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SEMIOLOGIE

ET

TERMINOLOGIE MEDICALE.

Semestre 1

Année universitaire: 202 / 202 .


CHAPITRE I : SEMIOLOGIE MEDICALE

La sémiologie est une partie de la médecine qui étudie les signes et les symptômes des
maladies. Ces signes cliniques sont recueillis par l’examen clinique.

A) QUELQUES DEFINITIONS :

- UN SYMPTOME (Signe fonctionnel) : Toute manifestation d’une maladie ressentie et


exprimée par le patient lors d’une consultation médicale. (Le symptôme est subjectif).

Ex : Maux de tête, douleurs (musculaires, articulaires), troubles de la vue, difficultés


respiratoires, mal de gorge, angoisse,…

- UN SIGNE : Toute manifestation d’une maladie, relevée objectivement par le médecin lors
de l’examen clinique du patient, qui permet de poser le diagnostic. (Ex : Tachycardie, ictère,
œdèmes, gros foie, larynx rouge, TA anormale, …).

Il est important de signaler que les signes d’une maladie peuvent être identifiés par le médecin,
mais également, ressentis par le malade.

⚫ Il existe différents types de signes :

a- Les signes fonctionnels (Signe subjectif/Symptôme) : Correspondent aux manifestations


ressenties par le patient (ex : Asthénie, anxiété, douleur, courbatures, maux de tête, …).
Ils sont recueillis par l’interrogatoire et sont, généralement, le motif de la consultation.

b- Les signes physiques (Signe objectif) : Correspondent à des troubles décelés par le
médecin lors de l’examen physique du patient (ex : Tachycardie, ictère, œdèmes, gros foie,
larynx rouge, TA anormale, …).

c- Les signes généraux : Traduisent le retentissement d’une pathologie sur l’ensemble de


l’organisme (ex : Amaigrissement, anorexie, asthénie, …).

d- Les signes paracliniques : Sont les anomalies décelées en imagerie médicale (Scanner,
radiographie, échographie,…), examens biologiques (examens complémentaires) et
caractérisant une maladie donnée. Ils permettent d’affiner le diagnostic.

La confrontation des signes et symptômes perçus et des résultats de l’examen clinique et des
examens complémentaires permet de poser un diagnostic médical.
- UN SYNDROME : C’est l’association de signes physiques et de symptômes (signes
cliniques) distincts les uns des autres qui orientent vers une étiologie ou un groupe de
causes. (Ex : Céphalées, raideur de la nuque, nausées/vomissements, photophobie,
phonophobie constituent le Syndrome méningé).

- UN PRODROME : C’est un signe avant coureur de la maladie. (Etat de malaise qui


précède la maladie).

- UN TABLEAU CLINIQUE : L’ensemble des signes observés chez un patient constituent


le tableau clinique.

- LE DIAGNOSTIC est la démarche par laquelle le médecin détermine l’affection dont


souffre le patient et qui permet de proposer un traitement. Il repose sur la recherche des
symptômes et de l’étiologie de l’affection (Tableau clinique).

- LE PRONOSTIC est la prédiction d’un médecin concernant le développement futur de


l’état de son patient et les chances de guérison.

- LES SIGNES VITAUX sont souvent les premiers à observer pour évaluer l’état de santé
du malade. Ils permettent de déceler rapidement une situation anormale. Les signes vitaux
comprennent : la tension artérielle, le pouls, la respiration, la température, la diurèse, …

B) LES DIFFERENTES ETAPES DU RECUEIL SEMIOLOGIQUE (Démarche


diagnostique) :

B-1 : L’EXAMEN CLINIQUE : Lors d’un examen clinique complet, on réalise :

- L’interrogatoire (Anamnèse) : On recueil entre autres :

- Motif de consultation ;

- Signes fonctionnels (Subjectifs) ;

- Antécédents familiaux, médicaux, chirurgicaux, …

- Traitement en cours ;

- Allergies ;

- Mode de vie.
- L’examen physique : Commence par la prise des constantes générales : TA, pouls,
respiration, température, poids, taille).

Puis, se déroule en 4 étapes :

✓ L’inspection : observer le patient et noter les signes pathologiques (ex : couleur de la


peau, éruption, œdème,…).

✓ La palpation : rechercher toute anomalie (ex : douleur d’appendicite, adénopathies,…)

✓ La percussion : provoquer des sons en frappant des parties sous jacentes (ex :
matité/tympanisme du thorax, …).

✓ L’auscultation : écouter les sons émis par les organes internes à l’aide du stéthoscope
ou de l’oreille (ex : bruits du cœur, râles bronchiques, …).

B2- LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES (paracliniques) :

- Biologiques : examens de sang ;

- Imagerie : radiographie thoracique/pulmonaire, échographie, scanner,…

- Autres : ECG, …
SEMIOLOGIE DES DIFFERENTS APPAREILS

1. Sémiologie de l’appareil digestif :


➢ La Gingivorragie : Saignement des gencives.

Causes : - La gingivite (inflammation dûe à l’accumulation de plaques dentaires) ;

- Le tabac, l’alcool ;

- Prise de certains médicaments (Antihypertenseurs, antiépileptiques, …) ;

- Femmes enceintes (Hypersécrétion des hormones de grossesse) ;

- Carence en vitamine C (son rôle entre autres est d’aider l’organisme à réparer les dents
et cicatriser les blessures) ;

Rôle infirmier : Conseiller,

- une bonne hygiène buccale : brossage des dents en bonne et due forme (3 fois/j)
avec un dentifrice anti-plaques/antitartre) ;

- l’utilisation de bain de bouche (Eau et sel)

S’il y’a des récidives ou aggravations référer chez le dentiste.

➢ L’aphte :

Petite ulcération jaunâtre, de forme arrondie ou ovale, entourée d’un halo rouge se formant,
le plus souvent, sur les muqueuses à l’intérieur de la bouche, sur la face interne des joues, la
langue, la face interne des lèvres, le palais ou les gencives.
Les aphtes ne sont ni infectieux, ni contagieux et guérissent spontanément au bout de 10j
sans laisser de cicatrices. La période douloureuse dure en général moins de 5j.

Causes : - Facteurs nutritionnels : consommation de tomate cuite, noix, noisettes, banane,


agrumes, fruits acides, … ;
- Carence alimentaire en vitamines B12, ZN, Acide folique, fer, …(Avitaminoses) ;

- Facteurs psychologiques : Stress, fatigue accumulée, … ;

- Facteurs hygiéniques : Brossage des dents négligé ;

- Facteurs médicamenteux : les anti-inflammatoires non stéroïdiens, …


Rôle infirmier : Veiller à :

- la propreté bucco- dentaire ;

- l’utilisation de bains de bouche, gel anesthésique, pastilles antibactériennes,


antiseptiques ;

- lavage de la bouche au bicarbonate de sodium (antiseptique) ;

- Surveiller le régime.

➢ L’herpès labial :

Infection virale qui provoque des plaies sur les lèvres ; celles-ci apparaissent sous forme d’un
bouton de fièvre et forme une croute dure et se transmet par la salive. L’herpès labial
guérit spontanément en quelques jours.

Causes : certains facteurs favorisent l’apparition de bouton de fièvre :

- Stress ;
- Fièvre ;
- Certains traitements (ex : corticoïdes affaiblissent le système immunitaire, …) ;
- Règles ;
- Mauvaise alimentation (trop riche, trop grasse).

Rôle infirmier : - Eviter les contacts (buccaux, digitaux) avec les autres ;

- Informer le malade des risques de surinfection par grattage ;

- L’application de pommades locales (antivirales).

➢ La sialorrhée : sécrétion excessive de la salive.

Causes: - Lésion de la muqueuse buccale ;


- Paralysie faciale ;
- Pendant la grossesse, surtout les trois premiers mois.

Rôle infirmier : - Conseiller une bonne hygiène buccale ;


- Surveiller les signes de déshydratation ;
- Référer en consultation.
➢ Le pyrosis :

Sensation de brûlure causée par le passage d’une partie du contenu de l’estomac acide dans
l’œsophage et la gorge ; elle s’accompagne d’éructation (émission sonore par la bouche de gaz
issus de l’estomac) et de renvois acides.

Causes : - Certains médicaments : anti-inflammatoires, aspirine, … ;


- Repas copieux et alimentation inadaptée (acide) ;
- Alcool, tabac, café, … ;
- Fragilité anatomique.

Rôle infirmier : - Eviter certains aliments : alcool, tabac, café (facteurs de risque) ;
- Eviter les matières grasses (Pas de repas copieux) ;
- Conseiller de marcher après les repas et dormir la tête surélevée.

➢ La régurgitation :

C’est un reflux de liquide ou d’aliments provenant de l’œsophage ou de l’estomac, se

produisant sans effort, sans nausées, à distinguer des vomissements.

Ce phénomène est souvent fréquent chez les jeunes enfants.

Causes : - Immaturité du sphincter inférieur de l’œsophage ;

- Affection de l’estomac ;

- Rétrécissement de l’œsophage.

Rôle infirmier :

- Conseiller aux parents de fractionner les repas, d’épaissir le lait ou surélever la tête du lit ;

- Surveiller, chez le nourrisson, le poids et l’état général ;

- Appliquer le traitement ;

- Référer le patient vers une consultation spécialisée.


➢ La polyphagie :

Besoin excessif de manger en grande quantité avec une absence de sentiment de satiété.

Causes: - Diabète ;

- L’hypoglycémie ;

- Certains ulcères du duodénum ;

- Habitude de suralimentation.

Rôle infirmier:

- Faire l’interrogatoire pour différencier entre polyphagie et boulimie ;

- Procéder à l’analyse d’urine à la recherche d’un éventuel diabète ;

- Surveiller la courbe pondérale.

➢ La polydipsie :

C’est une soif excessive et intense, incitant le sujet à boire très souvent dans la journée et
ayant pour conséquence l’émission abondante d’urine.

On l’appel potomanie lorsqu’elle n’est qu’une habitude de boire beaucoup.

Causes : - Diabète.

Rôle infirmier :

- Interroger le patient sur les débuts du trouble ;

- Faire les analyses d’urines.

➢ L’anorexie :

C’est la diminution ou la perte de l’appétit qui peut être globale ou sélective pour tel type
d’aliment (ex : anorexie de la viande dans les cancers de l’estomac).

Causes : - La gastrite éthylique (alcoolique) ;

- Les cancers digestifs ;

- Certaines pathologies d’origine colique ou rectale ;


- Toutes les maladies infectieuses.

Rôle infirmier:

- Procéder à l’interrogatoire ;

- Orienter le patient vers une consultation spécialisée ;

- Traiter la cause ;

- Surveiller le poids.

➢ La dysphagie :

C’est une gêne à la déglutition : difficulté à avaler les aliments et parfois même les liquides.

Causes : - Lésions du pharynx et du larynx ;

- Abcès péri amygdalien, angine, muguet,…

- Goitre, tumeur pulmonaire, … (Compression de l’œsophage) ;

- Cancer de l’œsophage ;

- Lésions de l’œsophage (ingestion accidentelle de produits corrosifs, reflux gastro-


œsophagien) (Réduction du diamètre de la lumière de l’œsophage) ;

- Œsophagite infectieuse ;

- Anévrisme aortique; lésions neurologiques; (paralysie pharyngée/œsophagienne,


rage, tétanos, poliomyélite).

Rôle infirmier :

- Apprécier l’importance de la dysphagie ;

- Rechercher les signes qui peuvent l’accompagner : Hyper sialorrhée, Hoquet, Toux

- Envoyer le patient à la consultation

- Le préparer si examens spécialisés sont demandés, endoscopie (nasofibroscopie /FOGD),


TOGD (Transit oeso-gastro-duodénale),…

- Administrer le traitement prescrit ;

- Surveiller le régime alimentaire.


➢ Les nausées :

Envie de vomir précédée d’une sensation de malaise général, avec pâleur, vertige et
tendance syncopale.

Causes : - Grossesse ;

- Problèmes d’angoisse ;

- Chimiothérapie ;

- Migraine ;

- Hépatite ;

- Les infarctus du myocarde.

➢ Les vomissements :

Le rejet brusque, par la bouche, d’une partie ou de la totalité du contenu gastrique.

Aspect des vomissements : Suivant l’aspect du liquide rejeté, on distingue les vomissements:

- Alimentaires : les aliments sont plus au moins digérés.

- Bileux: colorés en jaune ou en vert par la bile, amères.

- Fécaloïde: contenant des matières fécales dans les occlusions intestinales

A différencier des régurgitations normales qui surviennent juste après le repas


accompagnant souvent le rôt et ne surviennent pas pendant le sommeil.

Causes : - Gastroentérite ;
- Ulcère de l’estomac ;
- Cancer gastrique ;
- Intoxications alimentaires ;

- Toutes les urgences chirurgicales: péritonite, appendicite, pancréatite, GEU,


occlusion intestinale ;
- Grossesse ;
- Vertige ou mal de transport ;
- Migraines ;

- Epilepsie ;
- Anorexie ou boulimie ;
- Certains médicaments ;
- Chimiothérapie ;
- Méningite aigue ;

- Infarctus du myocarde ;
- Insuffisance surrénale aigue ;
- Hypertension intracrânienne ;
Chez l’enfant : - La coqueluche ;
- La sténose du pylore ;

- Le manque d’hygiène ;
- L’angine ou rhino-pharyngite ;
- L’otite.

Rôle infirmier :

- Observation de la couleur, la quantité et la qualité des matières vomies, l’heure par rapport
aux repas (les vomissements qui suivent les repas ne sont pas graves contrairement à ceux du
repas de la veille), les signes associés et les caractères d’apparition (en fusée avec ou sans
efforts) ;

- Surveillance de l’état du malade et si nécessaire, la pose d’une perfusion pour compenser


les pertes liquidiennes et hydro électrolytiques ;

- Installation du malade en PLS.

➢ Le hoquet :

C’est une brusque et incontrôlable contraction inspiratoire du diaphragme, se produisant en


même temps qu’une fermeture de la glotte, ce qui bloque l’air et fait vibrer les cordes vocales ;
c’est le fameux « hic » caractéristique du hoquet.

Causes : - Tout ce qui peut faire gonfler l’estomac : consommer des boissons gazeuses ;

manger trop vite en trop grandes quantités ; consommer de l’alcool, fumer ;


- Avoir un changement de température au niveau de l’estomac : manger quelque

chose de très chaud ou de très froid ;


- Ressentir une émotion forte ;
- Le stress ;
- Irritation de l’œsophage.

➢ La constipation :
Difficulté d’évacuation des selles ; ces dernières sont plus dures, sèches, de petit volume et
peu fréquentes.
On parle de constipation lorsqu’on va à la selle moins de 3 fois /semaine sur une durée de
plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Causes : - Alimentation pauvre en fibres, en légumes et en fruits ;


- Manque d’hydratation ;
- Manque d’activité physique ;

- Grossesse ; ménopause ;
- Stress, anxiété ;
- Tumeur d’intestin ;
- Prise de médicaments ;
- Hypothyroïdie ;

Rôle infirmier :
Conseiller :
- Une alimentation riche en fibres (pain de blé complet, son, avoine ; fruits; légumes;
légumineuses; pruneaux régulent le transite) ;

- Eviter les plats riches en graisse ou en sucre, les épices et l’alcool ;

- Boire 1l et demi/j d’eau (jus de fruits naturel) ; (boire de l’eau le matin à jeun et un laxatif doux :
huile de paraffine) ;

- Activité physique journalière (la marche à un bon rythme au moins une demie heure/j) ;

- Habitude d’aller à la selle tous les jours, à heure fixe ;

- Ne pas prendre de médicaments sans avis médical ;


➢ La diarrhée :

Elimination quotidienne de selles liquides ou très molles, trop fréquentes (3 selles /j) et trop
abondantes (sup à 300g/j).

On distingue : - Diarrhée aigue : moins de 15j (ex : gastroentérite) ;


- Diarrhée prolongée : jusqu’à 1mois (repas trop riches, trop gras, intolérance au lactose) ;
- Diarrhée chronique : supérieur à 1mois.
Causes : - Infections intestinales virales : gastroentérite (virus détruisent les cellules de la paroi
intestinale empêchant l’intestin d’absorber suffisamment de liquides);

- Intoxication alimentaire (bactéries : salmonelle) ;


- Intolérances alimentaire : lactose (yaourts) ;

- Maladie cœliaque : allergie au gluten ;


- Stress, anxiété, émotions intenses ;
- Certains médicaments : antibiotiques (modifient la flore intestinale réduisant la
capacité d’absorption de la paroi intestinale);

- Maladies intestinales (colopathie) ;


- Cancer du colon ;
- Colite ulcéreuse (inflammation aigue du colon);
- Maladie de Crohn (inflammation chronique des parois intestinales);

- Choléra (infection intestinale aigue);


Rôle infirmier:
- Surveiller les selles: noter le nombre, évaluer la quantité, observer leurs aspects ;

- Noter si la diarrhée s’accompagne de vomissements, de douleurs ;


- Evaluer l’état de déshydratation : soif, sècheresse de la bouche, pli cutané surtout si le
malade présente une diarrhée aigue ;
- Sur prescription médicale, prélever des selles pour examen bactériologique ;
- Insister sur l’importance de se réhydrater ; donner des sels de réhydratation orale (SRO)
surtout quant il s’agit d’un enfant ;
Diarrhée aigue : perte en eau, du chlorure de sodium, des électrolytes, potassium, …

- Surveiller le régime : manger du riz bien salé et boire (glucose contenu dans l’amidon);
éviter les légumes et les fruits; limiter les matières grasses (fritures); privilégier les
bananes, carottes, poisson et poulet ;
- Conseiller de prendre des précautions pour éviter la transmission au sein d’un foyer : se
laver les mains au savon après chaque selle et avant de passer à table ; ne pas partager les
serviettes de toilette, les serviettes de table, les couverts ; passer les toilettes à l’eau de
javel ;

- Poser une perfusion sur avis médical ;

- Administrer le TRT prescrit.

➢ L’hématémèse :

Rejet de sang au cours d’un vomissement.

Le sang est rouge vif si l’hémorragie est récente ou entrain de se produire ; il est plus au moins noirâtre
s’il a séjourné un certains temps dans l’estomac.

L’hématémèse, d’origine digestive, à différencier de l’hémoptysie (crachat de sang par la bouche au


cours d’un effort de toux : d’origine pulmonaire).

Causes : - Cirrhose du foie (Alcoolisme) ;

- Rupture de varices œsophagiennes ;

- Ulcère gastro-duodénal ;

- Médicaments gastro-toxiques (ex : aspirine, anti-inflammatoires).

Rôle infirmier :

- Surveiller l’état du patient ;

- Surveiller la NFS (risque d’anémie) ;

- Préparer le malade pour d’éventuels examens ;

- Hospitalisation du malade en milieu surveillé ;

- Administrer le traitement prescrit.

➢ La gastralgie :
Douleur vive localisée à l’épigastre (région supérieure de l’abdomen, entre l’ombilic et le sternum).

Causes: - Ulcère de l’estomac ;

- Cancer de l’estomac ;

- Calcul biliaire ;
- Pancréatite ;

- Cancer du pancréas ;

- Crise de foie ;

- Reflux gastro-oesophagien.
Rôle infirmier:

- Préparer le malade pour les examens radiologiques ou endoscopiques ;

- Essayer de calmer le malade qui souffre ;

- Surveiller le régime alimentaire.

➢ Le météorisme / le ballonnement abdominal :


C’est l’accumulation des gaz au niveau des intestins, causant une augmentation du volume
de la région abdominale ; le ventre apparaît gonflé. Ils peuvent être douloureux.

Il en existe de nombreuses variétés suivant:


- Le siège : généralisé ou localisé ;
- L’horaire : permanent ou seulement post prandial précoce ou tardif ;
- L’intensité : simple gène obligeant le malade à desserrer sa ceinture après le
repas ou très pénible pouvant déclencher des crises de tachycardie.
Causes : - Intolérance au gluten, aux produits laitiers (lactose), au fructose ;
- Boissons gazeuses, alcool, café ;
- Certains aliments : légumes crucifères (chou- fleur, chou, artichaut), ail, oignon,
légumes secs (haricots blancs, lentilles), pommes, cerises, pêches, poires ; produits
laitiers (yaourt, fromage blanc, lait) ;
- Déglutition importante d’air pendant les repas ou en mâchant du chewing-gum ;
- Stress et tabac ;
- Constipation ;
- Fermentation de quelques aliments dans l’intestin ;
- Cirrhose ou cancer ;
- Occlusion intestinale aigue ;
- Affections intestinales: tuberculose intestinale, fièvre typhoïde.
Rôle infirmier: Conseiller au patient de :

- Faire du jogging ;

- Prendre le temps de manger, de mastiquer ;

- Boire des infusions à base de : camomille, gingembre, persil, anis, graines de fenouil,
menthe;

- Référer le malade vers une consultation médicale en vue de traiter la cause.

➢ La colique hépatique :
C’est une douleur aigue, provoquée par un obstacle (calculs) dans les voies biliaires,
empêchant l’écoulement de la bile qui s’accumule en amont et entraîne une distension
douloureuse des voies biliaires.

Causes : - Lithiase biliaire 95% des cas (calculs dans la vésicule) ;

- kyste hydatique du foie (Parasite) ;

- Tumeurs ;

- Calcul ou corps étranger dans les voies biliaires ;

- Ecart de régime (repas trop gras).

Rôle infirmier :

- Calmer la douleur par un antispasmodique, des compresses chaudes, une bouillotte ;

- Rechercher l’association d’un ictère ou d’une fièvre ;

- Expliquer le régime à suivre qui doit comporter des aliments pauvres en cholestérole ;

- Eviter la constipation ;

- Préparer le malade aux différents examens demandés.

➢ L’ictère :

Coloration jaune des téguments et des muqueuses due à une augmentation du taux de
bilirubine plasmatique.
Causes :

- Hépatites ;

- Cirrhose biliaire.

➢ L’hépatomégalie :

C’est l’augmentation du volume du foie portant sur l’ensemble ou sur une partie du foie.

Causes: - La cirrhose éthylique ;

- Cancer du foie ;

- Le foie cardiaque ;

- L’amibiase hépatique (parasite) ;

- Le kyste hydatique (formation parasitaire intra-hépatique).

➢ La splénomégalie :

C’est l’augmentation du volume de la rate.

Causes: - La cirrhose alcoolique si elle est accompagnée d’une hépatomégalie ;

- Leucémie myéloïde (hémopathie maligne) ;

- Anémie hémolytique ;

- Fièvre typhoïde (septicémies) ;

- Paludisme (parasitoses) ;

- Hépatites virales ;

- VIH ;

- Tumeurs de la rate.

➢ Le ténesme :

Tension douloureuse dans la région de l’anus ou de la vessie avec sensation de brûlure et


envie constante d’aller à la selle ou d’uriner. Cette sensation se voit avant ou après l’évacuation
du rectum ou de la vessie et est souvent constituée de glaires, de pus et parfois de sang
(contracture douloureuse des sphincters).
Causes : - Inflammation du rectum d’origine parasitaire, tumorale ou infectieuse ;

- Constipation ;

- Abcès anal ;

- Hémorroïdes.

Rôle infirmier :

- Orienter le patient vers une consultation médicale ;

- Conseiller de consommer chaque jour des fibres en quantité suffisante ;

- Eviter les aliments trop épicés ;

- Conseiller une activité physique régulière.

➢ Le méléna (melaena) :

C’est l’émission par l’anus de sang noir, poisseux, fétide, ressemblant à du goudron.

Causes: - Tumeur de l’intestin grêle ;

- Tuberculose intestinale ;

- Fièvre typhoïde.

Rôle infirmier:

- Recueillir la selle hémorragique ;

- Installer le malade au repos ;

- Faire un lavement évacuateur, si nécessaire ;

- Rechercher l’anémie ;

- Savoir faire la différence entre un mélaena et des selles colorées en noir par différents
médicaments.

➢ La rectorragie :

Emission, par l’anus, de sang rouge de provenance rectale ou anale.


Causes: - Cancer ou tumeur du rectum ;

- Rectite hémorragique ;
- Hémorroïdes ;
- Recto-colique hémorragique (inflammation chronique de l’intestin).
Rôle infirmier:

- Accueil et hospitalisation du malade en urgence ;

- Mesure en urgence de la perte sanguine (hématocrite, NFS, groupage RH) ;

- Appréciation de l’état de choc (Pouls, TA) ;

- Préparation d’une voie veineuse pour une éventuelle réanimation ou pour une transfusion ;

- Préparation du malade pour examen radiologique si le médecin le demande.

➢ L’œdème :

Gonflement des tissus dû à la présence d’une quantité anormale de liquide (sérum


sanguin) ; le plasma sort des vaisseaux sanguins et se dirige vers le tissu interstitiel (tissu de
soutien entre les organes).
L’œdème peut être généralisé à tout le corps ou localisé à un membre ou organe (poumons).

Causes: - Grossesse ;
- Ménopause ;
- Hyperthyroïdie ;
- Insuffisance rénale ;

- Insuffisance cardiaque ;
- Cirrhose hépatique ;
- Carence (dénutrition) ;
- Certains médicaments : corticoïdes, anti-inflammatoires.
Rôle infirmier :

- Référer vers une consultation médicale ;


- Surélever les jambes ;

- Eviter une exposition à la chaleur (soleil, bain,…) ;


- Eviter les vêtements trop serrés ;

- Pratiquer une activité physique (la marche) ;


- Manger équilibré.

➢ L’ascite : Epanchement de liquide dans la cavité péritonéale.

Causes: - Cirrhose du foie ;


- Insuffisance cardiaque ;
- Insuffisance rénale ;
- Cancers abdominaux (ovaire, utérus, estomac, pancréas, foie) ;

- Péritonite tuberculeuse ;
Rôle infirmier:

- Noter la quantité, l’aspect du liquide prélevé ;


- Surveiller la TA, le pouls du malade ;
- Conseiller d’éviter l’alcool (si c’est la cause).
➢ La dyspepsie :

Trouble digestif caractérisé par une douleur et un inconfort chronique accompagné parfois
de brulures post prandiales, de ballonnement abdominal, d’éructations, d’hypersialorrhée, de
sensation de digestion anormalement lente, avec asthénie.
Ces symptômes, diversement associés, sont déclenchés à chaque repas ou surviennent
irrégulièrement.

Causes: - Ulcère gastroduodénal ;


- Cancer de l’estomac ;
- Gastrite ;
- Affections pancréatiques ;

- Anxiété, stress ;
- Tabac, alcool ;
- Grossesse ;
- Mauvais régime alimentaire : repas copieux, aliments gras ou acides ;
- Prise de certains médicaments : anti-inflammatoires, aspirine, antibiotiques.
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE.

➢ La toux :

C’est une brutale et bruyante expiration, volontaire ou non, déclenchée par une irritation
des voies respiratoires. Elle a pour but d’expulser les mucosités et dans certains cas, les corps
étrangers contenus dans les voies respiratoires (ex : toux sèche: non suivie d’expectorations
(improductive) ; toux grasse: suivie d’expectorations (productive).

Causes : - Tabagisme ;
- l’exposition à des polluants domestiques et professionnels ;
- Asthme ;
- Bronchopathies ;
- Pneumopathie ;
- Pharyngite, laryngite ;
- Coqueluche ;

- Reflux gastro-oesophagien ;
- Corps étranger.
➢ L’expectoration :

C’est le rejet par la bouche des secrétions bronchiques au cours d’efforts de toux.

Causes : - Sinusite ;
- Bronchite ;
- Pneumonie ;
- Asthme ;
- Tuberculose ;
Rôle infirmier :

- Réaliser un bon interrogatoire ;

- Recueillir un échantillon (examiner leur composition) ;


- Référer vers une consultation médicale.
➢ L’hémoptysie :

C’est le rejet de sang par la bouche provenant des voies aériennes sous-glottiques au cours
d’efforts de toux.

Causes: - Cancer bronchique ;


- Tuberculose pulmonaire ;
- TRT anticoagulant ;
- Suppurations pulmonaires.

- Corps étrangers intra-bronchique ;


- Traumatismes bronchiques (ex : fibroscopie bronchique) ;
Rôle infirmier :

- Référer d’urgence le patient à l’hôpital ;


- Installer le malade en position demi assise ;
- Evaluer la quantité de sang rejeté ;
- Demander d’urgence sur avis médical : groupage/RH, NFS ;

- Prendre régulièrement le pouls, TA et en tracer les courbes ;


- Administrer le TRT prescrit par le médecin ;
- Mettre en route une transfusion sanguine sur AM ;
➢ La vomique :

C’est le rejet par la bouche d’une collection purulente d’apparition brutale au niveau
broncho-pulmonaire (ex : poumon, plèvre) ; elle s’accompagne d’une dyspnée.

La vomique est d’installation brutale ce qui la distingue de l’expectoration qui apparait


progressivement.

Causes : - Abcès pulmonaire ;


- Pleurésie purulente ;
➢ La dyspnée (essoufflement) :

C’est une difficulté respiratoire (sensation de manque d’air). Elle se manifeste à l’effort, en
position couchée ou sans raison précise, même la nuit.
Causes :

- Insuffisance cardiaque ;
- Insuffisance respiratoire ;
- Anémie ;
- Laryngite ;
- Corps étranger dans les voies respiratoires ;

- Obésité excessive (compression de la cage thoracique) ;


- Asthme ;
- Bronchite ;
- Embolie pulmonaire (obstruction, par un caillot sanguin, d’une ou plusieurs artères irriguant le
poumon).

➢ La polypnée :
C’est l’augmentation de la fréquence respiratoire (au-delà de 20 respirations / minute chez
l’adulte et de 30 cycles/min chez l’enfant) accompagnée d’une diminution de l’amplitude des
mouvements respiratoires. C’est une respiration rapide et superficielle.

Causes : - Affections pulmonaires ;


- Cardiopathies ;
- Etats fébriles ;
- Hémorragies graves ;
➢ La bradypnée :
C’est le ralentissement de la ventilation au dessous de 15 à la mn (adulte) et de 22/mn
(enfant).
Causes : - Le froid.
➢ L’orthopnée :
C’est une dyspnée ou essoufflement majoré en position allongée, obligeant
le malade à rester en position assise ou debout.
Causes : - Insuffisance cardiaque ;
- Asthme ;

- Insuffisance respiratoire chronique ;


➢ L’apnée : C’est l’arrêt temporaire de la respiration.

Causes : - L’âge ;
- Un surplus de poids ;

- Alcool, tabac ;
- Les allergies respiratoires ;
- Consommation de médicaments ;
- Paralysie ;

➢ Le cornage :
C’est une respiration sifflante, entendue à distance, produite par le passage de l’air, le plus
souvent lors de l’inspiration, dans le larynx ou la trachée, rétrécis (gène inspiratoire).

➢ Le tirage :
On parle de tirage lorsque des tissus de la cage thoracique sont anormalement attirés vers
l’intérieur de la cage thoracique au cours de l’inspiration ; cela traduit une dyspnée.
Causes : - Obstruction du larynx, de la trachée, des bronches ;

➢ La cyanose :
C’est une coloration bleue et violacée de la peau et des muqueuses lorsque le sang contient
plus de 5gr/dl d’hémoglobine désoxygénée ; c’est un signe d’hypoxémie (diminution de l’oxygène
sanguin).

La cyanose peut être centrale (affecter tout l’organisme) ou périphérique (mains, visage,…)

Causes : - Insuffisances respiratoires ;


- Insuffisances cardiaques ;
- Malformations cardiaques ;
- Syndrome de Raynaud ;
- Exposition au froid.

➢ Une épistaxis :
C’est une hémorragie des fosses nasales ; la muqueuse qui tapisse ses parois est fragile et
richement vascularisée.
Causes : - Rhino-pharyngite, rhinite, sinusite ;
- HTA ;
- Thrombopénie (diminution des plaquettes) ;

- Insuffisance hépatique ;
- Prise de médicaments anticoagulants ;
- Fracture des os du nez, du massif facial ;
- Tumeurs du nez et des sinus ;
- Favorisée par : le grattage, l’exposition solaire, les émotions ;

Rôle infirmier :
- Rassurer le malade souvent anxieux ;
- Faire pencher en avant la tête du patient assis ou le placer en position ventral, mais jamais
la tête en arrière (hémorragie déglutie et non extériorisée) ;
- Compression digital de l’aile du nez sur la cloison pendant (8-10min) ;
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE

➢ Les palpitations :
Correspondent à un rythme cardiaque anormal (trop rapide, irrégulier) perçu par le patient.
Causes : - Stress, anxiété, panique ;
- La caféine, le tabac ;
- Anémie ;
- Le sport, la chaleur ;

- La ménopause ;
- Certains médicaments ;
➢ La syncope (évanouissement) :

C’est une perte de connaissance soudaine et brève (jusqu’à 30 min environ) qui surgit à la
suite d’une baisse de l’apport sanguin et de l’apport d’oxygène au cerveau (dilatation des
vaisseaux sanguin et baisse du rythme cardiaque). La syncope est précédée de vertiges et d’une
sensation de faiblesse (perte de tonus musculaire).

Causes : - Syncope réflexe : émotion forte, forte douleur, chaleur intense, situation stressante,
fatigue ;
- Syncope d’origine cardiaque : arythmie, infarctus, après un effort physique,
tachycardie, bradycardie,…
- Syncope orthostatique due à la baisse de la pression artérielle : position debout
prolongée, grossesse, antidépresseurs, …
- Crise d’épilepsie.
Rôle infirmier :
- Conseiller à la famille du patient, en cas de syncopes à répétition, d’allonger
immédiatement la victime quelque soit l’endroit, de surélever les jambes pour permettre
une meilleure circulation du sang jusqu’au cœur ;
- Conseiller au patient d’éviter les émotions fortes.
➢ La lipothymie :

Sensation de malaise sans perte de connaissance dûe à une baisse du débit sanguin au niveau
du cerveau. Elle se manifeste par des vertiges, une faiblesse générale, une pâleur, un « voile
noir » devant les yeux, des bourdonnements d’oreille, des sueurs, des bouffées de chaleur, des
nausées.

Causes : - Stress, anxiété ou angoisse ;


- Choc émotionnel ;

- Crainte, phobie, panique ;


- Etat d’hypoglycémie ;
- Chaleur trop intense ;
- Déshydratation ;
- Fatigue ;

Rôle infirmier :
Conseiller au patient, lorsque les premiers signes d’une lipothymie surviennent, de :
- s’assoir ou s’allonger le temps que la sensation de malaise se dissipe ;
- s’isoler dans un environnement calme ;
Conseiller à la famille du patient de réagir lors du malaise lipothymique par :

- un apport rapide de sucre (en cas de malaise hypoglycémique) ;


- une hydratation (en cas de fortes chaleurs) ;
- du repos (en cas de malaise émotionnel) ;
- de la relaxation (évacuer le stress) ;
➢ La tachycardie :

C’est l’accélération du rythme cardiaque au repos, en dehors de l’exercice physique (sup à


100 battements/minute).
(Le rythme cardiaque varie en fonction des besoins en oxygène de l’organisme ; plus le corps a besoin
d’oxygène, plus le cœur bat rapidement afin de faire davantage circuler les globules rouges,
transporteurs d’oxygène). (Normal entre 60 et 90 pulsations/minute).

Causes : - Fièvre ;
- Déshydratation ;
- Prise de substance toxique (alcool, cannabis, certaines drogues ou médicaments) ;
- Anémie ;
- Hyperthyroïdie ;
- Affections cardiaques ;

- Age ;
Rôle infirmier : Il est possible de prévenir certaines tachycardies en adoptant des mesures
d’hygiène :
Conseiller de :
- Ne pas fumer ;
- Eviter l’alcool et les drogues ;
- Manger équilibré ;
- Conserver un poids adapté ;
- Gérer son stress.

➢ La bradycardie :

C’est le ralentissement du rythme cardiaque au dessous de 60 battements/min.

Causes: - Age ;

- Maladies cardiovasculaires ;

- Prise de certains médicaments ;

➢ L’arythmie :

Les pulsations sont irrégulières dans le rythme et leurs amplitudes.

➢ La tachyarythmie :

C’est l’arythmie avec tachycardie.

➢ La bradyarythmie :

C’est l’arythmie avec bradycardie.

➢ Le pouls bigéminé :

Deux pulsations rapprochées suivies d’une pause plus ou moins longue.

➢ Le pouls filiforme :

Pouls très faible, donnant sous le doigt la sensation d’un fil (Etats de choc).

➢ Le pouls bondissant :

C’est un pouls qui donne l’impression de rebondir en raison d’une augmentation soudaine
du volume sanguin ou d’une contraction cardiaque plus forte.

➢ L’hypertension artérielle (HTA) :

C’est une haute pression sanguine ; elle se caractérise par une pression anormalement forte
du sang sur la paroi des artères.

La tension maxima est supérieure à 14 et la minima est supérieure à 9.

Causes : - Stress ;

- Effort physique ;
- Age (plus de 55 ans) ;
- Diabète ;
- Maladies rénales ;
- Certains facteurs de risque : obésité, alimentation riche en sel et en matières

grasses, alcool, tabagisme, inactivité physique, stress.


➢ L’hypotension artérielle :

C’est une baisse de la pression sanguine (systolique inférieure à 90 mmHg).

Causes : - Femmes enceintes ;

- Etat de choc ;

- Anémie ;

➢ L’hématome (ecchymose) :

C’est une accumulation de sang souvent sous la peau.

Causes : - Traumatisme.

Rôle infirmier :

- Applications locales de solutions fraiches et calmantes, de pommade favorisant la


résorption sanguine ;

- Les hématomes importants doivent être drainés chirurgicalement ;

➢ Les pétéchies (purpura) :

Petites tâches d’un rouge violacé qui surgissent sur la peau et ne disparaissent pas à la
pression.

Elles sont dues à la rupture de petits vaisseaux capillaires (troubles du fonctionnement des
plaquettes sanguines / atteinte des vaisseaux sanguins).
SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL GENITAL FEMININ

➢ L’aménorrhée : l’absence des règles.

➢ La leucorrhée :

Ecoulement non sanglant provenant de l’appareil génital féminin.

On distingue :
- Les leucorrhées physiologiques : secrétions génitales normales (vulvaires, vaginales, utérines
de coloration blanche et d’odeur normale).
- Les leucorrhées pathologiques : témoignent d’une infection (vaginite, cervicite, …).

➢ Les métrorragies :

Saignements survenant en dehors des règles.

Causes: - Menace d’avortement / avortement ;

- G.E.U ;

- Cancer du col utérin, de l’endomètre ;

- Fibromes utérins ;

- Infections génitales aigues ;

➢ La dysménorrhée :

Douleurs menstruelles qui précèdent ou accompagnent les règles.

➢ Le prurit vulvaire :

Démangeaisons au niveau de la vulve (petites et grandes lèvres, pubis).

Causes : - Vulvo-vaginite ;

- Certains produits de toilette, savons,… ;

➢ Le vaginisme :

Contractions douloureuses, involontaires et incontrôlables des muscles du vagin dues à


l’hypersensibilité des organes génitaux externes.

Causes : - Infection vaginale ;


- Malformation du vagin ;

- Episiotomie mal cicatrisée ;

➢ La dyspareunie :

Est la douleur au moment de l’acte sexuel.

Causes : - Vaginite ;

- Cervicite ;

➢ La frigidité :

Est l’absence d’orgasme au moment des rapports, avec diminution ou absence de libido (désire).

Causes:

- Surtout psychiques ;

SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL URINAIRE


➢ La polyurie :

C’est l’émission d’une quantité d’urine supérieure à 2 litres par jour.

(La diurèse normale : entre 800 et 1500 ml/ 24h)

Causes: - Insuffisance rénale ;

- Diabète ;

- Prise d’un médicament contenant un diurétique ;

Rôle infirmier :

- Calculer la diurèse et inscrire le résultat dans le dossier du malade ;

- Dépister les anomalies par l’observation (couleur, odeur, consistance….) ;

- Relever les autres signes qui accompagnent la polyurie et en faire part au médecin ;

➢ L’oligurie :

C’est l’émission d’une petite quantité d’urine inférieure à 500 ml par 24h.

Causes: - Insuffisance rénale ;

- Réduction de la consommation de liquides ;

- Déshydratation ;

Rôle infirmier :

- Aider le médecin à poser le diagnostic ;

- Appliquer la thérapeutique prescrite ;

➢ La pollakiurie :

C’est l’augmentation du nombre de mictions (envie fréquente d’uriner).

Causes: - Infection de la vessie ;


- Cancer de la prostate ;

- Diminution de la capacité vésicale: tumeur vésicale, grossesse ;


- Excès de consommation de liquides, d’alcool ;
- Diabète ;

- Prise de diurétiques ;
Rôle infirmier :

- Installer le malade et procéder à l’anamnèse ;


- Préparer le malade et le matériel nécessaire pour la visite médicale ;
- Effectuer les examens demandés : bilan urologique ;
- Administrer le TRT prescrit ;
➢ L’anurie :

Absence d’élimination des urines.

Causes: - Insuffisance rénale aigue ;


- Déshydratation ;
- Maladies infectieuses graves ;

Rôle infirmier:

- S’assurer qu’il s’agit bien d’une anurie et non d’une rétention urinaire ;

- Préparer le malade et le matériel pour les différents examens ;

➢ L’énurésie :

C’est une émission inconsciente et involontaire d’urines se produisant pendant le sommeil ;


elle peut persister jusqu’à un âge très avancé.

Causes: - Séquelle des maladies infectieuses de la vessie ;


- Malformations des voies urinaires ;

- Perturbations psychosociales (familiales : carences psychoaffectives) ;


Rôle infirmier :
- Aider le médecin à préciser la cause ;
- S’il s’agit d’un enfant, conseiller la mère d’éduquer son enfant en matière de vidange
de la vessie avant de se coucher et l’éviction des liquides la nuit ;

➢ La dysurie :
C’est la difficulté à uriner. Ce trouble mictionnel provoque une diminution du débit urinaire
et peut s’accompagner de douleurs.

Causes: - Infection urinaire ou génitale ;


- Hypertrophie de la prostate ;
- Tumeur de la prostate ;

- Tumeur de la vessie ;
Rôle infirmier:

- Effectuer l’anamnèse en vue de préciser les caractères de la dysurie : initiale (les


premières gouttes d’urines), terminale (à la fin de la miction) ou totale (du début à la fin
de la miction) ;

- Préparer le malade et le matériel pour la visite médicale ;

- Administrer le TRT prescrit ;

➢ La rétention urinaire :

C’est l’incapacité à vider totalement ou partiellement la vessie ; elle se manifeste par des
douleurs vésicales dues à la distension de la vessie (globe vésical).

Causes: - Traumatismes du rachis lombaire, du bassin ;

- Evolution de certaines maladies infectieuses urinaires ;


- Rétrécissement de l’urètre, des calculs bloquent dans l’urètre ;
- Cancer de la prostate, de la vessie ;
Rôle infirmier:

- Installer le patient et procéder à l’anamnèse ;

- Préparer le matériel (sondage vésical) pour la visite médicale et les différents examens
: ECBU, radiologique, endoscopique ;

- Administrer le TRT prescrit ;

➢ L’albuminurie ou la protéinurie :

C’est la présence d’albumine dans les urines.

Causes: - HTA ;
- Diabète ;

- Pancréatite ;
- Maladies infectieuses ;
- Maladies du rein ;
Rôle infirmier :

- Recueillir les urines à la recherche d’albumine ;

- Administrer la thérapeutique prescrite ;

- Respecter le régime ;

➢ L’acétonurie :

Présence d’acétone dans les urines.

Causes: - Diabète ;
- Déshydratation ;
- Vomissements ;

- Malnutrition ;
➢ L’hématurie :

C’est la présence de sang dans les urines.


Une hématurie peut provenir de plusieurs localisations (reins, vessie, prostate, urètre).

Causes : - Infections urinaires ;


- Cancer du rein ;
- Tumeurs de l’ : urètre, vessie, prostate ;
➢ La pyurie :

C’est la présence de pus dans les urines.

Causes : - Rétention urinaire ;


- Diabète ;

➢ Cystalgie :
Douleurs ressenties au niveau de la vessie.

Causes : - Inflammation aigue ou chronique de la vessie ;

- Tuberculose vésicale ;

➢ Colique néphrétique :

Douleur brutale, de grande intensité, au niveau de la région lombaire, provoquée par une
stagnation des urines dans le rein et une distension rénale.

Causes : - Calculs dans les voies urinaires ;

- Tumeurs ;

- Rétrécissements inflammatoires de la voie excrétrice ;

LA SEMIOLOGIE DE LA PEAU
➢ La macule :

Lésion sans relief (non palpable), colorée, de dimension variable, s’effaçant momentanément
à la pression du doigt.

➢ La papule : Lésion palpable, de petite taille 1cm de diamètre, ne contenant pas de liquide.
(Allergies au latex, bijoux, plantes, maquillage, cosmétiques, …).

➢ La vésicule : Lésion palpable (moins de 3mm), contenant une sérosité claire. (Eczémas ;
infections virales : varicelle, herpès, …).

➢ La bulle : Lésion liquidienne, palpable, de grande taille (+ 5mm) ; c’est une vésicule de
grande dimension (brûlures).

➢ La pustule : Lésion de couleur blanche ou jaune (vésicule), contenant du pus. (Acné).

➢ Folliculite : Inflammation des follicules pileux (poil et racine).

➢ Une phlyctène : (cloque, bulle, ampoule). Lésion de la peau avec accumulation de liquide
séreux. (Brûlures, exposition à des produits chimiques).

➢ Les squames : Ce sont des lamelles épidermiques, se détachant de la surface de la peau.


(Utilisation fréquente de savon désinfectant).

➢ Les végétations : une excroissance (tumeur bénigne) (aspect en chou-fleur).

➢ Un ulcère : Plaie de la peau qui peut entrainer une perte de portions plus ou moins
importantes d’épiderme, de derme et même de graisse sous cutanée (Inflammation,
infection).

➢ L’érythème : Rougeur cutanée plus ou moins


importante qui disparait à l’appui ; elle est due à une
dilatation des vaisseaux sous-cutanés.

➢ Un exanthème : Eruption érythémateuse cutanée diffuse, d’apparition brutale


(la scarlatine, la rougeole, l’hépatite A).

➢ La gomme : Lésion inflammatoire de l’hypoderme formant une grosseur qui se ramollit,


s’ulcère et se vide (Syphilis, tuberculose, mycoses).

➢ La nouure : Nodule hypodermique ; l’épiderme en surface est lisse, mais, inflammé et


douloureux (Erythème noueux).

➢ Le kyste sébacé : Petite bosse dure de la couleur de


la peau, parfois, jaune ou blanc (ne dépasse pas 2 cm),
formée dans les glandes sébacées et crée par
l’accumulation de sébum sous la peau.

➢ Le naevus : ou grain de beauté est constitué à partir des mélanocytes, cellules produisant
le pigment responsable du bronzage de la peau (mélanine), qui se mettent à se développer en
perdant tout contrôle et de manière anarchique. Ils peuvent être bénins ou évoluer en mélanome
(cancer de la peau).

➢ Un angiome : Tâche de couleur rouge ou violacée,


de taille et de forme variables qui apparaissent sur la peau
et sur les organes. Il s’agit soit de malformations vasculaires
« tâches de vin », soit de tumeurs vasculaires ou
hémangiome « fraise » (disparaissent).

➢ Une croûte : c’est une couche extérieure qui se forme et durcit à la surface de la peau au
moment de la cicatrisation d’une plaie ou après certaines dermatoses (maladies de peau). La
croûte est le résultat de la transformation du sang liquide en une substance plus ou moins
gélatineuse qui devient de plus en plus consistante.

➢ Une cicatrice : C’est une marque laissée par une lésion

des tissus après sa guérison.

➢ La fissure : Lésion au niveau de la peau en forme de


crevasse douloureuse et aux bords nets comme une coupure

rouge ou rosée (réaction au froid : lèvres ; à l’eau de javel).

➢ Le mal perforant : Ulcération chronique de la peau,

indolore, à tendance destructrice des os et des articulations

engendrée par une lésion nerveuse (diabète, lèpre).

➢ Une escarre : une nécrose tissulaire se développant lors

d’une compression des tissus mous, entre une proéminence

osseuse et une surface externe sur laquelle repose le sujet.

➢ La gangrène : une nécrose tissulaire due à un ralentissement

prolongé ou à un arrêt de la circulation sanguine artérielle,

car, en l’absence d’apport d’oxygène, le tissu meurt.

(Diabète, exposition intense au froid).

SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR


➢ La tuméfaction :

Gonflement d’un tissu, d’un organe ou d’une partie du corps.

Elle est liée à une inflammation, un œdème, une tumeur, un traumatisme,…

➢ L’impotence fonctionnelle :

Perte partielle ou totale des fonctions d’un membre due à une paralysie, une fracture, un
traumatisme.

➢ Une ankylose :
Diminution, voire une impossibilité temporaire ou permanente d’effectuer un mouvement avec
une articulation normalement mobile (genou, hanche, vertèbres, cheville,…).

Causes :

- Blessure ou fracture au niveau d’une articulation ayant engendré une cicatrisation


anormale (soudure des surfaces articulaires) ;

- Infectieuse: arthrite tuberculeuse ;

- Immobilisation prolongée ;

➢ La scoliose : (Déviation latérale de la colonne vertébrale)

Déformation permanente de la colonne vertébrale liée à une rotation des vertèbres. Cette
maladie entraîne une gibbosité (déformation du haut du dos en forme de bosse).

Causes:

- Maladie neuromusculaire ou osseuse touchant les vertèbres ;


- Enfants infirmes cérébraux moteurs ;
- Dégénérescence des disques intervertébraux et des vertèbres ;
- Inégalité de longueur des membres inférieurs ;

- Ostéoporose ;

➢ La cyphose : (Bosse du milieu du dos)


Déformation en forme de voussure de la colonne vertébrale à concavité antérieure (convexité
postérieure).

Causes:

- Maladie de Schenermann (problème de croissance des vertèbres dorsales) ;


- Mauvaise position (Enfants) ;
- Ostéoporose vertébrale ;
- Traumatisme ;

- Poliomyélite ;
- Malformation congénitale ;
- Spondylarthropathie (inflammation de la colonne vertébrale) ;
➢ La myalgie :

C’est une douleur musculaire.

Causes:
- Efforts physiques (l’entrainement régulier et l’échauffement avant l’effort physique sont
indispensables à la bonne santé des muscles) ;
- Grippe ;
- Certains médicaments ;

➢ L’arthralgie : C’est une douleur articulaire sans lésion appréciable de l’articulation.

Cette douleur est intensifiée quand le patient ne mobilise pas les ou l’articulation concernée.

- Causes : - Arthrite rhumatismale (maladie inflammatoire des articulations) ;

- Arthrose (dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni


inflammation) ;

SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL NERVEUX


➢ La parésie :

Diminution de la motricité d’un ou de plusieurs muscles du corps (paralysie temporaire ou


permanente).

Causes : - Tumeurs cérébrales ;

➢ La paralysie :
Perte de motricité d’un ou de plusieurs muscles ; elle peut être partielle ou totale.

Causes:

- Lésion ou section d’un nerf ou de la moelle épinière suite à un accident ;

- Lésion due à une tumeur ;


- Poliomyélite (maladie infectieuse) ;
- Accident vasculaire cérébral ;
Selon la topographie de la paralysie on parle de :
- Monoplégie : paralysie d’un membre supérieur ou inférieur ;

- Paraplégie : paralysie des deux membres inférieurs ;


- Quadriplégie : paralysie des quatre membres ;
- Hémiplégie : paralysie de la moitié du corps (droit ou gauche) ;
- Paralysie générale : due à une lésion méningo-encéphalique d’origine syphilitique ;
Lorsque les nerfs crâniens sont atteints on parle de :

- Paralysie faciale ;
- Paralysie oculaire ;
- Paralysie pharyngée (déglutition) ;
- Paralysie laryngée (voix) ;

➢ La névralgie :

C’est une douleur sur le trajet d’un nerf donné.

Causes : - Névrite ;

- Compression d’un nerf, (hernie, tumeur, etc…) ;


➢ La paresthésie :
Trouble de la sensibilité, regroupant plusieurs symptômes, dont la particularité est d’être
désagréables mais non douloureux (fourmillements, picotements, engourdissements, sensations
de chaud ou de froid, etc…

Causes : - Tumeur cérébrale ;


- Accident vasculaire cérébral ;
- Atteinte des nerfs périphériques ;
- Hypoglycémie ;

- Hyperthyroïdie ;

➢ La confusion mentale :

Est un état psychotique dans lequel les pensées du sujet sont brouillées, désordonnées. On
observe une désorientation dans l’espace et le temps, une obnubilation psychique, des troubles
de la mémoire.

Causes : - Toxiques : Alcool, opiacées, plomb ;

- Infectieuses : pneumopathie ;

- Organiques : Traumatismes crâniens, tumeurs cérébrales, épilepsie ;

➢ Le vertige :

Illusion de déplacement de l’environnement autour de soi ou de déplacement de soi-même


dans l’espace.

Causes : - Infections : otites, septicémies,…


- Hématome ;

- Tumeur ;
- Sclérose en plaques ;

SEMIOLOGIE DE L’ŒIL
➢ Le strabisme

C’est une déviation d’un œil par rapport à l’autre.

Causes: - Déséquilibre des tensions des muscles des yeux ;

➢ Un astigmatisme :

Courbure irrégulière de la cornée (forme ovale au lieu de ronde) ou de la partie avant de l’œil qui
entraîne une vision brouillée quelle que soit la distance et parfois des maux de tête, une fatigue
oculaire, une gène en présence de lumière intense, …

L’astigmatisme est corrigé par des verres sphèro-cylindrique, qui permettent de ramener l’une
ou les deux focales sur la rétine.

➢ La myopie :

Défaut de la vision. L’image d’un objet observé au loin apparaît en avant de la rétine et non
sur la rétine, comme elle le devrait. La vision de loin est floue, celle de près est nette.
Causes:

- L’omniprésence des écrans ;

- Le manque de lumière naturelle ;

➢ La diplopie :

Perception de deux images pour un seul objet.

Causes: - Paralysie oculomotrice ;

- Lésion du cristallin ;

LA SEMIOLOGIE OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE
➢ La surdité :

C’est une suppression de l’audition.

Causes : - Lésions de l’appareil auditif (oreille externe, oreille moyenne,…) ;

- Lésions de l’appareil de perception (nerfs cochléaires centrales) ;

➢ Le bourdonnement d’oreille :
Sensation sonore sans source de bruit extérieure. Il peut s’agir de sifflements, de
bourdonnements, de sons plus ou moins aigus. Il peut concerner une oreille ou deux.

Causes: - Maladies de l’appareil auditif ;


- Bouchon de cérumen ;
- Otites ;

- Tumeur de l’oreille moyenne ;


- Traumatismes crâniens ;
- Maladies cardio-vasculaires ;

➢ Une otalgie :

Douleur ressentie au niveau de l’oreille.

Causes: - Otites aigues ;

- Peut être déclenchée par une rage des dents, une pathologie liée au pharynx ;

➢ L’hypoacousie :

C’est un trouble affectant la perception des sons. Elle est caractérisée par une baisse auditive
partielle. Elle peut être permanente ou temporaire.

Causes: - Perforation du tympan ;

- Bouchon de cérumen (obstruction du conduit auditif) ;


- Otite externe ;

- Tumeur du conduit auditif externe ;

- Traumatisme crânien ;

➢ L’otorrhée :
C’est un écoulement provenant de l’oreille qui peut être séreux, muqueux, purulent, abondant
ou très discret, méconnu du malade, intermittent ou continu, fétide ou non. Il provient soit du
conduit, soit de l’oreille moyenne.

➢ L’otorragie :

C’est un écoulement de sang provenant de l’oreille.


Causes: - Traumatiques : blessures du conduit auditif externe, du tympan par corps étrangers,
traumatismes auriculaires, fractures du crâne,…
- Polypes ;
- Tumeurs ;

Fin du module

TERMINOLOGIE MEDICALE
- A- ou an- : Absence (Anurie) ;
- Ab- : Eloignement (Abduction) ;
- Ad- : Rapprochement (Adduction) ;
- Adéno- : glande (Adénopathie) ;
- Anté- : Avant (Antéversion) ;
- Anti- : contre (Anticoagulant) ;
- Brady- : Lent (Bradycardie) ;
- Cary(o)- : noyau de cellule (Caryotype) ;
- Chrom(o)- : couleur (chromatique) ;
- Cyt(o)- : cellule (cytotoxicité) ;
- Dys- : Fonction anormale (Dyspnée) ;
- Homéo- : semblable ;
- Hyper- : excès, augmentation (Hyperglycémie) ;
- Hypo- : peu, diminution (Hypothermie) ;
- Para- : à côté de (paraclinique) ;
- Péri- : autour ;
- Poly- : plusieurs (Polyurie) ;
- Post- : après (Postprandial) ;
- Pré- : avant (Prénatal) ;
- Tachy- : rapide (Tachycardie) ;
- -algie : douleur (Arthralgie) ;
- -ectomie : ablation (Amygdalectomie) ;
- -émie : sang (Glycémie) ;
- -graphie : examen radiologique, enregistrement (Echographie) ;
- -ite : inflammation, infection (Gastrite) ;
- -logie : étude de (Radiologie) ;
- -ome : tumeur (Hématome) ;
- -pathie : maladie (Cardiopathie) ;
- -scopie : examen optique (Fibroscopie) ;
- -tomie : ouverture, incision chirurgicale (Laparotomie) ;
- -urie : urines, taux urinaire (Dysurie) ;
- Découpage :
Anesthésie : A : absence
Esthésie : sensibilité
Gastrite : Gastr : estomac
Ite : inflammation
-

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