inflation moyen de plus de 80%) qui ont conduit les agents
économiques à trouver refuge dans les devises étrangères pour préserver leurs pouvoirs d’achat.
24
BIBLIOGRAPHIE
I. LES OUVRAGES
• MICHEL B., Comptabilité des instruments financiers, UQAH, C.CP. 1250, succ.B, Hul,
QC, J8X 3X7, 1997.
• Olivier Hassid, La gestion des risques, 2ème éd., Dunod, Paris, 2008.
• KITOPI KIMPINDE A., Questions approfondies du droit financier, notes de cours DEA
UNILU, 2016-2017.
III. RAPPORTS
• Rapport –annuel- 2014 –RAWBANK-innteractif-BR.pdf
• Rapport annuel 2015 de TMBsa
• Rapport annuel 2015 de la BCC
• Rapport annuel 2013 de la BCC
• Rapport annuel 2015 de la TMB
• Rapport annuel 2014 de la BCDC
• Rapport annuel 2014 de la RAWBANK
• http ://www.procreditbank.cd/ese_comptes_dat.html
• http ://www.fbnbankrdc.com/fbnbank/index.php/2014-12-21-23-04-27/services
(consulté le 13 avril 2017)
• https ://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00178172 , submitted on 10 Oct 2007
25